[RP] Cérémonie de remise des Croix Provençales !

Sujet: [RP] Cérémonie de remise des Croix Provençales ! 08/03/12, 11:21 pm

Ornée des couleurs de Provence et de l'Ordre de la Croix provençale, une estrade avait été dressée sur la grande place d'Aix, face au Château.

Quelques jours avant, la Comtesse Illustre et Commandeur de l'Ordre de la Croix Provençale, avait organisé les votes pour cette remise des Croix. Ce jour, trois personnes devaient recevoir avec mérite leur Croix Provençale et un membre de l'Ordre avoir l'honneur d'être élevé.

Souvent méconnue par les Provençaux, l'Ordre de la Croix Provençale avait pour fonction, de récompenser tous ceux qui faisaient preuve d'implication et de dévouement envers le Comté de Provence et son Peuple.

Nathy avait transmis les courriers aux récipiendaires, dont seules les membres de OCP les connaissaient, pour les convier à la cérémonie de remise des Croix qui aurai lieu à l'heure où le soleil serait à son zénith et où seront présents, les membres de l'Ordre de la Croix Provençale, les membres du Conseil Comtal et tous les Provençaux.

Ce matin Mielle avait reçu une missive la convoquant a une remise de la croix provençale, elle ne comprenait pas pourquoi.
Tout ce qu’elle avait fait c’était pour la Provence et avec l’aide de des habitants. C’était un honneur de recevoir cette médaille, elle ne pensait pas méritée au tant de respect.

Elle arriva par cette belle fin de matinée les cheveux au vent, les oliviers et les amandiers commençaient a fleuries, un léger parfum embaumé l’air..
La chaleur du soleil était vraiment agréable.

Mielle arriva sur la grande place d’Aix, aperçue la comtesse lui fit une révérence.

Un pigeon descendit du ciel. Il portait la marque d'un pigeonnier bien connu.

La convocation venait sans doute, enfin, tardive, mais tôt ou tard, il faut payer les crimes commis.

J'inspirai et ouvris.

Et ... ce ne fut pas tout à fait ce qui était attendu, et pas tout à fait inattendu non plus.

L'eau du Lac frémit. Et je souris.

Deos devait avoir un certain sens de l'humour.

Il y avait sans doute un doigt de chancelier impérial, un souffle de souverain, et moult conciliabules derrière tout cela. Et je ne voulais pas le refuser. Pour eux. Pour moi.

Je répondis promptement.

Puis me tournai vers ma bête.

Eeeh, oui, ces montagnes que nous venons juste de franchir, nous allons les franchir à nouveau, en sens inverse ! Il faudra que je te trouve un nom après cela, parce que tu vas devenir le dromadaire pochard le plus célèbre de la méditerranée occidentale une fois tout accompli.

Crois-tu que ma Renarde viendra avec nous ?

...

Nous prîmes les routes des brumes, à la lisière des mondes, ces chemins incertains des bergers des royaumes, pour entrer en Aix par les poternes.

Nos montures firent sensation et dérision.

Nous croisâmes quelques gardes étonnés, perplexes, indécis, heureux parfois, cueillant quelques mots de bienvenue sur leurs lèvres et leur renvoyant le plaisir d'être et de les revoir.

Puis le chemin devint familier. Les pas reprirent le rythme d’antan, leur nombre, une manière d'arpenter les couloirs du pouvoir, d'en mesurer la distance et la portée.

La Salle enfin.

Entrer d'un pas prudent, et saluer.

Francuski arriva sur la place pour assister à la remise de décoration.

Entre ... mine tristounette. Comme d'hab. Un soupire. Un sourire de courtoisie. Un simple :

Bonjour !

Et un simple :

J'espère que vous allez bien...

Et le voilà qui ressombre dans un silence de mort.

Le don de soi, se dévouer pour les autres est une vertu trop souvent négligée. L'archevêque d'Arles se réjouissait donc que des provençaux allaient recevoir un insigne de mérite tel que la croix provençale.

Il alla saluer ceux qui étaient arrivés avant lui: Iskander, ancien chancelier, Mielle qu'il avait baptisée, Francuski et son ami Clément.
Et bien, cher Clément, vous en tirez une tête !

et l'archeveque qui vient ...

Oh drak ! Quel plaisir de vous voir !

Un sourire ... forcé , un ! Non pas que la vue de l'archeveque/ ami l'ai touchée mais il était simplement dans un moment jour ... il l'était souvent, d'ailleurs.

