Château d'Aix
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 [LIVRE] Guerre de Provence - 1458

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Miladyw
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MessageSujet: [LIVRE] Guerre de Provence - 1458    [LIVRE] Guerre de Provence - 1458  Empty04/06/10, 12:18 pm

Guerre de 1458


Introduction


Chapitre I : Le rêve d'Alcann

Le sommeil

Le réveil


Chapitre II : Une guerre non déclarée



Chapitre III : Les dits "loyalistes"



Chapitre IV : Brignoles


Chapitre V : Toulon


Chapitre VI : Forcalquier


Chapitre VII : Arles


Au QG d'Arles

Du côté ennemi



Chapitre VIII : Aix, la capitale


Chapitre IX : Marseille et Draguignan


Draguignan

Marseille



Chapitre X : Un point militaire ou poing levé

Les armées

Les Etats Majors



Chapitre XI : La diplomatie


Chapitre XII : L'Eglise Aristotélicienne


Chapitre XIII : La noblesse


Chapitre XIV : La politique


Les élections

Militaire

Economie

Sécurité

Justice

Les maires



Chapitre XV : Gênes


Chapitre XVI : Pillages et brigandages


Chapitre XVII : Chronologie


Chapitre XVIII : Les acteurs de la guerre


Chapitre XIX : AAP


Conclusion


Annexes


Remerciements


Dernière édition par miladyw le 05/06/10, 11:16 pm, édité 4 fois
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Miladyw
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MessageSujet: Re: [LIVRE] Guerre de Provence - 1458    [LIVRE] Guerre de Provence - 1458  Empty04/06/10, 12:20 pm

Introduction

Il y a près de quatre ans, la Provence faisait partie du SRING (Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicæ) alliée à la Lorraine, la Franche Comté et la Savoie. L'économie était en difficulté et le peuple provençale, se plaignait de l'absence d'aide de l'empereur. Des provinces du même empire s'affrontent (Savoie et Franche comté). Voyant que l'empereur n'intervenait pas dans ce conflit, la Provence décide de s'affranchir de l'empire et se déclare indépendante le 22 novembre 1454 sous le conseil de Merlin.

Spoiler:

Aux vues de la réponse de l'empereur, il fut décidé de fonder un état qui permettrait à la Provence (et la Savoie qui devait elle aussi se déclarer indépendante) d'assurer son indépendance et veillerait aux intérêts du peuple. C'est la naissance du MAO (Marquisat des Alpes Occidentales). La capitale du marquisat devient Avignon.

Le marquisat s'occupera alors de l'hérauderie (AHAO), de la diplomatie (CAO) et de la cour d'appel (CSMAO). Merlin devient le premier marquis étant aussi l'intigateur de l'indépendance, il serait ensuite remplacé par Lordfear (Kalanquin de Cianfarano). La Provence intègre officiellement le MAO avec la première comtesse de Provence libre, Ingeburge, le 19 avril 1455 et ce bien que l'empire n'ait jamais reconnu son indépendance.

En aout 1457, le marquis abdique et quelques semaines après Hersende de Brotel élue marquise lui succède. En janvier 1458, un projet est enfin mis en place, l'intégration de la République de Gênes au sein du Marquisat des Alpes Occidentales.


Dernière édition par miladyw le 04/06/10, 01:00 pm, édité 3 fois
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Miladyw
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MessageSujet: Re: [LIVRE] Guerre de Provence - 1458    [LIVRE] Guerre de Provence - 1458  Empty04/06/10, 12:21 pm

Chapitre I : Le rêve d'Alcann

Le sommeil

Tout commence par une lettre de Levan III, roi de France écrite à son cousin Jean Long d'Argent, empereur du SRING. C'est de cette lettre qu'Alcann inspire son projet, préparé dès septembre 1457. Une guerre contre la Provence et le Marquisat des Alpes occidentales.

Spoiler:
Le projet est clair, attaquer la Provence.

Spoiler:

Il ne reste qu'une chose à régler... trouver un prétexte à cette guerre.

"Il semblerait que se soit quand il a fait son voyage via les voies navigable, Levan se serait arrête en Provence.
Nous on peut donc dire qu'étant sans nouvelles de lui, nous avons mis nos services à sa recherche et au moment de partir de Genève nous avons été averti qu'il était retenu par des pecnots en Provence ...
Plus besoin de l'accord de la Diete avec ça et puis même si la Marquise se défend, on tape d'abord, on discute après pour dire "Pardon aux familles tout ça""

C'est finalement sur un soutien à l'Empire, une opposition à une indépendance contestée qu'ils s'arrêteront. Se servant de cette fameuse lettre.

"ouais mais sans nouvelle de la part de LJS on peut faire l'interprétation que l'on veut...".

Ainsi, le sort en est jeté. Avec de l'imagination, ils trouveront bien. Tous se réunissent à la Curia régis pour organiser "le plus grand coup de l'histoire". Ils sont là, P3r3v3rt, Alcann, Armoria, Lexhor etc sous la direction du connétable de France, Lekaiser.


Le réveil

Les accusations iront bon train. La Provence vit une guerre civile, elle est dans une lutte de pouvoir... Mais, en est-il autrement chez eux ?

Spoiler:

Les réactions sont sans appels, ils se sentent trahis au sein même de leur quartier général... ce qui n'est pas faux.


Spoiler:

Une opération menée depuis septembre ? Et si... et si leur présence à Genève pour combattre soit disant les hérésies quand tous étaient au Béarn pour cela, et si même cela était une mascarade pour attaquer la Provence...

Quoiqu'il en soit, cette annonce leur donne envie de reculer. Ne plus piller leur met des doutes. Comment vont-ils payer leurs hommes ? Ils commencent à vouloir faire demi tour. C'est sans compter sur l'intervention du Grand Maistre de France.

Spoiler:

C'est ainsi, que préparés et sûrs de leurs victoire, les troupes quittent Genève, prétextant, après décision de Rome, aller au Béarn chasser les lions de Judas.


Dernière édition par miladyw le 04/06/10, 01:01 pm, édité 1 fois
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Miladyw
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MessageSujet: Re: [LIVRE] Guerre de Provence - 1458    [LIVRE] Guerre de Provence - 1458  Empty04/06/10, 12:29 pm

Chapitre II : Une guerre non déclarée

L'information tombe comme le couperet pour les provençaux. Des armées françaises parcourent la Provence entre Montélimar et Aix, et des voyageurs reviennent dans nos villes mourant après les avoir croisés. Allons-nous être attaqués ? Sommes-nous en guerre ?

Aucune déclaration d'hostilité... nous pensions qu'ils allaient au Béarn. Sans attendre, il nous faut agir. Première chose à faire, les éviter et demander aux voyageurs de ne pas quitter les villes pour leur propres sécurité.

Spoiler:

Les provençaux s'organisent. C'est sûr, Aix va être attaquée. Nombre d'entre eux partent pour la capitale. Seuls les arlésiens sont embêtés, partir ainsi est dangereux, puisque les armées à présent ennemies, sont en faucheuses.

D'ailleurs, les voyageurs le savent. Les douanières ont laissé un message clair.

Spoiler:

Une seule possibilité, créer une armée. C'est le seul moyen d'arriver à Aix en croisant les ennemis pour un moindre risque. Lila s'attèle donc à cette tâche et commence à constituer une armée. Quelques jours plus tard, lorsque l'oriflamme sera choisi, l'arlésienne pourra partir pour Aix.

En attendant, d'autres évènements ont lieu. Le 17 janvier 1458, le prêtre de Brignoles, Yueel de Cianfarano, prend la mairie par révolte avec autorisation du conseil comtal, et met les biens de la municipalité en sécurité. Action utile car cinq jours après, Brignoles tombe aux mains des ennemis.

Et dès le lendemain, les premiers combats touchent la capitale de Provence. La guerre est belle et bien entamée.

Spoiler:


Dernière édition par miladyw le 04/06/10, 01:02 pm, édité 2 fois
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Miladyw
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MessageSujet: Re: [LIVRE] Guerre de Provence - 1458    [LIVRE] Guerre de Provence - 1458  Empty04/06/10, 12:32 pm

Chapitre IV : Brignoles

Fin janvier, les armées Armée "Crepi Coronia" commandée par P3r3v3rt, Armée "Ost Orléanais" commandée par Bourguignon, Armée "In Phooka Memoriam" commandée par Patsy et la rose noire de Oli13se dirigent sur Brignoles. L'armée "Crepi Coronia" entre dans l'enceinte de la ville et P3r3v3rt devient maire. Les villageois n'opposent aucune résistance. Yueel de Cianfarano, placé maire quelques jours plus tôt par le conseil comtal a vidé la mairie et caché ses biens dans l'église.

L'armée de la Rose noire reste aux portes de la ville avec In Phooka Memoriam tandis que l'Ost Orléanais se dirige vers Draguignan dans l'éventualité de la venue de renfort génois.

Leur stratégie ? Pas récupérer l'argent, ils savent qu'ils ne l'auront pas, mais mettre la milice en place, garder la mairie car ils se servent de la ville comme pied à terre et au passage ils mettent en ami l'armée In Phooka Memoriam.

Le 20, l'armée d'Oli tente une attaque sur la capitale et se fait repousser sur Brignoles par celle d'Hersende. Le 21 l'armée de Castor22 sort d'aix pour soutenir la mistrale et le 22 les français attaquent la capitale et Nanelle passe maire de Brignoles.

Nanelle envoie un courrier aux habitants rédigé de la main d'Armoria.

Spoiler:

Les combats repoussent leurs armées sur Brignoles mais aussi celle d'Hersende en pleine campagne durant une journée. Très vite l'armée de la rose noire est détruite. L'impasse provençale et l'armée d'Axle_x sont hors de la ville. Le 23 de nouveaux combats ont lieu... les français sont de nouveaux repoussés sur Brignoles. La prise du château d'Aix par les loyalistes deux jours plus tard leur fait décider de rester dans le village et de soigner leurs blessés.

Une révolte amène une brignolaise inconnue en Provence et pourtant provençale à la mairie, Ladamedefer. Elle soutiendra les loyalistes qui viennent de faire tomber le château.

Le 30 janvier des alliés génois attaquèrent Brignoles.

[LIVRE] Guerre de Provence - 1458  100529011528659825

En effet, ces alliés arrivés par Draguignan, et ajouté à la présence des troupes provençales sur aix, ont permis de coincer les soldats ennemis sur Brignoles.

Bien que les risques soient important pour eux, ils décidèrent à l'Etat Major d'attaquer. L'armée de P3r3v3rt est détruite et celle de Patsy est repoussée sut Toulon. Le 1er février les armées provençales et génoises attaquent les forces françaises en présence sur Brignoles et libèrent la ville.

La ville est reprise par l'armée "La Tuadouiro" , dirigée par Axle_x qui en devient le maire. Les français décident un repli pour Forcalquier...


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MessageSujet: Re: [LIVRE] Guerre de Provence - 1458    [LIVRE] Guerre de Provence - 1458  Empty04/06/10, 12:33 pm

Chapitre V : Toulon

Le 13 février 1458, après une révolte, la ville de Toulon tombe entre les mains des ennemis. Patsy devient alors maire. Son armée, qui fut repoussée jusque là après la reprise de Brignoles entre dans l'enceinte de la ville. Les génois sont envoyés sur Toulon mais devront rebrousser chemin quand leurs terres se retrouvera menacée.

De leur côté, les toulonnais se réunissent dans une cave pour organiser leur résistance.

Spoiler:

Première chose, autoriser l'armée In Phooka Memoriam dans la ville afin de sécuriser leur assise. Comme pour Brignoles une lettre de la main d'Armoria sera envoyée aux habitants.

Angélique succèdera à Patsy à la mairie pour éviter que les élections mettent un maire toulonnais à la tête de la ville.
De plus, un mandat est en cours pour nourrir leurs armées, peu à peu ils transfèrent les marchandises de la ville dans leurs effets personnel dans ce but.

Citation :
Contenu du mandat

- 500 écus
- 125 miches de pain
- 120 sacs de maïs
- 1 barque

Ils ouvrent aussi une taverne pour ravitailler leurs hommes. Les toulonnais de leur côté résistent. Ils se révoltent même si cela échoue. Ils ne rendent pas la vie facile dans les tavernes, commercent entre eux... De plus des alliés catalans apportent une aide considérable. Le chef Rocaberti et ses hommes siègent aux portes de la ville. Ville passée franche depuis un moment...

L'armée d'Axle est envoyée à Toulon mais est repoussée. L'armée catalane montée sur Aix est envoyée aux portes de Toulon où elle restera de longues semaines bloquant les assauts des français qui veulent sortir. La Provence comme les français subiront des pertes.

Les armées de Nkhan et Namaycush puis d'autres plus tard arrivent en renfort sur Arles et tentent d'attaquer la capitale. Durant cette période la Provence laisse Toulon dans cette situation se retrouvant coincée sur Aix ou les français attaquent et sont finalement repoussés sur Forcalquier.

Après de violents combats l'armée catalane est repoussée sur Marseille.

Enfin, après la destruction de deux armées sur Forcalquier, l'armée La Mistrale, et l'Arlésienne viennent en renfort aux catalans sur Toulon et reprennent ensemble la mairie. La ville est libérée le 1er avril mais reste franche.

Ils repartiront ensuite sur Aix où des combats s'annoncent, puis Arles et feront attendre quelques jours les toulonnais pour faire revenir leur ville dans le giron provençal.


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Miladyw
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MessageSujet: Re: [LIVRE] Guerre de Provence - 1458    [LIVRE] Guerre de Provence - 1458  Empty04/06/10, 12:34 pm

Chapitre VI : Forcalquier

Spoiler:

La stratégie est appliquée mais mal vécue. Plusieurs soldats ennemis mal informés, en voyant où ils étaient à leur réveil, ont considérés que les stratèges les avaient envoyés dans un cul de sac.

Ainsi, certains ont désiré partir mais cela posait un problème. Près de six armées dans la capitale, passage obligatoire pour rentrer chez eux...

D'autant qu'une fois sur place les stratèges hésitent sur la stratégie à adopter. Prendre Forcalquier et en faire un "autre Toulon" ou attaquer Aix et risquer de perdre beaucoup ?

Lié au tempérament de Namaycush, qui arrive d'Arles en armée, ils finissent par vouloir prendre la ville. Il resteront toutefois aux portes de cette ville. L'armée de Damelita la protégeant.

Aussitôt, les villageois s'organisent. Pas question d'attendre après les dirigeants. Il faut dire que le conseil comtal communique peu, que l'attente sans information est longue. Le peuple ne se sent pas toujours compris ni même écouté.

Heureusement, une organisation précise avait été programmée. Une quinzaine de personne étaient volontaires. Par un système de code de couleurs en affichage à la taverne municipale, le maire leur disait s'ils étaient libre de prendre l'emploi qu'ils voulaient, s'ils devaient attendre dix huit heures ou attendre son feu vert.

Une armée était en défense aux portes de la ville. En cas d'alerte, les volontaires rejoignaient par priorité :
-milice
-maréchaussée
-lance
-armée

Pour cela, les défenseurs et le Prévôt se tenaient le plus souvent prêts de bonne heure.

Aucun prêt de haches n'étaient fait avant que tous les emplois de la milice ou de la maréchaussée n'aient trouvé preneur. Une prise de contacts avec les attaquants avait été faite. Le message était clair : soit ils respectaient les règles de la ville, soit plus aucune nourriture ne serait mise sur le marché et dans les tavernes. Les habitants seraient alors ravitaillés par mandat.

Lorsque le maire n'était pas de garde à la maréchaussée, il affutait des haches pour le bois et pour les combats.

Un premier combat aura lieu avec plus de pertes du côté provençal le 24 mars 1458.

Les soldats ennemis s'épuisent pourtant toujours plus, non pas pour les combats mais le ravitaillement qui pose problème. Les provençaux le savent, ils en jouent à juste titre.

Spoiler:

Le 26 mars après de nouveaux combats, deux armées ennemies sont détruites et celle de Damelita est repoussée.

Les armées françaises finissent donc par quitter Forcalquier pour se rendre au nord d'Aix....


Dernière édition par miladyw le 05/06/10, 12:54 pm, édité 2 fois
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Miladyw
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MessageSujet: Re: [LIVRE] Guerre de Provence - 1458    [LIVRE] Guerre de Provence - 1458  Empty04/06/10, 12:35 pm

Chapitre VII : Arles

Après que des armées françaises furent détruites non loin d'Aix et Brignoles, deux armées, celle d'Nkhan de Saint Säens,constituée à Nîmes et celle de Namaycush, un mercenaire ayant un passif en Provence, constituée à Uzès, arrivent en Provence.

Le 15 février 1458, l'armée de Nkhan prend Arles et la passe en ville franche. Désormais, la ville est séparée de la Provence.

Au QG d'Arles

Un poste de police désaffecté aura fait l'affaire. C'est en ce lieu que secrètement, les arlésiens se réunissent pour organiser la Résistance.

Dès le début leur but est simple : ne pas faciliter la tâche à ses "envahisseurs". Ils organisent leur économie en premier lieu. Le tavernier Evenflow fait passer un message. Quand il est dans sa taverne, il faut y aller, il nourrit à bas prix. Funshine, le tribun envoie un courrier de type propagande aux nouveaux. Au poste de police on se dit à quelle heure on passera les offres d'emploi, quand on mettra en vente des denrées. En parallèle, toute offre d'emploi sera basse pour les autres, et les prix forts sur le marché. Economie souterraine et spéculation vont bon train.

Spoiler:

Lorsque des envoyés de l'Empire, Roi-lézard, Khel..., arrivent pour parler, l'accueil est très peu chaleureux. Arrivé avec Ingeburge, les douanières se font un plaisir de leur envoyer une lettre de bienvenue avec écrit : "Bienvenue en Provence Indépendante, terre du Marquisat des Alpes Occidentales".

Des mandats sont réclamés, on demande aux villageois de retourner à leurs occupations... Les réponses ne tardent pas.

Spoiler:

Changement de maire mais même principe à ceci près que Ninoupitch est de l'Empire et non du Royaume.

Spoiler:

Ninoupitch et Nkhan étant chefs d'armées, ils durent l'un et l'autre quitter la "gestion" de la mairie pour combattre. c'est ainsi que Patrice14, qui avait été comte illégitime par révolte avec les "loyalistes", se retrouve maire.

Spoiler:

C'était sans compter sur la présence d'un allié de poids pour les arlésien... Gmat de Cianfarano ! Arrivé en Arles pour aider et se constituer une armée, en période électorale, il prend la mairie par révolte la nuit du 16 au 17 mars 1458.

Spoiler:

Très vite, pour faciliter la communication entre le comté et Arles, les accès du QG sont donnés à la Marquise et la Comtesse, puis plus tard, le comte.

Les arlésiens se lient d'amitié avec le Cianfarano venu les aider. Ce dernier ira constituer son armée dans la capitale quand quelques jours après sa révolte, une autre survient, celle des français.

Désormais, la mairesse d'Arles n'est autre qu'Armoria.

Son cheval de bataille est à présent la spéculation... Signe qu'ils ont besoin de ravitaillements. Le lieutenant de police, Funshine tente de lui expliquer que tout cela est vain. Les arlésiens semblent penser que son intérêt à vouloir les aider n'est qu'apparat.

Spoiler:

La guerre est froide, tacite mais les choses n'évoluent pas. Arles reste franche, les arlésiens ne laissent aucun répis à leurs ennemis et inversement. Pourtant, en Provence, Toulon vient d'être libérée... Forcalquier n'est plus assaillie. Il est grand temps de s'occuper d'Arles, et des armées font route vers la ville franche dans ce but.

C'est ainsi que les arlésiens voient arriver des armées, pleins d'espoir et revoient Gmat par la même occasion. Une nouvelle armée est arrivée entre temps dans la ville. L'armée Tocos y se Gausos commandée par Titan.

Premiers jours ; aucun combat, les armées ennemies se replient dans la ville et deux de leurs armées sont détruites par leurs chefs.

Le 15 avril 1458 au soir, l'ordre d'attaque est lancé. Cinq armées sont présentes et seules quatre attaqueront. L'efefctif de l'armée de Titant était sous évalué. Ce sera une défaite pour le camp provençal. Les seuls blessés graves pour le camp opposé seront Armoria et sa fille.

La décision de rebrousser chemin est prise.

Spoiler:

Certains arlésiens regrettent cette décision. Gmat pense lui aussi que des attaques jusqu'à épuisement vaudrait mieux.

Spoiler:

Au poste de police desaffecté, le moral baisse quelque peu. La situation s'éternise, un soutien s'en va. Pourtant, si ce départ les affecte, il ne tardera pas aussi à de nouveau leur apporter un souffle d'air frais quand le 24 avril 1458, Gmat les informe qu'il a pris la ville d'Alais au Languedoc.

Depuis des mois les arlésiens, certains, rêvent de faire subir à l'ennemi ce qu'ils subissent. La lettre que leur ami envoi aux habitants d'Alais, les amuse et leur donne le moral ainsi que le passage de la ville en ville franche.

Spoiler:

Leur lutte interne continue donc, via la halle et les taverne, par la spéculation et leur humour ils ne lâchent rien et attendent...


Du côté ennemi

Arles est pour eux leur point de repli. Idéal semble t-il... Leur soucis, les arlésiens qui résistent mais peu importe c'est eux qui tiennent la ville.

Nkhan a écrit:
Comme je t'ai dis, le fait de garder la ville d'Arles conditionne le renfort des languedociens qui constituent peu ou prou, 2/3 de nos armées/renforts...
Sans compter aussi que les savoyards souhaitent conserver ardemment cette ville dans le giron loyaliste, et conditionne aussi quelque peu leur intervention au fait que nous gardions cette base arrière.

Quand Armoria est mairesse, elle subit dès son arrivée le même sort avec des courriers des plus sympathiques.

Spoiler:

Les maires se succèdent, les combats vont à l'avantage des français et impériaux. Arrive alors un borgne qui effraie, non par l'oeil qu'il lui manque mais par sa détermination.

Certains avantages dont les arlésiens tiraient profits il les annule tout simplement : plus de rachats automatiques, pas de milice puisqu'armée dans l'enceinte, ce qui amène des sous pour le ravitaillement. Il fait aussi venir un marchand ambulant dans ce même but. Il tente d'effrayer les arlésiens.

Spoiler:

Mais il se crispe le borgne... Après avoir jeté un oeil aux compte de la mairie, il s'aperçoit que même chez eux tout n'est pas beau. Le 25 avril 1458 Titan, alors maire d'Arles, s'est attribué un mandat de plus de mille écus pour son propre compte pas pour les armées...

Aussitôt les accès à la Curia Régis sont retirés à ce dernier et une lettre lui est envoyé par le connétable de France.

Spoiler:

Des tensions apparaissent entre les acteurs à la Curie. Alcann s'énerve.

"Foutre dieu! Mais où vous croyez vous tous bandes de moules? Vous croyez qu'on est dans une cour princière ou chacun plante un couteau dans le dos de l'autre? Je vais vous dire une bonne chose les petits gars, c'est votre premier vrai conflit, votre première mise a l'essai et je peux vous garantir que vous vous comportez comme des puceaux et que vous ne faites qu'aggraver vos cas respectifs."

Et inévitablement leurs conflits internes amènent à des départs dans une ambiance des plus tendues.

Spoiler:

Les "45" estiment même ne pas avoir à attendre la princesse blessée dans une tente en Arles. Leur avis ; elle s'est engagée dans une armée étrangère au lieu de la leur lorsque cela a eu lieu, ils sont donc libérés de toute responsabilité envers elle.

Les tensions sont telles qu'ils s'insultent, crachent les uns sur les autres (sens propre)... Finalement, dans un camp comme dans l'autre une chose prédomine, l'attente.

La situation reste la même et c'est en toute logique que les soldats se lassent, qu'ayant épuisés tous les renforts possibles, le camp français se voit obligé de quitter Arles abandonnant cette guerre...

Leur organisation se limite à présent à récupérer les blessés, intégrer des lances, armées et quitter les lieux.


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MessageSujet: Re: [LIVRE] Guerre de Provence - 1458    [LIVRE] Guerre de Provence - 1458  Empty04/06/10, 01:06 pm

Chapitre VIII : Aix, la capitale

Capitale de Provence, elle est la cible. Prendre le château pour les français c'est la victoire. Pourquoi alors n'ont-ils pas gagné alors que le château était tombé courant février ?
Tout simplement car le château était entre les mains des "loyalistes" et leurs armées toujours en déroute...

Au début des conflits, losque le comté eut vent de l'arrivée d'armées sur les terres provençales, craignant pour la capitale les biens conservés au château furent confiés à des personnes de confiance. Parmi elle, Adrian Sauvan, alors Seigneur de Ceyreste et appelé Daemon, Dae par ses amis, maire d'Aix.

Quelle surprise de découvrir au matin du 27 janvier, que le maire de cette ville faisait parti des "loyalistes" révoltés.
Désormais pour nombre d'aixois, leur maire était un traitre. Il avait d'ailleurs la veille de la prise du chpateau désactivé la milice.

Les combats continuaient, les révoltes se succédaient et les tavernes avait à présent quelque chose de surréaliste. On y voyait deux clans. Ceux qui étaient du côté des envahisseurs et ceux qui combattaient ou se révoltaient contre.

La supission était très forte et si une personne d'un camp parlait avec une d'un autre camps des regards interrogateurs se posaient sur eux.

Le paysage en cet hiver avait beaucoup changé. Au delà des remparts de la ville les campements étaient à présent le décor de cette guerre.

Les campements provençaux, d'un côté d'où régulièrement on voyait des corps mutilés portés par des amis, amenés au château à l'infimerie de l'université.
Côté ennemi, c'est à Brignoles que les soins étaient prodigués.
On voit ensuite apparaitre des campements alliés, suisse, gênois etc

Les combats continuent puis avec la prise des autres villes, on commence à entrer dans cette ambiance pesante de l'attente. L'arlésienne entre finalement dans la capitale et Lila reprend la mairie. Daemon, aura pris soin préalablement de vider les caisses de la mairie voyant l'armée entrer dans la ville.

Spoiler:

C'est ensuite La cigale furtive, dirigée par kwik_kwik, entre dans l'enceinte de la ville, c'est lui qui est à présent maire jusqu'au prochaines élections.

Difficile de gérer la mairie.. bien sûr les revenus de la noblesse sont importants avec la présence massive de combattants dans la ville mais en parallèle, il y a une hausse de la spéculation des plus importante.

Les combats finissent par faire reculer les ennemis. Joel est élu maire de la capitale, les armées s'y regroupent. il devient difficile pour les ennemis de viser la ville et le château. D'autant que le maire s'active. Il trouve des volontaires pour assurer la défense, lui même l'étant. Tout est minutieusement pensé, car défendre est une chose mais il faut aussi produire pour remplir le marché et avec les spéculateurs ce n'est pas aisé.

Cependant, il enchainera deux mandats, bien qu'un français emménagé à aix, tentera de se présenter contre lui. Plus de quatre vingts pour cent des voix pour Joel, il semble que les aixois aient fait leur choix.

Bien que ponctuée de combats, l'attente est là aussi similaire aux autres villes et c'est finalement l'abandon des français qui signera la fin de la guerre.
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MessageSujet: Re: [LIVRE] Guerre de Provence - 1458    [LIVRE] Guerre de Provence - 1458  Empty04/06/10, 01:06 pm

Chapitre IX : Marseille et Draguignan

Ces deux villes qu'on peut voir comme "épargnées" par la guerre ont aussi une histoire liée à ce conflit.

Draguignan

Draguignan ville rebelle comme on l'appelle. Et pourtant, rien dans ce conflit ne l'a empêchée de rester fidèle au comté.

Nombres de dracénois ont quitté la ville et rejoint la capitale pour combattre, la ville s'est donc retrouvée en grande partie vidée de ses habitants. C'est économiquement que la ville se retrouve ainsi affaiblie par cette guerre.

Quatre mois de guerre c'est long et les habitants absents ne peuvent remettre leurs impôts à la mairie. Peu de revenus de noblesse, il faut tirer profit du bois de la ville. D'autres en manquent pour alimenter les fours à pain surtout.

Les troupes gênoises passeront par cette ville mi février pour rejoindre Aix et aider à libérer Brignoles assiégée. Plus tard, mi avril, une alerte est donnée.

La provence craint qu'une révolte ait lieu.

Spoiler:

Heureusement, cela restera sans suite...

Cette ville reste aussi très surveillée. Elle est frontalière avec la péninsule italienne. Les armées de Milan, Modène etc ayant attaquée Gênes, la Provence se méfie.

Marseille

Marseille ville relativement épargnée par cette guerre, du point de vue militaire bien sûr et pourtant... Pourtant quand on relit le plan d'attaque tout est très clair : prendre Aix et tenir Marseille ville la plus peuplée... Pourquoi alors cette ville n'a pas été prise ? D'autant que cette information, la Provence ne l'avait pas et ce n'est pas une ville où les renfort de sécurité furent les plus nombreux.

Au début de cette guerre, le maire de la ville est Fred1003. Etant soldat, il part rejoindre les armées et est remplacé par StrondholLol. Rien n'est vraiment alors à signaler. Des lances sont formées, et des départs vers Aix ont lieu afin d'apporter des combattants en renfort comme c'est aussi fait dans les autres villes.
Ainsi, comme ailleurs, la ville se vide et l'économie s'en fera ressentir, par la spéculation par exemple.

C'est connu, à Marseille, les habitants aiment leur ville et dotés d'un caractère fort, ils s'affrontent en deux clans pensant sur les idées qu'ils pensent être bonne pour la ville. Vero5 est élue maire vers le milieu de la guerre. A cette période, la ville voisine Toulon est franche et l'armée catalane aux portes de cette même ville.

La Provence décide qu'il est temps de libérer Toulon. Aussi, l'arlésienne et la Mistrale, avance dans cette direction. Une des armées passe par Brignoles et l'autre par Marseille où l'on en profite pour recruter. L'armée de Rocaberti se retrouve après que le chef ait été blessé, à rester un temps dans Marseille avec à présent Pere au commandement.

Toulon est finalement libérée et les armées, pour la majeur partie repartent.

Plus tard, le Prévôt s'aperçoit que nombre de français qui étaient dispersés dans plusieurs villes provençales sont à présent à Marseille. Une alerte est donnée et l'armée d'Axle_x envoyée sur place. Elle entrera dans l'enceinte de la ville. Peut être à ce moment la Curie désirait-elle prendre Marseille comme leur plan initial le laisse entendre.

