Maintenant ça va chier

Citation :

Chers cousins,
Chers frères,
Chers t'chefs,

Coucou.

C'est avec cousias et vigueur que je vous écris en ce jour, béni soit-il, le Très-haut et ce jour, ainsi que les fidèles croyants et croyantes qui croivent en eux - ce jour et ce Très-Haut (TH ou VH in english for Very High).

Croivez en ce jour, et vous croiverez en moi. Aimez ce jour, et vous m'aimerez pour toujours. Car croire t'en ce jour, c'est croire en moi.

Du fond de la pampa west-francienne, j'ai énormément appris. J'ai réfléchis. J'ai médité. J'ai pensé. J'ai pris la peine de regarder au lieu de voir. J'ai pris la peine d'écouter au lieu d'entendre.
J'ai regardé et écouté ce que les gens disaient, au lieu de voir et d'entendre ce qu'ils disaient.

Bon, ça c'était le petit côté philosophique de la chose, ça fait toujours bien. Ne sois pas étonné par tout cela : c'est énormément de travail, et beaucoup d'abnégation.

J'ai lu aussi, des courriers qui m'étaient adressés.

Les gens m'ont dit "Ouais, Titi'... On t'entend plus, on te voit plus. Titi', on a besoin de ton avis, que penses-tu de ceci, de cela, des évènements qui se passent en Provence, des nouvelles lois" HÉ OH !

Allez, démonstration.


Condamnable soit cette infâmie, émanant du Conseil Comtal. Donner un os à ronger à une meute de chiens affamés de sang et emplis d'agressivité. Jeter les restes de ses repas aux vulgaires derniers badauds qui étaient intéressés par ce qu'il se trouvait dans l'assiette du Conseil Comtal.
Calmer les foules par des procédés mesquins, vicieux et pervers. Quelle bassesse....................

Mais non ! Les gens veulent du spectacle, de l'émotion, des affrontements ! Pas quelques débats que les 12 conseillers veulent bien mener dans un lieu public, pour faire montre de transparence, d'éthique, blablabla...

Telle est la situation à mes oeils de la nouvelle invention CCienne : la salle publique.

Comme tout en Provence, un feu de paille : l'effet "on a rien à cacher" du CC s'estompant déjà, les débats menés dans cette salle se faisant de plus en plus rares, au même titres que les conseillers y mettant les pieds.


"P'tain, Titi', t'es à peine revenu, tu fais déjà chier et tu critiques" HÉ OH !

Je m'inscris dans une spirale, un cycle, d'objectivité, visant à oublier le passé et à repartir sur de nouvelles bases, saines et propres. It's true. (C'est true).


C'est chiant ailleurs qu'en Provence. Y a rien, à part des râleurs, des cuculs la praline, et des chialeurs. Ce qui m'a permis d'affuter mes skills en provocation.

J'ai retrouvé la voie du Très-Haut.
Me faisant racketter entre Castelnaudary et Biscrosse-en-Tarentaise. Oui, Biscrosse-en-Tarentaise. Bah ouais, j'te renseigne, si ça t'intéresse pas, arrête de lire. Cinq types qui me tombent sur le dos. Des impérialistes, forcément. Des méchants quoi. Ils m'ont frappé, frappé, frappé, et encore frappé. Je suis décédé. Si si, j'te jure. J'ai décédé pendant quelques instants. Le temps de monter au ciel, pas très-haut hein, à quelques vols d'oiseaux migrateurs de là.
Et paf, je rencontre le Very-High. Donc forcément, j'lui dis salut cousin, j'te respecte, trop fort, j'suis avec le Très-Haut et tout. Et là, il me fait "Nein". Tu retournes sur terre.
"Ouais mais oh, j'en ai marre de m'faire frapper moi, déjà qu'j'ai tout perdu..." Il m'a alors répondu : "ta vie est perdue d'avance".

Cette rencontre a donc totalement modifiée mon approche de l'être divin.

Depuis, nous nous rassemblons tous les soirs de pleine lune avec onze copains, autour d'un feu, et nous chantons, nous buvons à la gloire du Très-Haut, car nous l'avons vu.