Cela fait un petit bout de temps qu'on ne s'est vu ! Comment allez vous depuis ?

* Depuis la réception de la missive du Commandeur de l'OCP le conviant à la cérémonie de remise, M@rco était fébrile et anxieux.
Exactement dans le même état que lors de sa remise de Croix Provençale, quelques années auparavant.
Et s'il y avait bien une institution qu'il respectait au plus au point, c'était bien cet ordre, qui répondait aux valeurs qui étaient siennes.
Des membres de confiance, qui oeuvraient pour la Provence, pour la majorité depuis très longtemps, souvent dans l'ombre, pour certains comme lui sans attaches partisanes mais néanmoins ayant de fortes convictions, avec pour seul but de servir LA Provence, même s'il constatait malgré lui qu'elle était divisée en plusieurs Provence(s) depuis quelques temps maintenant.
Plus que des terres ou un titre de noblesse, qu'on lui avait déjà proposés, c'était bien cette Croix qu'il arborait sans honte.

Et il n'était pas mécontent d'être revenu à temps de son long tour d'Italie de plus de 6 mois, pour être présent à la cérémonie. Un hasard du calendrier qui n'était pas pour lui déplaire...

Après avoir passé des heures, excité comme une jeune pucelle, à fouiller parmi ses nippes pour savoir quoi enfiler, il se décida à porter la tenue qu'il avait commandé à un grand couturier italien et qui lui avait coûté plus que ses deux bras, mais qui lui semblait de circonstance.

Et c'est ainsi vêtu avec fierté et honneur, qu'il se rendit sur la grande place d'Aix.

Une estrade avait été montée, et quelques personnes étaient déjà présentes sur place, le soleil y compris, ce qui n'était pas désagréable.
Il en connaissait certaines, d'autres un peu moins ou juste que de visage pour les avoir déjà croisées.

La Consol d'Aix était présente, il l'avait d'ailleurs également croisé la veille sur le marché pour quelques transactions, en particulier l'achat d'une charrette toute neuve, l'ancienne n'ayant pas survécu à une mauvaise rencontre italienne. Il profiterait certainement de l'occasion pour lui offrir ses services au CM d'Aix si le besoin s'en faisait sentir.

C'est également avec plaisir qu'il reconnut le visage du berger Isk, qu'il n'avait pas croisé depuis des lustres. Ses traits semblaient tirés et fatigués, semblables à ceux d'un grand voyageur, état qu'il subissait lui-même...

Il aperçut également au loin la Comtesse, qui semblait donner les ordres pour que tout autour de l'estrade soit prêt pour la cérémonie. Il connaissait son talent d'organisatrice de fêtes "prestigieuses". Nul doute qu'il en soit de même pour cette occasion.

Après avoir discrètement salué toutes les personnes présentes, et toujours aussi anxieux, il se mit légèrement à l'écart sur un banc à l'ombre d'un chêne du grand parc de la place.
Tout en farfouillant dans ses poches, il maugréa: *
Pétard de pétard de bouse de vache! Où j'ai fourré ce bâton de réglisse!!!...

Saluer Clément de Paré, le doux, et le noce apostolique, celui des questions essentielles, d'autres visages connus ... puis M@rco, le scribe, homme de lettres et des mots.

Les marques du temps sur chacun. Des routes.

Voir M@rco s'écarter et maugréer ...

Farfouiller dans ma besace.

Je n'ai pas de réglisse, mais des sucettes, toujours. Je crois que ma soeur les fait maintenant qu'elle ne sait plus où les chaparder.

J'en ai au cynorrhodon, à l'anis étoilé, aux boutons de roses et à la confiture d'oignons. Les oignons, c'est un essai. Je ne suis pas encore convaincu.

Précédée d'un parfum d'ambre et de rose, je me fraie un chemin dans la foule venue assister à la remise de la Croix Provençale.

Depuis que je séjourne en Provence, malgré les évènements, je me sens en vacances et cette cérémonie typiquement provençale fait partie des spectacles à ne pas manquer, où sont rassemblées les figures marquantes du Comté.

Je n'ai jamais vu l'Illustre et suis heureuse de pouvoir mettre un visage sur la femme qui a répondu avec sagesse et courtoisie à mes lettres.

Mais j'aperçois Iskander et, oubliant le reste, me dirige vers lui :

Maître Iskander! Que faites-vous là?
je renifle deux ou trois fois...
Vous ne trouvez pas que ça sent le chameau?

Notant enfin la présence d'autres personnes que j'ai visiblement interrompues, je m'en excuse vivement.

