Kika15

Invité

Une autobiographie n'a rien à voir avec un descriptif mathématique de l'être ecrivain. C'est pourquoi je ne puis me résigner à me présenter comme l'exige cette tradition qui voudrait que je dise mon nom, mon lieu de naissance (à la ligne s'il vous plait!!), mon pseudo etc...
Rien à branler!
Restons dans la haute literrature si vous le voulez bien^^...
Je tiens toute fois à dire que certains des personnages sités ici même ne pourront en AUCUN cas me demander des royalties sur le franc succés que cet ouvrage va rencontrer.
Bien.

I/Ma Naissance
Je naquis en Royaumes Anglois. Pourquoi?me direz vous...juste par erreur de manip. Je parle pas un mot de cette langue ou trés sommairement. Imaginez donc à quel point je trouvais le temps long chez nos cousins d'outre manche. Pour ne pas mourrir d'ennuis, je commençais donc mon émancipation loin de mon atre en vagabondant sur les routes.
Et là: PAF: un franglais(comprenez un gars susceptible de dialoguer avec moi). Une joie intense et somme toute naturelle apres deux mois sans dire un mot, envahit mon corps, qui à l'époque était malingre. De discussion en discussion nous arrivâmes au constat amer que la vie qui s'offrait à nous ne pouvait passer QUE par le briguandage puisque impossible de communiquer autrement.
Le Kika et son accolite (nom oublié) commençèrent donc leur classe de jeunes voyous. Quelques rapines par ci par là..rien de grave à vrai dire. Mais vous connaissez les gens! Des patrouilles voulaient notre peau. L'accolite resta et moi...et ben je partis m'exiler pour la sauvegarde de mon integrité physique. Oui j'avoue que la peur au ventre, j'ai rejoinds comme un clando l'Italie....

II/WAOU
L'Italie. Parlons en de ce lieux!! Un ramassi d'exilés François qui, tout comme moi, avaient fui la justice de leur mère patrie pour se refaire une virginité. Le caractère souffreuteux et plutôt peureux de Kika commença à changer dangereusement. Toujours ces rencontres! Toujours influençable!! Et plus que jamais à cette époque là, d'ailleurs.
Pour tout aprentis bandit, Kika rencontra la reférence. Le Maître incontesté du vol à grande echelle. Certains ne seront pas d'accord avec moi...qu'importe. Tous tremblaient devant lui. Devant lui?
En fait, il serait plus juste de dire devant ELLE: Cristals de Lune alias fée Bleue.
Là, c'est du lourd. Cette demoiselle était la créatrice d'un groupe de brigand nommé les Loups du Gévaudan (elle même étant issu de la famille Gévaudan). Mon intégration fut rapide. Les Italiens étaient révoltés par nos manières. Haineux même. Remarquez, on le serait à moins. Imaginez que les routes n'étaient plus du tout pratiquables. Nous étions une bonne 20aine à terrorriser les passants.
Je me suis lié d'amitié bien vite avec un dénommé Overmars et un autre loup que la Provence connaissait bien pour avoir subit ses méfaits: Alcibias.
(plein le luc...je reprends demain)

Invité

Bien...reprenons les périgrinations du plus grand névrosé des Royaumes. Faut quand même être un brin mégalo pour penser à ecrire une autobiographie. Qui cela interesse-t-il de savoir ce que ce bon kika a foutu de sa vie?
Mais peut être ces lignes peuvent se lire tel un testament. Un signe de son passage ici-bas. Mais...n'anticipons pas sur les raisons intrinséques, réélles de l'Ouvrage.

L'Italie telle que je l'ai connu était donc un repaire de bandit sans foi ni loi. Une sinistre étape à eviter pour toutes bonnes ouilles de passage. Cristals aux commandes, nous assurait un avenir pleins d'écus. Les rapines sur les routes, cumulées à la prise de Ventimiglia confortaient mon choix de vie.
L'argent coulant à flot, je dépensais sans compter...bièresss, menu hors de prix. Rien de trop beau, de trop excessif pour moi!

Mais, forcément les autochtones se sont pris en main. Ils guettaient le moindre de nos faux pas pour l'exploiter et retourner la situation à leur avantage. Et le faux-pas arriva...notre excés de zèle, de sauvagerie constitua la preuve à charge tant attendu. Nous privions les villes de Savone et Ventimiglia de toutes ressources. La révolte commençait à battre son plein et les cohalissions "anti-Gévaudan"devenaient plus grandes de jour en jour. Ils brisèrent donc notre force de frappe en emprisonnant les plus vaillants d'entre nous. Les bandits restant sans chef, sans tête pensante, commencèrent à douter...moi le premier. Je n'avais pas envisagé un retournement de situation: saoul du matin au soir, nous n'avons rien vu venir et c'est la queue entre les jambes que notre séjour Italien pris fin.
Adieu météo clémente et plage méditérannéénnes.
Mais que dis je là? pas adieu...juste un déplacement de lieu et de culture en fait puisque se profilait à l'Ouest un terrain de jeu tout aussi rentable...