Les informations ne descendant pas, les marseillais s'inquiètent alors de voir une armée, deux lances de défense, les miliciens et la milice en plus.

Une nuit, le chef de l'armée voyant un ennemi présent sur sa liste, lance une attaque bien que l'armée soit vide. C'est ainsi que son armée sera détruite par un groupe d'hommes qui entraient dans Marseille. Aussitôt, on envoie une autre armée sur place, l'armée catalane.

L'ancienne comtesse étant à présent capitaine, elle constitue une armée sur place. Le vendredi 7 mai 1458, l'oriflamme est choisi, l'OM - OST Marseillais est crée.

En parallèle, les tensions dans Marseille s'apaisent avec l'intervention du viguier et les étrangers présents quittent la ville avec la fin de la guerre et l'ordre de replis.
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Miladyw
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MessageSujet: Re: [LIVRE] Guerre de Provence - 1458    [LIVRE] Guerre de Provence - 1458  Empty04/06/10, 01:07 pm

Chapitre X : Un point militaire ou poing levé

Les armées

Le moins qu'on puisse dire, c'est que la provence en aura vu des armées défiler sur ses terres pendant cette guerre.

Armées ennemies :

Arrivés dès le début du conflits,
Ost Orléanais : Bourguignon
In Phooka Memoriam : Janturkbey, Patsy, Angélique puis Virtuellevinou
Crepi Coronia : P3r3v3rt
La rose noire : Oli13

Premiers renforts,
Per Honorès - Ost des braves de France : Nkhan
Pà Capituna : Namaycush puis Suniva (mercenaire au service d'Ingeburge)
Pro Rege saepe : Nkhan

Présence de l'empire, second renfort,
Compagnie Saint Maurice : Ninoupitch

Derniers renforts,
The Black Terror : Corbeaunoir
De Sars le droit emporte la victoire : Didier de sars
Tocos y se Gausos : Titan
Execitus Herculis : Flex


Armées provençales :

Présentes dès le début,
La mistrale : Hersende
L'impasse provençale : Castor22, Damelita, Joel51 puis Don Querotte
Le scorpion noir : Axle_x, Blackwolf puis Rexfredo
La cigale furtive : Kwik-kwik puis Steiphens

Crée en Arles pour venir en renfort à la capitale,
L'arlésienne : Lila

Crée de par son titre de capitaine,
La Tuadouiro : Axle_x
L'OM - Ost Marseillais : Ledzeppelin

Crée pour venir en renfort en Arles
Armado Sanguineo : Malbec


Les alliés :

Le cadre noir : Gmat (venu créer une armée et apporter son soutien en Arles)
Despertaferro : Rocaberti puis Uri et Pere (catalans restés jusqu'à la fin)
Armata Semper Fidelis : Margab (gênois arrivés en renfort fin janvier repartis mi février)


Les Etats Majors

Aile est d'Avignon pour la Provence
Sous la direction de la Marquise c'est en ce lieu que la Provence organisait ses diverses actions (reprise du château, combat, créations d'armées etc).
Les chefs d'armées ainsi que les membres de l'Etat Major (Prévôt, Capitaine, Connétable) y avaient accès. La comtesse Ledzeppelin, de part son titre de chef des armées s'y trouvait également.
Le stratège breton Albatrus de Guérandes, sera d'une grande aide. Il supervisera de loin en envoyant des courriers après étude de la situation et ne prêtant ses livres de stratégie.

Connétabilité de la Curia Régis pour les ennemis
La Curia Regis est le Centre du pouvoir du royaume de France. Dans l'aile est, on trouve la connétabilité. Ainsi derrière une porte très bien cachée, le quartier général des ennemis pour la guerre en Provence s'organisait.
Armoria et Lekaiser dirigeaient les opérations et là comme pour en Provence, ce sont les chefs d'armées qui y avaient accès. On pouvait cependant trouver quelques chefs de lance et Ingeburge.
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Miladyw
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MessageSujet: Re: [LIVRE] Guerre de Provence - 1458    [LIVRE] Guerre de Provence - 1458  Empty04/06/10, 01:09 pm

Chapitre XI : La diplomatie

Discipline difficile que de régler un conflit par la voie diplomatique. On peut même se poser la question ; nous sommes en guerre, n'est-ce pas le signe d'un échec de la diplomatie ?

Pour comprendre la diplomatie, il faut comprendre la raison de ces conflits et tout le problème est là... Les raisons sont diverses, parfois même contradictoires. Bien qu'essayant d'être chronologique, je pense qu'il me faut passer par une liste de ces raisons.

- Ils sont venus nous libérer du joug du Marquisat et nous ramener à l'Empire
- La Provence accueille des bandits notoires
- La Provence est en guerre civile et il fallait intervenir
- Les comtés du sud du Royaume de France se sont plaint à plusieurs reprise de la Provence

J'aborderai le deuxième point ailleurs, la diplomatie marquisale ne statuant pas sur cela. Le premier point en revanche est celui exposé à l'arrivée des ennemis, tant par eux que par les "loyalistes" qui les soutenaient. Cette notion a du mal à être acceptée par les provençaux. Ils ne voient que des armées françaises venir les combattres au nom de l'Empire... Bien sûr, plus de trois ans auparavant, tous le savent, la Provence était rattachée au SRING (ou SERG : Saint Empire Romain Germanique) et s'est déclarée indépenante. Plus tard, le Marquisat est né pour être la structure étatique qui permettrait de maintenir cette indépendance. On le sait mais de là à comprendre les tenants et les aboutissants c'est autre chose.

Certains diront alors le peuple désinformé manipulé, celui-ci, en grande partie répond simplement que ça ne tient pas debout comme raison d'être attaquée par des armées françaises de surcroit, et demandent simplement "Qu'est-ce que l'Empire apporterait de plus ?". Réponse très souvent restée sans réponse.

Début février, le chancelier impérial, Roi-lézard arrive en compagnie de son détachement et d'Ingeburge en Arles. Sans attendre, un de ses hommes, Kehl, s'adresse aux arlésiens qui lui répondent.

Spoiler:

La conversation continuera quelque peu restant un dialogue de sourd. Ce détachement de l'empire est là avec l'autorisation de la Marquise. Il est prévu que, sous la surveillance des teutoniques, une rencontre ait lieu entre elle, la comtesse et eux mêmes ainsi qu'un représentant des "loyalistes".

Cette rencontre n'aura pas lieu, ou n'aboutira pas et, quelques temps plus tard, on apercevra que ces impériaux ont rejoint les rangs des armées et combattent les provençaux. "La diplomatie à coup d'épée" comme aura dit Ledzeppelin.

Pourtant, le conseil comtal de Provence et Hersende continueront tout au long de cette guerre a réclamer une discussion avec les intervenants pour régler ce conflit dans le calme.

Spoiler:

La Provence attend puis se voit refuser cela. Cause invoquée : la présence de brigands sur les terres provençales, de brigands qui aurait attaqués des villes et châteaux dans le royaume de France.

Quelle fut alors la diplomatie durant cette guerre ? Elle se résuma à peu de chose, si ce n'est des déclarations en tous sens se prononçant sur ce conflit.

Spoiler:

Spoiler:

Ainsi, la diplomatie reste très peu utilisée durant cette guerre et les divers textes montrent comme les raisons de ce conflit restent très flous un peu partout dans les royaumes. Cet oubli de la diplomatie sera regretté et dénoncé par la Chancellière Marquisale qui je crois résume les choses ainsi...

"Et la paix, on s'en fout ?"


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MessageSujet: Re: [LIVRE] Guerre de Provence - 1458    [LIVRE] Guerre de Provence - 1458  Empty04/06/10, 01:10 pm

Chapitre XII : L'Eglise Aristotélicienne

Je suis peu à même ici encore de faire part de tous les tenants et aboutissants. Je vais donc tenter un résumé lié à mes recherches et ma mémoire. Je devrai commencer par expliquer que Rome n'a jamais reconnu l'indépendance de la Provence laissant donc l'Eglise dans l'Empire au sein de l'EA.

Au début des conflits, la comtesse de Provence, Ledzeppelin a donc fait un appel à l'ordre Teutonique. Il est noté une certaine incrédulité quant aux attaques à venir, sachant que les troupes sont françaises et qu'une partie des armées provençales se trouvent alors au Béarn, où elles luttent aux côtés de la France contre Les lions de Judas.

Spoiler:

Très vite, l'ordre répond présent mais refuse de combattre. Leur mission consistera à veiller sur Nans-les-pins et à encadrer les possibles négociations.

En parallèle, très vite l'archevêque d'Aix, Monseigneur Richelieu fait une déclaration destinée à Rome.

Spoiler:

Une première réponse est donnée par un message s'adressant à la France puis plus tard un appel à la paix au sein du SRING.

Spoiler:

Plus tard, alors que l'armée l'arlésienne et la Mistrale dirigée par Hersende se dirigeaient vers Toulon afin de la libérer, la marquise Hersende de Brotel se réveille dans un couvent. Une retraite non demandée qu'elle ne comprend pas. S'ensuit une lettre de l'archevêque qui appelle à prendre les armes.

Spoiler:

A Rome, on crit au scandale et très vite on réagit.

Spoiler:

Des débats houleux du même type que ceux que l'on peut trouver en Provence ou ailleurs suivront cette annonce.

Spoiler:

Comme on peut le voir, il règne finalement un certain chaos dans les débats de la Place Aristote à Rome. Quoiqu'il en soit, Rome statut sur l'appel aux armes de l'archevêque métropolitain d'Aix, et très vite celui-ci semble se plier à cette décision.

Spoiler:

L'Eglise comme chacun le sait, doit montrer la voie au peuple et, bien que Rome soit secouée par cette guerre de débats stériles, il n'en reste pas moins que certains gardent leur rôle à coeur, guider le peuple.

Durant cette guerre, l'archevêque d'Aix célèbrera cinq baptêmes et un mariage ; le prêtre de brignoles restera dans la ville où il donnera du pain à bas prix aux provençaux qui le désirent luttant contre les prix français, celui de Toulon laissera son église ouverte à tout être pour célébrer un lieu de paix, les armes seront interdites bien évidemment, le prêtre de Rome est souvent vu à Rome où il intervient dans l'espoir que la pax triomphe... ainsi que tout ce que j'oublie ou que je ne sais.

Dans les dernières semaines, l'ensemble de l'Eglise de Provence décide de se déplacer dans toutes les villes afin de célébrer le renouveau.

Spoiler:

Du retard sera pris sur ces dates mais c'est sur ce renouveau que la guerre se terminera. Un message d'espoir de l'Eglise.
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MessageSujet: Re: [LIVRE] Guerre de Provence - 1458    [LIVRE] Guerre de Provence - 1458  Empty04/06/10, 01:12 pm

Chapitre XIII : La noblesse

Dès l'annonce des conflits, une déclaration est faite à l'Assemblée des nobles.

Spoiler:

Dans l'ensemble chacun répond qu'il sera présent, sauf qu'en l'allégeance est prioritairement papale, et pense déjà à prévoir ravitaillement et réserves. Le mardi 12 janvier 1458, c'est officielle, la comtesse de Provence lance une levée de ban.

"Je demande solennellement la levée du ban pour la défense de la Provence. Nous ne pouvons différer.

Que tous les Nobles de Provence rejoignent la capitale vendredi au plus tard avec leurs bannières.

Merci !"


De même, la Marquise leur annonce l'arrivée prochaine d'une armée gênoise en renfort. Les nobles présents en Arles éprouvent quelques difficultés à être là à temps et devront attendre. La barronne de Canne restera sur place étant maire de la ville.

Spoiler:

Et les premiers doutes arrivent.

"Plusieurs noble sont présents à Aix sans s'engager.

J'aimerais les explications du Seigneur Dahut, des Vicomtes Prouvencao et Brigantin.

Le premier devoir de la Noblesse est la défense du pays lors de la levée. Je vous attends au plus vite."

"Alors c'est de la noblesse que viendrait le renoncement de notre indépendance ? La noblesse qui est censée porter hauts nos valeurs préfère la paix, a dormir dans ses chateaux au service de l'empereur que mourir au combat pour sa liberté ?

Que le peuple ait peur, je comprend, mais Nous ? Nobles de Provence ? Nous n'avons plus de courage ? Plus d'espoir ?

J'ai eu a parlementer avec l'empire, la seule solution pour la paix, c'est de revenir dans le SRING. Je m'y refuserait tant que je vivrais."


Et les révélations...

Spoiler:

En toute logique, à l'assemblée des nobles se retrouve à être le théatre d'un débat sur le Marquisat, l'Indépendance et l'Empire ; sur la légitimité des nobles ayant trahis et une réelle discorde apparait entre les intervenants jusqu'à l'intervention de la rectrice.

Spoiler:

En dehors de ceux ayant trahis la Provence, chacun s'implique donc, et combat, quand il le peut pour la défense du comté et/ou du marquisat.

Au début du printemps, une prise de château au Royaume de France impliquant un noble, lancera de nouveau les débats sur la noblesse qui décidera de punir ce noble en lui enlevant ses titres.

Enfin, alors que la guerre cesse et que la victoire est à la clefs, une cérémonie d'allégeance au Marquisat se fera réunissant nombre d'entre eux qui prêteront serment, dont certains, étaient pourtant avant cette guerre pas toujours pro marquisal.
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MessageSujet: Re: [LIVRE] Guerre de Provence - 1458    [LIVRE] Guerre de Provence - 1458  Empty04/06/10, 01:12 pm

Chapitre XIV : La politique

Les élections

La politique n'est pas restée en suspend, loin de là durant cette guerre. Trois partis se ditinguent en Provence.
Le plus ancien, l'Alliance Provençale créé par Hersende, Ilgrande, Funnyjok et Richelieu. La première ayant décidé d'être apolitique en devenant Marquise. Ce parti est pro marquisal.
Vient ensuite le HIPS (Honneur et Intégrité pour une Provence Solidaire), regroupant des personnes d'anciens partis ou ayant quitté l'AP. Ce parti fut fondé par Ledzeppelin et Zarco de Cianfarano. Plutôt neutre à priori, puique réunissant des avis divergeants sur le Marquisat.
Le dernier parti, Provence Libre, est anti-marquisal. Il ne prône pas un retour à l'Empire et vise à respecter la voie démocratique. Son fondateur est le Vicomte de Lantosque.

Durant cette guerre, le HIPS fut par trois fois, bien qu'un parti récent, porté par le peuple. Ledzeppelin incarnant alors la détermination de vaincre. Plus tard, elle sera surnommée, l'Irréductible. Mais malgré cette ferveur apparente, des tensions existent au sein du conseil comtal. L'idée qu'un conseil, une fois formé n'est plus trois partis a du mal à s'appliquer.

De plus, au sein même d'un parti des idées divergent aussi, quant un projet est proposé pour la Sécurité, le Prévôt apeuré y voyant une possibilité d'un trop de pouvoir chez une personne tient des propos des plus virulents. On assiste à des joutes verbales régulières entre le Vice Chancelier et le juge. Plus tard, les absences et indispositions (présence dans des villes franches) énervent et des "coups de gueule" deviennent significateurs de la nervosité qui prédomine.

Des projets arrivent cependant, et malgré tout à voir le jour et à être mis en applications. Mais plus la guerre avance, plus l'ambiance est tendue. La salle de doléances est très vite vue comme "ennemie du conseil" ou plutôt "nid d'ennemis". Les reproches entre conseillers ne sont plus sur le plan du travail mais sur le plan personnel. On se reproche des amitiés, on se tire dans les pattes sur des points de la vie privée mais... on travaille ensemble.

Est-ce toujours ainsi ? Je ne saurai le dire.

Le peuple ressent alors cela. La communication entre le conseil et lui se fait plus rare et l'attente permanente de cette guerre, de longues semaines sans combat, sans savoir ce qu'il adviendra baisse le moral des combattants.
Il est arrivé à chaque membre du conseil, je crois, de voir la défaite poindre... C'est finalement la lassitude, et les tensions dans le camp d'en face qui apporteront la victoire.


Militaire

Sujet très abordé et pourtant le plus difficile et à prendre avec des pincettes. Un vrai problème, l'OST ! Les soldats reprochent aux gradés un manque de communication, il semble régner un grand désordre dans la caserne, les gradés font eux des reproches aux soldats. Il faut sans nul doute faire quelque chose.

D'autant que le peuple a, à présent, une piètre opinion de cette institution. La plupart des combattants en armées ne sont pas soldats mais des volontaires. Cette guerre se fait presque sans l'OST. Un projet de réforme est alors proposé associé à un déménagement des locaux.

Cette désorganisation ne permet de faire les choses comme on les voit généralement. Le doute, en plus, se pose quant à la sécurité à l'Etat Major. Par mesure de précaution, le QG sera à Avignon. La Marquise dirige les opérations de concert avec les autres intervenants. La comtesse, chef officiel des armées est donc là bien qu'une certaine tension dans les responsabilités se fasse ressentir entre les deux femmes. Quoiqu'il en soit le stratège breton est très clair. On combat un ennemi commun, les tensions internes n'ont rien à faire là !


Economie

Une guerre coûte chère très chère. Humainement déjà. Voir des amis tomber sur les champs de bataille est toujours une perte incommensurable et pour tous les camps. Mais de manière plus matérielle, les écus s'envolent en temps de guerre.

Je ne saurai évaluer les pertes financières du côté de l'ennemi mais je peux parler de l'économie de la Provence pendant cette guerre.

Les armées furent dès le début remplie par des volontaires qui pour nombre d'entre eux, ont quitté leur ville pour rejoindre la capitale. Ces personnes ne purent donc plus pendant un moment vendre le fruits de leur récoltes. Au début on pouvait produire en mettant des annonces en mairie, mais très vite, entre l'hôtel dans la capitale, les frais pour se nourrir, l'argent s'amenuise et embaucher devient difficile.

Le comté, à défaut de pouvoir verser un salaire aux volontaires, fournissait le pain et le mais. Imaginez plus d'une centaine d'hommes et de femmes à qui donner un pain et un maïs par jour, avec en plus les prix qui grimpent et les récoltes qui se font rares...
L'armement est une dépense non négligeable aussi. Au fil des combats, des épées et des boucliers sont détruits, il faut les remplacer mais le stock comtal se vide.

Les impôts sont un revenu important. Mais deux villes deviennent très vite franche, il faudra donc au comté ne plus compter sur cette apport. Qu'importe, ce sont des hommes, des femmes, des pertes humaines qui sont la priorité. D'ailleurs, les habitants de ces villes franches sont d'autant plus embêtés que le comté ne pouvant percevoir l'impôt. Ils ne peuvent plus profiter des bêtes mises en ventes par le bailli pour l'élevage, très vite ça se généralise à toute la Provence. Les moutons, les cochons et les vaches coûtent cher et pour en avoir il faut des céréales (maïs, blé) ; et justement, ça coûte cher et le maïs est d'abord utilisé pour nourrir les armées.

Autre problème, les habitants des villes franches n'ont plus accès à l'université ni au tribunal. Pour le premier point, ils ne peuvent plus offrir leurs compétences au comté qui voit souvent les bureaux des conseillers comtaux fermés. Pour le second point, la Justice, les lois ne peuvent plus être appliquées. Les marchés deviennent le rendez-vous des spéculateurs qui profitent de cette guerre et de la rareté des denrées pour vendre au prix fort. Il n'est pas rare non plus de voir des embauches à douze écus.

Il faut produire plus. Mais comment faire du pain quand on manque de bois ? Comment faire des armes quand on manque de fer ? Comment produire quand on est loin de son échoppe ?

Et il y a les mines. Entretenir des mines coûtent cher. Il faut de la pierre, du fer... Malheureusement quand parfois cet entretien est difficile on voit ces mines fermer. Et les blessés qui travaillaient à la mine le temps de se rétablir se retrouvent à aller au verger, à la pêche ou à l'église. Le peuple s'appauvrit et le comté c'est le peuple...

Après trois mois de guerre, l'inévitable arrive. Le comté tombe en négatif. Une solution existe ; faire appel à des Marchands Ambulants, prendre contact avec les CAC d'autres comtés. Difficile quand on est en guerre et que le royaume voisin est quelque peu hostile.

Et il y a une autre dépense qui coûte, les dépenses en sécurité. Il faut palier à cela. Les salaires sont temporairement revus à la baisse, on évite de cumuler la milice et les maréchaux quand ce n'est pas utile et on inclus les armées à la défense.

C'est donc encore au peuple, et aux maires qu'on fera appel. Les maires payeront l'impôt avec des céréales, le peuple ira à la mine. Finalement, une fois encore, l'épuisement plus rapide des ennemis permettra à la Provence de revenir à une situation plus classique et de se concentrer sur le problème qui restera de cette guerre : l'économie.


Sécurité

La sécurité... une des choses sur lesquelles veiller quand un comté est sans cesse menacé. Des erreurs il dû y en avoir, la perte de Toulon, Arles, la prise du château sont forcément liées à un soucis dans la sécurité. Mais la Provence, villes franches ou non c'est sept villes : Arles, Aix, Forcalquier, Brignoles, Draguignan, Toulon et Marseille.

La sécurité, vaste thème qui ne se cantonne pas à des tours de gardes. Il faut être attentif à tout. Aussi, la douane repasse sous la responsabilité du Prévôt, les formations des policiers sont revues. Peut être ceci ne permet pas à court terme de s'assurer que tout va bien mais le but, ne pas revoir une guerre avec de telles pertes.

Durant cette guerre, nombre de sergents et lieutenants se sont retrouvés à combattre et ne plus être à leur poste. Les tours de garde bien entendu compte. Les maires souvent sont volontaires et présents pour défendre leur ville. Les regards sont tournés vers les remparts, la nuit on essaie de savoir qui arrive.

Et puis, il y a Toulon, Arles... il ne faut pas laisser les habitants seuls, il faut qu'ils sachent que leur sécurité compte tout autant que celle des autres.

Je crois que la sécurité de la Provence, durant cette guerre, et malgré des erreurs au début, est passée par la communication. D'ailleurs, la communication, la sécurité... Un problème soulevé. Les murs du château aurait des oreilles et le danger serait de fait présent. L'Etat Major est donc déplacé à Avignon, et un projet de démanagement du pôle sécurité voit le jour.


Justice

La guerre fut militaire... la guerre fut économique... la guerre des procès aura lieu aussi...

Cette dernière guerre, à la différence des autres, divise la population en deux et dans chaque camp on retrouve des français comme des provençaux loyalistes etc

Tout commence quand le conseil en place alors que la guerre commence, envoie en procès les combattants du camp adverse. Nombre de ces personnes crieront au scandale. Des actes de guerre ne sont pas des actes de trahison. On trahit son propre camp pas celui auquel on s'oppose officiellement. Des excuses sont présentées parfois.

Puis, le château tombe...
Des provençaux se révoltent pour tenter de le reprendre. Les "loyalistes" au pouvoir lancent des procès, mettant en accusation les révoltés qui sont reconnus pas les défenseurs. Nouveau scandale, on accuse ceux qui se plaignaient de faire la même chose que ce qu'ils reprochaient.

Le château est repris... on envoie en procès ceux qui ont prit le château. Certains procès ne donne pas suite. Le peuple crit. Quand allons-nous juger les fêlons ? Des villes tombent ensuite. Nouveaux procès, nouveau scandale. Comme par exemple quand le juge, StrongholdLol donne un sentence à Patsy pour Trahison. Ce dernier ayant prit Toulon par la force. Oui mais Toulon est franche; elle est donc, bien que provençale de coeur, indépendante de la justice du comté de Provence.

Pendant ce temps, des fêlons comme Daemon, sont toujours libres et même fréquentent les tavernes aixoises, font des appels à la révolte. C'est l'incompréhension...

Alors que les procès cessent parce qu'à force de scandale le pôle Justice s'endort et n'ose plus, un autre problème survient. Des spéculateurs profitente de la guerre pour faire des bénéfices en achetant par exemple, du pain à bas prix et en le revendant plus cher encore.

Les maires lancent des procès. Le juge n'y voit pas assez de preuves et relaxe les accusés. Les maires se sentent alors bafoués par le conseil comtal qu'il ne comprenne pas.

Le barreau de Provence prend note de tout ça et se dit que le codex est à revoir. Ils annoncent donc qu'ils commencent un travail de réécriture du codex. A l'heure actuelle, la guerre se termine et le codex est toujours le même.


Les maires

Arles => Vivivivi, Nkhan, Namaycush, Patrice14, Ninoupitch, Gmat, Evenflow, Armoria, Titan, Flex, Didier_de_sars, Fufanu, Minos
Aix => Daemon, Lila, Kwik_kwik, Joel
Forcalquier => Monfort
Brignoles => Yueel, Ladamedefer, P3r3v3rt, Nanelle, Axle_x, Techniv, Max1664, Iseute
Draguignan => Whaou, Sebone, Alpins
Toulon => Farwen, Patsy, Angélique, Farwen, Elsas
Marseille => Fred1003, StrongholdLol, Vero, Thorvald_

Les maires provençaux ont aidés durant cette guerre à maintenir l'économie et la sécurité de leur ville. Souvent, parce que les policiers étaient en armée à combattre, ils prenaient les gardes, et se chargeaient de trouver des volontaire. Il est rare qu'un maire est refusé de vendre des céréales et du pain au cac pour nourrir les combattants à un prix réduit.
Les impôts prélevés à temps, permettaient de souffler au comté. Sans les municipalités, sans la vaillance et la détermination des maires cette guerre aurait été perdue en Provence.

Souvenons-nous de leur refus de coopérer avec le conseil de "loyalistes" et de leurs déclarations. Souvenons de leur patience lorsqu'ils étaient opposé à des décisions du conseil mais qu'ils passaient outre pour laisser priorité à sauver le comté de la guerre. Souvenons nous toujours de leur courage.


Les maires de l'autre camps auront marqués la Provence par leur lutte contre la spéculation. Leur discours, toujours le même, aider le peuple provençal à lutter contre une oppression marquisale, et refuser que ce même peuple meurt de faim à cause de ces combats. Le courage de ces maires sans nul doute est d'avoir été patients face aux réactions vives des habitants qui les voyaient comme des envahisseurs. Il restera toujours un doute sur la spéculation : soucis de s'intéresser au peuple provençale ou de ravitailler leurs armées ?


Dernière édition par miladyw le 04/06/10, 01:38 pm, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: [LIVRE] Guerre de Provence - 1458    [LIVRE] Guerre de Provence - 1458  Empty04/06/10, 01:14 pm

Chapitre XV : Gênes

Très vieux projet que l'intégration de Gênes dans le MAO (Marquisat des Alpes Occidentales).

[LIVRE] Guerre de Provence - 1458  100531043209912209

Deux référendum auront lieu pour demander l'avis du peuple sur l'intégration de la République de Gênes dans le MAO ; le premier avant décembre 1456 et le suivant en février 1457.

Spoiler:

Il faudra cependant attendre janvier 1458 pour que cette intégration s'officialise car il faudra à la République de Gênes se déclarer préalablement indépendante.

Spoiler:

Ainsi le Marquisat des Alpes Occidentales est composé de provencaux et de gênois et on le voit dans la composition même de son conseil.

Citation :
Composition du premier Conseil Marquisal Provençalo-Génois

Au 7 janvier 1458


Souveraine et Marquise des Alpes Occidentales : Sa Majesté Hersende de Brotel, Comtesse de Valréas

Chancelière Marquisale : Son Excellence Sherry de Marigny, dicte DuchesseSherry, Baronne de Beuil

Maistre d'armes : Delia dou Paradou, dicte Doch, Baronne de Fayence

Présidente de la Cour Suprême : Viviane del Pegasus, dicte Vivivivi, Baronne de Cannes

Comtesse Illustre de Provence Libre : Sa Grandeur Delaïdo de Villareal, dicte LedZeppelin, Comtesse de Saint-Remy de Provence

Porte-Parole Marquisale : Atchepttas Ysgarde, Dòna de Vedène

Doyen de l'Assemblée des Nobles de Provence (ADN) : Adrian Audisio, dict Castor22, Baron de Saint Estevens

Doge de Gênes : Don Giovan Luca D'Altavilla, dict J4ckz, Baron de Villarova

Conseillers extraordinaires :

Archevêques provençaux : Son Éminence Rehael de Plantagenest et Monseigneur Ludovi de Sabran dict Richelieu

Archevêque Génois : Alessandro III Giarru de Montemayor

Très vite, dès les premiers mouvement des troupes françaises sur le territoire provençale, le Doge de Gênes intervient. Il s'oppose à cette invasion en déclaration publique.

Spoiler:

Les ennemis du Marquisat ne l'entendent pas ainsi et bientôt, le château d'Aix tombe entre les mains des "loyalistes". Ceux-ci, se réclamant fidèle à l'Empire, condamnent fermement avec le Royaume de France, l'intégration de Gênes au sein du Marquisat.

Spoiler:

Une armée gênoise, dirigée par le général Maghella viendra combattre aux côtés de la Provence pour les aider à reprendre par révolte le château d'Aix détenus par les loyalistes. Le Doge de Gênes a d'ailleurs condamné publiquement les loyalistes réaffirmant sa volonté d'appartenir au Marquisat.

Des mouvements des armées du Temple pousseront quelques temps après les gênois à rentrer chez eux.

Spoiler:

Survient alors, la prise de Chambery par des gênois dont Margab et Maghella qui ont combattus un temps aux côtés des provençaux. Aussitôt, cette acte est condamné par le Doge de Gênes mais le duché de Savoie est depuis longtemps allié à celui de Milan qui reste persuadé avec le Modène que Gênes est impliquée dans cette prise de château.

Spoiler:

Les relation entre Gênes et ses voisins le duché de Milan et le Modène ne s'arrangent pas. Milan punit Gênes en retirant son ambassadrice du château Savonese.

La ville de Savona est la première a se réclamer de l'Empire et non plus du Marquisat.

Spoiler:

La guerre éclate donc entre ses trois Provinces, le SRING italien intervient dans cette guerre en s'attaquant à la République de Gênes qu'elle considère fêlone à l'empereur.

En remontant en arrière grâce à des déclarations publiques de chaque camp on peut comprendre un peu mieux les raisons invoquées de leur guerre.

Spoiler:

Le lundi 16 mars 1458 les armées de Milan ont porté le fer contre les armées Génoises par devant la capitale de la république faisant tomber le capitaine de l'armée gênoise.

