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 Il était une fois ... l'indépendance

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Snake84
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Snake84


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MessageSujet: Il était une fois ... l'indépendance   Il était une fois ... l'indépendance Empty07/03/08, 06:32 pm

La déclaration d'indépendance
Merlin97 a écrit:
A l’heure convenue avec la Duchesse Azalée, les conseils Provinciaux , les hauts dignitaires de la Diete , les anciens ducs de Provence et de Savoie, la noblesse et le clergé, Merlin s’avança en place centrale du château pour annoncer :


Nous Comtes, anciens Comtes de Provence et membres du Conseil Comtal, élus (ou ex-élus) du Peuple, porte-flambeaux de la noblesse de Provence et de l'ensemble de sa population, ainsi que l'ensemble du clergé provençal, avons a notre grand désarroi pris acte de deux évènements qui ont sapé nos certitudes au plus profond de nos convictions.

La Franche-Comté à travers sa classe dirigeante, a publiquement reconnu avoir ourdi secrètement une guerre et manœuvré dans le but de spolier les biens de la Savoie donc de fait, violer le Traité SERG liant d’amitié les comtés et duchés de l’Empire.
L’empereur, garant de la paix et de l’union du SERG ne daigne pas s’intéresser ni à la situation, ni aux conséquences dramatiques de cette acte de traîtrise a l’encontre d’un membre frère de l’empire sur lequel il règne.

Au vu de ces deux évènements que nous ne pouvons cautionner, nous avons pu mesuré la Fragilité dans laquelle cette situation a placé les provinces du SERG.
Au nom de la Provence nous avons jugé en notre âme et conscience qu'il était urgent de prendre des décisions pénibles, mais nécessaires et impérieuses.


Nous, représentant de la Provence Eternelle, déclarons ce jour que :

- Nous ne sommes plus lié à la Franche-Comté par le traité du SERG, qui reste valable avec notre sœur la Savoie (traité rebaptisé : "Traité Savoie-Provence").
- Nous renions l’autorité de l’empereur au vue de son désintéressement total et coupable du bien être de ses sujets.
- Nous enjoignons les nobles et roturiers de Provence à se retirer de toutes les institutions impériales.
- Nous décidons d’assumer pour la Provence et pour les Provençaux, notre avenir ainsi que nos règles de vie et de conduite et choisirons dorénavant par nous même nos provinces alliées, nos provinces amies.

Par ces décisions graves et lourdes de conséquence mais inéluctables, au nom de la Provence, des principes et de l’honneur qui nous lie à notre peuple, nous faisons en ce jour sécession de l’Empire et déclarons la Provence libre et Indépendante.

Pour commémorer ce jour unique pour la Provence, nous instituons la date 22 novembre, jour de fête nationale.

Réponse de l'empereur :
LongJohnSilver a écrit:
Expéditeur : LongJohnSilver
Date d'envoi : 2006-12-05 23:20:25

Chers citoyennes et citoyens de l'Empire,

Certains aujourd'hui me reprochent d'avoir délaissé mon peuple. Mais qu'en est-il réellement ? L'Empire est une famille dont je suis le père, et qui continue de grandir. Et en père de famille je ne peux me résoudre à punir l'un ou l'autre plus qu'il ne le mérite. J'ai choisi de les laisser grandir par eux-mêmes et quand discorde entre eux il y a, je les pousse à la conciliation.

J'ai accordé à la Diète Francophone mon entière confiance concernant ces conciliations, la gestion de l'Empire. J'ai toujours eu foi en cette institution, où se retrouvent à la fois les membres de la noblesse, du clergé et du tiers état. Hélas, je m'aperçois aujourd'hui que cette institution qui se devait conciliatrice a voulu dépasser son autorité et appliquer une punition dont il n'a jamais été question qu’elle se trouvait dans le champ de ses prérogatives. Non qu'elle ait fait du mauvais travail, mais c'était là une erreur qu'elle n'a pu supporter. Les anciens membres démissionnaires de la Diète n'ont même pas étudié les alternatives que j'ai proposées à cette crise et n'ont même pas cherché à trouver un compromis satisfaisant. Ils se sont alors repliés sur eux et ont choisi entre toutes, la pire des solutions : entraîner deux enfants à quitter leur maison, l'Empire.

