A vot' bonne chope M'sieurs Dam'

Invité

[hrp]RP ouvert à tous ceux qui veulent s'amuser, et partir en délire donc trop sérieux s'abstenir ! Un minimum de phrases est cependant demandé (donc pas de mono syllabe, onomatopée en tout genre et mini phrases) et une abstention des petites pastilles jaunes dans la mesure du possible.
Aucune trame particulière si ce n'est le plaisir de suivre la thématique : autour de la bière.
Bon plaisir de jeux et d'écriture à toutes et tous.[/hrp]

DRELIN DRELIN DRELIN .... DRELIN DRELIN DRELIN...

La cloche de rappel battait son plein : "A vot' bon coeur M'dam ! Belle Journée M'sire !!".
En cette période de fêtes de fin d'année à croire que les rues n'étaient pleines que de nécessiteux, estropiés de l'Ost, et autres marivaux de bas étages. Ahhh la guerre et ses ravages....
"Rengagez-vous" qu'ils leurs disaient "Rengagez-vous !"

Tsine, qui commençait tout juste à remettre le nez dehors, au château, se sentit tout à coup cernée par tous les quémandeurs qui l'assaillaient.

La nuit commençait à tomber, et il ne faisait pas bon laisser traîner ses guêtres dans le quartier passé une certaine heure. Pourtant, le château était réputé comme sûr. Sûr ? Vraiment ?
Et oui on pouvait se le demander... car si de l'extérieur personne n'oserait s'attaquer au pouvoir en place, de l'intérieur en revanche.... Cette pensée resta en suspend.

La jeune femme, après avoir distribué quelques piécettes, vit une taverne, non loin de là, et s'y précipita !!! Enfin... un peu de chaleur !
Une bonne chopine tord boyau lui réchaufferai les entrailles et lui mettrait du baume au coeur après avoir vu tant de misère.
Pas bien riche, son petit fond de commerce lui suffisait à vivre et à l'occasion un emploi à la construction du port d'Arles était le bienvenu pour arrondir les angles ; ça payait bien !

Elle grelottait encore un peu. Le froid hivernal se faisait de plus en plus présent, de plus en plus piquant ; elle en avait les lèvres bleuies et les jointures des mains blanchies et craquelées ! Et l'on n'était que début décembre....

S'asseyant à une table dans un coin, près de la cheminée pour se réchauffer, elle attendit que l'on vienne prendre sa commande. Et observa, se faisant toute petite, pour voir la vie derrière la vie et vibrer de par les soubresauts intérieurs des entrailles des bas fonds de la ville.

Un serveur la héla par-dessus son comptoir.

Et ben alors la p'tite Mam'zelle, on s'gèlerait pas par hasard ?! Et qu'est-ce qu'elle prendra la p'tite Mam'zelle pour se réchauffer : une gueuze, une p'tite verveine ou un verre de lait chaud ? Et il partit à rire, d'un rire gras et peu amène, un poil moqueur.

Tsine détailla l'homme : la mine rougeaude et bouffie exacerbée par un trop plein de bière très certainement, les cheveux en bataille, ventripotent, la chemise maculée de taches de graisse, un torchon sur l'épaule dans un état tout aussi douteux, des doigts boudinés aux ongles noircis...
Tableau peu ragoutant qu'une telle vue.

Elle faillit se lever et partir mais avait à la fois soif et peur. Elle espérait aussi que quelconque tete connue passerait par là et la raccompagnerait.
Aussi lui répondit-elle sur le meme ton gouailleur :

Ben la p'tite Mam'zelle ayant laché son biberon y'a longtemps et n'étant point encore une demeurée croulante elle va donc carburer à la gueuze, bien serrée de préférence !

et elle le gratifia d'un joli sourire. L'homme grimaça, lança un 'tsssss' de dépit, haussa les épaules et alla lui préparer un hanap mousseux qu'il revint lui servir nonchalamment, déposant le broc sur la table d'un geste sec. La mousse s'échappa un peu et vint s'étaler sur la table. Il l'essuya rapidement de son torchon... beurkkk.