Les troupes alliées du SRING italien se sont ensuite portées sur la ville de la Spezia dont elles prirent le contrôle. La victoire du SRING indiscutable, dans la nuit du 10 au 11 avril 1458, la République de Gênes annonce donc son retour au sein de l'empire suite à un référendum populaire lancé par le Doge Vitello. Ils souhaitent cependant conserver des institutions marquisales comme la Cour d'Appel ou Hérauderie.

Les clauses de rédition de la République seront sévères :

1) revenir dans le SRING
2) dissoudre toutes les armées sur le territoire de Gênes
3) acquittement dans tous les proces des insurgés restés pro-impériaux
4) l'autorisation pour l'armée milanaise de Flydarker de stationner à Gênes
5) la renonciation à toute tentative d'assaut de la ville et des institutions milanaises par les citoyens ou anciens militants génois
6) la rémunération de la guerre pour le Duché de Milan pour 39.000 écus, 13000 Modena, Venise 5000 (soit mélangés avec des objets) avec possibilité de 3 versements en 3 mois
7) libre circulation sur le territoire génois des citoyens milanais
8 ) au moins un poste d'accostage pour les navires milanais dans les ports de Gênes
9) verser le maïs réclamé en Janvier.
10) 5 nobles génois accueillis dans la ville d'Alexandrie jusqu'à la fin des transactions
11) conquête d'une mine d'or

Spoiler:

Trouvant les délais trop longs et voulant aussi que Gênes reconnaisse des institutions impériales (Cour d'appel et hérauderie), Milan et Modène posent un ultimatum et font manoeuvrer leurs armées. Les combats reprennent.

Une armée de "Loyalistes" s'empare du chateau de Savone mais les Milanais continuent de négocier avec le Doge Vitello.

Un accord de paix sera signé qui fait suite à la démission de leur "loyalistes".

Spoiler:
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Miladyw
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MessageSujet: Re: [LIVRE] Guerre de Provence - 1458    [LIVRE] Guerre de Provence - 1458  Empty04/06/10, 01:16 pm

Chapitre XVI : Pillages et brigandages

Un thème qui fut récurent durant cette guerre. Comme un autre combat mené, d'autres combattants mais idéal partagé... ou pas. Le shéma est souvent le même peu importe qui est concerné. Première évocation avec la prise de Chambéry (Duché de Savoie, SRING). Dans les preneurs, il y a deux soldats de l'armée Gênoise. Aussitôt, la République de Gênes condamne l'acte et retire les fiefs aux ressortissants ayant pris part à ce pillage.

Ceci sera cependant une des raisons exposées par le Duché de Milan et le Modène de leur déclaration de guerre vis à vis de la République de Gênes.

Spoiler:

Un autre épisode passé inaperçu en Provence est à noté. Mi février, Georgepoilu, duc d'Aigurande accompagné des renards prennent le château d'Augsburg en Allemagne. Si la Provence remarque peu ou pas cette prise, il n'en est pas de même de la Curie qui note le message des preneurs.

Spoiler:

Le grand écuyer de France, Rhuyzar, fait alors remarqué que ceci met en lumière quelque chose d'important.

Spoiler:

Ceci ne sera pas écouté, la seule préoccupation des membres de la Curie étant que ceux qui ont pris le chpateau soient "pris pour des français".

"il veut faire porter le chapeau au francais" Didier_de_sars

A noter au passage, que le Berry est un duché français justement...

Plus tard, c'est au sein du Qg d'Arles qu'on voit des tensions apparaitre. Gmat de Cianfarano, reproche à la Marquise de ne pas choisir d'attaquer les armées en présence et de préférer un repli.

Spoiler:

Quelques jours après, on apprendra qu'il a prit la ville d'Alais au Languedoc et l'a faite passer franche. Il viendra le dire aux arlésiens à qui cela remontera considérablement le moral. En revanche, le conseil comtal et la marquise, en apprenant cette prise craignent des retombées sur la Provence qui avait acceptée de le laisser former une armée...

Gmat sera arrêté par le comté du Languedoc et mis en procès. Hersende peinée pour lui qui a su apporter du courage aux arlésiens, se rendra au QG pour leur expliquer la situation.

Spoiler:

Ceci signera la fin de leur entente car Gmat, apprenant la décision de la Provence de condamner son acte et qu'Hersende veut garder sa ligne de conduite, se sent trahis.

Le fait dont on entendra le plus parler reste sans nul doute la prise de Clermont annoncée à la provence dès le lendemain par l'une des personnes révoltées.

Spoiler:

Cet acte semble fait dans l'intention de pousser les français à retirer leur armées de Provence pour défendre leurs terres à présent en danger. Quelques jours plus tard, le château d'Orléans tombe d'ailleurs lui aussi. Cependant, par une déclaration officielle, le duché du Bourbonnais Auvergne avait déclaré ne pas aller dans le sens de cette guerre et préférer que les troupes se retirent de Provence pour régler les choses par voie diplomatique. Aussi, le conseil comtal, en partie craint des représailles si on l'associe à un tel acte. Une autre partie pense qu'au contraire, il faudrait dire que l'on se réjouit de cela, "faire peur une bonne fois à ceux qui se croient au dessus de tout".

Des débats ont lieu, vite étouffés car la décision est prise, la Provence condamne cet acte.

Spoiler:

Mais cela va plus loin. Plusieurs des personnes à avoir pris ce chpateau sont des ressortissants de la Provence et quand l'Assemblée de nobles voient que Rhadamentes, lui même noble en Provence en fait partie, elle s'insurge. Il sera donc puni pour avoir participé à cela.

Spoiler:

Pour certains des brigands c'est l'incompréhension, ils pensaient aider, et on les punit, on les rejette même et traite comme des étrangers. Ils se détournent du comté...

Plus tard, le Languedoc se verra attaqué sur ces terres par de nombreux brigands, certains penseront condamner ces actes malgré le soutien du Languedoc aux troupes qui les avait assaillies. Nombre de personne verront alors dans la Provence un comté faible qui vit dans la peur si ceci était fait. Aucune condamnation ne se fera alors.

Le fossé se creuse un peu plus...


Dernière édition par miladyw le 04/06/10, 04:38 pm, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: [LIVRE] Guerre de Provence - 1458    [LIVRE] Guerre de Provence - 1458  Empty04/06/10, 01:16 pm

Chapitre XVII : Chronologie

31 décembre 1457 : Intégration de la République de Gênes dans le Marquisat des Alpes Occidentales

14 janvier 1458 : Des armées françaises foulent le sol provençal, la comtesse en appel au roi de France
15 janvier 1458 : Appel à l'aide aux chevalier de l'ordre Teutonique
16 janvier 1458 : Etat d'urgence dêcreté et nomination de l'archevêque d'Aix, au poste de vice comte
17 janvier 1458 : Le comté place Yueel de Cianfarano à la tête de Brignoles
20 janvier 1458 : Arrivée des gênois en Provence et d'une lance suisse
21 janvier 1458 : Création de l'arlésienne
22 janvier 1458 : Prise de Brignoles par les révolte des combattants français
23 janvier 1458 : Prise du château d'Aix par les loyalistes (complicité des combattants français)
24 janvier 1458 : Combats devant Aix, trois armées françaises repoussées vers Brignoles
30 janvier 1458 : Arrivée de l'ordre Teutonique en Provence

07 février 1458 : Reprise du château d'Aix par les provençaux, conseil de régence
11 février 1458 : Combats engagée en Arles, arrivée de Nkhan et Namaycush
12 février 1458 : Prise d'Arles par les armées françaises
13 février 1458 : Prise de Toulon par les combattants français
14 février 1458 : Arles, ville franche
16 février 1458 : Toulon ville franche
25 février 1458 : Elections comtales, HIPS arrive en tête

02 mars 1458 : Prise du castel de Chambery par des gênois
03 mars 1458 : Combat devant la capitale, l'arlésienne, la mistrale et Ost des braves de france repoussées
04 mars 1458 : Combats devant la capitale, plusieurs blessés de chaque côté, deux armées ennemies aux portes d'Aix
05 mars 1458 : Nouveaux combats, armées françaises repoussées vers Forcalquier, Le scorpion noir détruite
15 mars 1458 : Le duché de Milan et le Modène déclarent la guerre à la République de Gênes
28 mars 1458 : Destruction des armées Pà Capituna et Pro Semper Patria qui assiégeaient Forcalquier
18 mars 1458 : Soutien des deux Sicille à Milan et au Modène
26 mars 1458 : Combat devant Forcalquier, vicoire provençale

07 avril 1458 : Début de la fête du renouveau
11 avril 1458 : Echec des négociations provençales, la République de Gênes renonce au Marquisat et retourne dans l'Empire
14 avril 1458 : Reprise de Toulon sous le giron provençal
18 avril 1458 : Elections comtales, HIPS arrive en tête
26 avril 1458 : Confession de Monseigneur Richelieu

01 mai 1458 : Prise du Castel de Clermont au Bourbonnais Auvergne
7 mai 1458 : Annonce du départ des combattants français à l'AAP
11 mai 1458 : Ouverture de la cérémonie d'allégeance au Marquisat
17 mai 1458 : Fermeture des mines suite à des accidents
27 mai 1458 : Reprise d'Arles sous le giron provençal


Dernière édition par miladyw le 04/06/10, 04:37 pm, édité 2 fois
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Miladyw
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MessageSujet: Re: [LIVRE] Guerre de Provence - 1458    [LIVRE] Guerre de Provence - 1458  Empty04/06/10, 01:17 pm

Chapitre XVIII : Les acteurs de la guerre

En m'excusant d'avance pour ceux que j'oublie....

Hersende de Brotel : Marquise des Alpes Occidentales. C'est elle qui est accusée d'opprimer les provençaux par les loyalistes, les émissaires de l'empire et le Royaume de France. Elle est considérée fêlone à l'empire. Elle gèrera la stratégie de cette guerre accompagnée de la comtesse et d'un stratège breton. Certains diront qu'elle occupe tout le pouvoir comme une dictatrice, d'autres qu'elle est présente auprès du peuple et certains trancheront en y voyant de la démagogie.

Ledzeppelin, l'Irréductible : Deux mandats de comtesse (le premier en remplacement de Zarco de Cianfarano), durant cette guerre. Son parti sera chaque fois reconduit par le peuple. Elle sera celle qui aura vu le château tomber aux mains de traitres mais aussi, globalement aimée par le peuple et persévérante durant les conflits.

Enguerrand de Sabran, dict "Elyouf" : Il devient comte de Provence après Ledzeppelin, tête de liste du même parti. Pas foncièrement marquisal, il ne tient pas pour autant à retourner dans l'Empire et ira jusqu'à prêter allégeance à Hersende, désormais sa marraine, à la fin de la guerre.

Delia dou Paradou, dict "Doch" : Tête de liste du parti Alliance Provençale, elle sera nommé Commissaire au commerce quand les finances du comté tombent en négatif. Elle aura donc pour mission de redresser l'économie du comté et dès les premiers jours de son mandat, elle se met en contact avec les maires et d'autres cac pour commercer.

Grègori de Sabran de l'Isle, dict "StrongHoldLol" : Juge durant les premiers mois de la guerre, sa gestion de la Justice sera souvent contestée d'autant qu'aux vues des diverses trahisons, prises de mairie etc, les procès seront souvent de mise.

Ludovi de Sabran, dict "Richelieu1" : Commissaire au commerce les premiers mois bien que l'ayant fait déjà deux mois auparavant, noble il est avant tout l'archevêque de Provence. Son appel à rejoindre les armées au combat lui vaudra une interdiction d'exercer sa fonction d'archevêque durant un mois et l'obligation d'afficher sa pénitence.

Prouvençao, Vicomte de Marignane : Noble provençal, il s'engage très vite aux côtés des français dans les combats. Il est donc traitre à la Provence pour les membre de l'ADN. Il mourra aux combats.

Snake84, Vicomte de Lantosque : Tête de liste et fondateur du parti Provence Libre, il revendique être contre le Marquisat des Alpes Occidentales mais aidera le comté à combattre les ennemis. Il refuse de faire passer ses idées par la force et se plit à la voie démocratique. Ainsi dans chaque conseil, le vote de son parti pour la place de comte, suit les résultat de peuple.

CastelOrAzur, Baroùn de Grimaou : Provençal dévoué à ses terres et au peuple, il n'était pas présent au débit des conflits. Au premier appel à revenir aider, il répondra présent.

DuchesseSherry, Baronne de Beuil : Chancelière du Marquisat, elle regrettera que la voie diplomatique n'ait pas été choisie et surtout favorisée dans la gestion des conflits.

Eavan, Baroùna de Seloun de Prouvenço : Barrone provençale et membre de la garde episcopale, elle sera d'un grand soutien pour la ville de Toulon quand celle-ci passe franche. Elle donnera aussi des conseils aux nobles avant les combats ayant déjà une expérience de part sa présence au Béarn par exemple.

Kalaha, Baroùna de Lou Martegue : Rectrice marseillaise de l'université de Provence. Elle participe aux débats au sein du conseil. Elle sera intransigeante avec les "loyalistes" quant aux cours donnés à l'Université.

Samuel de trévières : Il est un des fêlons révoltés qui auront pris le château avec à son service une mercenaire irlandaise du nom d'Enored.

Ingeburge, Edle von Walhall, Duchesse d'Auxerre : Comtesse de Carpentras, elle fut l'une des instigatrices de l'Indépendance provençale, et reviendra aux côtés des français se réclamant la marquise légitime. Alors qu'elle était comtesse de Provence libre, des frictions entre elle et le marquis Lordfear et Hersende proche de ce dernier, l'opposèrent politiquement et humainement au marquisat. Elle quittera alors la Provence pour rejoindre la Bourgogne. De là, elle prêtera allégeance à l'empereur.

Noble en Provence, cette dernière perdra ses fiefs au sein de la Provence indépendante mais à son retour pendant cette guerre les réclamera comme terres de l'Empire.

Armoria, Grand Maistre de France : Estimant qu'il est temps de régler la fêlonnie de la Provence face à l'Empire, elle accompagne et dirige cette guerre du côté ennemi. Elle sera pour la première fois mairesse en prenant Arles par révolte.

Lekaiser, connétable de France : Connétable de France et combattant dans les armées ennemis il dirige les opérations, bien qu'Alcann fut à l'origine du projet.

Albatrus de Guérandes : Stratège breton, loin d'être un partisan du Royaume de France, la Pairie et la Curie en particulier, il aidera la Provence en faisant parvenir régulièrement ses conseils sur la stratégie à entreprendre et par le prêt de ses livres de Stratégie.

Namaycush de Salmo Salar : Mercenaire au service d'Ingeburge. Sa marraine n'est autre que Delia dou Paradou, dict Doch. Un passif avec la Provence lui aura laissé des rancoeurs et il n'hésitera pas à venir combattre en ces terres.

Flore de Lendelin : Procureur au sein du conseil comtal de Provence au début des conflits, elle se révoltera avec les "loyalistes" et revendiquera sa fidélité à l'Empire avec ferveur.

Guilhem de Longchamps : Prévôt de Provence quand les conflits commencent il est aussi fondateur de la confrérie des Guardians. Habitant de Forcalquier, il aide sa ville à lutter pour qu'elle ne tombe pas et, à plus large échelle, il participe aux combats et soutient la Provence dans ces conflits.

Kika, 15ème du nom : Filleul d'Hersende de Brotel, il est aussi un brigand notoire. Quand il vient en Provence, Armoria le désigne comme une des raisons pour laquelle cette guerre est. Il repartira alors et participera à la prise du castel de Clermont, étant alors, malgré lui au coeur d'un débat.

Rocaberti : Chef de l'armée catalane venue en renfort à la Provence, il restera jusqu'à la fin des conflits bien qu'il lui ait été déconseillé de se rendre dans ce comté. Il fut une aide précieuse pour la Provence et notament Toulon.

Margab : Gênois venu en renfort pour aider, chef d'armée, il permettra de détruire les armées présentes à Brignoles. De retour dans son pays,

Santiago Riccardo et Dekos, ou l'Eldorado : Ils ont formés un groupe de brigands l'Eldorado. Bien qu'ayant déjà sévis en Provence, ils annoncent la prise de Clermont comme un moyen de pousser les armées françaises à quitter la Provence. Rhadamentes un noble provençal ayant participé à cette prise se verra retirer ses titres par la Provence qui condamne leur acte.

Nhkan : Chef d'armée qui est le premier à prendre Arles et qui l'affranchit. Il combattra longtemps sur les terres provençales.

Alcann Blackney : Instigateur de ce conflit, il prépare l'attaque de la Provence dès septembre 1457. C'est un projet qui lui tient à coeur. à l'origine de ce projet, il devait en cas de victoire devenir prince de Provence (principauté de l'Empire).

Gmat de Cianfarano : Venu en renfort à la Provence il créera une armée puis partira après une défaite en Arles. Il prendra et affranchira Alais au Languedoc. Un procès réclamera sa peine de mort mais il finira dans les geoles languedociennes.

******************

Les maires, les membres du conseil comtal et marquisal, les chefs d'armées, les combattants engagés, les prêtres, les diplomates, le peuple, les vivants et les morts... Tous ont été acteurs de cette guerre. Je ne peux citer tout le monde alors je joins à cette première listes des noms qui me viennent, de ceux que je n'ai pas cité. J'en oublie. Je le sais. Je m'en excuse. Cette histoire est à tous, mais les noms qui me viennent ne sont que dans la mienne. Pardon alors...

Thranduill, Iskander, Pegase, Zarco, Isabelle, Callishane, Funnyjok, Elsas, Farwen, Monfort, M@rco Polo, Philipmorris, Sucetteaunutella, Reiner, Funshine, Misslafan, Malbec, Fufanu, Ref1, Evenflow, Thorvald, Vero, Yueel, Pillon, Sealand, Patoria, Agadir, Alpins, Guyhom, Troublemaker, Sabdel, Joel, Muscadia, Edorazio, Gabryelle, Castor, Ladoce, Prunille, Gabcha, Fred, Axle_x, Kiwi, Whaou, Sushi, Lila, Max12, Bertha, Max1664, Yueel... pour les provençaux.

Didier_de_sars, Lekaiser, Nadaelle, Sofio, Gorborenne, Caro, Caturix, P3r3v3rt, Ulrich, Deubs0, Kehl, Alix_du_vivier, Gamalinas, Istanga, Roi-lezard, Victorinne, Guilmord, Isabeau, Titan, Flex, Virtuellevinou, Patsy, Grimoald... pour le camp d'en face.

Rocaberti, Margab, Pere, Delta, Robbstark, Gadej, Maghella... pour certains renforts.

Morts durant cette guerre (liste incomplète) : Prouvencao, Kylee, Majico, Alexandrosse, Tchantches, Redodd, Insanius, Galaad, Benquoi, Spadachocolat, Archangelunaire...


Mais aussi, des amours sont nés, se sont défaits. Des amitiés ont vu le jour... Pour ne jamais oublier la vie !

- Cissy et Whaou se sont mariés à la chapelle d'Apt, et un enfant accompagnera leur vie
- Joel et Muscadia ont donné naissance à un petit Balsamo à la fin de la guerre malgré les épreuves qui les ont touchés
- Une maison dédiée à la mode, la Maison Cianfarano aura ouvert ses portes mettant le charme et la beauté à l'honneur
- Des verres seront échangés en taverne dans la bonne humeur entre des personnes de divers camps
- Une petite fille aura appris à écrire


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Miladyw
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MessageSujet: Re: [LIVRE] Guerre de Provence - 1458    [LIVRE] Guerre de Provence - 1458  Empty04/06/10, 01:24 pm

Chapitre XIX : AAP

Citation :
26-02-2009 : Le référendum sur l'intégration de Gènes au MAO commence


AIX (AAP) - Suite à un communiqué officiel de Sa Majesté Kalanquin "Lordfear" de Cianfarano, Souverain et Marquis des Alpes Occidentales (MAO), le référendum est dès le samedi 26 février 1457 ouvert aux citoyens provençaux. L'annonce marquisale, disponible sur la Grand-place d'Aix (gargote : http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?p=12189306), précise le déroulement de ce vote populaire :

"Peuple de Provence, il est désormais grand temps de se prononcer sur une demande effectuée il y a plusieurs semaines par nos voisins et alliés, la République de Gênes. En effet, Gênes souhaite intégrer notre Marquisat des Alpes Occidentales. Par le biais de ce référendum, vous allez vous prononcer sur ce principe d'intégration. Comprenez par là, qu'en votant "POUR", vous donnerez l'autorisation à l'ouverture de la commission Marquisat III bis, qui permettra de définir les modalités et le fonctionnement de ce Marquisat commun que nous aurons avec Gênes.

Mais sachez qu'une fois que cette commission sera terminée, vous serez de nouveau consultés pour savoir si les statuts finalisés, vous conviennent, au travers d'un nouveau référendum.

Pour voter, il vous suffit de venir déposer votre vote au sein de cette urne, en indiquant votre nom, votre lieu de résidence [Fiche IG] et votre vote "POUR" ou "CONTRE" l'intégration de gênes au sein du Marquisat.

Le vote se tient actuellement en gargote, ici même :

http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=417619

Fait en Avignon, le 26 Février 1457

Sa Majesté Kalanquin de Cianfarano, dit Lordfear, Souverain et Marquis des Alpes Occidentales
[sceau marquisal]"

L'avenir de la Provence Libre et de la République de Gènes se décidera ainsi en deux référendums. le premier qui débite à partir du 27 février, s'il est favorable, ouvrira sur une commission pour entériner les statuts du prochain Marquisat, avant un vote définitif sans date précise, le deuxième et dernier référendum.

Provençales, Provençaux, votre destinée est entre vos mains, participez à votre avenir dans les Royaumes.


Alexis "Prouvencao" Beogora, pour AAP Provence Presse


Citation :
08-01-2010 : Un nouveau tournant dans la croisade


Bourg (AAP) - Fin d'une étape et début d'une nouvelle.

La croisade à Genève a un gout amer pour les croisés. En effet, le maire de la ville a fait paraitre un décret à propos de la compagnie des lions de judas, qui, on le rappelle, ont envahi le Béarn. Ce décret à été suivi d'une annonce de monseigneur Chapoto, signifiant qu'aucune épée ne sortirait de son fourreau.

Décret du maire de genève:
"Moi, Rgmax, Avoyère de Genève,

Vu les outrages répétés du "Lion de Juda" (menaces en Franche Comté, proclamation illégale de République en Béarn...), je somme cette organisation de cesser ses activités sur le sol de Genève et ailleurs et, invite vivement ses membres à renier leur appartenance à cette organisation. J'envisage ce jour un décret d'interdiction du Lion de Juda qu'il appartiendra au Conseil de discuter et de voter.

Les intérêts de la République Souveraine de Genève ne sont plus désormais compatibles avec l'existence sur son sol de cette organisation. De ce fait, je m'engage à tout faire pour faire cesser, pour le plus grand bien de Genève, les activités du "Lion de Juda"."

Annonce Romaine:
"C'est avec un grand plaisir que
Nous, Chapoto, Evêque de Genève, Inquisiteur,
devant le Très Haut et sous le regard d’Aristote,

Remercions le Conseil de la République de Genève pour leur position prise face au Lion de Judas.

Nous nous engageons, en tant que représentant de notre Sainte Eglise, à ce que les Saintes Armées et les Armées Croisées n'engagent aucune attaque contre la République de Genève tant que la République de Genève tienne son engagement contre le Lion de Judas.

Il va de soit que quelques soldats des Saintes Armées resteront quelques temps à Genève,
afin d'aider cette République à se défendre contre le Lion de Judas, ceci en gage de la bonne entente entre notre Sainte Eglise et la République de Genève.

Je tiens personnellement à remercier Messire Geoffroy, Membre du Conseil de la République de Genève, pour son courage, son écoute, et son travail aux fins de cet accord.

Nous en profitons pour vous informer des encouragements et félicitations de Son Eminence, le Cardinal Ecaterina, pour vos choix et décisions, en tant que Primat du Conseil Episcopal du Saint Empire.

Que le Très-Haut soit avec nous !



Fait à Rome, le 27 décembre 1457."

Cette annonce a immédiatement été suivie par des lettres de Croisés à la Curie Romaine. Celle des chefs d'armée a, semblerait-il, été prise en compte par la Curie.

"De nous, Bannerets Croisés, A la Curie Romaine,

En ce jour noir pour la foi aristotélicienne, nous, croisés ayant répondu à l'appel du Camerlingue ne pouvons que manifester notre mécontentement –doux euphémisme- et dénonçons la couardise, la fausseté et l'impotence de la Curie Romaine. Nous tenons à rappeler à nos Éminents Cardinaux que sans l'aide des 4 armées de volontaires Français, l'Église ne disposait d'aucun moyen de pression pour forcer cette ville protectrice d'hérétiques à renier les Lions de Judas.

Nous rappelons que pour satisfaire votre volonté nous avons affronté les insultes d'une populace inculte et qui ne renie ouvertement sa foi, préférant l'appel de l'hérésie plutôt que l'amour de Christos.
Il tout aussi révoltant de constater que des Croisés, venu en ami, s'annonçant un mois à l'avance, soient victime de la parjure d'un Franc Comte. Nul doute que nous raconterons dans nos provinces, qu'en plus d'être un faible, le Franc Comte est touché par le malin. Belle image de l'Aristotélité.

Rappelons également que pour en arriver jusqu'ici nous avons dû affronter un Empire qui soucieux de régler ses comptes avec vous, nous fit passer pour des brutes féroces qu'ils étaient nécessaires d'abattre. Nous avons bravé les insultes, les menaces et les affronts sans sourcilier, tant nous savions notre cause juste et tant notre foi est grande.

Rappelons aussi que seul le Royaume de France a répondu à votre appel, envoyant de nombreuses troupes, n’écoutant que sa foi et son amour de Dieu. Des volontaires de tout le Royaume de France se sont lancés dans cette croisade sans hésiter à prendre sur leurs deniers personnels afin de mener à bien la volonté de Dieu. Et aujourd’hui…aujourd’hui ils ont été trahis par ceux qu’ils pensaient être leurs guides. Les frais seront calculés et la note vous sera envoyée car il est scandaleux, que certains prélats, aient mis au centre de leurs intrigues, l'honnêteté et la bonne foi des Aristotéliciens -Français, puisqu'il faut bien le dire, aucun autre royaume, principauté, marquisat ou grand duché n'ayant répondu à l'appel- et leurs fasse courir un danger, sans parler des insultes et provocations qu'ils ont subies.

Ainsi, devant votre sentiment non caché de victoire, nous tenons à vous faire savoir que tous les volontaires engagés dans cette lutte sont outrés par le résultat de cette croisade qui n'a été qu'une immonde manipulation de vôtre part et qui a montré votre incapacité à agir efficacement. Sans parler du fait qu’il a été porté au grand jour le peu d'intérêt que vous nous portiez. Il va s'en dire que lorsque les Lions de Judas feront de nouveau parler d’eux, lorsqu’une autre province française tombera sous les coups des hérétiques, lorsque Genève aura récupéré ses lionceaux, les regards se tourneront sur Rome et vous seuls, dans votre tour d’ivoire, aurez à rendre des comptes. Vous serez seuls avec votre incapacité chronique à prendre des décisions, à vous décider et à agir. Autant dire qu’il n’en sortira rien de bon.

Quelle image donnerons-nous à nos peuples ? A ceux qui nous ont suivit ? Notre crédibilité est mise à mal. Nous sommes ridiculisés par une curie indigne. Car c’est bien évidemment nous, Grand officiers et Officiers de la couronne, capitaines ou feudataires, qui devront rendre des comptes à nos peuples et nos troupes, pour la couardise de Rome.

Aujourd’hui, Rome se contente d’une déclaration sans valeur de Genève qui fait mine de renier ses petits au moment même ou 4 armées croisées encerclent la ville. Puissantes et organisés, composés de guerriers chevronnés. Rome ne demande aucune garantie supplémentaire et fait pleine confiance à des hérétiques qui ont envoyés leurs troupes en Béarn et qui y sont encore. Emissaires qui se revendiquent des Lions de Judas et se disent être en mission militaire pour Genève.
Il n'est pas tolérable pour nous, porteurs de la foi en notre seigneur qu'un collège de Cardinaux se satisfasse d'un vulgaire bout de parchemin de mauvaise qualité où un hérétique renie du bout des lèvres la bande de pouilleux qui sème la terreur depuis trop longtemps.

C'est à se demander si certains à Rome n'ont pas d'accointance avec l'hérésie! Comment soutenir et faire ainsi confiance, alors que Genève nous est officiellement hostile, voulant affamer nos troupes qui, rappelons le sont considérées comme saintes ? Est-ce un pas vers l’aristotélité et le respect de l’église? Genève ne cesse de nous insulter et de nous calomnier, et la Curie ne bouge pas.
Rome saura donc se débrouiller seule avec les lions qui pullulent en Béarn. Pauvre Béarn.

Enfin, il est évident, que nous, hommes et femmes parfois puissant, ne verrons plus d'un aussi bon oeil toute demande émanent de la curie romaine et que les curés, évêques et archevêques du Royaume de France qui eux, nous ont toujours soutenus, seront nos seules références auprès de l’Eglise Aristotélicienne.
Nous tenons tout de même à remercier le Duché de Savoie, sa Duchesse et son Vice Duc, pour tous les conseils et l'aide qu'ils ont pu nous fournir. Qu'ils sachent que nous ne sommes pas des ingrats et que nous n'oublierons jamais ce geste. Si d'aventure, il se trouvait menacés pour nous avoir aidé, nous reprendrions les armes pour les défendre.

Faict devant Genève, l'avant dernier jour du mois de Décembre, MIIIICLVII"

La Princesse et GMF de France Armoria de Mortain a évoqué une suite à cette croisade, qui se déroulera en terre béarnaise. Le rassemblement se fera en Bourgogne et tout fidèle voulant partir en croisade pourra s'y rendre et prendre contact avec la Princesse elle même.


GdM, pour l'AAP

Citation :
11-01-2010 : Indépendance de Gênes, le Marquisat des Alpes Occidentales qui s’agrandit


AVIGNON (AAP) – Le 31 décembre dernier, dernier jour de l’an 1457 mais surtout à l’aube d’un nouvel an, aura vu naitre une nouvelle déclaration d’Indépendance. La République de Gênes a en effet fait savoir au monde qu’elle quittait le SRING, mettant ainsi ses pas dans ceux de la Provence, quelques trois années plus tard. De voisine du Marquisat des Alpes Occidentales (MAO), Gênes en devient alors partie intégrante.