Bon, je viens au but, parce que j'ai pas envie d'la faire plus longue en fait :

j'veux un LP. Donc, filez-moi un laisser-passez, pour que j'puisse revenir habiter en Provence et y retrouver tous mes z'amis, Espoir, Enrique, Robert, et d'autres que j'ai sans doute oublié. Sans doute, oui, car le doute m'a bite. Ca, c'est ma doléance.
La deuxième en fait, puisque la première, c'était celle avec l'os à ronger.

Et puis, j'suis presque plus excommunié aussi. J'ai dû donner tout mon argent à l'Eglise pour me "racheter" une âme.
Mais après, ça va être cool parce que j'vais avoir des épreuves et des défis à faire, comme R-cule, aller piquer une godasse à Hersende quand elle est dans son bureau, aller baisser le froc à 12 quand il leade son armée vers l'infini et l'au-delà.

J'arriverai d'ici trois mois (fin décembre) avec mon escorte personnelle, composée de l'élite militaire française. Ce sont des types issus de la garde royale, qui ont subi des entraînements, missions, épreuves, pour sélectionner les meilleurs qui m'accompagneraient dans mon escapade hivernale.


A bientôt chers cousins,

Momo.

Citation :

J'arriverai d'ici trois mois (fin décembre)

Citation :

Momo.

Je me demande qui est ce "Momo" et de quand date ce courrier?

Citation :

Chers soc',

L'on m'a faite part des rumeurs qui couraient à toute vitesse dans les locaux du Conseil Comtal de notre Sérénissime Provence.

Non, non, et encore non ! Je dis non, au Conseiller Herrick, qui accuse la Noble Marquise d'avoir propulsé le Sieur Gnaaz-je ne me souviens plus de la fin- au LPL.
La seule personne qui ait invité cet homme à venir au LPL, c'est moi.

Gnaaz, appelons-le le comme ça, puisque la fin de son nom reste un mystérieux mystère, fiancé ou mari de Libertyy, a été invité au LPL, lorsque nous recrutions de bonnes âmes volontaires et désireuses de travailler pour la Provence.

Peu importe son passé, c'est le présent qui compte. Vivre dans le passé ne fera pas avancer la Provence et ses institutions.
Il fait sans doute partie des personnes qui sont prêtes à faire quelque chose de convenable pour la Provence et les provençaux.

Inutile donc, pour une fois, de remettre à la surface les problèmes avec le Marquisat lorsqu'il n'y en a pas, et de faire passer la Marquise pour la pire des crapules.

On est conscient qu'il y a des problèmes en Provence, mais il ne faut pas tomber dans le mensonge et la paranoïa non plus, sinon il est temps de partir en retraite spirituelle afin de réfléchir sur soi-même et sur ses actions, comme je l'ai moi-même fait.


Suivez-moi, et vous serez sauvés.

Titi', dit le Beau, le Grand, le Fort, le Bel, l'Intelligent, la Connaissance, la Science, la Prestance, le Charismatique, le Nouveau.

Citation :

A toi, oh ! Santiago,

Nom qui sonne à toutes les oreilles, comme celui de la liberté.

Je vois que tes paroles ont changées ! J'entends la sagesse de l'exil
parler ! J'entends, je vois, et je sens, la connaissance te venir !
Que de beaux mots naissent de ta plume aujourd'hui !
Que de beaux mots que j'espère que tu réaliseras !

Toutes fois, ces paroles enfin ces mots, sortant de ta chaste bouche,
sonnent d'un faux démesuré.
On ne change point l'âme et les pensées d'un homme santi.
Et quelconque exil ou méditation ne pourront faire changer le coeur
d'un homme.

Je voulais émettre quelques mots sur Gnazz dont tu dis qu'il est, le fiancée
de cette chère ( et point regrettée ) libertyy. Sache que ses amants,
sont plus nombreux que tes pillages mon cher. Sache que la ribambelle
de ces derniers est plus nombreuses que les villes que tu as visitées !

Mais bref ! Que d'encre que je viens de faire couler inutillement pour celà !

Il est vrai, qu'il y a des problèmes ici, mais qui n'en a pas ?
Quelle terre vit heureuse, et sans quelconque rancunes ?

J'espère que tu vas bien, oh titi 1er du nom !
Et espère te revoir tout bientôt pour que l'on puisse converser,
des bières pas fraîches, et du merlu cuit. Comme tu voudras.