Ca f'ra 80 sous pour la Maline. Et on verra bien si elle tient encore sur ses guiboles pour rentrer chez elle après ça. Comptez pas sur moi pour vous porter !

Il la fixait bizarrement. Ne voulant pas lui montrer son malaise elle sortit rapidement les piécettes qu'elle posa sur la table.

Je vous remercie pour votre sollicitude. Mais la gamine est une grande fifille et elle attends des amis. Elle n'aura donc pas besoin de vous imposer cette corvée, d'autres s'en chargeront probablement de bien meilleur coeur.

Et elle détourna le regard, se saisit du hanap et le portant à ses lèvres commença à le descendre d'un trait. A mi broc, la mousse qui descendait rapidement dans son gosier pour rejoindre les entrailles fit son effet et elle retint de justesse une éructation des moins distinguées pour une damoiselle, aussi manante soit-elle.
A la voir descendre ainsi le serveur arqua un sourcil, fit les yeux ronds, leva les bras au ciel pour les laisser choir tout aussi vite en un geste dégouté et dit :

Arggghh... bah... après tout c'est vot' problèm'. Et venez pas vous plaindre après s'il vous arrive des bricoles... hein ?! j'suis po responsable de c'que vous ingurgitez !!!

Et il tourna les talons, rejoignant son comptoir ; la taverne n'était pas bien pleine ce soir...

Invité

Assis au fond du bar, un homme, un seul, regardait la séance (pas celle d'Eddy Mitchel). Planqué dans l'ombre, personne ne pouvait le voir et écoutait le tavernier, rouge de ses joues, parler à la donzelle.
le patron de la taverne était gras et ses yeux respiraient l'alcool chaud des jours ensoleillés d'hiver. L'homme se leva et dit:
Ola tavernier!! comment tu parles aux donzelles..Aucun respect vers la gente féminine.. Au lieu de faire le malin, amènes moi donc une mousse et donne en un aussi à cette jeune demoiselle.
Magnes toi, sinon je vais te raser de près avec l'épée que je porte à mes côtés.
Regardant la jeune apeurée (enfin je pense), lui dit:
Mademoiselle acceptez mon invitation de vous rejoindre à ma table....

Invité

Regardant un peu interdite l'homme qui s'était approché, elle se demanda ce qui lui prenait d'intervenir alors qu'il ne la connaissait ni des lèvres ni des dents .... euh enfin... ni d'Eve ni d'Adam.

Voyant qu'il remettait sèchement en place le rougeaud bonhomme, elle lui sourit avec un soupir de soulagement.

Le tavernier s'éloigna, un peu confus et ne souhaitant pas goûter à un rasage de près, au fil de l'épée. Sa gouaille s'effaça et il s'empressa d'aller préparer la commande exigée.

L'inconnu la dévisagea, ce qui eut pour effet instantané de la faire rougir.... ahhhh fichu timidité quand tu nous tiens ! Au passage il lui lança une drôle d'invitation :

"acceptez mon invitation de vous rejoindre à ma table...." qu'il lui dit.

EUhhh.... Messire, je vous suis reconnaissante pour votre intervention mais puisque vous avez eu l'amabilité de commander autres boissons, acceptez plutôt de vous joindre à moi ! Voyez l'âtre est tout proche et moi encore un peu grelottante. lui répondit-elle doucement

Le crasseux tavernier revint chargé d'un plateau avec deux blondes mousseuses qu'il déposa en tremblant sur la table.

Ca c'est de la blonde ! s'exclama-t-elle au moins une qui a du corps... et, il faut espérer, me donnera de l'esprit.... quoique ... j'en doute !