En effet, Génois comme Provençaux avaient voté pour son intégration au MAO, il y a de ça quelques mois, à la condition expresse que Gênes soit libre de toute tutelle. Avec cette déclaration d’Indépendance, c’est chose faite et l'aboutissement d'une réflexion de plus d'un an déjà; nulle volonté expansionniste n'est donc à voir dans cet évènement.

Annonce de la Marquise Hersende de Brotel officialisant cette entrée et publiée par delà les frontières, discours en grande place d’Aix conjointement avec le Comte illustre de Provence Libre, rappel des relations unissant les deux Etats voisins depuis longue date, esquisse de ce que cette déclaration changera, et surtout vœux de paix et prospérité pour le peuple du Marquisat ont ponctué les heures depuis cette nouvelle Indépendance.

Cet agrandissement, symbole d’un rapprochement toujours plus fort entre deux peuples jusqu’à n’en former plus qu’un, est également à l’aube de changements et adaptations nécessaires au sein du MAO.
D’une province en son sein, il va en effet devoir apprendre à fonctionner à plusieurs. Afin de faciliter cette transition, une réflexion avait été menée l’été dernier, aboutissant au vote de nouveaux statuts marquisaux et prévoyant déjà les modalités de fonctionnement nécessaire à la situation actuelle. Citons par exemple la Chancellerie Marquisale ou encore l’Hérauderie, plus communément appelée AHAO par les Provençaux, qui vont devoir se réorganiser pour accueillir en leur sein les Gênois.

La déclaration d’Indépendance de Gênes forme ainsi le début d’un nouveau chapitre de l’histoire d’un Marquisat qui fêtera bientôt ses trois ans d’existence.

Doch, pour l’AAP

Sources :
- Déclaration d’Indépendance Gênoise : http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=1131742&sid=fsQQyOCzJysTjwXgn8HJVa2cC
- Annonce de l’intégration de la République de Gênes dans le MAO : http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=12577&postdays=0&postorder=asc&start=180&sid=LfqQannUTXE8gYK4GIyed5xtY
- Discours en gargote provençale : http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=1121036&sid=PvtrVFhtv9KBczLMxH8GuewZG
- Statuts du MAO : http://chateau-avignon.forumactif.info/statuts-du-marquisat-des-alpes-occidentales-f106/statuts-du-marquisat-des-alpes-occidentales-t1987.htm



12-01-2010 : Armées, rumeurs planantes, envolées lyriques et plumes volantes


LA GROTTE (AAP) – Nos lecteurs ne sont pas sans savoir que plusieurs armées croisées se sont constituées, il y a plusieurs jours, à destination de Genève, dans l’intention d’une croisade contre le Lion de Juda. Croisade avortée, l’avoyer genevois ayant désavoué les Lions avant l’arrivée des croisés. Croisés qui n’en sont donc plus et qui se replient alors vers la Bourgogne via la Savoie. Bourgogne où ces armées vont rester quelques jours, attendant l’autorisation du Lyonnais-Dauphiné pour traverser leurs terres à destination, disent-ils, du Béarn, y poursuivre leur croisade.

Mais… Béarn ? Provence ? Les rumeurs courent, ralentissent, accélèrent, se dépassent… Qui arrivera en tête ? Questionnements et suppositions vont bon train tandis que les armées en question ont repris leur route et filent droit vers le Sud à travers le Lyonnais.

Et, au delà des simples suppositions, on trouve des prises de position. Ainsi, cette annonce récente dans la grotte bien connue des joyeux brigands, signée de Kika, 15ème du nom et dont je vous remets ici copie :

« Nous, Armées sans Général attestons que,

Aux vues des positions prises par la Couronne de France par l'intermédiaire de sa Princesse, Damoiselle Armoria à savoir une invasion du Comté de Provence et du Marquisat des Alpes Occidentales pour mettre à mal sa Marquise et son Indépendance, nous bandits de par là et de par ici, affirmons que nous allons châtier par tout acte que ce soit notre véritable ennemi, à savoir le Roi lui-même.

Tous Les Comtés Vassaux qui participerons à cette Guerre aux cotés de leur Princesse se verront donc frapper de l'intérieur afin de créer un climat de peur jusque dans votre maison.
Ce procédé a déjà fait ses preuves. Nous conseillons donc à tous de ne point prendre les routes car nous agirons sans retenue. Que vous soyez Nobliaux ou gueux... La sanction sera identique.

Tout acte de malveillance à l'égard de la Touraine, de la Normandie, de l'Orléanais et de la Bourgogne se verront gratifier à hauteur de l'action menée, à savoir:
2000 écus pour affamer une ville au leader du coup
5000 écus pour une Mairie au leader du coup
10000 écus pour un Château au leader du coup.

Kika15, coordonnateur de l'action brigande »

Pour les lecteurs à qui ce nom ne dit rien, rappelons-leur simplement qu’il s’est récemment rendu responsable de la prise et du pillage du château de Reims et n’est donc pas inconnu des habitants du domaine Royal.

Pour l’AAP

Citation :
21-01-2010 : Brignoles aux mains des Français

BRIGNOLES (AAP) - Le 20 janvier, la ville de Brignoles, en Provence, est tombée aux mains des troupes françaises. Ces dernières avaient traversé la frontière sans avertissement le 13 janvier et avaient entamé le siège d'Aix. N'ayant pu entrer de force dans la capitale provençale, trois des quatres armées en question s'étaient positionnées autour de Brignoles, à un jour de marche.

Dans une annonce aux Brignolais du 19 janvier, l'amiral de France Alcalnn Blackney, explique les raisons de présence française autour des murs. Il assure notamment que les armées «ne pilleron[t] pas [les caisses de la ville], pour une simple et bonne raison, c'est que c'est le soit disant "maire" qui ne veut que [le] "bien" [des Brignolais] aura tout dans sa propriété.» Il apporte aussi une nouvelle justification à l'attaque menée contre la Provence, accusant les autorités provençales de se livrer, prétendant que le Comté indépendant est en passe de devenir «un havre de paix pour les brigands, les rebelles de tout poil et les hérétiques» et affirmant avoir d'ores et déjà «occis des Sicaires du Lion de Judas, qui tentaient vainement de s'échapper de la ville après avoir profité de l'accueil de la Marquise!» Ce dernier élément ne serait toutefois qu'une tentative de désinformation visant à faire passer un simple brigand pour un membre de l'organisation religieuse, actuellement occupée en Béarn. Il est en effet notoire que de nombreux hors-la-loi figurent à la rubrique "Lion de Juda" sur les listes d'indésirables que se transmettent les prévôtés du royaume de France.

Deux des armées sont entrées en ville, tandis que la trace de la troisième a été perdue. Il faut noter que les défenseurs ne se sont pas opposés aux troupes françaises : aucune victime n'est à déplorer. Avant d'être destitué par les compagnies françaises, Yueel, le maire de Brignoles et par ailleurs curé de la ville, a pu escamoter les possessions municipales. Le 18 janvier, il déclarait : «Pour des raisons évidentes de sécurité des habitants de ma ville, j'ai donné l'ordre de ne point défendre la ville [...]. Refusant cependant que [les armées françaises] s'enrichissent, malgré leurs dires, j'ai anticipé leurs attaques en réfugiant les richesses de la ville dans l'Eglise.»

Kartouche, pour l'AAP

Citation :
21-01-2010 : Provence : Déclaration du Grand Maistre de France


Aurillac (AAP) - Alors que jusqu'à présent, seuls le Connestable de France et l'Amiral de France s'étaient prononcés sur l'intervention de Compagnies d'Ordonnances Françaises en Empire, Son Altesse Armoria de Mortain vient de sortir du silence et signe en tant que Grande Maistresse de France, la déclaration suivante, qui sans aucun doute, apporte une vision désormais différente de la situation:

« Nous, Armoria de Mortain, Grand Maître de France, à tous ceux qui le présent écrit liront ou se feront lire, salut ;

Des armées françaises sont entrées en Provence. Nombreuses sont les suppositions à ce sujet, et les rumeurs vont bon train : d'aucuns en profitent, cela va de soi, pour lancer des accusations aussi fausses que le sont leurs engagements de façade. Jusques à ce jour, j'ai laissé courir ces rumeurs, de façon délibérée, puisqu'elles ont permis d'épargner la vie de nos troupes. A présent, je vais y répondre.

Il est dit que nous utilisons le statut de Croisés pour nos actions. Faux : en quittant Genève, nous y avons laissé les blanches bannières.

Il est dit que j'ai menti quant à la destination de ces troupes, que j'ai prétendu qu'elles allaient se rendre dans le Béarn. Faux : en annonçant que je m'y comptais rendre, je n'ai parlé qu'en mon nom propre, sans user du moindre pluriel. Et je cite le discours dont copie est parvenue à Rome :
« Je prends ce jour la route vers le Béarn, parce que mon devoir me l'ordonne, parce qu'ayant un jour choisi d'entrer dans la famille aristotélicienne, j'ai aussi choisi d'aider ceux de cette famille qui souffrent, et ceux que l'on en détourne.

Je vous invite à en faire autant : puisque nous avons été tenus de laisser notre fer au fourreau, usons de notre verbe, qui est libre, et sans entrave aucune. Il fera bien plus de mal au lion que les coups d'épées »

Il est dit que c'est une agression envers l'Empire : faux. L'été dernier, Sa Majesté a écrit à l'Empereur, son cousin, pour s'ouvrir à lui des problèmes que la félonne Provence pose au Royaume. La Provence, que l'on cherche à faire passer pour l'agneau du sacrifice, mais qui, depuis des lustres, héberge de bonne grâce une cohorte de brigands qui régulièrement ravage le sud de notre pays. Sa Majesté a fait savoir à l'Empereur qu'il fallait une action : devant protection à ses vassaux qui s'en étaient ouverts à lui, il ne pouvait rester sans réagir. La lettre a été libellée dans le sens où une absence de réaction forte nous délierait les mains, nous permettant ainsi d'agir.

Et d'agir, il n'était que temps : nous venions tout juste d'apprendre que la Provence comptait voler, non plus cette fois le fruit des efforts d'un sujet de France, d'une ville ou d'une province, mais bel et bien une partie de notre territoire. La Provence s'apprêtait à négocier avec le vil Ryllas une mine languedocienne. Une terre du Royaume, vendue à des félons, à des voleurs ! Cette intention du coms du Languedoc a du reste été rapportée à Sa Majesté, qui se prononcera sous peu sur ce fait. Pour mémoire, le dernier Feudataire ayant eu l'intention de vendre une partie du Royaume a été destitué et considéré comme félon.

Cette chose, c'est la Provence qui en est à l'origine ; certes, elle a eu tôt fait de trouver chez Ryllas une oreille fort complaisante, et peu prompte à se souvenir des devoirs d'un vassal.

Du fait que nos troupes se soient retrouvées libres de tout engagement, puisque n'étant plus Croisées, s'est dégagé une opportunité pour faire comprendre à la Provence que le Royaume de France n'est pas une vache à lait que l'on peut impunément venir traire à la barbe du fermier.

Nulle intention de pillage de notre part, et nulle intention d'annexion : selon que l'on se trouve au sud de la France ou à son est, l'on dit que la Provence est ou non terre d'Empire. Eh bien elle l'est ! Il suffit de le lui rappeler avec fermeté. Et il plaît à Sa Majesté de rendre ses pleins droits à son cousin l'Empereur, au nom de l'amitié qui lie France et Empire.

Nos troupes ne sont pas les sanguinaires que l'on veut bien dépeindre : sans quoi, elles auraient passé outre les désirs de Rome et auraient attaqué Genève. Des assoiffés de sang ou des mercenaires n'en auraient eu cure, et auraient donné l'assaut, d'autant que la situation militaire nous était favorable.

La Provence se dit Aristotélicienne, mais a su se faire aimer des hérétiques genévois, pour que ces derniers actent une reconnaissance de leur prétendue indépendance, mais elle remet en question depuis trop longtemps l'ordre établi, un acte que Sa Sainteté le Pape avait lui-même condamné dans l'une de ses bulles. L'une des rares victimes faites pour l'heure en Provence par nos troupes est d'ailleurs un lion de juda... Provence, terre d'accueil.

Hébergement de brigands aux poches emplies d'Ecus français, accueil d'hérétiques, tentative de morcellement du Royaume, revendication d'une partie de la récente prise de Reims : qui a le premier porté attaque, sinon eux ? Qui est en droit de se défendre, sinon nous ? Avons-nous été l'objet d'une déclaration de guerre ? Non, parce que celle qu'ils mènent est rampante et n'ose pas dire son nom, se tenant plus qu'éloigné de toute forme d'honneur. Ayant été attaqués, il est juste que nous rétorquions.

Ce que ces troupes françaises font en Provence en ce moment, c'est soutenir une juste cause, et accomplir au nom du Roy le devoir de protection des provinces du sud, c'est soutenir sous le regard de Dieu l'ordre qu'Il a établi, en accord avec les mots de Sa Sainteté le Pape. Rien de ce qui se passe ne va à l'encontre, ni de la Foy, ni de l'honneur, ni du devoir.

Et je me permets, en toute humilité, de rappeler le texte de Sa Sainteté que je viens d'évoquer :

Citation:
Nous avons été informé par la Curie des risques de guerre civile au sein du Royaume de France. Les affaires du siècle nous inquiètent au plus haut point, dès qu'elles mettent en péril l'union et la concorde entre les croyants.

L'Église Aristotélicienne a toujours appelé à la paix, et par notre voix elle exhorte les responsables concernés à entreprendre toutes les actions pour rétablir l'unité des fidèles.

La paix des hommes ne peut subsister que dans l'ordre. Aussi, c'est avec une grande crainte que nous avons eu connaissance des intentions des responsables de Bretagne et d'Anjou de bouleverser l'ordre établi. Pourtant, cet ordre a été voulu par le Divin, par la grâce duquel gouvernent les dirigeants de l'Europe.

Nous avons reçu du Roi de France les garanties pleines et entières que tous les efforts de négociation seront entrepris pour éviter que le sang ne coule. Il nous a également assuré de sa volonté que l'Eglise au sein du Royaume, occupe toujours la place éminente qui est la sienne : ces propositions seront officialisées dans un Concordat. En ces temps troubles, les croyants se doivent de respecter la loi des souverains d'Europe et l'ordre des États. Suivre la voie des sécessionnistes serait suivre la voie du Malin.

Si véritablement, comme on nous le rapporte, la Bretagne et l'Anjou ont déclaré unilatéralement leur indépendance et concentrent des armées, nous ne pouvons qu'exhorter les fidèles au respect de l'ordre et à la défense de la Couronne de France.

SS Eugène V


Fait à Aurillac, le 18 de Janvier 1458,
Pour la France, pour le Roy,
Armoria de Mortain »

A. pour l'AAP
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Miladyw
Invité




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MessageSujet: Re: [LIVRE] Guerre de Provence - 1458    [LIVRE] Guerre de Provence - 1458  Empty04/06/10, 01:24 pm

Citation :
30-01-2010 : Son Eminence Monseigneur Rehael: Entretient

Rome (AAP)- C'est le 27 janvier en les murs de Rome que Monseigneur Arthur de Nivellus à eut le privilège d'obtenir un entretient avec Son Éminence Monseigneur Rehael, Cardinal-Camerlingue Archevêque d'Arles, sur les derniers évènements:

AAP : De Royaume de Francebreuses personnes ont été choquées par la diatribe anti-romaine faite par le GMF devant les croisées, quelle est votre réaction ?

SE Rehael : Nous sommes les premiers profondément choqués et attristés par ces paroles. J'imagine que les mots ont dépassés sa pensée, mais ils n'en sont pas moins inacceptables et nous nous devions de les condamner. Nos relations ont toujours été cordiales par le passé, notamment à titre personnel, ce qui rend ces prises de positions d'autant plus regrettables. Nous espérons qu'elle reviendra sur ses propos.

AAP : Comment expliquer que les armées croisées aient été envoyés à l'attaque de la Provence ?

SE Rehael : Je ne l'explique pas. Genève ayant acceptée les demandes de l'Église, à savoir interdire le Lion, il n'y avait plus lieu de s'attaquer à cette cité comme nous nous y étions engagés. L'Église ne doit pas tenir un double langage. Lorsque nous sommes contraints de recourir à la force, dans le cadre d'une croisade, afin d'assurer la sécurité des fidèles, nous devons également tendre la main. Pourtant nous ne pensions pas que le statut de croisés serait annulé unilatéralement. Prendre la Provence pour cible, à l'aide des armées qui étaient quelques heures auparavant croisées, alors qu'elle participe elle même à la croisade, est particulièrement maladroit.

AAP: La croisade n'est pourtant pas interrompue, non ?

SE Rehael : Elle se poursuit à l'heure actuelle, en effet, même si la situation s'apaise peu à peu à mesure que les forces du Lion déclinent. Les derniers membres de cette secte hérétique se terrent et la victoire finale est très proche. Nous nous attendions à ce que les armées françaises, plutôt que s'attaquer à la Provence, poursuivent la croisade.

AAP : Est ce que l'Église remet en cause le principe de l'ordre établi au sujet de la Provence ?

SE Rehael : Non, l'Église juge que l'ordre établi, qu'elle a elle même rappelée à maintes reprises, doit être maintenu et nous ne voyons aucune raison de revenir là dessus. Cependant, il faut distinguer deux choses.

D'une part nous sommes très las de voir des personnes interpréter le dogme aristotélicien, de prétendre connaitre le sens de la volonté divine, ou invoquer les mots du Saint Père à tord et à travers, de manière à justifier leurs actions. Faut il rappeler que l'Église, Une et Indivisible, est seule habilitée à mener ce type d'interprétations ?

D'autre part, et c'est là l'essentiel, le principe de l'ordre établi ne justifie en aucune façon, pour des motifs d'opportunité, d'attenter et de nuire à la croisade qui a été déclenchée par la Sainte Curie.

AAP : Vous faites référence au fait que les armées précédemment croisées aient été envoyées attaquer la Provence ou au fait que cette dernière participe elle-même à la croisade contre le Lion ?

SE Rehael : Le problème est justement que ces deux éléments se conjuguent. L'on a d'une part la rupture du statut de croisés d'une armée croisée, et d'autre part l'attaque par cette armée d'une province participante à la croisade, qui a des troupes engagées contre le Lion, alors que l'Église a appelée à l'union de tout les fidèles contre le Lion. C'est ce point qui provoque notre désapprobation et nous conduit à appeler à la paix et à l'union des aristotéliciens.
Il convient de rappeler que l'Église ne se préoccupe pas de juger l'aspect politique et temporel, ce n'est pas notre rôle. Seul nous importe l'intérêt des fidèles

AAP: Votre Eminence, je vous remercie de nous avoir accordé cet entretient, et je vous souhaite une excellente journée!


ADN14 Pour l'AAP

Citation :
31-01-2010 : Démenti du Lyonnais-Dauphiné suite à l'entretien de son Altesse Armoria de Mortain.

Démenti du Lyonnais-Dauphiné suite à l'entretien de son Altesse Armoria de Mortain.

LYON (AAP) - Suite à l'entrevue accordée à l'AAP par son Altesse Armoria de Mortain au sujet de la Provence, un besoin de rétablir l'exactitude de certains propos tenus durant cet échange s'est fait sentir au sein des autorités du Lyonnais-Dauphiné voisin.

Pour mémoire, voici ce que répondait Son Altesse Armoria de Mortain lorsque le rédacteur de l'AAP la questionnait sur l'implication du Roy dans la campagne provençale :
"Si Sa Majesté n'avait pris la peine de prévenir son cousin, et s'il n'avait clairement stipulé qu'un silence de sa part vaudrait accord, sans nul doute. Si les provinces du sud du Royaume n'avaient eu à se plaindre du comportement de la Provence, et n'avaient fait demande d'assistance au Roy - le devoir d'un suzerain - pareillement. Si Sa Sainteté le Pape ne s'était prononcé quant à la rupture de l'Ordre Établi, itou. Mais nous savons que notre démarche s'appuie sur ces trois points essentiels, et forts."

Une implication des "provinces du sud" qui a poussé le Gouverneur Lyonnais, sa Grâce Pénélope de Barsac (dicte Penelopedefrance) en personne, à s'accorder un droit de réponse pour cette mise en cause dans la justification du conflit provençal.

Un droit de réponse sollicité auprès de l'AAP sous la forme de l'annonce suivante :

"A tout ceux qui ouïront, liront ou se feront lire :

Nous, Pénélope de Barsac, Gouverneur du Lyonnais Dauphiné, Dame de Mirmande et de Neuville sur Saône, conseillée et appuyée par notre Conseil, faisons savoir que nous sommes de plus en plus étonnée d'entendre, à plusieurs reprises et maintenant dans le cadre d'un entretien donné à l'AAP, Son Altesse Royale Armoria de Mortain évoquer des plaintes en provenance de ce qu'elle Royaume de Franceme les « Provinces du Sud ».
En tant que province de cette région du Royaume, le Lyonnais Dauphiné n'a jamais émis la moindre plainte à l'endroit de son voisin provençal. Ce dernier n'ayant jamais manifesté quelconque signe d'hostilité à notre égard, nous n'avons donc jamais requis ni même laisser entendre que nous désirions l'appui de Sa Très Aristotélicienne Majesté le Roy dans quelque domaine que se soit.

Ne pouvant parler pour nos voisins du sud, nous apprécierions néanmoins de ne pas être utilisés comme justificatif à une opération militaire en terre Provençale.

De plus, si le soucis de Son Altesse était de mener une intervention en vue de stabiliser le Sud du Royaume, la moindre des choses serait de nous inclure dans les projets allant dans ce sens, nous considérant encore comme une force stabilisatrice dans la région.

Nous ne saurions également que trop lui conseiller de jeter un œil sur le Languedoc, fidèle parmi les fidèles du Roy, qui connaît actuellement des troubles extrêmement graves et déstabilisants, où le félon Rylas a refusé d'abandonner son pouvoir et a menacé d'ensanglanter le Comté qu'il clame pourtant défendre.

Faict au castel de Pierre-Scize à Lyon, le vingt-sixième jour du mois de janvier de l’an de grâce mil quatre cent cinquante-huit.

Pénélope de Barsac, Dame de Mirmande et de Neuville sur Saône. Gouverneur du Lyonnais Dauphiné."


Rappelons simplement qu'un courrier du Connétable de France adressé aux autorités Dauphinoises leur demandant un droit de passage pour ses armées sur les routes Lyonnaises et daté du 3 janvier dernier avait accouché d'un refus le jour même.
Un premier refus du Gouverneur du LD motivé par le fait que les armées en question sortaient tout juste de Genève sous couvert d'armées croisées qui ne justifiait nullement une descente vers le Sud.
Après trois jours de négociations, lesdites armées avaient finalement été requalifiées officiellement par Armoria d'Armées Royales, débouchant ainsi sur le consentement du Gouverneur Lyonnais à leur livrer le passage sous cette nouvelle couverture.


Erasme, pour l'AAP

Citation :
04-02-2010 : Genève-Béarn-Provence: résumé, actualité et prospective

Pau (AAP)-Il semble que de près ou de loin, les sorts de Genève, de la Provence et du Béarn soient liés depuis quelques mois, et les événement récents appuient cette impression.

Tout d’abord, la Provence est intervenue dans le conflit opposant le Béarn et Genève, bien connu maintenant. Mais contre toute attente, c’est pour aider des armées romaines et béarnaises que l’Ost provençal traversa le sud du Royaume de France. En effet, un traité d’amitié lie Genève et la Provence, sœurs dans l’indépendance de la tutelle impériale. Mais la Provence a choisi d’écouter la voix de l’Eglise plutôt que d’honorer ses engagement diplomatiques, de voir dans la guerre des Alpes contre les Pyrénées un conflit religieux et de voler au secours de l’orthodoxie romaine. Fut-ce le bon choix ? Toujours est-il que le Marquisat a du rappeler bien vite ses troupes lorsque la menace des armées plus ou moins croisées sur le territoire de Provence se précisa.

Car les armées françaises ont du lever le siège de Genève après que la République lémanique ait produit un décret d’occurrence visant à interdire l’organisation militaro-religieuse du Lion de Juda sur son territoire. De fait, la presque totalité des effectifs de cette organisation se trouvait en train de combattre en Béarn. Après quelques couacs entre le quartier général français et la Curie qui ont contribué à maintenir un certain flou autour des buts de guerre et du statut des français, ces mêmes armées fondirent sur la Provence et après plusieurs jours de guerre, il semble que le conflit ait pris un tournant décisif, à Aix comme à Pau.

Des rumeurs convergentes parlent d’un grave revers pour les forces françaises, entre 15 et 20 soldats royaux auraient trouvé la mort dans la nuit du premier au deux février, et le reste des combattants, réduit à la portion congrue, serait retranché entre les murs de Brignoles. Le conflit connaîtrait alors un tournant décisif, et pourrait trouver une issue par des prolongements diplomatiques. Cependant, la possible arrivée de renforts pour le côté français pourrait changer la donne–mais il la faudrait massive, et on l’annonce éparse, avec notamment la présence en Arles d’Ingebruge, connétable de Rome et duchesse de Bourgogne. Cette victoire éventuelle de la Provence serait-elle l’occasion d’un rapprochement d’avec Genève ? Des démarches ont déjà été effectuées en ce sens, et la ville helvétique aurait là l’occasion de s’affirmer face aux ingérences dont elle a été l’objet.

D’autant plus qu’en Béarn également, une page s’est définitivement tournée dans l’histoire de cette guerre tristement fameuse. La Comtessa Agnes de Saint-Just a proclamé officiellement le bannissement de Yohann65, le meurtrier non moins tristement célèbre, qui était la seule revendication et but de guerre de la République de Genève. L’organisation de la reconduite des combattants alpins par l’Ost béarnais est en cours, et tout laisse penser que l’on s’achemine définitivement vers la paix, au moins du côté pyrénéen. Armoria de Mortain est arrivée en Béarn, et elle chante des chansons.

Les Genevois ayant obtenu satisfaction, la Provence prenant le dessus sur le plan militaire, l’hiver se fait rude pour le Royaume de France. Genève ayant ses troupes à nouveau disponibles, celui-ci à beaucoup à craindre d’un rapprochement de la Provence avec les Helvètes.

Zarathoustra, pour l’AAP

Citation :
05-02-2010 : Déclaration commune du Saint Empire Romain

Aix la Chapelle (AAP) : Ce 4 février 1458, une annonce n'est pas passée inaperçue sur les murs des grandes villes de l'Empire et de Provence. Pour la première fois depuis bien longtemps dans son histoire, les représentants des Provinces de tout l'Empire se sont rassemblés pour discuter de la déclaration d'indépendance de Gênes et les évènement qui ont marqué la Provence. Une déclaration commune a été mise au point par la Chancellerie impériale, débattue par les Comtes, Ducs, Chanceliers et dirigeants des provinces impériales et signée par la majorité d'entre eux.
Parmi les signataires on retrouve l'ensemble de provinces germaniques représentées par la Reine Hulda, les provinces italiennes de Milan et Modène, la Hollande et le Cercle Francophone à l'exception de la Franche Comté. C'est ainsi une grande majorité du Saint Empire Romain Germanique qui s'est exprimée d'une même voix.

Reprenons les différents points importants de cette déclaration.
Les signataires condamnent les déclarations d'indépendance de la Provence (plus ancienne) et celle de Gênes (toute récente).
Ils invitent l'ensemble des nations souveraines à n'entretenir aucune relation diplomatique avec les félons à l'Empereur.
Ils déplorent les tractations secrètes de Gênes qui ont conduit à l'indépendance, sans dialogue avec l'Empire.
Ils réaffirment leur soutient à la noblesse provençale qui prête toujours allégeance à sa Majesté l'Empereur.

Cette déclaration est la première prise de position officielle de l'Empire dans l'affaire provençale, qui a demandé de nombreuses semaines de discussions entre les délégués de l'Empire. Nul doute que ce texte fort attendu aura un impact sur le déroulement du conflit, les signataires étaient les principaux concernés en tant que sujets de Sa Majesté l'Empereur.

SebastienPirlet, pour l'AAP

Source :

"A tous ceux présents et à venir, salutations !


Nous, assemblée des vassaux de sa majesté l'Empereur Long John Silver du Saint Empire Romain Germanique, réunis en la chancellerie impériale au nom des justes valeurs qui nous rassemblent sous la bannière de nôtre souverain légitime, nous prononçons à l'unisson en ce qui concerne les prises d'indépendances illégitimes prononcées par les dirigeants du Comté de Provence et de la République de Gênes, dont les dirigeants se sont récemment rattachés au sein du prétendu marquisat des Alpes Occidentales, déclaré félon à sa Majesté.
Afin que le monde sache qu'il n'est nulle liberté possible sous le joug d'une couronne illégitime, condamnons ces agissements unilatéraux. Nous appellons les régimes souverains et légitimes à inciter ces provinces à revenir vers la voie du dialogue constructif avec le reste du Saint Empire, en se refusant de développer des liens diplomatiques avec ces provinces tant qu'elles seront à la merci d'un gouvernement félon à sa Majesté. Nous déplorons le fait que la diplomatie gênoise ait longtemps nié lors de nos médiations son rapprochement à la Provence, et ait préféré la voie de la dissimulation et du mensonge à celle préférable de la vérité et de la diplomatie.
Par la présente, nous réaffirmons nôtre soutien à la noblesse impériale de Provence qui prête toujours allégeance à sa Majesté l'Empereur, espérant qu'elle demeure un modèle à suivre pour leurs plus honorables concitoyens, et ne reconnaissons nulle souveraineté aux usurpateurs du prétendu marquisat.


Afin que celà soit su et reconnu, le revêtons de nostre scel en ce 18 ème jour de janvier de l'an 1458, à Aix la Chapelle.