"Ne me suivez pas, vous ne savez point ce que vous faites."

Clément De Paré, Procureur par la voix des Urnes !

Citation :

Je voulais émettre quelques mots sur Gnazz dont tu dis qu'il est, le fiancée
de cette chère ( et point regrettée ) libertyy. Sache que ses amants,

Arf j'avais pas vu,non Liberty et moi même ont a jamais était fiancer ou quoi que ce soit d'autre.

Citation :

Double Clee,

Ecoute la douce musique qui sort de mon coeur, se couchant sur le parchemin et s'envolant vers le destinataire que tu es.
Si mes mots sonnent faux à tes oreilles, c'est que tu n'as pas l'oreille musicale.
Mon grand-père disait :

"Il n'y a de vrai et de solide esprit que celui qui prend sa source dans le cœur."

Alors non, le coeur et l'âme ne se changent pas, mais les pensées bien.
La pensée, les opinions et la façon dont tu vois les choses évolulent avec le temps et les expériences qui font de ta vie une musique composée de différentes notes.

Mais si mes mots ne suffisent pas, mes actes te feront peut-être réfléchir sur le fait que quelqu'un peut changer.

Ceci dit, je ne suis pas contre une bonne mine en taverne avec Robert et deux trois fûts.
Le Comté l'a dit : Provençaux, allez à la mine !
Alors buvons, et allons à la mine !

PeTiti'.

Citation :

Avant mon départ, fallait que j'écrive une lettre à mon public
De la part du brigand notoire, Titi' le mélancolique
En toute sincérité,
Parce que vous le méritez,
Je n'ai que la vérité,
En échange de l'amour que vous me portez.
Uniquement pour ceux qui m'aiment réellement,
Pleurent en écoutant mes paroles.
Ceux qui me défendent comme si nous étions du même sang,
Ceux qui dans leurs cœurs ont pour moi de la compassion,
A ceux qui me devinent, peuvent déceler mon mal-être,
Percevront les nuances et les sens cachés dans chaque lettre.
A ceux qui j'ai décrit,
A ceux à qui j'ai écrit,
Comme si mes mots étaient les leurs, à ceux que j'ai guéri,
A ceux que j'ai aidé,
A ceux que j'ai défendu,
Ceux pour qui j'ai plaidé,
Ceux que j'ai toujours prétendu,
Représenter
A ceux que j'ai porté, renforcé, transporté.
Réconforté, quand ils n'avaient que mes mots pour les abriter.
Aux infirmes du bonheur à qui mes textes servent de béquilles
Aux inconnus qui me considèrent comme un membre de la famille
Ceux qui m'ont fait une place, dans leurs cœurs, dans leurs vies,
Je n'aurais que deux choses, à dire j'ai honte et merci.
J'ai honte de ne pas être, celui que vous admirez,
Je ne serais jamais uniquement, celui qui vous espérez,
En moi y'a de l'amour,
Mais en moi y'a de la haine,
En moi y'a de la peine
Et il me reste un peu d'humour,
En moi y'a de la tendresse, mais je peux être une brute,
Dans ma bouche y'a de la sagesse mais y'a parfois des insultes,
J'aime la paix,
Mais j'aime aussi la résistance,
Conscient que la violence, peut être la dernière chance,
D'obtenir la paix.
Moi aussi j'ai ma part d'ombre,
Et je suis seul face à elle, quand ma part de lumière tombe,
Ma part d'ombre a peu de moral et de vertu
Ce qu'abandonne ma lumière ma part d'ombre le perpétue.
Trop exposé au plaisir de la chair,
Ma part d'ombre pourrait éteindre ma lumière,
Ma part d'ombre déteste lever le drapeau blanc,
Si ce n'est pour t'étouffer avec et le tremper dans ton sang.
Ma part d'ombre pourrait déraper, frapper, s'armer, armer,
Mes ennemis ignorent de quoi je suis capable,
Je suis sur les ailes de la colombe, mais mon équilibre est instable.
Y'en a trop qui prennent mon honneur pour une serpillère,
Je patiente,
Mais ma part d'ombre en attente,
A de quoi les faire taire.
T'as pas idée de ce qu'elle me murmure,
Du sang sur les murs et des larmes sur les figures.
En lutte avec moi même comme Robertl je résiste,
Je vis avec la crainte que ma lumière se désiste.
Je vis avec la crainte qu'il me pousse à bout,
Que je gâche tout sur un seul coup,
Leur vie est la mienne même sur un seul doute.
C'est pourquoi je dois partir,
Avant que je ne vois tout ce que j'ai construit se détruire.
De toute façon ici je suis toujours stressé, je me sens comme oppressé,
Je n'ai jamais le temps pour rien je suis toujours pressé.
Anxieux et tourmenté je vis dans l'angoisse, j'angoisse
Et je sais même plus qui je dois voir, quand je me regarde dans une glace
Comme une bougie je vous ai éclairé,
Seulement en même temps je me suis consumé.
Ça t'étonne, mais je ne savoure même pas le succès.
Et tu peux trouver ça étrange tant que tu ignores ce que je sais.
T'as qu'à observer les êtres humains, tu constateras qu'ils meurent tous,
T'as beau amasser des biens, forcément un jour tu laisses tout.
J'ai beau regarder l'avenir, je vois que des tombes à l'horizon,
Donc il est temps que je m'exile, parmi les hommes de raison.
Ici les gens sont faux, fous, fourbes, travestissent les valeurs,
Considèrent le pire comme le meilleur.
Juste un instant,
Laisse moi prendre du recul pour mieux reprendre de l'élan.
Que je souffre, que je m'ouvre, que je me retrouve
Peut-être même que je me découvre.
Juste un instant
Laisse moi prendre du recul pour mieux reprendre de l'élan
Que je souffre, que je m'ouvre, que je me retrouve
Peut être même que je me découvre.

