Consultation du budget comtal

Merci de m'avoir laissé consulter les comptes.
J'en ai discuté avec mon intendant, et je lui ai demandé de me donner son avis
Voila ce qu'il m'écrit:


"Trés cher maitre vénéré,

Tout d’abord, les bilans sont illisibles avant juin. Trop d’erreurs et de décalages dans les comptes.

Dans l’ordre de lecture de ceux de juillet-août:

A vue de nez, le gaspillage a l’air bien tenu, même si je ne vois par le ratio PE/Finances, je l’estime à environ 1400 écus. Vous pouvez me confirmer ça ?

Pour la mine d’or, je ne connais pas sa capacité ni son rendement, mais à vue d’œil, elle tourne entre 40 et 50 mineurs par jour. Ce qui me semble bien.
Attention, néanmoins aux semaines à faible fréquentation.

Pour les mines de fer et la carrière, si je fais un rapide calcul, j’en arrive à conclure que le coût moyen du fer serait de 19.5 écus et de la pierre de 14.5.. A affiner avec les chiffres exacts de la fréquentation par mine et du rendement. J’aimerai bien pouvoir le faire.

Les frais de bouche peuvent faire l’objet d’une amélioration par une gestion des denrées plutôt qu’un forfait à 20. Gain possible : 300 à 500 écus/semaine.
De plus, je ne comprends pas les deux semaines à 17 repas et les 5 semaines à 20. Ca correspond à quoi ?

Le gros point noir : les animaux.
A 3000 écus/semaine de vente, si je met le coût moyen à 35, ça fait 43 bestioles vendues.
Je ramène ça sur un an, ça fait environ 2230 bébètes. Avec une durée de vie moyenne de 15 jours et 4 par parcelle, un bon éleveur devrait en passer environ une centaine. Ca veut donc dire qu’il n’y a que 22 éleveurs à plein rendement en provence. Il y en a 16, rien qu’à Arles, près de 80 sur le comté. Donc, on fonctionne à 25% sur ce secteur économique.
Pour info, moi, j’ai une rotation annuelle de 126 vaches. Sur ce modèle, on serait même à moins de 20%



Mes conclusions :

Sur la mandature précédente, les techniciens ont bien tenu leur affaire, globalement. Une attention particulière est à porter aux frais de bouche, avec une économie potentielle significative de 3000 à 4000 écus sur le période, voire mieux.

L’exploitation des mines de fer et des carrières relève d’un service public et permet une indépendance minérale au comté. Néanmoins, le coût réel est à calculer et le bénéfice global à évaluer. La plus-value semble neutre, voire négative. Un appel aux marchés extérieurs devrait être étudié. Un achat régulier de pierre en Irlande, par exemple, à 12 écus, ou de fer en Croatie, à 18 écus ne couterait pas plus cher, voyage inclus. Il permettrait surtout de libérer des provençaux pour l’activité économique classique.

La filière viande du comté semble être à 20-25% de son rendement maximal. Elle est peut-être représentative de tout le secteur agricole. A vérifier. Ce constat est symptomatique d’une absence de vision globale de la direction politique du comté. Un plan, en concertation avec les producteurs, incluant une sensibilisation des consommateurs, le recherche de nouveaux marchés, et le paiement des frais de bouche en denrées alimentaires est à envisager.
Enfin, se pose la question des frais de bouche de juillet-août au regard de la fréquentation souvent évoquée dans les débats politiques. A vérifier."

Citation :

A vue de nez, le gaspillage a l’air bien tenu, même si je ne vois par le ratio PE/Finances, je l’estime à environ 1400 écus. Vous pouvez me confirmer ça ?

Oui.

Citation :

Pour la mine d’or, je ne connais pas sa capacité ni son rendement, mais à vue d’œil, elle tourne entre 40 et 50 mineurs par jour. Ce qui me semble bien.
Attention, néanmoins aux semaines à faible fréquentation.

Pour les mines de fer et la carrière, si je fais un rapide calcul, j’en arrive à conclure que le coût moyen du fer serait de 19.5 écus et de la pierre de 14.5.. A affiner avec les chiffres exacts de la fréquentation par mine et du rendement. J’aimerai bien pouvoir le faire.

Pour les mines Vitry s'attèle au problème. Il faut savoir que, les périodes de retraites ont été particulièrement nocives. Il est arrivé que tous mineurs confondus nous arrivions péniblement à 70 mineurs, ce qui représente la moitié du "normal". De plus le manque de fer nous a forcé à fermer la mine d'or et la mine de pierres afin d'économiser leur entretien.
La reprise d'activité devrait nous permettre de travailler plus sereinement là-dessus.
Le but est d'être totalement auto-suffisants dans notre production.

Citation :

Les frais de bouche peuvent faire l’objet d’une amélioration par une gestion des denrées plutôt qu’un forfait à 20. Gain possible : 300 à 500 écus/semaine.
De plus, je ne comprends pas les deux semaines à 17 repas et les 5 semaines à 20. Ca correspond à quoi ?

C'est pendant ce mandat que les frais de bouche ont été transformés en denrées, tant que nos stocks le permettent. Toujours en fonction des périodes de retraite, et donc sous-production. Le positif nous a permis d'acheter directement en écus des surplus aux mairies. Du lait par exemple qui a servi aux frais de bouche.
Je ne vois pas ce que tu veux dire avec les deux semaines à 17 ? Quelles dates ?

Citation :

Le gros point noir : les animaux.
A 3000 écus/semaine de vente, si je met le coût moyen à 35, ça fait 43 bestioles vendues.
Je ramène ça sur un an, ça fait environ 2230 bébètes. Avec une durée de vie moyenne de 15 jours et 4 par parcelle, un bon éleveur devrait en passer environ une centaine. Ca veut donc dire qu’il n’y a que 22 éleveurs à plein rendement en provence. Il y en a 16, rien qu’à Arles, près de 80 sur le comté. Donc, on fonctionne à 25% sur ce secteur économique.
Pour info, moi, j’ai une rotation annuelle de 126 vaches. Sur ce modèle, on serait même à moins de 20%

Les animaux, même remarque. Les futurs retraités n'ont pas renouvelé leur cheptel ce qui aurait été une perte sèche.
Des éleveurs, pour des raisons personnelles, n'ont pas envie de produire. Et nous ne pouvons les y forcer.
La vente des animaux depuis la dernière semaine d'août a augmenté du fait des retours de retraite.

Citation :

Il ya des semaines à 2800 écus de frais de bouche, ce qui correspond à 20 personnes et des à 2380, ce qui correspond à 17.

Oui, dès que nous avons de quoi produire les repas en viande par exemple ou en lait, ça diminue les frais bien entendu.

Pour les mines je t'envoie Vitry.

Par ailleurs, après un tour des marchés, je vois et c'est souvent que ça arrive qu'il manque des seaux sur les marchés. Ce qui ralentit la production de lait.
Je vais écrire aux charpentiers et forgerons pour leur demander de produire un peu.