cleeclee Mystère
Nombre d'interventions : 1677 Date d'inscription : 18/04/2009
Feuille de personnage Nom: De Paré Titre de noblesse: Senhor Fief : Mormoiron
| Sujet: Doléances d'Adrian Sauvan. 17/02/14, 06:27 pm | |
| - Citation :
- A la comtesse illustre de Provence,
De nous Adrian Sauvan
Nous avons entendu que la liste des indésirables a été présentée avec du retard mais présentée tout de même. Nous souhaiterions pour mettre un terme à cette mauvaise ambiance que le conseil comtal sorte de ses archives les discussions à propos de l'élaboration de cette liste des indésirables afin que tous puissent voir de leurs propres yeux que les élus à l'époque dont nous faisions partis n'avaient pas désirés que des provençaux y figurent. Ces dérives doivent cesser afin que la paix dans le comté puisse être restaurée.
Car ces mises en liste des indésirables sans aucun contrôle ne font que favoriser le sentiment d'injustice. Comment peut-on permettre dans un état de droit de nier les droits les plus élémentaires à ses propres habitants ? Des excuses fallacieuses viennent conforter ces mauvaises manières, il y aura toujours une bonne raison pour salir son voisin. Ne dit-on pas, qui veut noyer son chien, l'accuse de la rage ?
Nous nous rappelons encore nos exigences quand à cette liste qui devait respecter certaines conditions pour éviter les dérives actuelles. Nous vous prions de bien vouloir faire acte de transparence en présentant les débats des conseillers comtaux de l'époque.
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Nous aurions une seconde demande, il est fait mention d'une réforme économique mais rien n'a été montré aux provençaux. Nous envisageons de proposer la diminution de l'impôt, 5 écus par champs et 8 pour l'échoppe contre 7 écus et 10 écus actuellement. En effet, 18 écus tous les quinze jours, ce sont deux salaires moyens pour les grands propriétaires, un geste du comté.
Mais derrière cette baisse pour alléger le poids de l'impôt sur les provençaux, les mairies garderont une partie de l'impôt prélevé pour subvenir aux dépenses obligatoires des deux miliciens par jour, les frais de corruptions et les deux taxes de taverne municipale, le surplus irait au Trésor Comtal. Nous rajoutons qu'une possibilité de demande motivée par le maire pourrait être faite en certaines circonstances pour permettre de garder la totalité de l'impôt. Pourquoi cette mesure, simplement le commerce ne suffisant plus à faire monter les trésoreries municipales, en autorisant de temps en temps les maires à garder l'impôt, ils pourraient ensuite investir dans des projets de leur cité.
Pour finir, nous avons une doléance personnelle, nous souhaiterions pouvoir rencontrer le conseil comtal de Provence pour discuter d'une éventuelle reconnaissance de la principauté de Monaco comme une alliée et voisine du comté. Cette enclave que l'on nous conteste se veut terre de liberté et d'indépendance où nul ne sera persécuté pour ses idées ou sa religion. Nous n'en tirons aucun profit et ce fief ne nous retire pas notre appartenance à la Provence comme l'avait déclaré la comtesse franc comtoise Lysiane.
Nous espérons pouvoir obtenir dans l'intérêt de la Provence les discussions comtales et une réelle réforme économique, publique et en concertation avec aussi bien les provençaux que les maires ou conseillers comtaux. Quand à Monaco, nous savons que notre égo sera mis en avant, nous ne contesterons pas que se faire appeler prince peut être jouissif et qu'il est encore bien loin le chemin qui nous mènera vers une attitude parfaitement noble mais nous nous engageons chaque jour en ce sens, soyez en assuré.
Que le Très Haut veille sur la Provence et sa voisine Monaco,
Le 17 février 1462, Adrian Sauvan | |
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