Oh! Pardonnez moi! Les attributs de l'un ne laissaient aucun doute sur sa fonction. excusez mon impolitesse, la joie de voir ici Iskander m'a fait perdre le sens de la bienséance... Istanga de Lendelin.

Me tournant vers le second : Bonjour, Clément. Nous nous sommes rencontrés à Valence, me semble-t-il?

Je n'ose regarder le troisième homme : je pense que je lui ai coupé la parole.

Je me tais donc, faisant mine de réfléchir.

Saluer à son tour l'ancien chancelier ... puis de voir une dame approcher, souvenirs lointains et lointains souvenirs ... Souvenirs familiaux, ou pas ... Souvenirs flous d'un temps révolu ...

Bonjour, Istanga. Non, nous nous sommes rencontrés quelques temps ... avant.

Et sans rien ajouter de plus, demande :

Comment vont vostre Soeur et vostre Cousin ?

Mielle salua toute les personnes. Certains personnes, elle ne les connaissait pas. Echangea quelques mots avec le père Dark elle etait ravie de le revoir, puis avec messire Marco elle avait pris note son aide au sein du cm, puis alla voir cléeclee.

Mon ami que vous arrive t'il ? en s'adressant a clé.

Et la mairesse qui débarque ... oui oui l'attraction du siècle c'est lui. Enfin plutôt son malheur/désespoir/tristesse

Oh mielle ! Quel plaisir de te voir ! Comment vas tu ?

Les gens posent toujours les mauvaises questions ...

Oh ! Rien de bien grave ...

Puis repensant à pourquoi il était la.

Toutes mes félicitations pour ta décoration.

C'est arborant sa croix de Maréchale de l'Ordre qu'Hersende apparut sur la place pour la remise des décorations. La Comtesse gérait l'organisation de main de maître. Plusieurs récipiendaires étaient déjà là. Elle guetta pour voir si le berger avait fait le chemin... Oui! Il était là!

Heureuse, et constatant qu'elle avait un peu de temps avant de prendre place sur les fauteuils réservés aux membres de l'Ordre, elle s'avança vers le petit groupe qui discutait :

Bonjour à tous! Mielle, M@rco, Iskander, toutes mes félicitations!

Oui, je comprends tout a fait Clément, je suis rassurée

Mielle fait une révérence en voyant arriver la Marquise.

bonjour, et merci

Croiser les gens, croiser les âmes ...

Voir Istanga apparaître, en ce lieu où je faillis la tuer, où elle m'a pris ...

Clément ... troublé, comme plein de suies, blessé. Je ne savais trop pourquoi. Mille raisons possibles, de moi, quelques unes, mais laquelle. Il me parlerait, s'il veut, s'il doit.

Hersende ... je n'eusse jamais songé l'appeler par son prénom jadis.

Je saluai chacun, un peu perdu.

Il y avait une tension palpable encore, quelques claquements.

Et quelques sourires aussi.

Poser la question qui risquait d'ouvrir les vannes, de rompre les digues.

Comment allez-vous tous, chacun ?

Dernière édition par cleeclee le 10/03/12, 10:17 pm, édité 2 fois

Des gens, la Foule, la Provence entière est là.

Et il y a lui , Clément qui est là, planté là. Avec ses petits soucis ses petits traquas ... les gens ne comprennent pas.
C'est normal vu que se sont des gens, tous ne s'apellent pas Clément. Les gens ils sont heureux car se sont des gens.
Clément lui est malheureux car il est Clément cela parait tellement logique.

Et l'ex Chancelier qui pose un banal "Comment allez vous tous, chacun ?". Une phrase banale par un homme qui ne l'est pas. Non Clément ne lui a jamais dit, mais oui ca lui a fait de la peine qu'il parte oui il le regrette. Mais, il a trop de fierté pour lui dire, surrement ...

Mais il lui répond, par politesse surrement, des arrières pensées comme s'il en pleuvait, dans une voix des mauvais jours sentant une fin qu'il tente de repousser ...
Jusqu'a quand ? Jusqu'a ou ? Jusqu'au moment ou les étoiles donneront leurs ordres ...
Jusqu'au moment ou il s'abandonnera au Sanglant Sacrifice ...

Mais le moment, il avait un mandat, le sens du devoir, qu'il se devait d'accomplir, au moins une dernière fois ...

Des pensées pleins la tête qui se bousculent ...