Je m'appelle Tsintsin Messire et je vous dis A la bonne vôtre !

et joignant le geste à la parole elle s'enfila cul sec sa deuxième chopine n'ayant pas même fini la première.

Et ben il faisait grand soif ! Merci mon bon Messire.

Et elle le gratifia d'un sourire chaleureux.

Invité

ok moi c'est 16... Bubu 16 mais appelez moi bub'.

Bub se leva et alla rejoindre la donzelle au coin du feu. Vous avez froid??

Bub enleva son mantel et le plaça sur les épaules de la jeune fille.

Ok Tsin, vous permettez que je vous appelle Tsin, je suis un peu fainéant sur les prénoms et comme j'aime pas trop parler ça m'arrange quelque part.

Santat à vous.. La regarda siroter sa binouse.. put..foutre bleu, ben on peu dire que vous avez une descente que j'aimerai pas remonter à pied!!!

Invité

Tsine se retrouva avec son mantel sur les épaules. Et galand homme par dessus le marché !
Ne sachant plus où se mettre, gênée de tant de sollicitude de la part d'un inconnu qui ne l'était plus tout à fait non plus, elle se mit à bégayer, elle la journaleuse se retrouva à chercher ses mots !

Oh ben ... ma foi... oui quand même ... euh ... ben .... va pour Tsin' oui si vous le voulez Messire Bub' , enfin... Bub' tout court.

Elle hocqueta d'un coup, et mit précipitamment ses mains devant sa bouche.

Rhooooo j'ai bu trop vite marmonna-t-elle mortifiée

et pour masquer sa gêne termina, dans la foulée, goûlument sa première chopine encore pleine pour moitié.

Sachez Môssieur que ma descente se fera sur mes pieds ou ne se fera pô ! Et j'ai encore de la réserve avant d'en arriver là. Mais prenez place voyons, et rangez donc vos yeux de merlan frit, les grillades ça n'est plus de saison !

Et elle lui désigna un des sièges autour de la table.

Invité

Merlan frit, merlan frit, c'est vite dit. Pour regarder un donzelle boire comme un trou comme le plus pochtron de tous les pochtrons? Soyez sur qu'il m'en faut un peu plus pour que j'ai les yeux écarquillés. Sachez ôh demoiselle que vous parlez à un vieux de la vielle et que vous n'avez pas à faire à un simple blaireau et puceau de surcroit. Aller en va s'en remettre un derrière le gosier.

Et oh tavernier!!!! ramène deux chopes ici et que ça saute.

Invité

A l'intonation péremptoire du Sieur Bubu, le tavernier s'éxécuta promptement et amena les chopes sans mot dire.

Tsine le regarda, suant comme un gorret, hananant comme pas permis et eut un mouvement de recul, resserrant instinctivement autour d'elle le mantel que le Messire lui avait diligemment prêté. Et tourna aussi vite la tête dans sa direction.

Le tavernier fit une moue de dédain.

Elle a un problème la p'tite Mam'zelle aux grands airs ? La taverne est pas assez bien pour elle ?

Et il posa bruyamment une chope avant de la faire glisser d'un geste sur la table dans sa direction. Elle l'arrêta avant qu'elle ne tombe de celle-ci.

La taverne ne me pose aucuns problèmes... le tavernier en revanche.... s'il ne veut pas gagner sa vie faut l'dire : la prochaine fois je m'abstiendrais de venir.

En attendant, et puisque nous sommes là, Le Sieur que voilà vient de me lancer un défi, alors préparez vot' fût et vos guiboles parce que ce soir ça va descendre !

S'adressant de nouveau à son compagnon de beuverie d'un soir dit :

Et bien vous me voyez ravie de n'avoir point affaire à un prude sortit dont ne sait trop où avec ses manières en dentelles et l'offuscation sur le bord des lèvres. Il ne faut pas trop me pousser de ce côté là.
Je n'ai peut-être pas affaire à un blaireau empucelé mais pucelle vous avez en face de vous et cependant point démontée par quelques chopines.