Pour le Saint Empire

Königin Hulda
Reine du Royaume Germanique

Raboude Mondrianus de Ligne
Comte de Hollande

Pour Melisende Maledent de Freytiat, duchesse de Savoie
Eddo Puègmirol, chancelier

Pour la Lorraine, chancelière Joséphine von Wittelsbach au nom de la duchesse Floche

Pour Modena, Miriam Serena di Montefeltro, Duchessa di Modena

Pour Milan, Stefan Sforza conneau Sir_biss, Duc de Milan"

Citation :
08-02-2010 : Provence : Nouveau conseil et démenti officiel sur la fausse déclaration de guerre à la Lorraine

AIX EN PROVENCE (AAP) - Après les fausses déclarations de guerre de la part du Marquisat des Alpes Occidentales et de la Provence envers le Languedoc, le Lyonnais-Dauphiné, la Bourgogne et le SRING successivement d’il y a trois mois, voilà qu’une nouvelle vague de faux fait son apparition.
Une nouvelle déclaration de guerre a en effet été affichée en Bourgogne il y a quelques jours. Et là, la dernière déclare la guerre à la Lorraine.
Usurpation d’identité, usage de faux et détournement de sceaux. La marquise des Alpes Occidentales, la comtesse illustre élue en décembre dernier et le régent actuel se sont empressés de démentir, en ces termes.

"Nous Hersende de Brotel, Marquise des Alpes Occidentales et Nous, Ledzeppelin Comtesse légitime de Provence Libre ainsi que Nous Minos63, Régent de Provence,

Ayant appris qu'une fois de plus un faussaire avait entrepris de poster en Lorraine une déclaration de guerre de la Provence à la Lorraine sous prétexte d'un courrier qui n'a à notre connaissance jamais existé,

Rappelons comme nous le faisons régulièrement que le Marquisat des Alpes Occidentales et les provinces qui le composent se veulent respectueux de la paix aristotélicienne et que s'ils n'hésitent pas à se défendre farouchement contre les troupes françaises qui ont attaqué leur territoire de manière inqualifiable, ils ne comptent pas guerroyer à l'extérieur.

Fait à Avignon, le 7 février 1458

Hersende de Brotel, Marquise des Alpes Occidentales
Ledzeppelin, Comtesse légitime de Provence Libre
Minos63, Régent de Provence"

Tentatives pour jeter le trouble à l’extérieur donc, quand à l’intérieur, le calme n’est toujours pas revenu.
En effet, Provence, où le château, aux mains d’un groupes d’hommes et de femmes se déclarant loyalistes à l’Empire et prônant le retour en son sein, a été repris cette nuit par révolte mandatée par le conseil légitimement élu aux dernières élections. Cette révolte a vu arriver à la tête du comté Minos63, l’un des plus anciens érudits provençaux et un conseil composé des membres suivants : Perrin, Snake84, (Capitaine) Isham (CaM), Fufanu, (Bailli) Lacsapdauxerre, (Juge) Gaspard (Prévôt), Malbec, Richelieu1 (CaC), Kwik_kwik, Mme_de_maintenon et Francuski. Les postes restants seront attribués dans les heures à venir.
Notons également que la mairie d’Aix est pour l’instant toujours entre les mains de messire Daemon, membre de l’ancien conseil destitué cette nuit.

En parallèle de tout ceci, l’ambassade impériale, menée par son chancelier son excellence Raoul Lézard est arrivée en terres provençales afin d’y rencontrer Provençaux et dirigeants. Nul doute que les événements récents joueront dans les discussions entamées.

Doch, pour l’AAP
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Miladyw
Invité




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MessageSujet: Re: [LIVRE] Guerre de Provence - 1458    [LIVRE] Guerre de Provence - 1458  Empty04/06/10, 01:29 pm

Citation :
Entretien avec la Provence loyaliste


AIX EN PROVENCE (AAP) - Alors que la Provence se déchire dans une guerre où les deux camps semblent incapables de prendre l'avantage pour l'instant, les initiatives se multiplient et il devient difficile de s'y retrouver dans ce conflit qui s'installe sur la longueur.

Jusqu'à présent deux forces étaient en présence, les troupes du marquisat et celles de la France, mais elles ont été rejointes par une troisième force qui, plus discrète dans la presse, n'en demeure pas moins efficace. En effet, pendant que les deux belligérants principaux réglaient leur querelle à coup d'armée, ce nouveau protagoniste sur la scène provençale reprenait le château d'Aix et dévoilait petit à petit ses membres. Méconnu de part et d'autre et du grand public, nous avons voulu en savoir plus et avons donc rencontré Samuel Alexandre de Trévière dict Dahut qui fut mis au pouvoir par la révolte et Flore de Lendelin, active partisane du mouvement.


AAP : Tout d'abord bonjour à vous et merci de nous recevoir alors que vous devez avoir fort à faire. Pourriez-vous vous présenter ? Traîtres pour certains et brigands aux yeux d'autres, votre groupe apparaît assez hétéroclite par l'origine et le rang social de ses membres. Comment vous-même vous définissez-vous ?

Samuel : Les loyalistes sont avant tout soudés par une idée : celle qu'une Provence riche doit avoir une structure stable. Cela passe par accepter la place de la Provence dans la hiérarchie des Royaumes. Les liens se sont resserrés avec le temps sous une pression tyrannique. Les différentes classes sociales représentées sont aussi un symbole de la diversité que nous espérons. Le droit d'expression est important et se doit de provenir de tous les niveaux sociaux pour pouvoir gouverner pour tous. Nous ne sommes pas brigands, nous n'avons rien volé sauf le siège confortable d'une marquise et d'une comtesse dépassées par les événements.

Flore : Nous sommes la dissidence provençale, agissant en secret depuis des mois pour faire chuter le marquisat illégitime et rendre la Provence vraiment libre. Notre intention est de rendre à notre comté la place qu'il mérite dans l'Empire. Sa position de rebut des Royaumes du Sud ne nous convient pas. J'ai entendu l'empire nous qualifier de Provençaux loyalistes. Ce terme nous représente bien aussi. Notre groupe réunit des Provençaux principalement, et des amis de la famille, Français, nous ont rejoints. Depuis leur arrivée, ils sont devenus des amis et face à l'épreuve que nous vivons, des excellents soutiens. Ils n'ont rien à voir avec les forces françaises présentes sur le sol de Provence.


AAP : Pourquoi en être arrivé à prendre le pouvoir plutôt que de passer par les urnes? Cette prise de pouvoir était elle d'ailleurs calculée ou était-elle le fruit d'une opportunité?

Samuel : Lorsque les armées françaises ont commencé à marcher sur la Provence, nous avons tout de suite communiqué avec eux pour en savoir plus sur leurs intentions. Nous sommes tombés d'accord sur nombre de points et fidèles à leur parole nous avons travaillé pour que la Provence revienne à des Provençaux. Nous pouvons vraiment affirmer qu'ils font ce qu'ils avancent. Alors dans les méandres d'un conflit plutôt obscur nous avons patienté pour trouver l'opportunité. Mais c'était tout réfléchi.

Flore : Nombreux partis d'opposition au marquisat se sont succédés en Provence. J'en veux pour preuve le fait qu'en été dernier, lorsque le parti Liberté Provençale de Samuel a récolté un franc succès, l'opposition s'est liguée pour lui soustraire le poste de comte: la peur du changement. Il avait eu le tort d'être honnête et cela n'a pas plu. Au début, je me demandais en quoi ce comté était libre, si c'était toujours les mêmes au pouvoir, malgré la décision des urnes. J'ai alors assisté aux élections pour désigner le successeur du marquis sortant: une mascarade, une manipulation bien orchestrée. J'ai ensuite pris le relais de Samuel en politique, dans une formation plus consensuelle. Il m'est très vite apparu que toute nouveauté était proscrite. J'ai compris que hausser le ton était inutile et qu'il fallait se soumettre. Cela étant exclu, la solution était d'agir radicalement. A cette époque, notre choix était la mise en oeuvre du plan de retour à l'empire.
Lorsque les armées françaises ont été signalées, nous avions donc déjà pris la décision d'agir de concert avec les nobles provençaux impériaux dont l'aura était une garantie pour l'avenir de la Provence. Une éventuelle prise du château n'était pas écartée. L'intervention des Français a accéléré les choses, c'est certain, et a ajouté une touche d'imprévu à notre plan. Ce n'était pas pour nous déplaire.


AAP : Un des points qui fait le plus parler, est la mise en place à la tête de la province, d'un Français. Comment dire alors que vous êtes pour un retour à l'empire? Pourquoi ne pas avoir placé un sujet fidèle à l'empereur? Et cela présage-t-il d'une occupation de la capitale et plus généralement de la province par des armées françaises?

Samuel : Flore et moi même somme à la tête des loyalistes. Le comte actuel est un de mes fidèles sujets et je dirai même ami. De sa naissance cet homme est français, mais a voyagé avec sa douce jusqu'à Vitrolles. Il est un commerçant brillant. Il nous permettait, à Flore et moi, de ne pas être en première ligne et de pouvoir gérer le travail diplomatique, entre autres. Les gens ne doivent pas oublier que le lieu de résidence n'est pas si important que la bannière pour laquelle l'on donne son temps, sa force voire sa vie.

Flore : Oui, je comprends ces interrogations. L'explication, Samuel vous l'a donnée. Le poste de comte est le plus exposé aux critiques virulentes et aux attentats. Messire Patrice14 s'est proposé à cette place pour épargner mon cousin, délégué à la sécurité. Si vous regardez le conseil, dix conseillers sont provençaux, soit une très large majorité. Cette critique est en fait un moyen que la propagande des félons utilise pour nous déstabiliser et discréditer les Français. Cela ne nous touche pas et l'avenir prouvera encore une fois leurs mensonges. Je le répète : les troupes du Royaume de France se battent vaillamment avec nous et sont nos alliées. Toutefois, elles ne sont pas nos commanditaires.


AAP : Que voyez-vous de plus intéressant dans le fait de rejoindre l'Empire? Certains Provençaux n'ayant pas connu l'empire attendent en effet de savoir ce qui différencierait le marquisat de l'empire.
Samuel : Je me suis souvent exprimé là-dessus. Je vais tenter de faire au plus vite. Le marquisat est une structure étatique extrêmement fermée. Si vous êtes ami de la famille qui la compose alors vous ferez carrière. Si vous finissez un jour en désaccord, vous trouverez la porte au plus vite. Caché derrière un idéal d'indépendance bafoué et rabâché en permanence, le marquisat ne gère pas la vie du peuple, l'économie, ni rien de ce que peut gérer un conseil comtal. Jusque là, le marquisat est une réplique de l'empire visant à donner des titres à un petit noyau de personnes. Voici une preuve de sa tendance impérialiste: il tente de s'agrandir vers Gênes. Un retour à l'empire offrira une stabilité et la paix. A tous les Provençaux travailleurs, des carrières jusqu'à l'échelle impériale seront disponibles. La présence de la France à nos frontières fera de la Provence un lieu de commerce et de prospérité; la noblesse ne sera plus divisée et trouvera aussi plus de profondeur dans son évolution.
Ce sera la fin de la paranoïa pour défendre de l'illégitime. Moins de brigands sur nos terres, plus d'alliés et surtout plus de perspective dans le progrès et la croissance de notre terre qui que soit le souverain. Ce sera toujours la Provence de lavande, mer et montagne et d'un peuple fier et distinct. Et je vous assure du nombre de projets à venir qui devrait réjouir chacune des classes sociales.

Flore : Un déverrouillage complet des relations commerciales et diplomatiques. Le peuple ne sait pas que les traités ne sont jamais signés avec le marquisat, reconnu nulle part dans le SRING ou le Royaume de France. Le peuple ne sait pas que le commerce avec la Provence se fait au compte-gouttes, dans le secret, est susceptible d'être annulé à tout moment si les personnes ne s'entendent plus. Le peuple ne sait pas que l'ancien régime a ruiné la Provence et que des contrats d'échange solides sont indispensables. Le peuple ne sait pas que la Provence est considérée comme félonne dans l'Empire et dans le Royaume de France, ce qui maintient une épée de Damoclès au-dessus de sa tête. Ces menaces ont été récemment mises en oeuvre et notre conseil loyaliste tente de freiner pour éviter une guerre de longue durée.


AAP : Après quelques jours à la tête du comté vous avez eu le temps de faire le point. Quel a été l'état de la Provence que vous avez trouvé à votre arrivée?

Samuel : HMM catastrophique. Les caisses étaient vides. Pillées. La Provence a été pillée. L'on trouve aussi les écrits du conseil précédent : 90% de cela ne sont que de la suspicion, de l'organisation militaire. Le conseil comtal depuis 8 mois n'était plus tourné vers le peuple, mais ressemblait à des services secrets. Cette chose est très bien, mais en arrivant nous n'avons plus trouvé de bêtes, plus de céréales. Nous constatons que les perdants préfèrent ne rien laisser derrière eux, pour appuyer leurs fiertés, quoiqu'il en coûte à ceux qui sont neutres et veulent manger. Forme d'égocentrisme qui coûte très cher à tout le monde

Flore : Catastrophique. Les bilans d'avant le conflit n'étaient déjà pas rassurants mais nous avons constaté que des conseillers pro-marquisat s'étaient emparés des faibles richesses du comté. Denrées, écus, ils ont tout pillé : la caisse contenait 3500 écus à notre arrivée. Sur une semaine, nous avons pu la remonter malgré ces circonstances difficiles. Les coupables sont connus et seront poursuivis.


AAP : Avec un tel bilan de départ, que faites vous pour redressez la Provence? Pouvez-vous seulement faire quoi que ce soit dans la situation actuelle d'ailleurs, et être un véritable conseil?

Samuel : Nous avons écrit aux maires, nous avons réclamé un minimum pour faire tourner l'économie. Mais comme je le disais bien trop égoïste sont les riches du marquisat. Donc nous faisons tout le possible pour remonter la situation. Nous ne sommes pas là pour réclamer des titres ou une position. Nous voulons vraiment arrêter ce conflit, un retour a l'empire et une économie qui repart, d'autres conseils suivront. Nous donnons tout ce que nous avons pour la gestion de la Provence qui saigne.

Flore : Notre action est limitée compte tenu de l'embargo mis en place par les félons. Nous agissons pour le mieux dans ces conditions difficiles. Je peux déjà vous annoncer que nous assurons une transition, bien que plusieurs d'entre nous seront impliqués activement dans la mise en place du nouveau régime. Le travail s'étalera sur des mois. Nous avons de quoi tenir la longueur, même en cas de reprise du château par les traîtres. La priorité est néanmoins la stabilité, non encore acquise à ce jour.


AAP : Il semble que vous ayez des problèmes avec nombre de municipalités. Ce conflit avec les maires et leur refus de vous reconnaître n'est-il pas dangereux pour la population? Ne vous sentez-vous pas un peu responsable des dysfonctionnements du comté qui en découlent?

Samuel : Vous savez. Nous avons pris un conseil qui était déjà vide car ils ne s'attendaient pas à nous voir. Ce conseil ne pensait qu'à sa défense. La population était déjà bien lésée. Mais ce sont des Provençaux qui ont pris ce conseil. Sans notre intervention, les alliés français auraient fait la même chose. Nous sommes d'ici et connaissons la population. Nous espérons avec le temps que les esprits retrouveront la sagesse et laisseront partir le marquisat pour que la Provence arrête de rêver mais construise.

Flore : L'embargo a été décidé par les félons. Depuis le début, nous demandons une collaboration des mairies pour assurer le minimum à la population. Nous comprenons qu'ils ne nous aideront pas mais là, ils accélèrent la faillite du comté, sans se soucier des difficultés des paysans et artisans provençaux. Je ne comprends pas pourquoi les maires acceptent cela. Les félons sacrifient physiquement et économiquement la Provence pour garder une parcelle de leur pouvoir illégitime. J'espère que les maires vont penser à leurs administrés pris en otages injustement.




Les loyalistes impériaux n'ont guère pu tenir plus de deux semaines et le château est aujourd'hui de nouveau aux mains de partisans du marquisat dont les armées ont défait les Français. Si certains chantent déjà à la victoire de la Provence libre et indépendante, les Français n'en demeurent pas moins actifs. Malgré une défaite retentissante, ils ne semblent pas encore s'avouer vaincus puisqu'une de leur armée demeure et qu'ils ont récemment pris la mairie de Brignoles où, faute de pouvoir les en déloger, les autorités du marquisat les combattent à coup de procès. De leur coté, les loyalistes impériaux comme ils se nomment, contrôlent toujours, faute du château, au moins la capitale alors qu'une de leur armée fait son entrée.

Pour un conflit que certains estiment déjà gagné, la Provence est encore loin de retrouver la paix et aurait plutôt tendance à s'enfoncer inexorablement vers une guerre longue et coûteuse en vies, qu'elles soient françaises, provençales ou impériales.

Godgaby, pour l'AAP

Citation :
15-02-2010 : Position française : "La Provence est terre d'Empire"

Aix la Chapelle (AAP) - Le Samedi 13 février s’est tenu une entrevue entre la Princesse Armoria et un émissaire du Chancelier Impérial, SebastienPirlet de Belrupt. La rencontre s’est déroulée au camp de la Princesse, en Béarn où celle-ci se trouve depuis plusieurs jours avec sa garde.
Nous avons rencontré l’émissaire du Chancelier Impérial qui nous déclaré qu’il représentait ce dernier dans une discussion relative à la situation actuelle en Provence et l’intervention armée de la France.

L’émissaire, George St-Allan, s’en allait rendre compte de la discussion à son Excellence SebastienPirlet. Celui-ci souhaitait en effet obtenir une réaffirmation que la France ne souhaitait exercer aucune tutelle ni prendre le contrôle sur la Provence, qui a vocation à retourner dans le giron impérial. En effet, plusieurs voix s’élevaient dans le Cercle francophone, notamment en Franche Comté, pour accuser la France de vouloir prendre le contrôle de la Provence au détriment de l’Empire.
C’est, selon l’émissaire, pour ôter tout doute et ainsi rétablir la confiance entre le Saint-Empire et le Royaume de France que cette démarche a été entreprise.

La Princesse Armoria a ainsi déclaré au cours de l’entrevue : « Eh bien, je le puis confirmer sans la moindre hésitation : la Provence est terre d'Empire.
L'Empereur étant cousin de notre Roy, celui-ci ne cherche point à lui nuire.
(…) Nos intentions ne sont donc que faire en sorte, en aidant l'Empire à réaffirmer son autorité légitime, que la Provence redevienne ce qu'elle n'aurait jamais dû cesser d'être. Nous avons à coeur qu'elle reconnaisse l'autorité de son souverain, et qu'elle ne persiste point dans ses errances - comme de faire asile pour les brigands et pillards venus agir en le Royaume, par exemple »

Ainsi, l’émissaire se dit confiant sur les intentions de la France est espère que cette entrevue permettra de rétablir la sérénité et la confiance entre la France et toutes les provinces du Saint-Empire.

Le 15 février, un correspondant lorrain AAP a interrogé par missive le Chancelier Impérial, SebastienPirlet de Belrupt, qui a répondu par ce communiqué :

« J’ai bien envoyé un émissaire rencontrer la Princesse Armoria, ne pouvant quitter moi-même l’Empire pour le moment, afin d’éclaircir la situation et de rendre clairs les objectifs du Royaume de France. (…) Je suis convaincu que nous avons aujourd’hui la possibilité de reconstituer l’unité de l’Empire et du Cercle francophone en ramenant toutes les provinces de l’Empereur dans sur le chemin de la légalité et de la légitimité.
L’aide du Royaume de France est un précieux atout, mais toute action doit se faire dans le respect du peuple provençal.
(…) Il appartient aux provinces de l’Empire de choisir la manière avec laquelle chacune interviendra, soit militaire soit diplomatiquement, mais je pense que nous avons davantage à y gagner en choisissant une option commune.

La France et les loyalistes provençaux travaillent déjà de concert, à nous de franchir le cap à présent et de prendre le destin de notre Empire en main en profitant de l’aide du cousin de l’Empereur et de la motivation des loyalistes provençaux. »

Pour l’AAP

Citation :
20-02-2010 : Provence: Le point.

Brignoles - AAP

La guerre en Provence fait rage depuis maintenant un mois sans que visiblement on puisse dire qui l'emporte.
Au premier abord on aurait pu dire, en comptant les armées, que les Français sont sur la défensive, mais ce serait regarder un peu vite, car que penser de Brignoles toujours sous la domination Française et Arles, investie par les renforts de ces derniers?
Le treizième jour du mois de Février, c'est au tour de Toulon de tomber par une révolte.
Pendant ce temps, à Aix, les armées marquisales campent en dehors de la ville. L'armée Génoise, elle, accompagnée d'une autre armée marquisale, est sous les quolibets des Français retranchés dans Brignoles, qui la narguent du haut des murs de la ville.
Voilà pour la situation militaire a proprement parler.

Voyons du côté diplomatique. Tout d'abord, petit rappel des forces en présences:
D'une part, le terrain des opérations, est le Comté de Provence.
D'autre part, les belligérants sont le Marquisat (Composé d'une partie de Provençaux et d'une partie de Génois, Gênes entrée de fraiche date dans le Marquisat, qui est un régime et n'est pas cantonné à la Provence), les Impériaux (Savoyards, Milanais, Vénitiens, Modénois et Provençaux loyalistes) et enfin, les Compagnies d'Ordonnance Françaises.

Le Prime Chancelier Impérial est arrivé il y a quelques temps en Provence et a organisé une rencontre entre Loyalistes et Marquisaux sous la protection de l'Ordre Teutonique. A priori, ces négociations n'avancent pas. Cependant, la donne diplomatique a sensiblement évoluée. Alors que la Bretagne, l'Artois en France, Gênes et la Franche Comté pour l'Empire semblaient soutenir le Marquisat, l'Empire, dans son ensemble vient de condamner la sécession de Gênes et rappel qu'il n'est pas question pour les provinces de l'Empire de soutenir le Marquisat. Des contingents Savoyards sont en route pour aider les Français et les Loyalistes, pendant que dans l'autre camp, des Suisses sont arrivés pour aider le Marquisat.

En Italie, si Gênes a envoyée une armée, Venise, Modène, Milan et le Temple Italien mobilisent contre la sécession de Gênes. Que restera t il alors de l'appui Gênois en Provence si leurs terres sont menacées?

En conclusion, la situation est revenue à un point critique, où une victoire décisive de l'un ou l'autre des camps, fera peser la balance distinctement en leur faveur. Pour l'heure l'initiative semble Française avec l'arrivée de renforts conséquent et de la prise d'Arles, de Toulon et le maintient de Brignoles.

A. pour l'AAP

Citation :
18-03-2010 : La Bretagne hausse le ton contre la France

Rennes (AAP) - Un nouveau barreau a été grimpé sur l'échelle des tensions entre la Bretagne et la France. Le sujet de discorde, qui oppose les deux Etats souverains, est toujours le même : l'invasion de la Provence par les armées françaises. La Provence, qui se revendique indépendante, alliée de la Bretagne, continuant à résister, tant bien que mal, aux armées françaises sur son sol, depuis plusieurs mois. La Bretagne avait déjà eu l'occasion de manifester sa colère dans une première déclaration condamnant l'attaque française. La France avait alors répliqué en suggérant, pour résumer, à la Bretagne de se mêler de ses affaires.

Cette dernière n'en fit rien, puisqu'elle confirma son soutien à la Provence, dépêcha un expert militaire pour aider les défenseurs provençaux à élaborer leurs tactiques et convoya des vivres pour la population. Cette implication, pacifique mais concrète de la Bretagne aux côtés de la Provence, constituant une source d'irritation entre le Grand Duché armoricain et ses voisins français.

Ainsi la dernière étape en date tient à une nouvelle déclaration, publiée à un moment où le conflit semble s'enliser et où toutes les armées donneraient des signes de fatigue. La Bretagne, sur un ton plus cordial, puisqu'il est cette fois question de "conseils d'ami", suggère au roi de France de retirer ses armées et de conclure la paix. Remémorant au passage les guerres passées entre la France et la Bretagne, portant sur la question de l'indépendance de cette dernière, qui aboutirent finalement à la reconnaissance de celle-ci, après plusieurs années de lutte.

Malgré le ton adouci, voire amical, de la Bretagne envers la France, la déclaration ne manque pas de rappeler le principe de souveraineté de la Provence et de signaler qu'un acharnement dans ce conflit ferait perdre à la France sa puissance, son rayonnement mais aussi le respect que les autres peuvent avoir pour sa propre souveraineté.

L'autre détail important de cette proclamation tient au mécontentement affiché de la Bretagne suite à l'absence de suite aux demandes de discussions avec la France. En décembre dernier les Bretons avaient contacté les autorités françaises pour discuter au Mont Saint Michel, comme le prévoit le traité de paix entre les deux nations, afin de discuter des violations supposées dudit traité. Après plusieurs relances, la Bretagne se plaint de l'immobilisme français et dénonce un manquement à "la plus élémentaire des courtoisies".

Finalement cette déclaration illustre bien les problèmes et les oppositions croissantes entre la France et la Bretagne, mais la relative bienveillance du ton semble indiquer que la concorde est toujours de mise, ou, tout du moins, que la voie diplomatique reste ouverte entre les deux Etats anciennement ennemis.

Le Kozh, pour l'AAP


Dernière édition par miladyw le 20/06/10, 09:22 am, édité 1 fois
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Miladyw
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MessageSujet: Re: [LIVRE] Guerre de Provence - 1458    [LIVRE] Guerre de Provence - 1458  Empty04/06/10, 01:29 pm

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21-03-2010 : Guerre contre le Marquisat: le conflit s'étend à l'Italie et à la Savoie!

BRIGNOLES (AAP) - Lors de notre dernier point sur le conflit qui opposait les Compagnies d'Ordonnance Françaises, les impériaux, et les Provençaux loyalistes aux partisans du Marquisat des Alpes Occidentales, nous avions conclu sur un statu quo.
Aujourd'hui ce statu quo est remis en cause.
En effet, on a pu constater ces derniers jours l'arrivée massive de Catalans, venu soutenir le Marquisat, qui ont mis le siège devant Toulon, toujours tenue par la première vague des Compagnies d'Ordonnances Françaises, commandées entre autre par le Connestable de France, l'Amiral de France, le Duc Lexhor d'Orléans, le Vicomte Pierre du Val de Loire de Montlouis et le Vicomte Pierre de Courtalain de Conches. In Phooka Memoriam, commandée par la Baronne Angélique d'Harfleur fait face à Despertaferro commandée par Rocabertí. Il semblerait que, seuls, les Catalans ne puissent déloger les Français solidement implantés et aguerris. Cependant, beaucoup de sorties des assiégés ont été effectuée sans pour autant que l'armée Catalane n'ait levé le siège.
De plus, le premier dimanche du mois de mars, l'armée Catalane semble avoir rompu la trêve dominicale en s'attaquant à la bannière Béarnaise du Sieur Oli13, qui a vu sa petite troupe massacrée alors qu'elle était implantée non loin du camp Catalan. On note aussi que les Catalans auraient tués des Languedociens qui avaient tenté de ravitailler les assiégés par mer.

A Arles, la ville était sous domination des forces françaises du Baron Nkhan de Saint Saën et du capitaine franc, Namaycush. A l'heure actuelle le gros de leur armée est aux alentours de Forcalier ils auraient forcé le passage à deux armées Marquisales, dont celle de la Marquise Hersende. Une armée impériale, menée par le Baron savoyard Ninoupitch de Miolans, vient de lever bannière à Arles. Il prit la succession du commandement de la place lorsque les deux armées sus-citées ont fait mouvement. Mais aujourd'hui, une révolte des rebelles a poussé un marquisard à la tête de la mairie, un dénommé Gmat.

Du côté marquisal on note toujours la présence de deux armées à Aix, deux à Brignoles et une en campagne, en plus de celle des Catalans.

A présent le conflit vient de s'étendre à l'Italie et à la Savoie, première province d'Empire a être touchée. En effet, les troupes Génoises qui étaient en Provence s'étaient -aux dernières nouvelles- repliés sur la République Ligurienne pour défendre leur territoire contre l'Alliance Vénise, Milan, Modène et du Temple Italien, qui les sommaient de revenir dans le giron Impérial.
Visiblement la réponse des Génois fut la prise de Chambéry, par un coup de main audacieux, bien que le Doge ait condamné et destitué les révoltés et nié toute implication, malgré les bruits de couloir et les minutes du conseil qui ont fuis du huis clos. De fait, l'Empire est attaqué au cœur de son domaine et l'on pourrait assister à un revirement des positions des Provinces, plutôt portées sur le dialogue. On attend notamment la position de la Franche Comté, très critiquée ces derniers temps. Il est à noter que Monseigneur Tully s'est fait médiateur d'une trêve entre les Génois et la Savoie. Si cette dernière retire ses troupes de Provence -chose qui semble ne pas avoir d'écho- elle aurait récupérerait la maîtrise de sa Capitale.

En Italie, pendant qu'un ultimatum de "deux jours solaires" du Duc de Modène courrait, le Duc de Milan est passé à l'offensive, écrasant une première armée Génoise avant de mettre le siège devant la capitale de la république Ligurienne. A l'heure actuelle, le siège est levé mais la force de frappe des alliés italiens contre Gênes est impressionnante.

La grande muette de ce conflit est l'Église qui a récemment renouvelé Tibère Plantagenêt comme Camerlingue. Provençal. On le savait proche du mouvement rebelle et sa réélection peut laisser penser que Rome ne prendra toujours pas position. Cependant, on a appris que Son Éminence Ecatarina de Sevilliano, Primat du Saint Empire, avait été suspendue de ses fonctions par la Curie. A priori cette information n'a rien avoir avec les faits présentés, mais sachant que la prélat était une farouche ennemie des troupes Françaises -d'abord embarquées dans la Croisade puis dans la guerre de Provence- on peut imaginer facilement que la situation n'est plus tout à fait la même à Rome. Si une communication de la Curie devait voir le jour, surtout après l'agression génoise sur la Savoie, la gestion ambiguë de la trêve savoyarde et les rupture de la trêve dominicale, ce serait le bon moment.

Dans l'ensemble, l'offensive semble avoir repris, à l'avantage des loyalistes, impériaux et Français. Cependant, dans les jours qui viennent, il faudra porter son regard sur l'Italie et l'Empire pour y voir la suite du conflit.

A. pour l'AAP

Citation :
27-03-2010 : La Bretagne répond au roi de France

Rennes (AAP) - L'opposition entre le Grand Duché de Bretagne et le Royaume de France prennent une nouvelle tournure. Jusqu'à présent les deux Etats souverains s'adressaient remarques et provocations autour du sujet de la Provence. La France ayant attaqué et attaquant toujours la Provence, la Bretagne soutenant celle-ci, son alliée, se vantant même d'aider les stratèges provençaux dans leurs tactiques contre les armées royales. Dernièrement, la Bretagne avait relancé ses appels à la France, pour qu'elle quitte la Provence et avait remémoré son mécontentement face à l'absence (alors qualifiée de discourtois) de suite aux demandes répétées, depuis décembre, de discussions entre le Grand Duché et le Royaume, à propos de l'application du traité de paix.