Et il répond :

Cela va ... cela va. Comme un beau jour d'Orage et de Pluie à foison ... La lumière s'est tue aujourd'hui. Esperons qu'elle parle demain.

Et il regarde dans le vide, loins ou très près au contraire et il rétorque, toujours par politesse :

Et vous même ?

Et à Clément de faire sourire niais voir naïf de celui qui est heureux, qui aime son petit jardin ...

[Edits corrections]

Don avait été convoqué pour assister à une remise de médaille, il s'y était donc rendu et attendait pour voir ce qui allait se passer.

* Prenant une des sucettes au berger *
Merci Isk! Je vais tenter celle à l'oignon, quitte à être répugnant de l'haleine, ça me donnera une raison d'être évité tout en me relaxant les tripes que j'ai en boules.

* Jette un oeil à ses chausses, puis à celles d'Isk, avant de lui faire un clin d'oeil en lui murmurant *
A peu près le même nombre de lieues vu l'état de nos godillots! Ta mule a du souffrir...

* Les gens commençaient à affluer et se regrouper autour de l'estrade, la marquise étant présente, il la salua d'un regard appuyé sans être pressant, pour lui confirmer son soutien tout en répondant à ses félicitations.
De petits groupes de discussions se formaient ici et là, parlant du beau temps, d'économie, de politique ou tout simplement d'eux.
Un poil plus détendu, il se rapprocha de l'estrade, se mêlant aux uns et aux autres, sucette en bouche pour mieux capter l'énergie ambiante.
Alternant au gré des vents et des discussions: *
- Bonjour!
- C'est un plaisir de vous revoir!
- Comment allez-vous depuis tout ce temps?
- Très bien! Et vous-même?...
- Cela faisait longtemps, en effet!
- Bonjour!
- En Italie depuis des mois.
- Oui! Il y a du monde, c'est plaisant.
- Ah! Les laissez-passer! M'en parlez pas!
- Avec du thé uniquement! C'est très bizarre.
- Non! Juste mon épée.
- Ho! Mais je suis entièrement d'accord! Ils n'auraient pas du!
- Beaucoup de café!
- Bonjour!
- Beaucoup de monde en taverne. Trop même!
- Quelques belles tapisseries! Mais trop chères.
- J'en ai croisé oui, voire même rossé!
- Non! Que nenni! C'est même plutôt abordable.
- Difficile à dire. Etant un étranger.
- A qui le dites vous!
- Mais encore? C'est étonnant ce que vous me dites...
- Ah! Oui! Ca c'est certain!
- Quoique vous savez! De nos jours...

* Avec tout ces conciliabules, son estomac commençait à danser la chamade *
C'est pas le tout mais je commence à avoir une p'tite faim moi! Savez si y'a un banquet de prévu?
Nan paske la Croix c'est bien hein, mais avec un p'tit four ou des p'tits gâteaux c'est encore mieux!
* S'approche de l'estrade pour vérifier qu'il y autant de ripailles que de Provençaux... *

Le soleil se lève quand Gaspard arrive. Un soleil d'Hiver qui caresse de ses rayons la place centrale devant le château et fait chatoyer les couleurs de la Provence qui flottent dans un brouillard léger.

Regardant autour de lui il cherche les nouveaux promus.

Toujours très heureux d'être présent à cette cérémonie qui a pour lui une grande importance, il se dirige vers l'estrade pour prendre place saluant au passage les personnes présentes.

Hersende en tant que Maréchal de l'Ordre est au premier rang avec toujours autant d'elégance.

Passant devant elle il lui fait un signe de tête et lui sourit.

Babillages, papotages, parler d'orange et de pluie comme de la mousson ...

Et répondre tout simplement ...

Alors, les disputes n'ont pas cessé depuis 6 mois ?

Et à son tour d'arriver, avant que la cérémonie debute. C'était déjà bon signe.

Il y avait des amis, des collègues et des personnes qu'il ne connaissait pas. Il les salua tous poliment. Il prit place quelque part et attendit la suite.

Hersende salua les nouveaux arrivants, Gaspard et Alberto, puis répondit à Iskander avec un sourire qui n'arrivait pas à masquer la tristesse de son regard :

Que voulez-vous Iskander, la Provence serait-elle la Provence sans querelles?

Elle le serait, oui.

Des gens l'ont construite un jour.

Sourit.

Je ne les ai pas connus. Pas tous. Ces gens.

Mais il reste encore des gens qui veulent ... construire.

Il ajouta comme si la suite était demandée ...

Et d'autres qui veulent .. détruire.

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