Elle sentit cependant la traditionnel montée de chaleur empourprer ses joues. Tentant de masquer son ressenti et pour se donner contenance, elle lui renvoya la chope de bière à travers la table en la faisant glisser.

A vous l'honneur ! J'ai deux crans d'avance sur vous !

Elle regarda les deux chopines dont la première qu'il n'avait pas encore touché et dont la mousse avait disparue.

Puis elle rajouta en riant :

A moins que le Messire Bub' ne craigne de prendre une déculottée par une faible femme, pucelle de son état ?

Elle le fixa de ses grands yeux verts brillants malgré la semi-obscurité de la pièce et sourit, gouailleuse. Trop sûre d'elle ? ou simple défi à relever ? Elle ne savait même pas pourquoi elle se laissait embarquer comme ça.
Mais y'avait pas à dire, le bougre lui plaisait, enfin ses manières... pour le reste.... elle n'en n'oubliait pas celui qui remplissait désormais son coeur.
A croire que ça l'attirait les hommes un peu louches, et celui là dégageait un je ne sais quoi de ....

Une nouvelle vapeur. Elle se dit qu'il allait la prendre pour une tomate en train de mûrir sur pied direct !

Invité

Avec ses ses deux chopes devant lui, il commença à déboutonner se chemise laissant apparaître au passage quelques poils parsemés.Il prit la première chope et d'un trait la descendit. A la dernière goutte, un rot venu de je ne sais où se coinça au niveau de l'estomac.
Alors "Santat" jeune pucelle, et celle qui me fera mettre un genoux à terre avec des godets de roteuse n'est pas encore née !
Il fit glisser le verre vide en sa direction, la chope s'arrêtant juste devant elle.
Il leva ensuite son deuxième verre, le porta à ses lèvres et d'un seul coup fit disparaitre le liquide au fond de son gosier, libérant de surcroit le rot mal placé.
Un bruit détonnant dans la taverne, du rot incongru, fit que la tavernier se retourna d'un seul coup en dévisageant Bubu.
Bubu le fixa et dit.
Quoi t'as un soucis, lascar? t'as jamais vu quelqu'un roter? Non?
et bien si c'est le cas tu ne dira plus la même chose.
Il regarda la demoiselle, quelque peu gênée, il suppose et lui balança... Celui ci, il vient du cœur.......puis refis glisser la chopine jusqu'à elle sur la table grasse de cette taverne infâme.

Invité

A la bruyante éructation elle eut d'abord un haut le coeur (quelle impolitesse vraiment, drôle de façon pour faire connaissance ! Certes le brigand qui lui avait servi d'ex-fiancé avait eu de drôles de manières donc elle était rôdée mais tout de même ... pas à ce point, enfin... pas avec elle) et puis, l'instant de surprise passé, éclata de rire.

Oh ben je constate que je vous ai mis à l'aise ! Ce qui me va parfaitement.

La tavernier affichait une mine complètement déconfite. Tsine se demanda alors quelle serait sa tête, quelles seraient leurs tête à ces Messires, si elle faisait la même chose.

Elle regarda ensuite les deux hanaps que Bubu lui avait renvoyé puis ses yeux revinrent vers lui. Le détaillant un peu plus, elle fut amusée de le voir la chemise ouverte, se donnant un genre avec sa semi-virilité qui tentait de s'afficher mais qui lui laissait plutôt l'impression d'être comme le crâne d'un chauve avec trois poils de moutons noirs collés dessus : lisse et frisouillé en somme.

Se retenant de pouffer de rire, elle avala sa salive se laissant le temps de reprendre contenance, passa sa langue sur ses lèvres pour humecter sa bouche et interpella à nouveau le tavernier peu affable

Tavernier, rien de plus fort en réserve ? Une blanche ou une blonde soit c'est agréable pour une mise en bouche, c'est gouleyant, ça se boit comme du petit lait, mais une rousse ou une brune, ça a du corps, du piquant et ça réchauffe le corps à souhait, dit-elle en lançant un regard en biais à son voisin, alors Tavernier ?! On a quoi de bon en réserve de pas frelaté, un petit tonneau de la cuvée privée à mettre en perce ?!