III/La Provence
Forcé au départ sans guide('Cristals tâtait des prisons Génoise), le point de ralliement de nos troupes se fit à Draguignan. Cette ville carrefour devait nous assurer un repli rapide pour panser nos plaies et reformer nos rangs.
Le projet était de prendre Toulon à quelques encablure de là. La peine de prison terminée pour notre héros, les larcins devaient continuer. La santé financière de notre meute dépendaient d'une réussite sans équivoque sur ces terres nouvelles pour nous.
Il faut bien comprendre que dans une meute, le pouvoir, la force décisionnelle que peut avoir le chef dépend directement de la réussite des projets. Un faux-pas et les regards se font sombres.
Un deuxième peut être synonyme de destitution!
Surtout que je ne vous ai parlé que de gens (Overmars et Alci) plutôt "convenables".... car, pour le reste....

Il était trés difficile de connaitre le véritable nom de mes congénères de l'époque puisque seuls les pseudos étaient autorisés. Le mien était Noir Lupus. J'évoluais assez rapidement dans la hièrarchie pour passer d'un statut de louveteau à celui de guerrier...
Nous reformions donc notre meute (Cristals avait le chic pour nous faire vivre une vrai histoire de famille) et marchions en direction de Toulon.
Quelques coups d'épées plus tard, la ville tombait entre nos mains...trop simple pour être honnête cette histoire...les bénéf de cette croisade provençale ne nous rapporta rien. Que dalle! Le Maire Toulonnais(il me semble que Snake ou Cassandre était en place à ce moment là d'ailleurs, mais mes souvenirs s'effacent...) de l'époque avait vidé le marché avant notre attaque. Comment avait il anticipé le coup? Une balance parmi nous?
Possible en effet...nous repartimes donc avec comme seul butin la somme de 35 écus à se partager. Grincements de dents au sein de la meute. Regards en travers adressés à Cristals qui se confondait en excuse pour cet echec cuisant.^
Attention à toi, Cristals!
Là, sa rigole plus du tout..au prochain travers et c'est ta tête qui roulera!
A n'en pas douter va falloir un coup d'eclat trés rapide...
Le coup d'eclat attendu arriva à brule pour point, donc. Et ces les Langudociens qui en firent les frais. Pour être plus précis, Uzès.
Un bénéf plutôt appréciable vu notre nombre: 17 Loups affamés à la vue du sang et des écus...on ruina la ville en une attaque...800écus chacun!!
Et une porte de sortie toute trouvée puisque la Provence se trouvait dans un conflit ouvert avec le SRING.
Cristals pris contact avec les instances dirigeante de ce Comté proclamant haut et fort son indépendance. Nous devions preter main forte en echange d'un accueil pour nous éviter les poursuites des Languedociens en furie.
Notre chef tomba d'accord avec Richelieu (comte de l'époque) et Lordfear. Cette "alliance" (que bon nombres de Provençaux jugés contre nature) allaient nous sauver la mise!!
De mon côté, toujours avide d'écus, je tentais , lamentablement d'ailleurs, de soutirer de l'argent à la provence, en indiquant de quel côté les troupe du SRING allaient attaquer. Mon interlocuteur fut Farok...mais le Pazzi n'est pas un cul béni et aidé de son pote Snake, je reçu une fin de non recevoir!!!
Les salauds!!!
Dommage...Mais bon! au moins pouvais je sauver mes os en me réfugiant à Brignoles.

je reprends demain...en peux pluuus!

Invité

IV/ Kagoulnoir
Cette fois si, grace à notre chef, nous avions de l'argent devant nous. Enfin une vraie réussite pour moi.
Parce qu'à y regarder de plus pret, le Kika...il avait plutot merdé tout au long de son existance. C'est même un euphémisme. Disons que si la Provence cultivait des glands, il en aurait été élu chef de production.
A bien y reflechir, je suis un peu dur. En effet, Kika avait reussit quelques remarquables prises. Je vais d'ailleurs vous en conter quelques passages.
L'embetant c'est que cela n'a rien à voir dans ce chapitre.
Je vous prie donc de m'excuser. Je reviendrai plus tard sur le cas de Kagoul...mais un livre sans histoires de fesses reste un blaspheme pour la plupart des lecteurs.
Donc:

IV/ Histoire de cul
Kika a raté pratiquement toute sa vie. Sauf là...
Quoi que...
Bien, je me tais et je vous laisse juger de la véracité de ma reflexion.