Rappelons en effet que la France et la Bretagne avaient signé, à l'issue d'une guerre très longue et très violente, un accord de paix, reconnaissant la souveraineté de la Bretagne, prévoyant certaines obligations mutuelles et instaurant plusieurs entités d'entente diplomatique, à ce jour encore jamais utilisées. La Bretagne réclamant donc, depuis plusieurs mois, le recours à ces institutions de concertation, pour évoquer des problèmes liés à la paix.

La réponse du roi de France, Lévan III de Normandie, ne prit pas la peine de s'intéresser au cas de la Provence, ni de répondre aux demandes de discussion, pour se concentrer uniquement sur le sujet de l'Alliance du Ponant. Déclarant celle-ci illégale, accusant la Bretagne d'ingérence, tout en laissant ouverte la voie d'une résolution diplomatique, le roi de France provoqua une grande agitation en Bretagne. Une séance extraordinaire fut tenue au château de Nantes pour préparer la réaction bretonne.

La Bretagne rejette tout d'abord les accusations du roi. Elle se défend de toute ingérence, justifie l'Alliance du Ponant, en explique les finalités. Elle se montre taquine en rappelant que le roi n'avait fait aucune remarque sur cette alliance lorsqu'il vint faire hommage à la Bretagne, alors que celle-ci existait déjà depuis deux mois. Elle signale aussi que la Bretagne possède depuis des années des alliances avec certaines de ses provinces, sans que cela n'ait jamais posé de problème. Si le ton breton reste très courtois envers le roi, le conseil de celui-ci est par contre accusé de bien des maux. Persiflage, calomnie, haine revancharde, auraient, selon la Bretagne, insufflé de mauvais conseil au roi de France.

La Bretagne se déclare également vexée des accusations qui lui sont faites et demande, une fois de plus, à pouvoir discuter directement avec les représentants du royaume de France de l'application du traité de paix. Il est à noter que le Grand Duc breton, Myrlin de Pontcallec, termine son adresse par un témoignage d'affection, dont on ne peut mesurer la sincérité, en faisant un "gros bisou" à son homologue le roi de France.

Pendant ce temps, les provinces françaises membres de l'Alliance du Ponant, elles, discutent déjà avec les représentants de la royauté du cas de leur alliance. Pour le moment, la Bretagne n'a toujours pas eu l'occasion de faire face à ces représentants. Tactique diplomatique volontaire ou mauvaise organisation ? Quoiqu'il en soit l'Alliance du Ponant se retrouve divisée pour s'expliquer et la Bretagne reste, pour l'instant, mise de côté. Il n'est dès lors pas trop risqué d'avancer que les relations entre les deux Etats, jadis ennemis, ne vont pas s'améliorer immédiatement.

Le Kozh, pour l'AAP

Citation :
28-03-2010 : Provence : destruction de deux armées françaises

Forcalquier (AAP) – Commencée il y a plus de deux mois, la guerre fait toujours rage en Provence, voyant l’opposition des armées du comté aux armées françaises. La nuit dernière, du 25 au 26 mars, deux de ces dernières ont été défaites.

Depuis plusieurs jours, deux armées françaises étaient présentes devant Forcalquier : "Pa Capituna" et "Pro Patria Semper". Dans un premier temps, ce sont les armées françaises qui ont tenté d’investir Aix, sans succès, car les armées provençales n’ont pas bougé. Ces dernières ont par la suite repris l’initiative en faisant mouvement vers le nord-est, et plus précisément vers Forcalquier. Après quatre tentatives successives, les deux armées, soutenues par "L'impasse provençale" dirigée par DameLita, qui était jusqu’à présent restée dans les murs de la ville, ont défaits les armées françaises "Pa Capituna" et "Pro Patria Semper". Ces dernières n’existent plus.

La guerre n'est toutefois pas terminée. L’armée "In Phooka Memoriam", qui tient Toulon depuis plusieurs semaines cherche désormais à atteindre Marseille, tandis que l’armée savoyarde "Compagnie St-Maurice" est toujours à Arles. Ces deux dernières cités sont toujours villes franches, Arles étant administrée par la princesse Armoria.
Du côté provençal, on trouve toujours quatre armées à Aix, ainsi que deux autres, présentes à Marseille et Brignoles respectivement.

Doch, pour l’AAP

Citation :
13-04-2010 : Un tournant en Provence ?

Aix en Provence (AAP) - Entrevue avec la Comtesse de Provence LedZeppelin faite dans le camp militaire sous les murs d’Arles le 8 avril 1458.

Au matin du 08 Avril 1458, la Comtesse de Provence venait tout juste de quitter son heaume et son armure et prenait une collation lorsqu'elle acceptait de nous recevoir pour répondre à quelques questions.

AAP : Bonjour Votre Grandeur ! Merci de recevoir l'équipe de l'AAP afin d’éclairer ses lecteurs sur la situation en Provence. Pour commencer pouvez-vous nous faire un petit rappel des causes pour situer cette guerre qui parait interminable.

LZ : Interminable est bien le mot en effet. Dans 7 jours cela va faire 3 mois que 4 armées étrangères ont envahi mon Comté.

C’est seulement après plusieurs jours d’invasion que le Connétable de France a daigné faire une déclaration de guerre sous les prétextes que nous hébergions des Lions de Juda alors même que nos meilleurs soldats se battaient à ce moment là en Béarn à l'appel de la Très Sainte Église !
Le second prétexte nous fût alors avancé : Nous protégions des brigands mais personne ne put apporter de preuves à ce sujet.
Enfin, le troisième prétexte est qu’après 3 ans de rupture avec le SRING, la France avait soudain décidé de faire ingérence en nous obligeant à prêter allégeance à l'Empereur et à détruire le Marquisat, structure suzeraine actuelle de la Provence.

AAP : Et s’agissant de la situation militaire ?

LZ : Avec des hauts et des bas et de multiples combats, les 4 premières armées d'invasions ont été dispersées, reformées et à nouveau dispersées. A la suite de cela deux autres armées sont arrivées depuis le Limousin et le Languedoc qui elles aussi ont été détruites.
Le chef d'une de ces armées de renfort a même demandé la couronne Marquisale pour la remettre à la Cardinale Ingeburge, et la Princesse de France Armoria est elle-même arrivée en personne diriger la lutte. Beaucoup de confusion comme vous pouvez le voir.

Bien heureusement la Provence a reçu et reçoit encore des renforts militaires et économiques de Gênes, des Bretons, de Catalogne, d'Helvétie et de nombreux Français aussi.

Afin d’arriver à la paix, nous avons demandé depuis un mois de pouvoir discuter avec les parties adverses mais nous attendons encore de connaître les participants éventuels.

AAP : Quelle est la situation exacte et actuelle de la Provence ?

LZ : Alors sur les 6 armées d'invasion et les 2 armées créées sur notre sol, il n'en reste que 2 à ce jour. Toutes 2 sont enfermées et assiégées en Arles dont parmi eux la Princesse Armoria.

Des 200 soldats environ français et Impériaux venus en armée chez nous, plusieurs dizaines sont déjà rentrés, d’autres ont, par révolte, prit des Mairies et passé ces villes comme Villes Franches. Il s'agit de Toulon qui aujourd’hui est libérée et dont une armée est en partance pour le retour officiel dans le giron Provençal. L'autre est Arles ou nous nous trouvons ce jour.

Arrivés à l'aube du jeudi 8 avril, nos armées ont eu l’énorme surprise et la satisfaction de voir que les troupes ennemies avaient fuit à l'abri intra-muros, rien de moins. C'était tellement énorme que nous avons cru à un mirage.

AAP : Penseriez vous que les armées Françaises ont eu peur de la Provence ?

LZ : Hum ! Avouez qu'il y a de quoi se poser des questions. Je dirais même mieux, nous avons appris que Français et Impériaux, Savoyards pour la plupart ont .... Sourire de la comtesse … demandé l'assistance militaire de 2 armées Milanaises pour écraser Gênes.

AAP : Justement parlez-nous de Gênes ?

LZ : Gênes a donc après nous avoir aidé militairement au début de la guerre, subi de plein fouet une invasion de Milan, Modène et Venise. La Provence ne pouvait rien faire pour les aider et Gênes qui avait intégré le Marquisat a été obligé de se rendre.

En ce moment un référendum est en cours chez eux pour le retour ou non dans le SRING. Mais les Génois donnent leur avis ... sans connaître les conditions de paix qui leur sont imposées. Ces conditions draconiennes sont une offense au peuple Génois. Ce sont plusieurs dizaines de milliers d'écus rien que pour Milan, sans compter les frais de guerre pour les 2 autres, ceci n'est que la partie économique et le reste est à l'avenant croyez-moi. Je ne peux les divulguer pour ne pas saboter les efforts de paix de nos frères Génois. Mais je puis vous dire qu'il y a là de quoi dégoûter n'importe qui d'un retour au sein du SRING.

En tout cas c'est une gasconnade de demander l'avis du peuple alors que les armées ennemies campent sur leur territoire. Il ne s'agit pas d'un avis librement donné que celui qui est donné avec un couteau sur la gorge.

AAP : Et le peuple de Provence ?

LZ : Le Peuple de Provence souffre bien sûr de la guerre. Des innocents sont tués par les faucheurs ennemis. Les volontaires qui forment la grande majorité de nos combattants ainsi que nos soldats paient un prix élevé à cette guerre. Les difficultés économiques sont de rigueur mais je suis absolument fière de la population du pays qui malgré cela ne grogne pas. J'ai d'ailleurs été réélue en pleine guerre. Je reçois depuis le début de la guerre un abondant courrier et je suis chaque fois abasourdie par leur force et leur courage. Je suis très, très fière d'être leur Comtesse.

AAP : Comment voyez-vous la suite des événements ?

LZ : Il m'est difficile de vous répondre .... Franchement je n'ai aucun don de devineresse. Nous aimerions tous que la guerre s'arrête le plus vite possible, mais il est hors de question de céder sur notre retour dans le SRING. J'irais même plus loin ... même si des renforts leur arrivent encore et encore et qu'ils parviennent à l'aide d'autres pays à nous écraser, ils savent que la lutte continuera. Cela prendra le temps qu'il faudra mais les armées ne camperont pas à demeure chez nous. La Provence a vécu 6 mois dans le SRING et plus de 3 ans en dehors, elle n'y retournera point !

AAP : Nous vous remercions Votre Grandeur pour avoir pris le temps de répondre à nos questions pour informer nos lecteurs.

Richelieu1 pour l'AAP

Citation :
27-04-2010 : Campagne de Provence: sur le Fil du Rasoir

Arles (AAP) - Les choses ont encore évoluées en Provence. Tout d'abord, la Marquise LedZeppelin et la Comtesse Hersende de Brotel, ont lancé des appels tant à Rome qu'à Paris dans lesquels elles adressent d'une part leur bonne foy aristotélicienne, appelant l'Église à intervenir dans le conflit, et d'autre part en dénonçant, selon elles, la guerre qui leur est faite sans déclaration préalable, à partir de prétextes fallacieux puis appelant les Provinces de France à s'opposer à la volonté Royale. Cet appel, est resté lettre morte aux oreilles françaises, puisque selon eux, une lutte contre des rebelles n'est en rien une guerre chevaleresque, mais un rétablissement de l'Ordre et donc non soumis aux usages de la guerre d'un prince contre un autre, que des Lions de Judas ont été occis aux alentours d'Aix en Provence, que des brigands ont ralliés les armées rebelles, et que l'ensemble de l'Empire, à l'exception de Gênes et du Franc-Comté se sont mobilisés contre les rebelles, prouvant ainsi l'action commune aux deux couronnes.

Au delà des justification, il se trouve que sur le plan des opérations, les choses ont aussi bougées. Tout d'abord, il semblerait qu'un mal sournois ait frappé deux capitaines Provençaux alors qu'ils devaient porter une estocade mortelle à l'armée normande In Phooka Memoriam, retranchée à Marseille. De là, une trêve fut conclue et moyennement respectée. L'armée normande a ensuite été belle et bien détruite, mais il s'agit là d'une dispersion volontaire de la part des français, ralliant par petits groupes la ville d'Arles qu'ils tiennent toujours grâce à trois armées, deux françaises et une savoyarde. Mais là encore, la malnutrition frappa, puisque la capitaine savoyarde fut victime elle aussi d'une maladie fulgurante et qui força son armée à la dispersion. Pendant ce temps, les armées Marquisales firent volte face vers l'ouest et marchèrent contre Arles, où une armée française fut dispersée et une autre mise en défense à l'intérieur des remparts de la ville. Le siège dura quelques jours avec un seul assaut de la part du Marquisat qui se conclut par une sanglante déroute des armées Marquisales. Lors de cet assaut, il semblerait que la Princesse Armoria de Mortain fut blessée. Nous ne savons pas à l'heure actuelle quel est son état de santé.

Visiblement, des dissensions sont apparues dans le camp Marquisal, entre d'une part les conseillers militaires bretons et les Marquisards, et les volontaires étrangers au Marquisat, puisque la compagnie franche de Gmat, connu pour des actions criminelles, n'a pas suivi le repli des armées vers Aix en Provence. Pendant ce temps, deux armées françaises qui s 'étaient montées de l'autre côté de la frontière, sont arrivées ces jours-ci à Arles.

Pendant ce temps, en Italie, une trêve a été conclue jusqu'à la quatrième heure du XXVIIIème jour du mois d'avril. Les Génois, pourtant vaincus par les armes, mènent des négociations difficile avec la coalition composée de Venise, Modène, Milan et du Temple Italien.
Ces derniers jours, des volontaires étrangers engagés aux côtés des Marquisards ont passé les frontières pour rentrer dans leurs pays respectifs, alors que la troupe du triste Magrab, preneur de Chambéry précédemment, a été aperçu en Savoie avec ses hommes.

Plus que jamais, la campagne de Provence est sur le fil du rasoir, l'avantage n'étant pour l'instant dans aucun des camps.

A. pour l'AAP

Citation :
30-04-2010 : Rectification sur la guerre en Provence

Aix (AAP) - Il y a un mois de cela, les armées provençales battaient la dernière armée d’invasion présente au cœur de leur territoire, à Toulon. Suite à cette semi-défaite, la coalition franco-impériale fit mouvement vers Aix, profitant d'un hasard malencontreux, d'un acte de sorcellerie selon les Provençaux, immobilisant ces derniers pendant une journée.

C’est ainsi que les coalisés arrivèrent près d'Avignon alors qu’Aix était défendue par une armée ne comptant qu'une dizaine soldats. Dans la journée, le rassemblement général fut ordonné par la Comtesse Ledzeppellin et la Marquise Hersende. Les troupes assaillantes, fortes de deux armées comprenant au moins soixante soldats, affrontèrent les volontaires provençaux qui refoulèrent les assaillants après de rudes combats.

Les assiégeants repoussés demi-tour vers Arles pour y trouver refuge, prenant la population civile en otage selon les dires de la Provence. Malgré plusieurs tentatives, les troupes coalisées ne furent pas délogées de la cité investie. Lors des combats, Armoria de Mortain, Grand Maitre de France, fut grièvement blessée.

Une nouvelle armée française s’étant formée à Uzes et menaçant la capitale provençale, les défenseurs furent à nouveau appelés aux remparts. De part et d’autres, les armées se renforcèrent. Les Français obtinrent notamment des agréments leur permettant de bénéficier du support militaire de quelques régions éloignées. Les autorités du Comté rassemblèrent de leur côté les volontaires valides, tandis que les discours de toutes sortes se multipliaient pour maintenir la mobilisation populaire.

Une solution militaire semble de moins en moins réaliste maintenant que la situation s'est stabilisée. Après bientôt quatre mois de combat, la France poursuit son invasion malgré une succession de revers, alors que la Provence continue sa résistance malgré des dégâts considérables. Pourtant, aucune solution diplomatique ne point à l'horizon.

La rédaction

Citation :
AIX (AAP) - Le Connétable de France et la Grand-Maître de France, Anthémios de Déliancourt et Armoria de Mortain, ont annoncé le 7 mai 1458 le retrait des troupes françaises de la Provence. Cette déclaration fait suite à 4 mois de guerre, initiée par les autorités françaises pour faire revenir la Provence dans le giron impérial, à l'aide des Saintes Armées ayant abandonné la bannière croisée devant Genève. Armoria et Anthémios condamnent ainsi le comportement de certaines autorités provinciales, notamment de la capitaine du Rouergue ou du comte du Limousin et de la Marche Jakamer, qui avait fait retirer l'agrément comtal à une armée limousine partie guerroyer en Provence. Ils déplorent aussi le fait que les autorités impériales n'aient pas tenu leurs engagements, n'envoyant pas de troupes officielles.

Citation :
2010-06-01 17:36:03
Un pillage de guerre perpétré par un Français
ARLES (AAP) - Alors que les troupes françaises ont quitté le front provençal et que la guerre a pris fin, la mairie d'Arles, mise sous autorité française durant le conflit, s'est vue délestée d'une partie de ses biens d'après un rapport de la connétablie de France.

Courant avril, le chef de l'armée "Tocos Y se Gausos" commandée par Titan, membre de la garde des 45, était maire d'Arles avant de céder la main au maréchal de France Flex. D'après le rapport précédemment mentionné, ce ne seraient pas moins de 1200 écus, recettes générées par la présence exceptionnelle de nobles de robe et d'épée à Arles dans le cadre de la guerre, qui auraient été subtilisés sans autorisation par le chef d'armée Titan.

Le Chacal, pour l'AAP
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Miladyw
Invité




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MessageSujet: Re: [LIVRE] Guerre de Provence - 1458    [LIVRE] Guerre de Provence - 1458  Empty04/06/10, 01:30 pm

Gênes

Citation :
République de Gênes (AAP) - Communiqué des états italiens membres du Saint Empire

Au début de l'après midi du 22 Février 1458, les dirigeants des quatre autres provinces italiennes du Saint Empire ont diffusé une lettre dans la population génoise. Cette lettre était écrite par Henry de Hauteville "Enricovii", seigneur de Florence, Edoardo "The_Prince" Cybo-Malapina, duc de Modène, Sophie de Polignac, dame de Sienne, et don Stefan Sforza, duc de Milan. Ils donnent la position de leurs provinces sur la déclaration d'indépendance de la république de Gênes.

La lettre est claire et nette, et est divisée en quatre points. Le premier alinéa dit de façon indiscutable qu'ils ne reconnaissent pas l'indépendance de Gênes et restent fidèles à l'empereur.

Ils appellent dans le deuxième point au retrait immédiat des troupes génoises des terres provençales et francophones.

Dans le troisième point ils invitent la diplomatie Génoise, de concert avec le doge, à venir à la table des négociations pour discuter d'un retour pacifique de la République elle-même au sein de l'empire.

Dans la quatrième et dernière section ils expriment le désir d'établir une concertation permanente entre les provinces, afin d'arriver à une période de paix durable entre les frontières italiennes.

L'ensemble de la population génoise a hâte de connaître la réaction qu'aura son conseil vis-à-vis de ces importantes communications officielles.

Citation :
Gênes (AAP) - Déclaration d'entrée dans le SRING

Dans la nuit entre le 10 et le 11 Avril, précisément aux02:08 du 11 Avril, le Doge de Gênes annonce l'entrée officiellement dans le Sring.

Le Communiqué

"Gênes, X° Jour de l'IV° Mois, Année du Seigneur 1458

Avec le présent je documente, Nous Erazmus Ciolek Witelo de la Noble Famille du Rouvre, Doge de la Superbe République de Gênes, de concert avec le Conseil en entier, nous décrétons le retour de Notre Province dans le Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicæ.

Le peuple génois, à la consultation populaire tenue régulièrement en Chambre de la Cour de Gênes, pendant une durée de dix jours et prévue par l'ordre Marquisal, a décrété la sortie du Marquisat des Alpes Occidentale et la propre volonté de revenir prêter serment de fidélité à Sa Majesté Long John Silver.

Prenant acte de la volonté de notre peuple, souverain unique de la propre terre et partisan de sa propre destinée, Nous, Doge de Gênes tenons parole et nous jurons fidélité à l'Empereur.

Erazmus Cioleck Witelo du Rouvre Doge de la Superbe République de Gênes Loyal, fidèle et dévoué sujet de l'empereur. "

Brigands

Citation :
25-03-2010 : Visite à la grotte, lorsque des brigands prennent la parole

N’écoutant que son courage, votre envoyé très spécial, G.,est entré en ce lieu de débauche, ironiquement nommé la Grotte des Joyeux Brigands. Il savait qui il cherchait, mais ce qui tenait lieu de taverne n’était aucunement indiqué. Quelques boyaux plus tard, Il y arriva enfin. Son interlocuteur lui fut indiqué par un tavernier à la mine patibulaire, ce qui n’était pas étonnant au vu du lieu. L’homme qu'il devait rencontrer, Santiago Riccardo, co fondateur de l’Eldorado, devait lui permettre d’obtenir quelques réponses sur les actions brigandes entreprises dernièrement. Non sans jeter un regard alentours, il se dirigea vers lui après avoir commandé deux chopes. L'envoyé très spécial n’était pas à l’aise dans ses braies.


AAP. : Sieur Riccardo, bonjour. Je vous remercie d’avoir répondu favorablement à cette demande d’entretien. On entend beaucoup parler de l’Eldorado dernièrement, je pense que nos lecteurs aimeraient en savoir plus. Comment des personnes comme le sieur Dekos et vous-même sont elles passées d’une vie plutôt honorable à celle de brigands ?

Santiago Riccardo : L'histoire de Dekos et la mienne sont différentes. Nous nous sommes rencontrés à Marseille lorsque j'y ai emménagé en 1456 et nous sommes rapidement liés d'amitié.
Dekos était alors un honnête citoyen s'investissant assez bien dans son village. Il y fut conseiller municipal, tribun, sergent de police, et siégea même quelques mois au Parlement de Provence. Mais il eut vite envie de changement, et décida d'emménager à Genève avec un ami à lui. Il ne perdit pas ses habitudes et entra bien vite dans la police du petit canton, avant de gravir les échelons et de finir Lieutenant. Mais malgré la distance nous séparant, nous gardions contact, et Dekos me faisait souvent part de son mécontentement quant à sa vie actuelle, trop monotone à son goût. C'est alors que je lui exposai le projet "Champagne". Il sauta sur l'occasion, profitant du coup pour régler les quelques différents qu'avait Genève avait ce duché.
En ce qui me concerne, je vis dans le milieu du brigandage depuis ma naissance, à Séville. Mon père étant en son temps brigand, je l'aidais, avec mes quatre frères, dans sa tâche. Mon père fut d'ailleurs pendu à cause de cela et trois de mes frères décédèrent. Tout cela m'a refroidi et j'ai décidé de prendre le droit chemin. J'ai fait de la politique, fus soldat, avocat, ambassadeur, et même policier... C'est dire. Mais tout cela ne me convenait pas. Je continuais en parallèle à prendre procès sur procès en Provence. Je me lassais de cette vie monotone et hypocrite. Un jour arriva où un ami, bandit, me proposa l'attaque de Marseille, chose que j'acceptai sur le champ alors qu'à l'époque, j'étais Connétable. A partir de là, je me suis libéré de toutes les attaches qui me retenaient à la Provence, et je suis parti sur les routes.

AAP. : Vous avez ensuite décidé de vous associer et de créer le groupe « Eldorado ». Qu’est ce qui vous a poussé à le créer plutôt que d’en rejoindre un déjà existant ? Les Loups du Guévaudan ou l’Hydre pour ne citer qu’eux…

Santiago Riccardo : Créer un groupe de bandits était une idée qui nous trottait dans la tête depuis longtemps. Ceci dit, avant de me lancer dans l'aventure, j'ai préféré entrer dans une bande dont le chef était un dénommé Iram qui se consacrait principalement au racket. J'étais là pour apprendre, et n'y suis resté qu'un petit mois, me suis fait virer, avant d'ensuite lancer le projet "Eldorado".

AAP. : Vous avez fait quelques coups qui ont fait du bruit, notamment les prises de Mâcon et de Joinville. Pourquoi ces villes ?

Santiago Riccardo : Ce furent nos deux premières véritables cibles, le Château de Reims n'ayant pas été pris par l'Eldorado en entier et sa mairie, prise le surlendemain par nous deux seuls, ne comptant pas vraiment.
Pourquoi ces villes ? Comme vous le savez sans doute, la Provence est depuis plusieurs semaines maintenant, attaquée par des armées de France. A la base de cette attaque, la noble Armoria, Grand Maitre de France, et la noble Ingeburge, Cardinale. Vous n'êtes pas sans savoir que ces deux personnes sont de Bourgogne. La Provence est terre de liberté, la liberté est l'une de nos valeurs, nous défendons donc indirectement la Provence et luttons contre la noblesse imbue d'elle-même et la religion aristotélicienne qui a une part trop importante de pouvoir dans tous les Royaumes et qui prône la Paix, alors que leurs membres font la guerre.
Nous luttons aussi pour Genève. Genève étant le phare de la liberté, la seule république du monde connu, où la dictature du clergé n'a aucune influence et où les privilèges des nobles n'existent pas, nous avons également voulu nous battre pour ce canton. La croisade menée actuellement sur la Provence y a en effet pris racine, Armoria ayant décidé de prendre d'assaut Genève au vu de ses affinités avec le Lion de Juda. Et même si elle n'arriva pas à ses fins, les dégâts furent conséquents pour le petit canton qui n'était déjà pas très riche au départ. Nous n'avons donc fait que rendre la monnaie de leur pièce aux Bourguignons.

AAP. : Votre organisation semble plutôt bien fonctionner, un secret sur cette réussite ?

Santiago Riccardo : Des tas de secrets, mais ils resteront bien au chaud. Ce qui se passe à l'Eldorado doit rester à l'Eldorado.

AAP. : J’aurais essayé. Des prises de mairies pour faire valoir un idéal ?

Santiago Riccardo : Pour avoir fait de la politique, je sais qu'il est quasiment impossible d'imposer ses idées via cette voie. Un exemple me vient à l'esprit... Le retour au SRING de la Provence. Les personnes qui sont pour sont sévèrement punies. Ça peut paraitre paradoxal avec le fait qu'on défende la liberté de la Provence, mais il ne faut pas omettre la liberté du peuple et la liberté de s'exprimer qui priment sur le reste.

AAP. : En cela vous rejoignez le dénommé Kika, quinzième du nom. Vous avez d’ailleurs déjà travaillé ensemble, je me trompe ?

Santiago Riccardo : C'est exact. Je l'ai rencontré en Provence aussi et c'est un très bon ami. C'est d'ailleurs lui qui m'a embarqué dans le métier et qui m'a contacté pour Marseille. A ensuite suivi Lausanne, qui a fait moins de bruit, puis la chute du château de Reims, événement historique. D'ailleurs, si vous souhaitez en savoir plus, je ne puis que vous conseiller d'aller lui parler vous-même. Il se trouve juste là.


Son interlocuteur lui indiqua alors une table un peu plus loin. Le remerciant, un peu ragaillardi par la boisson ingurgitée, il s’y dirigea sans tarder. Un homme y était, accompagné d’une femme. Dans un tout autre lieu, son regard s’y serait attardé, mais il n’avait pas assez bu pour s’y risquer icelieu. Il se présenta à ce Kika15 qui, parait il, faisait trembler (ou rire, selon les sources), la princesse Armoria elle-même. Après lui avoir expliqué l’objet du dérangement, il accepta de répondre à ses questions, pour sa - votre, chers lecteurs - plus grande satisfaction.


AAP. : Bonjour Sieur Kika, Quinzième du nom. Je viens de discuter avec votre confrère, Santiago Riccardo. On vous voit souvent ensemble, je pense notamment à la prise de Reims. Une association qui dure ?

Kika15 : Mon confrère? Je n'entrevois pas la vie en de tels termes. Santi est un frère...ou plutôt un fils. Je ressens une vraie tendresse pour ce jobard. Tout comme Dekos. Nous ne parlons pas là d'association... pas du tout... nous sommes dans une configuration familliale. De confiance mutuelle. Je vais d'ailleurs aller plus loin, mon p’tit. Outre Titi et Dek... mon objectif n'est pas une réunification neutre de bandits. Non. Je mets dans ce que je bâtis, ce que je suis. De l'amour. De l'écoute. Outre Eldo, je ressens un vrai bonheur de travailler avec des gens tel Sieurfernand de l'Hydre ou Sanctus qu'on ne présente plus.
Je veux que nous, les vrais représentants des aspirations du peuple, soyons liés au delà des objectifs définis. Je veux voir en nos différentes collaborations une voie universelle vers un mieux vivre. Hors les pensées orthonormées Armoriennes, par exemple. Avec nos particularités... avec nos différences... nous bâtissons un avenir commun. Où chaque individu pourra dire sa fierté d'être un et universel. Plus de vassalité. Plus de pression, de tutelle ni d'oppression.
Les Lévanides ont duré. Place à la restructuration des composantes particulières de chaque peuple: des Champenois aux Provençaux… des Bretons aux Artésiens. Tous avons des richesses culturelles à faire valoir... et l'appropriation et annihilation par la Royauté de ces différences qui nous enrichissent, m'offusque! Nous sommes loin de l'âge des cavernes où le plus puissant dominait. Nous devons tourner cette page de l'oligarchisme, comme l'a fait avant nous Athènes.

AAP. : Si je ne me trompe pas, vous et Santiago Riccardo vous êtes rencontrés en Provence. Je ne crois pas m’égarer en disant que la Marquise Hersende n’est autre que votre marraine. Quels sont vos rapports avec ce Comté ? Et le Marquisat ?