Ce dernier grommela, marmonna entre ses dents et fit par vociférer :

M'enfin !!! Elle se croit où la Don'zelle ? Chez Duchesse ou Marquise ? J'va t'en donner moi d'la cuvée spéciale, allez boire ailleurs si c'que j'vous sers ça n'vous convient pas !

Mais c'est qu'il en devenait désagréable vraiment le bougre, et tout rouge et puant par dessus le marché !

S'adressant à Bubu elle dit :

Vous l'entendez ? Mais c'est qu'le patron se garde pour lui le meilleur pour ne servir que de la pisse chaudasse à ses clients. Et nous alors ?

Invité

Willi ! Suffit ! Faut pas faire peur aux clients. Et tu leurs donnes ce qui t'réclames, et qu'ça saute !

Kilia descendait les escaliers de la taverne-auberge. Des cris l'avait ameuté. Hors de question d'avoir du grabuge dans son auberge. Willibert était peut-être son frère mais elle restait sa patronne. Il dû donc s'exécuter, de mauvaise grâce, en maugréant, crachant sur le sol à ses propos, mais il alla chercher ce qui lui était demandé.

D'un pas nonchalant et chaloupé, assez légèrement vêtue pour la saison, de généreux arguments savamment mis en valeur, la matronne s'avança vers la tablée.

Eh là la Mignonne, pardonnez à mon frérot Willibert, il est un peu rustaud dans ses manières. I sait pas comment qu'on cause aux Dames.

Puis elle fixa l'homme assit à côté de la jeune femme et rajouta, tout en se penchant un peu, une main sur la hanche et l'autre lui soulevant de l'index le menton

On dirait ben qu'il est pas l'seul à pas savoir s'tenir en compagnie féminine. C'est vous qui v'nez de faire sonner les cloches du jugement dernier dans ma taverne ? Faudrait voir de s'faire éducailler mon gars !

Son regard, allant de l'un à l'autre, se fit à la fois perçant, moqueur et charmeur tandis qu'elle rajoutait

M'étonn'rait ben que arriviez à mettre le joli coeur dans votre besace comme ça. Une gamine en plus ! N'avez rien trouvé de mieux à vous mettre entre les mains ? Une femme, comment dire, huuummm, plus ... expérimentée par exemple !

La drôlesse roula une épaule, minauda juste ce qu'il fallait pour l'aguicher, se redressa, bomba son torse et réajusta son bustier en se passant les mains des côtes à la taille. Relevant un pan de sa longue jupe pour la coincer dans sa ceinture, découvrant ainsi une longue jambe dans un bas résillé, elle jeta un coup d'oeil furtif à la jeune femme rousse assise à la beauté certes naturelle mais quelconque, un peu narquoisement et s'adressant à l'homme lui dit

Enfin... si vous v'lez changer d'oiseau faites appeler Kilia, j'm'ferais un plaisir d'vous donner toute satisfaction mon bon Messire.

Ses doigts coururent un instant sur la joue du bel homme et elle lui sourit.

Au moment de s'en retourner, Willibert fit son apparition de derrière le comptoir, revenant de l'arrière boutique ou de la cave. Il avait avec lui un tonnelet non encore mis en perce.

Hep Willi, la prochaine tournée c'est pour la maison t'as compris ?! Et gare à toi si j't'entends encore gueuler après les clients comme un goret qu'on égorge.

Kilia leurs tourna le dos, prenant bien soin de se déhancher outrancièrement et alla rejoindre son frère derrière le comptoir.

Invité

Elle faillit en avaler son chapeau !

