L’être est un « pollachôs legomenon » (πολλαχῶς λεγόμενον), c’est-à-dire qu’il se dit selon une pluralité de sens. L’être n’est pas « ambigu », il n’est pas pour autant univoque. L’être ne peut se comprendre de manière satisfaisante que si l’on s’applique à rendre compte de cette pluralité. De cette pluralité de sens, on peut faire émerger une question centrale, à savoir « to ti ên einaï » (τὸ τί ἥν εἵναι), littéralement « qu’en était-il de l’être ? », la présence de l’imparfait peut vous apparaitre surprenante et accentue le caractère mystérieux de cette question. De plus, il existe trois fonctions du verbe être. La fonction copulative (S est P), la fonction existentielle et la fonction « véritative » (être = vrai). Il semble que le sens de « einaï » ne correspond à aucun moment de ce triptyque....
Bref, vous l'avez compris. Pour ma part :
Les sens de l’Être : 100 %
;-)