Kikas15 : Ma rencontre avec Santi s'est effectivement faite ne Provence. Il errait de poste en poste... de Porte Parole en Connétable... bref... un avenir pitoyable à la solde du pouvoir. Et même si je reconnais une certaine légitimité au Marquisat, j'exècre les suiveurs... Il m'a donc fallu le temps pour tordre le gars... lui faire petit à petit accepter que sa fonction d'élu était ailleurs...nous avons donc pris Marseille.
Dis...tu vas pas toi aussi m'emmerder avec la Provence ? Oui, j'ai connu Santi en dans ce Comté. Oui, Hersende est ma parraine. Et oui, je mettais à mal l'ordre établi bien avant ma venue en Provence. Santi est un fils. Hersende une mère. Tout comme Stingmat du Guévaudan est un père... la vie est émaillée de rencontres qui forgent l'homme. Je me targue d'avoir été modelé par tous... de Inge (qui m'a baptisé) à Alcalnn (le général françoys) qui a construit ma haine.
Hersende, ou, Parraine est une femme d'exception. Respectable. Charismatique. Je ne lâche jamais les gens dignes, fiers et cohérents envers mes frères va nu pied. Je vais mordre... quelque soit la décision finale du conflit. Nous, hors-normes... sans terre... moins que rien... nous déchirerons le moindre recoin de terre non libre. Pas de menace. Juste une façon d'envisager le futur. Je casse...vous reconstruisez. Moi, suis pas architecte mais démolisseur.
Quant au rapport réel avec la Provence... suis l'ex de la Comtesse, le filleul de la Marquise... Tu veux que j'étaye ou t'as un brin de jugeote?

AAP. : Je me souviens d’une de vos annonces à la grotte, relatée dans nos pages. (Celle appelant à mettre à mal le Royaume de France - en particulier le Domaine Royal - en échange d’une prime de votre part.) Avez-vous eu des retours ?

Kika15 : Pour les retours, faudrait demander aux Bourguignons... 5 attaques consécutives et 3 villes tombées : Chalon, Macon, Joinville. De faux MA qui leur piquent le pognon...
Nous avons mis à genoux le Duché D'Armoria et d'Inge. Nous avons terrorisé un peuple soumis, qui enfin prend conscience d'une tyrannie profondément encrée.
Tu peux donc penser, toi, le p’tit bien mis et bien habillé que nous sommes de dangereux criminels... mais, à y regarder de plus près... nous ne sommes que les dynamiteurs d'une société en souffrance. En quête de vivre libre.

AAP. : On raconte que ce seraient vos actions qui sont à l’origine de la guerre en Provence. Pensez-vous que vos exactions pourraient rejaillir contre ce Comté ?

Kika15 : Oui, bien entendu... Je suis aussi responsable de la surproduction. Des différentes croisades contre l'Helvetie et son peuple fier. Suis aussi responsable de la tutelle exigée à la Champagne...
Arrêtons les conneries, p’tit bonhomme... je prends des Mairies depuis la puberté. Et je serais donc à l'origine d'une guerre?
Dans ce cas... Je suis prêt à me livrer et à me soumettre au bourel si la guerre envers mes frères Libres de Provence cesse sur l'heure.
Mais compte pas qu'Armoria saute sur l'occase... Je ne suis qu'un pernicieux prétexte pour étendre une zone d'influence déjà incroyablement vaste. C'est une colonisation lente et sûre. Un effondrement des pensées.

AAP. : Quels sont vos projets à venir ? De manière générale, j’entends, je ne vous demande pas le détail. Quoique si vous vouliez le donner, nos lecteurs seraient ravis.

Kika15 : Mes projets sont multiples. Mon objectif unique.
L'effondrement économique des larbins de services, tel que le DR, le BA, le Languedoc... toutes ces terres commandées par les valets d'Armoria.
Prends bien en note les différents lieux cités... ils sont dans le viseur... mais pour l'heure, je vais en Provence. Soutenir les opprimés contre les tout puissants
Combat perdu d'avance, je le reconnais de bonne grâce... mais... je ne puis me résoudre à lutter loin des frères tombés au combat.

AAP. : Je vous remercie. Une dernière question toutefois, comment expliquez vous qu’un homme épris de liberté tel que vous se retrouve aussi souvent emprisonné ? Ne seriez-vous pas plus libre en ne commettant pas d’acte répréhensible ?

Kika15 : Liberté rime donc avec soumission?
Je me sens bien plus libre dans ma cellule que le cul confortablement assis dans un siège de proc, juge ou autre CAC.
Le halo lumineux qui entre dans ma geôle me fait toujours penser à une voix irréelle qui m'exhorte à continuer mon dessein. Crois pas que je me prends pour un combattant du très haut... un hurluberlu qui se croit emprunt d'une mission sacrée...
Juste que... je pleure de voir la misère intellectuelle dans laquelle nous jette cette pensée Unique et Imposée. Je pourrais continuer à traire mes vaches... mais... non. Je ne m'accorde qu'un répit. Celui d'aller en taule.


Il le salua brièvement ainsi que sa compagne qui n’avait pas prononcé un mot, ponctuant çà et là les réponses du brigand de hochements de tête. Ils ne lui accordaient plus un regard. L’entretien était terminé. On ne faisait plus attention à lui, il ramassa donc ses affaires et s’éloigna. Vite.
G. Pour l'AAP

Citation :
Montpellier (AAP) - Les évènements provençaux et languedociens ont été le spectacle d'une action de grande envergure des brigands du Royaume et de l'un de leurs plus illustres représentants, Gmat. L'Agence Acilion Presse, souhaitant se tenir au plus près des évènements, au plus près de l'histoire en construction du Royaume de France, forgée par les hommes et femmes de toutes les conditions, habitants le Royaume de Sa Majesté le Roy, a souhaité rencontré le brigand Gmat, afin de pouvoir connaître son point de vue sur les évènements présents et passés, et recueillir, peut-être, ses dernières paroles.
Enfermé depuis de nombreux jours dans les geôles du Languedoc, l'Agence Acilion Presse, a sollicité les instances comtales de la province en la personne du Comte Klanacier, qui nous a permis une visite en les geôles du languedoc.
Voici l'entretien tiré de la conversation avec Gmat.

AAP - Bonjour Sire Gmat! *Regardant l’état de la cellule* Comment se passe ce séjour en les prisons du Languedoc ?

Gmat - Tiens donc... de la visite.... Et bien, disons qu’hormis les rats de passage, voilà maintenant plus d’une dizaine de jours que je n’ai pu avoir de visite. Mais le bonjour quand même.

AAP - Vous voilà donc enfermer, suite à votre agression contre la ville d’Alais. Qu’avez-vous à répondre à cela ?

Gmat - Malheureusement c’est ce que l’on en retire. Cependant, je vais clarifier rapidement la chose. Si je suis en prison, ce n’est pas pour mon agression envers la ville d’Alais, mais simplement par non pratique légale d’un procès digne de ce nom...

AAP – « Non pratique légale d’un procès digne de ce nom ».en somme vous dites être innocent en quelque sorte ?... N’est-ce pas ce que disent tous les prisonniers ?

Gmat - Innocent ? J’ai pourtant plaidé coupable à mon procès rendu public...
Cela dit, lors du début de ma plaidoirie, le juge a ordonné l’arrêt du procès pour me retrouver là où je suis sans même pouvoir me défendre. Les arguments de mon avocat m’auraient permis d’éviter cette cage...

AAP – Pourquoi vous en être pris à cette ville Languedocienne, si éloignée du terrain de bataille de la Provence ?

Gmat - Si nous prenons le contexte de cette misérable guerre de Provence, tout ce qu’il y avait aux alentours étaient désireux de voir et de faire tomber la Provence. Le Languedoc est frontalier, accueillait les armées Royales et livrait ses soldats en terres ennemies. De ce fait, peut-on en déduire que cette contrée pouvait s’y attendre ?! Et qu’étant frontalier à la Provence, chacune de ses villes n’était pas si éloignée ?!
Cependant, si la ville avait été si proche, pensez-vous qu’une personne conduisant une armée et répondant au nom de « Gmat » aurait pu faire passe tranquillement, traversant leurs terres et s’installer paisiblement au poste de Bourgmestre sans avoir aucune défense ? De la Provence, Alais n’est pas trop loin, mais n’est pas trop près non plus. On a toujours tendances à sécuriser les villes aux frontières, mais un vrai capitaine sait toujours que les villes juste à l’arrière sont des villes à atteindre...
Est-ce un point stratégique pour l’un ou un manque de bonne gestion de l’autre ?

AAP - Vous parlez du Languedoc qui, rappelons-le, n’a pas annoncé son soutien officiel à la Guerre, tout au plus elle a permis aux volontaires de stationner en ses terres, et aux armées pareil… Les volontaires français venaient de nombreuses provinces différentes, alors pourquoi ne pas vous en être pris aux autres… Un vieux compte à régler ?

Gmat - Le Languedoc n’a pas annoncé son soutien officiel à la guerre ? Pourtant lorsque j’ai pris Arles, j’ai vu venir vingt à vingt-cinq Languedociens vers moi... Étaient-ce des marchands ambulants ? Le Languedoc aurait permis à des armées de Provence de stationner en leurs terres ? Non, mais le contraire oui... A partir du moment où vous prêtez soutien militairement, économiquement ou stratégiquement, vous prenez part à la guerre... Cela a été mon cas, je suis venu, j’ai pris Arles, on m’a tout de suite rangé du côté de la Provence. Pourtant j’aurais bien pu prendre la ville tout comme les différentes villes que j’ai pu assiéger... D’ailleurs j’avais bien annoncé après la prise de la ville, que cette guerre n’était pas la mienne...
On me dit le Languedoc à mes trousses si je sors de Provence, alors je leur rends service en allant moi-même chez eux. Sinon, niveau des antécédents à cette guerre, rien ne me chagrinait chez eux.

AAP – Rappelons juste que le Languedoc est terre sous souveraineté de la Couronne de France, et par là même le fait d’accueillir les armées de la Connétablie Royale, est une chose plus que normale... Provence et Languedoc ne sont pas sous la même souveraineté, dès lors n’est ce pas normal qu’il agisse de cette façon ?

Gmat - Entièrement d’accord avec vous, mais j’ai dû passer à côté d’une annonce publique sans la voir... Vous savez, celle qui stipule qu’on ne prend pas part aux mouvements en question... Pourtant, de bien nombreux Languedociens sont venus en Provence...
En me répétant, le Languedoc se positionne comme terre de soutien, mettant ses soldats Languedociens à disposition contre la Provence. Forcément il peut y avoir des répercutions. C’est comme avoir une maîtresse ! C’est profitable jusqu’à ce qu’on se fasse attraper... Après on pleure...

AAP – Revenons à votre précédente déclaration. Il semblerait que vous avez pénétré sur le territoire languedocien de manière cachée, et que le jour suivant votre prise de la ville, votre armée ait été défaite. Vous posez la question du « manque de bonne gestion », mais finalement, ne peut-on reconnaître au Languedoc une assez bonne gestion de cette crise, et une réaction somme toute rapide, considérant ce qui peut se faire dans le Royaume ?

Gmat - Une réaction rapide et une bonne gestion ? Je vais vous expliquer comment j’ai procédé et vous allez vous faire vous-même votre propre opinion.
Je suis sorti de la ville d’Arles en Provence, me dirigeant vers les champs du Nord. Mon armée disparaissant, personne ne s’inquiète ? Hum...
Par la suite, j’ai traversé la première ville Languedocienne en contournant les remparts mais en croisant du monde, notamment les défenseurs de la première ville. L’armée d’un brigand rentre dans ses terres mais on ne s’inquiète pas ?
Bref... Continuant mon chemin, je suis arrivé à Alais... Une armée aux portes de la ville ne doit pas inquiéter beaucoup de monde apparemment, surtout que l’on voit, qu’en prenant la ville, il n’y avait eu que deux défenseurs... Oui, oui... seulement deux défenseurs. Les pigeons voyageurs en Languedoc s’arrêtent dans chaque ville intermédiaire pour se ravitailler en breuvage avant d’atteindre l’objectif ? Notons que pour la prise de la ville, pour être sûr d’en prendre possession, j’avais demandé à mes hommes de sortir de l’armée et de ne pas participer au premier assaut... En prenant la ville, mon armée n’était alors composée que de quatre hommes... Et on vient vous raconter qu’il y avait de la défense ? Hum...
Le soir même, mes hommes en dehors de l’armée ont crée des lances de défense. Les seuls villageois désireux de reprendre la ville, se sont liés à mes hommes et ont défendu au lieu d’attaquer... Ce n’est pas un manque de communication ça ?
Pour gagner du temps, j’ai annoncé que la prise de la ville avait été commandité par le Duc lui-même sous soupçon de pillage de l’ancien Bourgmestre. De là, tout le monde se posait des questions, mais croyez-vous que le Duc ou le porte parole du Languedoc seraient venus démentir la chose et clarifier les esprits ? Non...
Bref, le lendemain, j’ai annoncé à l’ancien responsable de la ville que je prenais le strict nécessaire en caisse, s’élevant à quelques centaines d’écus, afin de payer quelques pains à mes hommes, mais que je ne touchais pas aux économies mandatées, pouvant être récupérées par mes droits. Rappelons que mon désir n’est pas de couler l’économie d’une ville ni de nuire aux villageois.
Par la suite, ville devenue franche, simplement pour leur faire perdre du temps et laisser la Provence respirer un peu, mon armée dissoute par mes propres convictions afin de mettre un terme à ces affronts. Mais deux heures après, la magie que nous appelons clic clic nous a tous trouvé sans nous chercher...
Maintenant, à vous de voir si cela a été fait aisément de part mes talents, ou la gestion générale du Languedoc m’a bien aidé ? Puis avec de telles facilités, ne seriez-vous pas tenté de vous joindre à moi ?... héhéhé

(Le rédacteur secoue la tête en signe de négation…)

AAP – Pensez-vous que la prise d’Alais, puisse être considérée comme le « dernier acte » d’un brigand connu, vous donc… ?

Gmat - Il n’y a plus de place pour les brigands.... Avec l’expérience, nous apprenons à être le plus discret, efficace et rapide... Cela dit, même avec la plus grande rapidité, on nous rattrape toujours avec la plus grande facilité... Si vous comprenez le sens de ma phrase, alors vous avez la réponse à votre question.

AAP – *Hum*.je comprends… Cependant les derniers évènements notamment au Sud du Royaume, prouvent que quelque part, les « brigands » sont de plus en plus nombreux, et qu’il semble tout de même difficile de les attraper... Alors… Simple désabusement, ou paroles pour masquer la réalité ?

Gmat - Les brigands commencent à être nombreux dans tout le royaume... Le Royaume commence à être divisé en trois parties. Le Nord, le Sud et le centre. Si on veut grossir la chose, je dirais qu’il y a un groupe franc dans le Nord, qui commence à se faire reconnaître, un groupe franc au centre qui porte déjà bien son nom. Mon groupe reste dans le Sud. Si ce Sud bouillonne, c’est que tout un groupe de duchés sudistes désirent resserrer le verrou à leur guise. Cela déplait et cela se fait savoir. Mais en aucun cas nous devenons de plus en plus nombreux... Nous sommes tous des frères d’armes et nous nous tenons la main en cas de besoin. Aujourd’hui c’est le cas...
Concernant le désabusement, il vient de ma part et d’un état général de la situation. Maintenant, la relève désire continuer et faire changer les choses. Les vieilles carcasses comme la mienne ne trouvent plus la force d’obtenir des réponses. Mon nom n’est plus crédible si je désire rester diplomate...
Puis sans voyage, je ne suis plus...
Bref, je crois que ma vie n’a plus beaucoup d’intérêt maintenant... Sauf si vous trouvez une ville qui désire bien m’accueillir... et encore, il faudra voyager pour l’atteindre...

AAP - Revenons sur le Provence… Les instances dirigeants de la Provence, ont déclaré que cette opération n’était en rien lié à eux, cependant, votre implication à leurs côtés n’est plus à vérifier, alors, simple action indépendante, ou commanditée par les dirigeants de la Provence ?

Gmat - En effet, la Provence a nié toute implication de mes actes envers le Languedoc. Je me suis moi-même entretenu avec la Marquise des Alpes Occidentales. La même Marquise qui m’avait proposé de venir de Gascogne pour défendre les biens de la Provence.
Malheureusement, mon point de vue était différent. Pour ma part, lorsque j’avais pris la ville d’Arles, j’avais remonté le moral des villageois en leur montrant qu’il ne fallait que de la volonté et de la stratégie. Cela dit, lorsqu’on a une réputation de bas étage, alors on se méfie de vous. La Provence elle-même se méfiait de moi, ne voulant pas me laisser seul avec mon armée sur Aix... Comment voulez-vous que je réagisse à cela ? Je me suis alors mis en retrait, suivant les ordres Provençaux... Jusqu’à ce que je décide de me retirer de part une mauvaise organisation. Là-bas il ne fallait pas parler de guerre mais simplement d’envahissement de part lequel, le but de la Provence n’était que de sauver ses terres brûlées...
Avant de partir, j’ai annoncé aux Arlésiens qui me remerciaient que la meilleure manière de s’en sortir était l’offensive. La preuve avec la reprise d’Arles par mes hommes, bouleversant les Royalistes, amenant même certains hauts placés de Gascogne à me menacer de me radier de mes terres... On ne combat l’attaque que par l’attaque elle-même. Sans Arles, les Français n’avaient plus de point de ralliement. Mais apparemment, subir les attaques en essayant simplement de limiter les dégâts devait être la meilleure solution...
Mais pour Arles et ses fiers habitants avides de s’en sortir, j’ai lancé ma propre offensive en Languedoc afin de ralentir les attaques en Provence et les voir sortir un peu la tête de l’eau. Mais le remerciement après s’être méfié de moi, n’était que dire ouvertement qu’ils ne me soutenaient pas... Pourtant n’étions-nous pas en temps de guerre ? Une contrée peu subir mais n’a pas le droit d’attaquer ?
Pour le petit rappel, je tiens à dire que je me suis moi-même occupé de mes hommes et financé mon armée... Je n’ai vraiment pas coûté cher à la Provence...
Bon, je m’éloigne un peu de la question, alors non, la Provence savait que j’allais sur Alais, mais lorsqu’il fallait trouver un peu de courage et tous avancer ensemble, je me suis retrouvé sans soutien. Est-ce par de tels comportements que la Provence a coulés ?

AAP – Deux questions me viennent à l’esprit quand j’entends vos propos… D’abord vous dites avoir suivi « les ordres Provençaux ». Pourtant, le soir de la première et dernière offensive sur Arles, où pratiquement toutes les forces provençales ont attaqué, il semblerait que vous n’ayez pas participé à l’offensive, causant de par ce fait, des pertes plus nombreuses dans les rangs de vos alliés ! Qu’avez-vous à répondre à cela ?

Gmat - J’aurais beaucoup à répondre à cela, mais je vais rester léger...
Premièrement, juste avant d’arriver sur Arles pour rejoindre les cinq autres armées, on m’avait demandé de ne pas rester seul sur Aix, la Capitale, par manque de confiance en ma personne. Cela je l’avais pris assez mal et je l’avais fait savoir... Partant alors d’Aix, j’arrive aux côtés des cinq autres armées. Toute la journée j’entendais « On attaque ce soir!" suivi de ... « On n'attaque pas ce soir » puis « on attaque ! » Et ainsi de suite... Une indécision totale pour terminer par attendre le dernier moment l’ordre qui tombera.
De là, pourquoi je n’ai pas suivi les ordres ? Mes raisons sont simples... Manque de confiance... Ensuite, je n’ai pas eu un ordre clair le soir même, mais qu’une missive où l’on ne sait qu’en retirer... Puis pour finir, la manière d’essayer de reprendre la ville en sachant l’impossibilité de le faire de cette manière. Une armée française dans l’enceinte de la ville. Cinq armées Provençales aux portes de la ville. Échec total... C’est qu’il y a un souci là non ?! Et vous pensez qu’avec une poignée d’hommes en plus on aurait réussi à reprendre la ville ? Non... Impossible... Ils avaient des éléments, des personnes aux connaissances militaires, ils ne s’en sont pas servis, après cela ne nous étonnons pas... Mais une chose qui est sûr, c’est que je n'envoie pas mes hommes dans une boucherie...

AAP – La deuxième question, concerne le ressenti vis-à-vis des instances provençales. On peut parfaitement comprendre ce que vous sous-entendez pour le « droit d’attaque » et aussi le manque de soutien apporté à votre « opération », en témoigne d’ailleurs le ton très légaliste des instances provençales à l’époque. Vous posez la question du pourquoi la Provence a coulé… Sauriez-vous y répondre vous-même ?

Gmat - Je n’ai pas suivi le pourquoi du début de cette guerre et je ne cherche pas à le savoir. Cela ne me concerne pas. Je vais perdre du temps à chercher le vrai pourquoi du comment alors que ça ne me servira à rien. En revanche, si je dois me faire ma propre opinion, avec tout le respect que j’ai pour les villageois Provençaux, je dirais que la Provence a perdu cette guerre de part sa trop grande fierté à se dire « pas besoin, moi je sais... », à choisir de courir de partout pour limiter la casse au lieu d’attaquer et de désorganiser les assaillants. De se disperser au lieu de rester uni et de ne pas faire confiance aux forces qui auraient pu leur être utiles...
Un Duc reste un Duc, un Marquis reste un Marquis, un Prince reste un Prince, un Roy reste un Roy, mais en temps de guerre, il est rare que l’un d’eux prenne la responsabilité de gestion des armées... Laissons à ceux qui connaissent et vous verrez que cela se passera beaucoup plus facilement... Il y a des hommes qui sont là pour ça...

AAP – Certains vous prêtent par ailleurs la direction stratégique des armées de Provence pendant un long moment, et il est connu votre implication armée, aux côtés des instances dirigeantes, jugées félonnes à l’Empire, durant cette guerre… Pouvez-vous nous expliquer ce qui a guidé votre geste ?

Gmat - Je n’ai jamais prêté aucun de mes stratèges aux armées de Provence et ce n’est sûrement pas de la sorte que j’aurais procédé. En revanche, je respecte le choix des concernés à ce moment-là. Ce n’était pas ma guerre...
J’ai pour habitude de soutenir les contrées en sous nombre, comme précédemment dans la bataille de l’Alliance du centre contre le Berry. Je m’étais rangé aux côtés du Grand Duc Berrichon George le Poilu. A ce moment-là, j’avais comme condition de gérer la chose à ma manière. Cela a été un succès avec la prise de Bourbon et la grave blessure de l’ex Comtesse du Limousin, dont j’en détiens toujours son pendentif... En Provence, par manque de confiance envers un Brigand, je n’ai pu commander les armées, alors je n’ai fait que suivre... jusqu’à partir...
Rappelons que mes deux seuls actes volontaires durant cette guerre ont été un succès avec la prise d’Arles et par la suite d’Alais.
Quant à mon investissement, je tiens à préciser que je ne suis pas venu en Provence pour cette guerre, mais pour une raison personnelle. De cette situation, la Provence a su profiter de ma présence comme soutien.

AAP – « Une raison personnelle », vous parlez de vos relations avec la Marquise Hersende, dirigeante du Marquisat des Alpes Provençales ?

Gmat - Du tout... Je n’ai connu le nom de la Marquise que lorsque j’ai reçu sa missive de demande de soutien... Jamais avant cela. Ma raison personnelle était par la présence d’un français en terre Provençale, un jeune baron qui parle beaucoup trop mais qui malheureusement, n’a jamais fait grand-chose. Je ne voulais que lui rendre visite, et surtout, lui rendre le médaillon de sa promise... Malheureusement, après avoir été grièvement blessé, il est reparti de Provence sans même venir me dire bonjour... Très attristé j’ai été...

AAP – Revenons aux temps présents... Beaucoup disent que les assauts brigands sur le Languedoc ont été en grande partie, voir en tout, dicté par la volonté de vous sortir de vos geôles… Est-ce le cas ?

Gmat - Tant d’années de pillages, de raquettes, de guerres et batailles... j’en ai croisé des soldats.
On commence tout en bas pour terminer tout en haut. De nombreuses personnes m’ont aidé à avancer et j’ai toujours essayé de rendre au maximum la pièce. Si une tête de groupe n’obtient pas le respect de ses soldats, alors il n’avancera jamais. Je ne dois rien à ma réputation hormis ma stratégie, je dois tout à mes hommes.
Je ne reçois pas beaucoup de visite en geôles mais je ne peux vous cacher le nombre incalculable de missives de soutien...
Après, à savoir si les assauts brigands sur le Languedoc ont été dans le but de me sortir de là, je le pense sincèrement, mais je ne me permettrais pas de l’affirmer. A mon âge, ils n’ont plus rien à en tirer de ma vieille carcasse, ce qu’ils veulent c’est mon cerveau et pour les plus avides, ma fortune...

AAP – Vous possédez donc une fortune digne d’être l’objet d’avidité de certains de vos « collègues »… *Hum*, fortune acquise par le fruit de vos actions nous pouvons nous en douter… Pourrait-on dire que cette fortune finalement ne vous appartient pas, mais appartient plutôt à ceux qui ont été vos victimes ?

Gmat - Le plus grand voleur du royaume est le conseiller... Demandez les bourses de chaque membre reconnu d’un conseil ducal ou comtal. Vous comprendrez...
J’ai obtenu ma bourse dans les temps de guerre, étant ancien soldat. C’est la loi de la guerre. Eux, ils les ont obtenu dans les temps calmes, sur le dos de pauvres villageois qui leur font confiance et qui ne savent pas qu’ils profitent... C’est la loi de l’escroquerie. Toujours sourire par-devant, oui oui, un très grand sourire...

Concluons que je ne suis pas le plus grand des escrocs... Et vous le savez aussi bien que moi...

AAP - *Pensant à ses postes de conseillers occupés, où il n’avait jamais été aussi pauvre qu’avant… Hum* Vous généralisez non ? Si des conseillers sont riches n’est-ce pas simplement qu’ils se sont élevés par leur travail tout simplement ?les brigands quant à eux, pour subsister, volent le fruit du travail des autres… N’y voyez-vous aucune différence ?

Gmat - Bien entendu que je généralise. Mais je parle pour la plus grande majorité des têtes de duchés. Je vous parle en connaissance de cause. Étant brigand, vous savez combien de conseiller ou même de Duc me disent « Gmat, je vous laisse prendre mon château, en échange je joue la victime et on fait moitié-moitié »... Vous voulez que je vous cite des noms ?! Non... sinon les jeunes bandits n’auront plus de boulot...
Les brigands volent en effet, mais prennent plus de risque. Puis un monde sans voleur, ce serait un monde riche, sans ambitions, sans excitations et surtout sans histoire...
Contrairement aux actions de la Couronne Royale, nous on vole mais on ne tue pas...

AAP – Revenons au Languedoc... Qu’est ce qui peut justifier ces assauts, selon vous, autre que la volonté de vouloir vous libérer des prisons du Languedoc ?

Gmat - La manière de voir les choses. J’entends sans cesse le mot « brigands » mais est-ce assez représentant ? Une personne qui se révolte par mécontentement est forcément un brigand ? Nous rentrons de plus en plus dans un régime que nous appelons « clic clic ». De ce nom, nous penserons au bruit d’une clé fermant une cellule. Prenez mon simple exemple...
Je suis jugé pour une prise de mairie. Jusque là, tout va bien. Mon procès est rendu public, ouvert à tous. Pour ma défense, nous avançons les faits de guerre. Bataille entre deux parties, prise de mairie d’un côté, prise de mairie d’un autre côté. Sommes-nous toujours d’accord ? Par la suite je me retrouve en procès avant même que la Provence annonce son non-engagement de mes actes.
Alors ? Doit-on condamner tous les soldats présents dans cette guerre ? Il faudra alors créer une presqu’île regroupant tous les soldats car je ne pense pas connaître de quoi tous nous soutenir... et pourtant j’en ai connu des geôles !
Par la suite, le juge du Languedoc, n’ayant sûrement pas le courage de se retrouver face à un brigand, m’a déclaré qu’elle n’était juge que contre son gré et qu’elle levait l’audience sans prévenir personne. Mon avocat et moi, présent au premier rang, ne comprenant rien... Je me suis retrouvé en prison deux jours après, sans même pouvoir plaider ma cause.
Est-ce normal ?
D’autres personnes venant simplement me voir, se sont retrouvés en procès juste pour avoir traversé les frontières... Est-ce normal ?
Sommes-nous sous un régime totalitaire ? Nous n’avons plus le droit de traverser une ville sans se retrouver en procès ? Et cela dans la plus grande majorité du royaume.
Vous savez, ma résidence se trouve à Dax en Gascogne. Si je retrouve ma liberté et que je pars le lendemain même pour Dax. J’arrive à destination avec six procès et une dizaine de jours de prison, simplement pour avoir traversé des terres. Est-ce votre vision de la vie ?
Je suis nommé comme brigand, certes, mais pourquoi devrais-je être jugé et condamné de part ma vie et non pas par mes actes ?
Je traverse une ville, vous avez peur ? Défendez-la alors, mais ne m’interdisez pas de passer car cela répond à interdire de vivre...
Je pense que nous trouvons ici un agacement général, provoquant la mort de nombreuses personnes et ce qui justifie les récents assauts.
Si vous voulez mettre une phrase de tête alors je vous en cite une parmi tant d’autre...
« Condamnez-moi pour mes faits et non pour vos craintes... »

AAP – Beaucoup pourrez-vous répondre à cela, que la multiplication des actes de brigandages justifient la restriction des libertés de circulation que vous condamnez. Et après tout, les Feudataires du Royaume ont toute autorité pour appliquer ce que bon leur semble sur leurs terres. Vous parlez des actes, mais après tout, les brigands « reconnus » n’arrivent pas sur les listes de gens recherchés par hasard. Ne trouvez-vous donc pas légitime que lorsqu’on attaque, il faut s’attendre à voir en face une défense, quelques soient les moyens employés par celle-ci ?

Gmat - Qu’il en soit bien clair, je ne remettrais jamais en cause les responsabilités des Feudataires du royaume envers leurs terres.
Je suis en accord avec vous sur la restriction des libertés de circulation après un acte de brigandage, mais seulement sur les terres en question. Pourquoi en prenant un château en Languedoc par exemple, on m’interdirait de traverser les terres de Champagne ? Restons censés, que je sois interdit dans une contrée dans laquelle j’ai eu certains conflits c’est une chose, maintenant ne pas pouvoir traverser des terres que je n’avais même jamais foulées, cela je ne le conçois plus.