Mais dans quel gourbis s'était donc t'elle fourrée ???? A voir la cocotte qui s'était avancée, elle avait compris que ça n'était pas une serveuse classique. Sa tenue..... sa tenue était ... si... légère !
N'avait-elle donc pas froid avec un temps hivernal avancé ?
Elle frissonna à sa place et serra de nouveau le mantel posé sur ses épaules autour de son cou.

Elle la regarda faire son numéro de cirque aguichant, se disant qu'un homme de qualité ne tomberait pas dans un coup pareil aussi facilement puis, doutant aussitôt que le Bubu en soit finalement un, elle pensa qu'une poulette de cet acabit le ferait probablement fléchir.
Cette tactique, fort peu subtil au demeurant, qu'elle trouvait même plutôt gonflée, la fit sourire sur l'instant.
Mais quand la tenancière, puisqu'elle se présentait comme la patronesse, se moqua d'elle, même pas à demi mots, son sang ne fit qu'un tour. Mais pour qui se prenait-elle la greluche ?????

Et tandis que la femme de petite vertu leurs tournait le dos, elle se leva d'un bond de son siège, lâchant le mantel, la colère faisant briller ses yeux verts, ses cheveux se dressant sur la tête comme la crinière d'un animal sauvage et l'interpella. On aurait dit un diable sortant de sa boite !!!

MAIS .... MAIS..., commença-t-elle à balbutier, rouge de colère, MAIS pour qui vous prenez-vous ????
Et bien ! L'accueil içi est aussi frelaté que la bière !!!
Regardez-vous la cocotte de bas étage, aussi usée par les mains sales des hommes qui partagent votre couche que le torchon immonde passé entre les mains crasseuses de celui que vous désignez comme votre frère !!!

Elle bouillait , et la douceur sur son visage avait fait place à une fureur grandissante. Sa main serra l'anse d'un hanap et elle dû réfréner une envie soudaine de le lui envoyer à la tête.

A ce moment-là, le tavernier dénommé Willibert arriva avec un plateau portant deux nouvelles chopines pleines et mousseuses à souhait. Elle en saisit une à sa portée et en lança le contenu sur la femme outrageuse, qui se retrouva aspergée de bière.
Elle reposa le hanap en un geste sec sur la table, médusant le Willi, saisissant la Kilia, puisque tel était son prénom ou son nom de travail, et laissant estomaqué le Bubu.Puis se tournant vers ce dernier lui dit avec colère, sifflant un peu en parlant :

Et vous Bub', bien entendu, vous n'allez rien dire à tout cela ?!! Vous allez me laisser insulter par cette... cette... cette chose grimée comme un pantin de théâtre marionnettes !!!

Elle fulminait tandis qu'elle la pointait du doigt en tremblant....

Invité

Bubu regarda le tavernier et mis la main sur son pommeau.
t'as de la chance manant que ta sœur soit arrivée à temps, sinon je t'aurai coupé les oreilles en pointe.
On ne parle pas comme ça à une dame même si je sais que tu n'as reçu aucune éducation. Je vais t'en donner moi de l'éducation.
Espèce de vieux fou, tu ne sais pas qui je suis et ce que je peux te faire.

Regardant la femme qui venait de lui poser son index sous le menton lui dit..

c'est une proposition que vous me faites là dame?.
Êtes vous une fille de joie? si c'est le cas , je ne veux pas dire que vous n'êtes pas jolie mais en ce qui concerne les donzelles je peux avoir ce que je veux et sans débourser un écus de ma poche.

Alors je veux bien accepter votre tournée en revanche acceptez la mienne en retour.

Il la dévisagea et il se rendit compte qu'elle avait de jolies arguments au niveau de ses poumons.

Et bien votre mère à du vous nourrir avec du lait bien riche, il vous en reste de beaux morceaux....

