Le général par excellence

En fait si Santi, il y a eu cela :

Citation :

Nous, Hersende de Brotel, Marquise des Alpes Occidentales et nous, Prunille de Cianfarano, Comtesse Illustre de Provence

Après avoir assisté avec douleur à la chute de Bourges où la résistance acharnée des habitants n'a été brisée que par huit armées françaises réunies,

Affirmons notre soutien aux peuples du Ponant qui luttent pour conserver le droit de choisir eux-mêmes leur destin, leurs dirigeants et leurs alliances dans le respect de leur allégeance et, quand ce droit est bafoué, préfèrent à une lâche soumission les durs combats d'une guerre à eux imposée. Ils prouvent ainsi combien ce désir de liberté restera toujours au coeur des hommes une flamme brûlante qui jamais ne s'éteindra.

Constatons que balayant comme un fétu de paille tous les efforts diplomatiques et la sagesse bienveillante de ses prédécesseurs, la Reyne de France, dans son intransigeance, préfère la voie du fer et du sang pour régir les relations entre le Souverain et ses sujets, brisant les chairs et broyant les âmes, plutôt que le dialogue qui avait pourtant été initié.

Nous sentons insultées du courrier de la Chancellerie française dans lequel la Couronne de France nous fait miroiter une reconnaissance illusoire en contrepartie de notre appui, semblant croire que nous puissions être assez veules pour renier l'amitié et la dette morale nous liant aux peuples du Ponant qui ont soutenu la Provence et le Marquisat des Alpes Occidentales - et non orientales - lorsque les armées de cette même France nous envahissaient l'année dernière.

Regrettons qu'en raison des actes de violence commis envers les peuples du Ponant, la Bretagne ait été amenée à choisir entre la lettre du Traité du Mont St Michel et la parole donnée à ses alliés, son choix s'étant naturellement porté sur ceux qui n'avaient point rompu la leur mais se trouvaient agressés par les armées françaises.

Nous affligeons de voir tant de provinces fidèles à leur couronne ravagées par la guerre et tant d'hommes pris dans cette tourmente qui amène cruauté, misère et larmes. Nous prions chaque jour pour que les armes soient abaissées, que le libre choix des peuples soit respecté, que le dialogue prévale sur la violence aveugle et que soit trouvé le chemin de la paix.

En appelons à notre Très Sainte Mère l'Eglise pour faire revenir la sagesse dans les esprits et l'amour dans le coeur des hommes.

Fait en Avignon, le septième jour de septembre 1459



Marquise des Alpes Occidentales






Comtesse de Provence

Et cela :

Citation :

Nous Constance de Champlecy, chancelière du marquisat des Alpes Occidentales
Nous François de Brotel, Chancelier de Provence,

Annonçons solennellement la rupture des relations diplomatiques avec la couronne de France et ses alliés. En conséquence les personnels diplomatiques français présents sur le sol provençal disposent de deux jours pour quitter icelui.

Fait en Avignon, le huitième jour du mois de septembre de l'an de grâce MCDLIX

François de Brotel,
Chancelier de Provence




Chancelière du Marquisat des Alpes Occidentales

Mais la Provence a envoyé son Titi, pour combattre, et ça, c'est beaucoup, non?

Il n'y a pourtant aucune crainte à avoir, l'Empereur nous défendra si la France nous embête. Il s'est même faché assez fort, l'Empereur: la France ne doit pas toucher à Sa Provence.

Citation :

Nos alliés bretons ne tardent pas à nous prêter main forte que ce soit sur le plan militaire mais aussi diplomatique et économique. Dès le début des combats, les autorités ducales et grand-ducales nous dépêchèrent un conseiller militaire, Alba, dont les conseils nous menèrent plus d'une fois à la victoire.
Diplomatiquement, le soutien breton ne s'est pas démenti tout au long du conflit. Nombre de déclarations illustrèrent les protestations du Grand-Duché contre la vile attaque française, et la Bretagne s'éleva à ce sujet comme à d'autres contre la France, n'hésitant pas à la menacer.