a/dur apprentissage
Sa premiere histoire commença lorsque Kika fut intégré dans la meute. Une femme, d'une blondeur eclatante, au doux prenom de Mira (vivant actuellement à St Claude)fut la cause de bien des soucis. Il en tomba amoureux tout net sur le coup. Et elle aussi. Cette histoire faite de passion intense et même de fusion incroyablement disproportionnée quant au style de vie qu'ils menaient tous deux, fut à l'origine d'un apprentissage pour le moins douloureux pour Kika.
Imaginez les, tous 2, s'aimant comme des aimants:
-Chérie? tu peux me passer le hachoir que j'émascule ce policier trop zélé?
-Amour...c'est trés impoli de parler pendant un braquage.
-Excuses moi mon coeur!
La vie n'avait jamais été aussi belle. Et pour lui....et pour elle.
La difficulté résidait dans le fait que Mira était officiellement la copine de mon pote Overman.
La tension allait donc grandissante entre les deux hommes qui maintenant se retrouvaient être des rivaux.
Cristals du întervenir pour que le conflit prenne fin. Over parti de son côté (on entendit parler de lui quelques mois plus tard avec la prise du Chateau de Montpellier avec 800.000 écus à la clé). Pour ma part, cette expérience douloureuse de la perte d'un ami me fut trés pénible à encaisser. Bien sur je continuais à rendre visite à Mira. Mais sporadiquement...
Jusqu'au jour ou une autre idée me vint en tête.
Et si je baisais utile?

b/baiser utile?
Ha ha ha...pourquoi ne pas allier le plaisir et l'efficacité. Trés pro sur ce coup, je decidais de sortir avec une personne des plus utiles: Ahlatête!
Une gonzesse incroyable et Tribun d'Uzes. Grace à elle, ma famille de loups pu éviter les tirs croisées de plusieurs armées Languedociennes hystériques convaincues de leur force et de leur agilité!
Mais l'embetant dans une relation basée sur le don de l'autre, c'est que justement on se ment à soit même.
Pas spécifiquement convaincu par cela, je décidais donc de rejoindre la meute en Provence( j'étais toujours à Uzes pour les besoins de la cause et surtout ceux d'Ahlatête)

c/partage des taches
Honteux. Oui, je qualifirais cette expérience de carrément honteuse. Mais quelle rigolade:
Je me trouvais à Aix suite à l'anéhantissement de l'Armée Noire dont je faisais parti par les troupes Provençales (un tout autre sujet que j'exposerai plus tard. La chronologie, faut la respecter, nom de Dieu!).
Je découvrais cette ville avec son charme tout méditérannéen que j'affectionne tant.
Une rencontre incroyable en la personne de Joel51 qui devint mon ami trés rapidement.

Alors que nous palabrions sur un sujet politique d'importance( en fait on se bourrait la gueule en tav, juste tout les deux), une damoiselle rentra. Apres quelques questions bien venues, j'entrepris la donzelle devant le Jo effaré de tant de sans gène de ma part devant sa personne. La table vibrée, prête à casser. Dans un soucis de fraternité j'ai demandé à Jo de participer. Ce qu'il fit sans que je l'en prie outre mesure. La dame de Bri (dont je tairais le nom par respect) ne pipait mot et nous laissait aller aux plus extravagantes positions.
L'affaire fini, elle nous laissa seul.

Le lendemain, je fit croire à ce pôôvre Jo que la Damoiselle en question avait porté plainte pour viol et qu'elle avait donné son nom.
Je ne pu garder le secret plus longtemps tant mon ami eu peur des conséquences et représailles de cette plainte. Je ne le revis plus de plusieurs jours.

d/Coup raté:
Le pire des coup raté, voire saboté par moi même reste notre chère Inge. Je ne sais pour quelle raison irrépressible tout mon être vibrait pour cette femme de Dieu. Mais j'en fais le constat. Elle me passionnait.
Je l'ai donc suivit jusqu'en Suisse, en cachette. La GE devait officialiser la construction de la cathédrale de Geneves.
J'étais comme un fou...Inge à quelques metres de moi. Et impossible de lui parler de mon amour pour elle. La GE l'encadrait trop bien.
Peut être aurais je pu lui ecrire et lui comter avec des mots savant et bien tournés la dévorante passion qui m'avait forcée à la suivre jusque dans ces contrées glaciales.
Au lieu de ça, je fis un acte totalement irreflechi. Je suis entré dans leur campement et ai mis le feu à la tente d'un des soldats (il s'agissait de la tente du boiteux et maintenant ami Nécrobutcher). Pourquoi ai je fait cela?
Je ne sais toujours pas.
S'en fut fini de mes espoir de conquête d'Inge.
J'ai bien foiré sur le coup.
Merde alors.

e/Enfin elle!
Elle?
C'est notre Comtesse actuelle. Certains petit malin penseront que c'est un retour vers le "baiser utile". Que nenni, bande d'incompétants...
J'ai rencontrai Led bien avant son mandat. Bien avant qu'elle soit ma Maire d'Aix aussi, d'ailleurs.
Enfin une relation saine. Sans détour. Sans mensonges.

Invité

IV bis/ Kagoulnoir