S'il vous plait mesdames...allons allons. ne vous fâchez point. Ce n'est ni l'heure ni le moment..
Installez vous à notre table et venez boire une chopine avec nous.
C'est vrai qu'ill était bien entouré, pulmonairement parlant , entre ses deux filles et bientôt il ne savait plus où donner de la tête

Invité

Kilia eut cette sensation étrange à la fois de coup et d'humidité soudaine. Marquant un temps d'arrêt, elle serra les poings. Encore une gueuze. Une de ces filles qui s'croyaient sortie de la cuisse de Dieu le Père. Choisissant de ne pas rétorquer, elle se dirigea vers le comptoir, y prit un chiffon quelconque et s'essuya consciencieusement. Et revint vers le Messire qui continuait et à lui parler et à la r'luquer

Le Messire serait-il un peu ratatiné d'la bourse ? Ou bien mes atours ne sont pas à son goût ?

Kilia se pencha un peu vers l'homme, lui plantant son généreux don de la nature sous le nez, et lui murmura

"A moins qu'le Messire ne préfère les mignons ; en ce cas j'n'pourrais malheureusement pas faire grand'chose pour lui..."

Du coin de l'oeil la tenancière vit la rousse sauvageonne tenter de se contenir mais gesticulant comme un beau diable.
Décidant de lui donner une petite leçon et se doutant qu'elle enragerait un peu plus, elle accepta l'invitation de l'homme à s'asseoir et boire un coup.

Kilia s'approcha donc, remonta l'autre coin de son jupon, et vint se positionner sur les genoux de ce dernier en riant.

Mais l'Messire devrait faire attention à c'qu'il dit et propose. La p'tite Mam'zelle qui l'accompagne pourrait en avaler sa langue et s'en trouver mal.

Willi apporte une chopine d'plus, enfin deux. Il sembl'rait que la cliente a renversé la sienne et avec la chaleur qu'elle a aux joues i s'pourrait ben qu'elle ait encore soif.

La tenancière fit une moue à la fois moqueuse et dédaigneuse à la jeune femme. Fourrageant ses doigts dans les cheveux de l'homme lui demanda tandis qu'elle jouait avec une mèche

Et c'est comment qui s'nomme le Messire à la bourse plate ?

Willibert revint, pestant contre sa soeur pour les va et vient qu'elle lui faisait faire. Il déposa devant elle les chopines de mousseuse brune. La matronne en saisit une et la porta à ses lèvres, prenant soin d'en laisser échapper quelques gouttes qui tombèrent fort à propos dans l'abondant décolleté.
Mais fit un signe de la main rapide pour désigner la seconde chopine à remettre à la rouquine enragée dont les yeux semblaient sortir de leur orbite.

S'adressant à son mâle fauteuil elle susurra à son oreille

Oups ! Quelle drôlesse je fais... maladroite par dessus le marché. Et l'Messire n'aurait point mouchoir à m'prêter pour essuyer ce p'tit embarras ?

et minauda un peu en faisant mine de s'essuyer la poitrine de la main de la mousse qui y dégoulinait.

Invité

Bubu fut surpris quand même, quand la donzelle vint s'installer sur ces genoux.

Et ben, vous on peux dire que vous n'êtes point farouche.

Alors au niveau de la bourse ratatinée, je peux vous affirmer que vous n'y êtes point. Des écus j'en ai comme jamais vous n'en aurez et en parlant des autres, euh..je dois dire que si elles sont plates c'est que je dois trop souvent en abuser, et surtout pas avec la gente masculine. je suis désolé de vous décevoir mais je ne suis pas de ce bord.

Essayant de ne plus porter son regard dans ce fameux décolleté, il rajouta.

Mais c'est vrai je ne me suis pas présenté.

Bubu de Villaréal, seigneur du Castelet et homme galant avant toute chose.

Continuant à boire sa chope et sentant son arrière train bouger de plus en plus près vers sa virilité, il se demanda si il n'allait pas se faire remarquer tant la donzelle commençait à lui faire de l'effet.A la vue de cette poitrine opulente, il se sentait gêner et lui tendit quand même un mouchoir pour essuyer les quelques gouttes tombées entre ses seins.