Voilà ce qu'on peut lire, dans vos beaux récits de la guerre.
Et en retour, 20 pains sont envoyés par le maire d'Aix.
Vous parlez aussi de Gmat et son armée, qui sont venus en renfort. Des berrichons, ça, non ?

On peut aussi y lire que ce sont les français seuls qui ont décidé du début et de la fin de la guerre, le 27 mai. La Provence leur a servi de terrain de jeu, à la place de Genève.

Vous parlez des traitres, des loyalistes. De ceux qui ont pris Aix. Mais qui sont les traitres dans cette histoire ? Ceux qui ont osé ? Ou ceux qui font passer la Provence pour une serpillière, sans envergure, sans conviction, sans courage, si ce n'est celui de reprendre les mairies qu'elle avait perdue ?
Qui sont, ces personnes, qui font passer la Provence et les provençaux pour un tas de planqués, à la merci des français, usant de la pseudo-diplomatie, attendant l'Eglise pour que la guerre cesse ? Qui sont ces personnes qui disent que la Provence n'use pas de la violence, et subit juste les attaques, sans y répondre ? Qui sont ces dinosaures de la politique qui sont là depuis des années et gèrent d'une main de fer la sécurité, diplomatie, justice, économie ? Ces personnes que l'on compte sur les doigts d'une seule main et qui pourtant décident pour tout un peuple depuis des lustres ? Ces personnes qui sont au-dessus des élections, qui n'en ont cure, car peu importe qui soit élu, qui soit Comte ou Bailli ou maire, elles sont au-dessus de ça et ne sont pas élues. Juste nommées, entre elles, depuis des années.
Allez, juste pour voir, rigoler et finir avec ça. La magouille en Provence, orchestrée par vos sur-dirigeants :
- Marquise : Hersende. Depuis... ? Depuis la fin d'Lordfear, ça fait un bail là.
- Régente : Mila, la pote à la Tata Herse. Et à partir de ces deux là, boum, carton :
- Chancelier Marquisal : Mila en personne. Oh ?
- Chancelier Provençal : le fiston à Hersende. Nommé par.. Mila et Misslafan, nan ?
- Général de l'Ost : Max12, récemment annobli par... Mila et Misslafan.
- Amiral : Anciennent Alessandro, fils de feu Edorazio, sous-fifre de... Hersende.
Allez, on pousse un peu plus loin maintenant, et on en rajoute deux : Les Gobseck daughter & father.
- Papa Gobseck : Président de la CSMAO, nommé par... Hersende.
- Gobseck fille : Prévôt des maréchaux. V'là l'souci d'la sécurité réglée, avec Maxou Général, plus d'soucis.
- Gobseck fille : Doyenne de l'ADN (à la limite, ça passe ça).
- On parlait de Prévôt ? Gobseck fille veut une assitante Prévôt. Allez, z'avez une chance sur 4-5 là ? Vous dites qui ? Mila ? Bingo.

Bon, on peut polémiquer comme ça sur plein d'autres trucs et rajouter au p'tit groupe la Ledzep'. Mais elle est à la traine ces derniers temps, retraites successives obligent.
On comprend donc, avec ça, que le CC n'a plus rien à dire, ces gens là s'étant "arrangé" pour avoir la sécurité et la diplomatie notamment, que pour eux.
Eux n'veulent pô la guerre, ni aller aider l'Ponant ? Forcément, si la guerre repasse en Provence et qu'le Marquisat venait à disparaitre... Bah toutes ces petites têtes là sauteraient du paysage provençal. Fini les p'tits cadeaux, les baronnies, les p'tits cadeaux de postes et compagnie.

Alors... ALORS... La guerre... Loin, loin. Le Marquisat... Vive, le Marquisat, même s'il ne sert à rien.

la Marquise, elle est nommée par qui?