Aux portes de l'illicite difficile de rester réglo.
Dix ans et brûlant, volant, violent,
J'en ai passé du temps mec, à attendre les clients.
J'ai fait du sale,
J'ai fait du mal,
J'm'en suis sorti mais mes frères
Ont pris des lames.
True story, j'fais pas semblant,
Et quand je pleure c'est rouge sang, passé sanglant.
Sans gants, toute ma jeunesse j'ai défié l'état.
J'ai longtemps cru à la vendetta.
Frôler la mort et le cimetière,
Jusqu'à ce que ma part d'ombre rencontre ma part de lumière.
"Mâcon-Joinv'" c'était moi.
"Clermont-Reims" c'était moi.
"Marseille-Arles" c'était moi.
"Lausanne-Alais" c'était moi.
Et "Bourganeuf-Guérêt" c'était encore moi.
Chacun de mes actes est une part de moi même.
Reflète ce que je suis, au moment où j'ai agi.
J'évolue donc mes paroles ne peuvent pas rester les mêmes,
Alors qu'elles sont censées être fidèle à moi même.
Alors oui je me suis contredit,
Oui j'ai changé d'avis,
Et ben oui j'ai grandi.
J'ai préféré vous choquer que vous duper,
En vérité j'ai fait le choix de la sincérité.
Peu comprennent vraiment ma musique,
Ni mes choix, c'est pourquoi je n'adresse cette lettre qu'à mon public.
A ceux qui m'aiment, voient en moi un espoir,
Même les yeux fermés, les âmes sensibles peuvent voir.
Je suis aussi sage que fou,
Aussi fort que faible, j'suis aussi humain que vous.
Que de débats sur les forums,
En vérité, je ne suis qu'un homme.

A moitié entrain de verser des larmes à ce profond témoignage

Citation :

Oh mon titi !

Que ces mots m'émeuvent !
Ils ont fait chavirer le chène que je suis et m'ont fait roseau !
Oh mon titi ! Ces mots venant du plus profond de ton coeur,
qui je le sais, est très grand et remplit d'un infinie
gentillesse ranime la flamme au plus profond de mouah !

Ton grand père disait vrai !
Ce devait être un sage. Et j'espère qu'aujourd'hui tu suis
ses pas !

Et sinon pour ton histoire d'excommunication,
Tu veux refiler à l'église l'argent des mairies toutes entières ?
C'est ca ?

Clément.

Citation :

Yo mon cousin !

Pour mon excommunicage, j'sais pas encore c'que j'dois faire, ils sont lents à la détente à l'EA, ça fait plus d'deux semaines que j'attends et j'crois que j'vais finir par les envoyer bouler et ils iront faire leurs missions de repentissage tout seul !