En effet, la sécession est de loin la plus mauvaise solution pour les habitants de toute la région de l'Empire, et principalement pour le peuple savoyard et provençal. D'autres solutions auraient pu être envisagées. La Saint Empire Romain Germanique est une union et tous ses membres ont une grande liberté d'action. La Savoie et la Provence auraient pu se rapprocher, développer un partenariat privilégié, sans pour autant exclure complètement les relations avec la Franche Comté. Si cette dernière veut aller à son propre rythme, et n'est pas d'accord avec toutes les décisions prises par les deux premières, il fallait alors essayer de renouer le dialogue, au lieu de la rejeter. Ce sont des choses qui prennent du temps, mais si on y croit et qu'on leur donne une chance, elles finiront par arriver.

Étudions le cas de la Savoie : avec seulement 900 habitants, elle ne peut pas réellement se défendre contre ses voisins. Appartenir au Saint Empire lui permet de vivre en paix - même s'il y a parfois quelques anicroches (comme ce qui est arrivé récemment) - et jamais la sécurité de la Savoie n'a été réellement menacée. Ainsi, au nom de l'amitié que j'ai avec le Roy de France, jamais un de ses Duchés n'oserait attaquer une partie de l'Empire. Par contre, si la Savoie devient indépendante, tout sera différent. Elle se retrouverait sans cette protection. En moins de deux mois, elle serait alors annexée par un ou plusieurs de ses Duchés voisins.

Vous allez me dire, mais si l'on attaque la Savoie, la Provence viendra l'aider au non de leur nouveau traité. Mais si l'on se penche sur le cas de la Provence, la situation est encore pire. Les caisses de ce Comté sont complètement vides. Si la Provence a encore les moyens d'embaucher des ouvriers pour travailler dans les mines et des soldats pour protéger ces cités, ce n'est que grâce à l'Empire. En effet, la Provence lui doit aujourd'hui plus de 360 000 écus. Si l'Empire ne lui vient plus en aide, elle ne pourra plus dépenser avant d'avoir remboursé sa dette. Cela signifie qu'elle n'aura plus les moyens d'employer des gens à la mine ou même d'assurer sa propre sécurité.
Sans l'aide du Comté, les vagabonds et les paysans n'auraient assez vite plus de quoi se nourrir. Ils seront alors obligés de fuir le Comté, s'ils en ont l'occasion. Les plus faibles seront laissés sur le bord de la route et seront promis à une mort certaine. Les classes moyennes n'ayant plus personne pour acheter leur production se retrouveront vite dans la même situation et la Provence tombera dans une crise sans précédent. Mais le pire dans tout cela, c'est que ce désastre annoncé n'aura même pas le temps de se produire, car un plus grand danger menace la Provence.
Dès les premiers jours de la sécession, le Comté n'aura en effet plus les moyens d'assurer sa propre sécurité : le château se retrouvera sans défense et les cités devront assurer elles seules leur sécurité. Une poignée de personnes armées pourront alors s'ils le désirent s'emparer du château sans rencontrer la moindre résistance, à moins qu'ils ne préfèrent piller des villages. Assez vite accourront de toute l'Europe les gens les plus mal attentionné et la Provence plongera vite dans un chaos dont elle aura du mal à se relever, si jamais elle y arrive.

Voyez à quel destin nous mènent ces dirigeants. Considérez-vous que ce soit un mieux comparé au passé ? La réponse est évidente. J'aime mon peuple et jamais je ne pourrais accepter de vous voir souffrir de la sorte.

C'est pour cela que j'appelle une dernière fois à la raison la Duchesse de Savoie et le Comte de Provence. Si à compter de demain aucune décision n'est prise de leur part, je demande alors à tous les citoyens de marcher vers la capitale de Savoie et de forcer le conseil à démissionner. Seul le château est visé. Aucune ville ne sera attaquée et aucun combat ne sera autorisé durant la marche vers le château, ni aucun pillage. Et une fois arrivé sous ses remparts, si nous sommes suffisamment nombreux (ce dont je ne doute pas un instant), le conseil sera obligé d'abdiquer sans qu'il n'y ait aucun combat. Et s'ils choisissent néanmoins de se battre; notre nombre sera tel qu'ils seront obligés de se rendre au bout de quelques minutes.

Mais, en attendant, espérons que nous n'aurons pas à en arriver là, et que la Duchesse de Savoie et le Comte de Provence sauront se montrer raisonnables.
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