Si j’attaque, j’attends de voir une défense certes, mais lorsqu’on lance un assaut, on est la plupart du temps un minimum cohérent, alors j’aimerais bien retrouver cette cohérence au niveau de la défense.
Quoi qu’on veuille en penser, le Brigandage reste un moyen de gagner sa vie. Moyen de facilité ? Pas forcément lorsqu’on voit les risques que cela engendre. Mais bon, on le sait et on l’assume dès le départ. Maintenant si le royaume entier ferme ses portes au premier étranger qui vole quelque part, alors vous allez sûrement arriver par tous les éteindre....
S’il n’y a pas de place pour les brigands, alors vous êtes sur la bonne voix.

AAP – Nous comprenons… Mais après tout, les Feudataires, dans l’absolu, sont censés se soutenir entre eux, le Conseil des Feudataires peut témoigner de cette velléité particulière… Dès lors, si vous êtes reconnu avoir mené une action contre l’un d’entre eux, et donc les terres qu’il gère, pourquoi ses vis-à-vis ne pourraient-il pas mettre en place des mesures restrictives de manière disons, « préventive » ? Vous reconnaissez la légitimité les responsabilités des Feudataires envers leurs terres, pourquoi ne pas reconnaître qu’ils puissent s’entraider sur cette question ?

Gmat - Alors à ce moment-là j’opterais pour la sentence capitale... Je préfère mourir pendu en place publique après avoir pris une ville plutôt que de ne plus pouvoir voyager. On ne coupe pas les ailes d’un corbeau, on l’égorge... Et pour ma part, je préfère mourir par fierté plutôt que l’on me prive de ma liberté. Nous avons l’impression de devenir des animaux de cirques... sauvages mais en cage. Certaines personnes sont peinées en les regardant, et une majorité applaudissent de les voir car l’ignorance leur montre un seul côté de la chose. « Après tout, ce ne sont que des animaux non ?! »
En revanche, sans le savoir, vous créez une histoire qui se retournera de plus en plus contre vous... Personnellement, cela m’énerve lorsqu’on me dit « désolé, comme vous vous appelez Gmat, vous ne pouvez pas traverser nos terres sinon procès immédiatement »...
C’est ce qui s’était passé en Poitou, alors j’ai dû sécuriser le maire en échange des trois quarts de sa caisse. Tout cela pour un procès en passant sur leurs terres. De même en Périgord. Fauchant même nos hommes lorsqu’ils passaient. Alors on est allé prendre Angoulême... Et je pourrais vous en citer bien d’autre.
En effet, je suis très spécial, mais un duché qui ne me laisse pas traverser ses terres pour aucune raison, juste par mon nom, alors je les garde en mémoire. Il serait plus facile de mettre en place une milice, une maréchaussée et/ou une armée s’il y en a une, et me laisser passer. Mais par pitié, arrêtez avec vos procès « clic-clic »... Pas pour moi car je n’ai plus d’utilité dans ce royaume, mais pour les autres... Ne semez pas les problèmes pour trouver des pertes... C’est bien tout ce qu’on demande aux Feudataires... Qu’ils fassent leur liste rouge, verte ou noire, peu importe, qu’ils annoncent les défenses sur toutes les terres, mais qu’ils apprennent à se plonger dans la cohérence d’une vie...
Pour finir, je tiens à signaler le seul duché qui ne pose pas la main sur la cours de justice sans cesse mais qui préfère opter pour une traque. Le Duché du Bourbonnais Auvergne. Voilà un duché censé ! On détrousse, on se fait traquer. Souvent ils gagnent, même si parfois des châteaux coulent... Mais ça fait parti de l’histoire. Je tiens à cette Auvergne qui a enfin compris certaines choses. En espérant que d’autres prennent exemples sur eux...

AAP – Nous avons parlé des derniers évènements qui secouent ou ont secoué le Sud du Royaume de France, cependant, vous n’en êtres à votre coup d’essai… Pouvez vous nous rappeler, ce que, dans « le milieu », on pourrait qualifié de postérité… Votre parcours en somme ?

Gmat - Rappelons que je ne suis en rien le fruit d’une nouvelle culture. La postérité de ce « milieu » vient de tout en haut... de nos anciens... Certes, nous nous démarquons de plus en plus de part notre puissance et le fait que nous ne faisons rien par hasard, mais nous ne sommes que le maillon d’une chaîne qui continuera pas la suite, malheureusement plus dans nos esprits que dans nos actes à cause de l’extinction de beaucoup d’entre nous.

Pour ce qui est de la suite logique, je pense avoir été un point d’exemple pour certains successeurs et qui retraceront un parcours semblable au mien tout comme j’ai pu faire.

Maintenant, comme vous le dites, je ne suis pas à mon premier coup d’essai, mais je voudrais, si vous me le permettez, faire la différence entre ce que vous appelez « ce milieu » et le simple fait d’être brigand... Un brigand pille pour sa personne, en revanche, notre milieu n’agit que pour montrer sa propre opinion des choses que notre seule voix ne pourrait imposer. Cela a été le cas dans le Périgord, en Berry, en Auvergne, en Bourgogne, en Provence ou même encore en Languedoc. Les biens des villes ne servent jamais à titre personnel, mais à combler les pertes des soldats et en aucun cas nous provoquons une chute économique dans une ville. Le but vient pour la plupart du temps du conseil et non de son peuple...
Que la descendance perdure même si les grandes têtes tombent... Nous formons toujours la relève avant de disparaître...

AAP – Vous avez pourtant bien pillé des villes, et vous vous êtes accaparé donc les biens que tant d’honnêtes gens ont payé de leurs poches, le fruit souvent du travail de toute une communauté ?

Gmat - La question que je me suis toujours posé est « quelle est l’utilité d’avoir Quarante mille écus dans une mairie ? » Vous croyez que cela aide vraiment toute une communauté ?
Sur cet exemple de ville je prends seulement de quoi payer mes soldats pour les remercier de m’avoir soutenu. Généralement, cela monte à cinq cent écus par personne. Mais je fais toujours en sorte de laisser quatre mille ou cinq mille écus pour ne pas toucher à la stabilité de la ville. Et cela change quoi ? Pensez-vous que tant d’honnêtes gens se préoccupent d’où vont leurs dépenses ? Qu’elles soient dans les poches d’un brigand, dans les poches du maire, dans les caisses ou les poches de conseillers cela importe quoi ? La communauté elle, ce qu’elle désire, c’est d’arrêter de payer des impôts abusifs, de retrouver de bons prix sur leur marché et d’avoir de l’animation dans sa ville. Après si rien de tout cela ne change, elle s’en fout des conflits internes tant qu’ils ne la touchent pas...

AAP – Et puis… Vous parlez « d’une voix », trouvez-vous décent d’imposer votre voix dans la violence ?... Ne serais-ce pas finalement le signe que votre voix, en tout cas celle défendue par « ce milieu », n’est en rien acceptée par la majorité ?

Gmat - La violence ? Vos parlez de violence lorsque la couronne décide d’envahir la Bretagne et que nous nous retrouvons avec des centaines et des centaines de morts ? Vous parlez quand cette même couronne décide d’envahir le Berry par un conflit avec une seule personne et que tout un duché brûle et voir ces villageois traîner sur le sol ? Ou encore lorsqu’elle décide d’aller s'abattre sur la Provence, arrachant, saccageant et pillant tout ce qu’il y a ?
Vous parlez de cette violence-là ou vous vouliez juste parler des quelques écus que je prends lorsque je prends d’assaut une ville ?
Pardonnez-moi, mais je n’ai pas toujours la même définition des mots que mes voisins...

Maintenant, comme je vous l’ai dit, mes actes sont très souvent justifiés. Par un duché qui ne désire pas me laisser traverser sans aucune raison, juste par l’appellation de mon nom et qui se termine en conflit. Ou alors c’est que je me retrouve en plein cœur d’une guerre ravageuse et qu’il faut se défendre.

Ma voix est appréciée par certains et reniée par d’autre. N’est-ce pas la logique des choses ? Les listes des élections ducales font-elles sans cesse l'unanimité ?
Les Français n’aiment pas les changements, et c’est ce que nous sommes en train de leur proposer. Nous nous démarquons des brigands, et formons une sorte de « guilde »...
Qui sait ?! Nous allons peut-être attendre les prochaines élections du Languedoc, monter ma liste et voir si ma voix défendue par « ce milieu » pourra obtenir une majorité... Là vous aurez la réponse à votre question...

AAP – Vous savez ce qu’on dit ? Le pouvoir légal possède le « monopole de la violence légitime » ! Qui plus est une guerre déclenchée par la Couronne, ou par les Feudataires, qu’elle ait des raisons correctes ou non, est plus « légale », que des actions de brigandage. Dès lors, pour pouvoir défendre une vision des choses, vous semblez avoir trouvé une réponse plus légaliste… Mais est-ce envisageable à votre sens, ou bien cette « voix » ne peut se défendre qu’avec révoltes et luttes armées ?

Gmat - La couronne demanderait aux paysans d’abuser physiquement de leurs troupeaux de brebis, la majorité le ferait. De même s’il fallait vendre leurs enfants.
Que la décision soit bonne ou pas, le peuple suit comme des propres moutons. C’est cela qui est désolant. J’ai fait de nombreuses batailles, combien de fois j’ai pu entendre « pff on se bat sans même savoir pourquoi... » ou encore « Ah lui je ne l’aime pas... Pourquoi ?... Ben, euh... ben parce qu’il n’a pas le même drapeau que moi... Ah oui ? Et toi tu es là pourquoi ?... ben, euh, ben je ne sais pas... ».
Et vous trouvez cela beau ? Ce battre sans savoir pourquoi, saccager pour saccager, tout cela pour une personne que l’on ne voit pas, que l’on n’entend pas et qui se moque entièrement de nous. Ceci est la mentalité du royaume, mais désolé ce n’est pas la mienne. Pour ma part, j’ai une façon de penser, j’ai des opinions, qu’elles déplaisent ou non. Mais je trouve ma propre personnalité et personne ne me dira de faire quoi que ce soit. C’est cela être libre...
Notre « voix » ne pourra se défendre qu’avec des révoltes et des luttes armées certes, mais au moins nous vivons avec nos envies, nos idées et notre conscience. Nous sommes « nous » et même si nous finirons tous par être pendu un jour où l’autre, je ferais en sorte que ceux qui vivent pour une raison, vivrons pour eux, et simplement pour eux...
J’en donne ma vie pour cela...

AAP - Devrions-nous nous attendre à vous revoir en dehors de ces geôles?

Gmat - Que l’on demande au « Grand peuple Royal » s’il désire me voir sortir...
Pour ma part, je ne sais pas si j’aurais la force de continuer ou non, je me fais vieux et ma vie est désormais vouée à l’échec. Mon but était de faire passer un message et je pense qu’ils l’ont compris depuis quelque temps. J’ai donné mes ficelles, après il faut que la vie se poursuive et que la relève arrive.
Seul le temps nous le dira...

A présent, je suis fatigué, je vais continuer de ronger mon os en cellule et me reposer un peu en écoutant au loin les révoltes... Je vous remercie pour votre passage, cela fait du bien de parler à une autre personne que de simples lépreux. J’espère simplement que vous avez eu les réponses à vos questions et avec un peu de chance, une vision différente de ce que nous sommes...

(Le rédacteur salut le prisonnier en signe de remerciement pour ses réponses...puis sort des geôles froides et crasseuses du Languedoc.)

Nkhan, pour l'AAP


Dernière édition par miladyw le 20/06/10, 09:18 am, édité 3 fois
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Miladyw
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MessageSujet: Re: [LIVRE] Guerre de Provence - 1458    [LIVRE] Guerre de Provence - 1458  Empty04/06/10, 01:32 pm

Suite

Citation :
Montpellier (AAP) – La Guerre de Provence qui vient de s’achever a duré près de 6 mois et enflammé pendant longtemps les cœurs, les esprits, mais aussi les terres au sud-est du Royaume de France

Les raisons de cette guerre restent encore obscures, puisque chaque partie a eu son interprétation des faits. D’un côté on a qualifié cette guerre d’opération sécuritaire, voir de guerre pour l'Empire, tandis que l'autre côté l’on a pris le partie de qualifier cette guerre d’injuste et d’injustifiée, une guerre contre leur liberté. Cette campagne des volontaires français et impériaux a duré près de 6 mois, et a vu défiler nombre d'évènements d'importance.
Il semble important aujourd’hui pour l’AAP, de revenir sur cet événement d’importance qui a enflammé le Royaume et l’Empire, et revenir aussi sur les évènements concomitants qui se sont passés en Italie.


Rappelons d'abord le départ des quatre armées françaises pour la Croisade. Le Lion de Judas, organisation réformée et jugée hérétique par L'Église Aristotélicienne, mettait à rude épreuve le Comté du Béarn, et un appel à une réaction armée fut relayé auprès des autorités des Feudataires du Royaume. Cet appel se mu bientôt en croisade, et vit le débarquement de quatre puissantes armées composées de volontaires de France devant les murs de Genève. L'Église, au dernier moment, préféra le dialogue, et les troupes françaises, pourtant prête à en découdre furent déboutées de leur volonté offensive. Les armées se tournèrent alors vers un nouvel objectif. Feignant de partir rejoindre les terres béarnaises, pour les "débarrasser du Lion", les soldats de France se concentrèrent vers un nouvel objectif : La Provence.

Cette terre, située géographiquement dans le Sud-Est du Royaume de France, fait cependant partie historiquement du Saint Empire, dirigée par sa Majesté Impériale, LongJohnSilver. Depuis trois ans déjà, la Provence avait déclaré son indépendance vis à vis de la couronne impériale, et instaurer un nouveau pouvoir, non reconnu par les autorités impériales, le Marquisat des Alpes Occidentales (MAO). Sans entrer dans les détails, ce marquisat ne prêtait pas allégeance à l'Empereur, et sa gestion temporel était laissé à un Comtesse et un Conseil élu, tandis qu'un ou une Marquis-e, assurait la cohésion des instances. Le Marquisat se dota dès lors d'institutions "libres" tel qu'une chambre héraldique et une cour d'Appel. On peut, en terme d'organisation faire un parallèle avec le système Breton ou même le système Orléannais.
Les armées françaises se dirigèrent donc vers la Provence, sans déclaration de guerre préalable et pénétrèrent alors sur les terres provençales.
S'en suivit la première partie de la Guerre.


Les Armées françaises, au nombre de quatre, mirent alors le siège devant la Capitale Aixoise, où flottaient les étendards des armées provençales, à l'abri derrière les murailles. Les Généraux français, regroupées en Connétablie de France, parurent hésiter sur la marche à suivre, puisque 3 jours passèrent sans que nuls combats viennent poindre, seulement quelques timides escarmouches. Puis l'assaut fut lancé, mais les troupes provençales s'étaient renforcées, et ce fut un échec.

Les armées françaises passèrent alors au delà d'Aix, et se postèrent à Brignoles. S'en suivit une période de calme relatif, où les forces françaises tentèrent de prendre les villes plus à l'ouest de la Capitale. Brignoles tomba bientôt, et fut rattachée aux terres impériales, Draguignan fut à deux doigt d'en faire autant. Mais les troupes françaises semblaient en infériorité, alors que les provençaux, grâce à l'apport en hommes des villes, semblaient se concentrer sur la Capitale. Finalement, les armées françaises campèrent à Brignoles, et un statu quo s'installa. Mais celui-ci fut de courte durée, puisque les armées provençales partirent à l'offensive, aidées par une armée venue de Gênes. Une terrible bataille s'engagea alors devant les murs de Brignoles, et les armées françaises furent défaites, à l'exception d'une seule, l'armée bien nommée, "In Phooka Mémoriam"(*). Les forces françaises ayant survécu se replièrent dans la ville, et bientôt, un étendard de Provence trôna devant les murs brignolais, et y mit le siège.

En parallèle, les forces provençales loyales à l'Empire, mirent à profit le départ des armées d'Aix, et prirent le château par révolte. Après des combats courts mais intense, ils tinrent les commandes, rouvrant les mines, et remettant en route l'économie du Comté. Ils tinrent le siège pendant 15 jours, mais durent se plier à la loi du champs de bataille, quand une armée provençale, combattant la milice et les défenseurs de la ville, pénétra dans l'enceinte d'Aix, et repris le contrôle du Castel Comtal. Mais les renforts français pointaient déjà à l'ouest...


La Seconde partie de la guerre vit l'arrivée de 2 nouveaux étendards, regroupant nombre de volontaires de tous bords. Une armée "mercenaire", commanditée par Son Eminence Ingeburge, et une autre, sous responsabilité de la Connétablie de France. Ces armées se dirigèrent vers Arles. Assaut fut mené en bon et dû forme et, malgré une vaillante résistance des arlésiens restés en ville, celle-ci tomba au bout de 2 jours. Aussitôt, la ville fut passé sous statut franc et déclaré de retour dans le giron impérial.

Pendant qu'une partie des français résistaient à Brignoles, et se remettaient de leurs blessures, l'autre partie, située à l'ouest, se regroupaient alors. Les deux étendards ayant fait le plein, ils se dirigèrent alors de nouveau, à l'assaut d'Aix, Capitale de Provence. Après 3 jours d'une marche harassante, les oriflammes pointèrent bientôt leurs nez, et les hostilités démarrèrent le jour même. Ces combats furent d'une cruelle violence, et les soldats, d'un côté comme de l'autre, se battirent avec détermination. Lors du premier assaut, les armées provençales furent repoussées, sans que les forces françaises n'arrivent à prendre pied devant la capitale. Le deuxième assaut fut de nouveau meurtrier, mais aboutit au même statu quo. Lors du troisième assaut, les armées françaises concentrèrent leurs forces sur une armée, qui fut décimée, mais firent un malheureux mouvement, qui les amena à passer la capitale en direction de Forcalquier, l'impasse de Provence. Les forces françaises étaient gravement amoindries, et durent dès lors se replier sur Forcalquier, tandis que les armées provençales, aussi largement touchées, se replièrent sur Aix.

A Brignoles, la défense française tenait toujours la ville. Mais la pression devenant de plus en plus forte, une partie de forces, profita de l'obscurité nocturne pour passer les lignes et se rendre dans les abords de Toulon. Après des combats intenses avec les défenseurs toulonnais, la ville tomba. L'étendard "In Phooka Memoriam" vint donc s'y adjoindre, et commença à regrouper les forces françaises de la première offensive. Des deux côtés, de nouvelles forces firent leur apparition : du côté français, une armée aux couleurs impériales, battant pavillon de la "Compagnie Saint Maurice" fut érigé à Arles et composée de nombreux volontaires de l'Empire francophone ; du côté provençal, des volontaires catalans vinrent se joindre à la guerre, et assiégèrent rapidement Toulon. Pendant 2 semaines, les français résistèrent alors à l'offensive catalane, et tinrent les murs, malgré de lourdes pertes d'un côté comme de l'autre. L'armée française fut finalement victorieuse, et réussit à repousser les catalans hors de la campagne toulonnaise, ainsi que l'armée provençale du Scorpion venue aider les catalans. Les français sortis, ils se reformèrent et se rallièrent, et tentèrent l'offensive contre les catalans repliés à Marseille, mais durent finalement faire marche arrière après avoir failli dans la destruction de l'armée catalane. A Forcalquier, les troupes françaises se réorganisèrent, et se mirent en mouvement, dans le but de passer le noeud d'Aix, en compagnie de l'armée de Saint Maurice, venant d'Arles. Les Trois armées passèrent à l'offensive conjointement, mais au bout de 2 jours d'âpres combats, elles durent se replier. Commença alors une période d'attente, où chacun pansa ses blessures. Mais le bénéfice de l'offensive, fut reprit bientôt par les provençaux, bénéficiant de l'appui de conseillers militaires bretons.
S'engagea alors la troisième partie de la guerre.


Alors que les français pansaient encore leurs plaies, le retour des combattants provençaux blessés lors de la première attaque, permit d'acquérir un avantage stratégique certain en terme numéraire. De plus, les armées françaises se retrouvaient alors isolées : Deux armées se trouvaient à Forcalquier, affaiblies par les combats précédents, une partie des troupes françaises de la première vague se trouvaient conjointement à Brignoles et Toulon, tandis qu'une autre prenait campement en ville franche d'Arles.

A Arles justement, de nouveaux renforts français et impériaux vinrent remplir les rangs, et 2 nouvelles bannières apparurent. A Aix, les armées provençales se renforcèrent, notamment par l'adjonction des forces de célèbres brigands. Ainsi renforcées, elles passèrent alors à l'action, tournant leurs courroux successivement vers les armées bloquées à Forcalquier, puis l'armée campant à Toulon. Les premiers combats de Forcalquier furent féroces. Les français, ayant eu le temps de barricader leurs positions résistèrent pendant 2 jours aux coups de boutoirs de 3 armées, et à des forces 2 à 3 fois supérieures en nombre. En effet, les armées provençales attaquaient de concert, sortant des murs de Forcalquier, et de ceux d'Aix. Le troisième jour fut le dernier jour d'une défense héroïque pour les armées françaises, qui furent défaites et dispersées.

Les armées provençales se tournèrent alors vers la ville de Toulon encore tenue par les français. Quatre armées se joignirent à la bataille côté Provence, face à la seule armée « In Phooka Memoriam ». Portant l'estocade, les provençaux, pourtant 3 fois plus nombreux, furent d'abord refoulés et ce pendant 2 jours. Un mal inhabituel prit alors la Marquise Hersende, et une trêve, plus ou moins respecté fut déclarée. Cette trêve, ne dura pas, et deux jours après, les provençaux repartirent à l'assaut, tandis que des armées françaises, parties d'Arles s'approchaient dangereusement d'Aix. L'armée française à Toulon subit de lourdes pertes, mais son oriflamme tint bon. Le chef d'armée, préférant préserver ses hommes, cacha l'étendard, et dispersa ses hommes. Les armées provençales, victorieuses finalement à Toulon, remontèrent en urgence à Aix, où un nouveau combat opposa une armée impériale et une armée française, à 5 armées provençales. Après un féroce combat, les 2 armées se replièrent sur Arles, et les armées provençales les suivirent...Les français arrivèrent en avance, et en profitèrent pour intégrer des renforts, et décidèrent alors de profiter de l'atout des remparts. Dans la confusion, l'une des armées françaises, ayant pris du retard, et étant en première ligne face à un éventuel assaut provençale, dut de résoudre à abattre son oriflamme, pour faire entrer tous les soldats en ville.

Une "drôle de guerre" se produisit alors, puisque aucun combat ne vint émailler les nuits arlésiennes, les provençaux préférant assécher les réserves en vivre françaises, plutôt que de passer à un assaut meurtrier. Un nouveau mal prit alors la chef de l'armée impériale de la Compagnie Saint Maurice, et cet étendard disparue de derrière les remparts.
Cependant, réunis autour de 4 étendards, les provençaux s'étaient regroupés, et ils finirent par aller au combat. Les remparts furent pris d'assaut et la bataille fut d'une violence inouïe. A l'aube, les provençaux se retirèrent et comptèrent de très nombreux blessés dans leurs rangs, alors que les français ne comptaient que peu de pertes. Les armées de Provence, affaiblie durement, durent alors se repliés sur Aix, non suivie par l'armée du brigand Gmat, qui resta devant les remparts, seul, finissant, au bout de deux jours, par se replier, mais pas sur Aix...
S'engage alors la quatrième phase de la Guerre.


Les armées provençales s'étant retirés sur Aix pour panser leurs blessures, Gmat choisit une autre voie, et "disparut provisoirement de la circulation". Des étendards français pointèrent alors de nouveau à l'ouest, frappés des étoiles synonymes d'une force de combat grandissante, et se rallièrent rapidement à la ville impériale d'Arles. Les blessés français de la première heure, furent rapatriés derrière les lignes, venant renforcer les rangs français. Gmat, prenant alors la tangente, vint réapparaître à Alais, et prit d'assaut la ville du Languedoc. Malgré une défense héroïque, qui permit de sauvegarder les biens de la municipalité notamment, la ville tomba et fut passée sous statut franc. Les forces languedociennes réagirent rapidement, se mobilisèrent, et reprirent la ville, défaisant l'armée de Gmat, et faisant de nouveau flotter l'étendard du Languedoc sur les murailles Alaisiennes.

Les forces françaises se remirent petit à petit, et profitèrent dès lors de l’abri de la ville d’Arles, pour mettre en place leurs rangs, fort des armées étoilés arrivées en renforts. Cependant, la décision de la Connétablie de passer à l’offensive mit du temps à arriver...les soldats français et impériaux commençaient à trépigner d’impatience. Les forces de l’Etat-Major français avaient développé un profonde offensive diplomatique en direction de l’Italie, pour contraindre les forces armées impériales, et notamment les puissantes forces armées mobilisées en Italie par les provinces de Milan, Venise, Sienne et Modène, à enfin prendre leur part dans un conflit mené au nom de l’Empereur. Cependant, malgré les efforts déployés, et les promesses d’intervention, rien ne vint. La Connétablie de France, ayant fondé son offensive sur ce point précis, fut débouté de son attente. Les soldats français à Arles, pourtant nombreux, restèrent à l’extérieur des armées, et le pire finalement fut au rendez-vous.

Un nouveau Conseil Comtal fut choisit en Rouergue, et la nouvelle Capitaine Rouergate, supprima les autorisations aux armées françaises, qui perdirent leurs bonus offensifs. Dès lors, une offensive des troupes françaises était compromise et après des mois d’attentes…la guerre prit fin, aussi rapidement qu'elle était arrivée. Les volontaires français et impériaux se retirèrent petit à petit de Provence, et le Connétable signifia dans une longue lettre la fin de la Guerre en Provence. Dans cette déclaration, Le Connétable de France, Lekaiser, signifia son « amertume » « dans le fait que le peuple provençal reste sous l'emprise de dirigeants sans scrupules, félons, hérétiques et sorciers à bien des égards ». S’en suivit alors une longue liste de récriminations à l’encontre des évènements et faits qui mirent, selon lui, en grave difficulté l’offensive en Provence. Une condamnation fut envoyé au Comte du Limousin et de la Marche d’alors, le Sire Jakamer, qui retira à l’armée du Capitaine franc Namaycush « l'agrément […] le soir même de l'assaut d'Aix ». Même condamnation fut signifié pour le retrait de l’agrément rouergate à « la Capitaine rouerguate, Eléïce de Valten dicte "Linoa", dame de Tyx », les mots prenant une tournure plus dure, puisque le Connétable qualifia son geste de « stupidité » et de « traîtrise à l'égard de la centaine de Volontaire Français et Impériaux ». S’en suivit aussi une déclaration à l’encontre des autorités impériales, et d’une condamnation à leur encontre, regrettant « que l'Empire [ne] s'engage à hauteur de la France ». Enfin, les derniers mots furent écrit à l’encontre des impériaux de Provence les invitant à continuer leurs combats, et aux volontaires français, remercier grandement par les mots, « pour leur loyauté, leur bravoure et leur courage ».

La Guerre de Provence, se finit donc ainsi, mais ses conséquences risquent d’être nombreuses et de se faire sentir dans le futur du Royaume de France.


A L’Est du Royaume de France, en terres italophones de l’Empire, un autre conflit se menait conjointement.

Rappelons d’abord que la province de Gênes, membre du groupe italophone du SRING, s’était ralliée juste avant le début de la guerre au Marquisat des Alpes Occidentales. Une armée génoise avait d’ailleurs combattu aux côtés des provençaux, puis s'était retiré lorsque les pressions diplomatiques des voisins de Gênes étaient devenues trop pressantes.

L'italie, sollicité de nombreuses fois par les instances impériales, pour agir "plus fermement" contre la dissension génoise et provençale, s'était tout d'abord borné à agir par la voie diplomatique. Sienne, Modène, Venise et Milan s'étaient joint à un effort diplomatique semblable, devant "ramener" Gênes dans le giron impérial. Cependant un évènement força la main italienne à agir avec plus de fermeté. Profitant de la nuit et du couvert de la route traversant la campagne de la ville Milanaise d'Allessandria, les soldats génois rentrés de Provence, se faufilèrent jusqu'au territoire savoyard et, mettant à profit l'effet de surprise, prirent le château du Duché. La réponse du conseil savoyard en place fut assez surprenante : n'arrivant pas à reprendre le château, malgré l'infériorité numérique des assaillants comparé à l'ensemble de la population disponible, la Duchesse en place, "négocia" la reprise du château, et autorisa en contrepartie, la constitution d'une armée génoise en territoire savoyard. La polémique enfla alors sur le petit territoire de l'empire francophone, et des accusations fusèrent contre les volontaires de Savoie, descendus honorer leurs serments à l'Empereur. Cependant, cet incident eut pour conséquence de déclencher la riposte des provinces italiennes, qui envahirent Gênes et, après un rapide combat devant la Capitale, parvinrent à faire signer la reddition unilatérale de la province. Ordre fut donné de disloquer les armées génoises.
Cependant, les autorités génoises eurent des réticences à répondre aux exigences des vainqueurs et, malgré le retrait des armées italiennes de son territoire, à l'exception de l'armée du Temple Italien, ne se plièrent pas aux demandes.

Rapidement, la situation redevint la même. Devant le refus des autorités génoises de clarifier leurs positions et de répondre aux demandes formulées par les provinces italiennes, et malgré l'accord par vote de la population génoise au retour dans le SRING, les armées italiennes reprirent alors le chemin de Gênes, pour accélérer les choses. La province fut soumise à rude épreuve et des combats sporadiques éclatèrent suite au retour des armées italiennes sur le sol génois. Bientôt, 4 armées campèrent devant la Capitale génoise, et un Conseil de transition fut choisi. Après d’âpres batailles diplomatiques et de quelques combats, Gênes revint dès lors dans le giron impériale, prouvant que la mobilisation conjointe des forces impériales, pouvaient remettre les choses en place.

Pendant 6 mois donc, le Sud du Royaume de France fut le théâtre d’une longue et terrible guerre, qui économiquement et humainement représenta un terrible coût. 6 mois qui ont vu de grandes batailles, de durs combats, des actes de bravoure, de courage, et des actes de sorcellerie. Le bilan de cette guerre semble difficile à tirer si peu de temps après, mais nul doute que les répercussions de cette longue offensive poindront dans le futur des affaires du Royaume de France.

(*) Phooka, Ancien Duc de Normandie, assassiné par les artésiens CharlesMauriceDeT. et Raoul d'Andrésy. Ce personnage historique normand est aujourd'hui l'objet d'un culte reconnu par l'Eglise Aristotélicienne. Phooka est reconnu officiellement comme étant d'Essence Divine.

Nkhan, pour l'AAP


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