Euh.voilà dame.J'aime assez votre maladresse, vous auriez pu effectivement le renverser par terre mais je préfère cet endroit.

Regardant Tsin, il fit un grand sourire et trinqua avec elle, voyant ce feu aux joues, il se permis de lui dire.

Allez souriez moi , montrez moi vos dents bien blanches et faites moi apparaitre ces deux charmantes fossettes qui illuminent votre visage. on va rester éveiller un bon moment la nuit ne fait que commencer.........

Invité

Estomaquée. Sciée. Etourdie. Ahurie. Secouée. Bouche bée.

La fureur qu'avait la jeune femme mourut sur ses lèvres sous le choc de la surprise. Tant de désinvolture -venant de qui ça venait pas étonnant-, d'aplomb : Tsine regarda l'effrontée interloquée.

Puis son regard se porta sur Bubu.... qui lui se complaisait à chercher l'intelligence de cette... femme... (meme si c'étaient d'autres mots qui lui venaient à l'esprit) dans son décolleté. Ah les hommes, bien tous les memes !!!

Elle était encore debout, tandis que le Bubu se présentait à la tavernière alors qu'à elle.... mais pour qui l'avait-il prise ? La dernière des gourgandines ?
Elle lui en voulait d'avoir invité cette... cette... fille de joie, puisque c'était ce qu'elle était après tout, à se joindre à eux.

Le Sieur essaya de calmer sa fureur mais il ne fit que la raviver intérieurement : elle n'aimait pas à etre pigonnée et mise en balance avec une autre, qui qu'elle soit . Se sentir prise pour le dindon de la farce c'est bon elle avait donné avec l'ex-fiancé. Elle ne laisserait pas un inconnu se jouer d'elle.

La colère décuplait sa vivacité intérieure. Elle la maitrisa, elle n'allait pas perdre toutes ses bonnes manières. Mais sa fureur qu'elle intériorisait n'en devenait que plus virulente. Elle s'adressa à lui d'un ton mi-frondeur mi-glacial

Ah oui ? la nuit ne fait que commencer ? Très bien, parfait, alors allons-y. Je suppose que vous avez une idée derrière la tete Bub' ? Quelques chopines d'abord ? ou vous avez les mains trop occupées à faire en sorte que le "Dame" ne tombe point pour m'accompagner à trinquer ?

Sujet: Re: A vot' bonne chope M'sieurs Dam' 07/12/09, 02:46 pm

Bella avait enfin retrouvée le chemin du chateau..après des heures de marches elle foule enfin la grande porte direction une taverne pour prendre un bon verre afin de se rafraîchir la gorge puis de faire un tour du chateau.

A l'entrée elle aperçu a l'intérieur de la taverne un beau petit monde majeurement composé d'hommes..malgré sa honte et son gêne elle entre discrètement dans la taverne se dirige vers le tavernier pour passer une commande

Bonjour!
Puis-je avoir un verre de jus de fruits s'il vous plaît?

attendant la réponse du tavernier elle jète un coup d'oeuil vers les tables voir une place de libre pour y prendre place

Invité

Ben mon cochon ! J'sens ben qu'les mignons c'est pas vot' bord et qu'la compagnie des femmes, des vraies pas des mijorées, vous convient mieux ! A votre service donc l'galant Seigneur lança-t-elle à l'homme sur qui elle avait pris place.

La tenancière s'essuya avec l'mouchoir tendu, partit d'un rire franc tout en continuant d'rouler des lobes postérieurs parce qu'mal installée. C'est qu'l'était inconfortable le bougre ! En général c'est qu'les hommes préfèrent etre allongés, ou bien debout, mais assis pas souvent. Quoiqu'en y r'pensant ben elle s'souv'nait d'ce gai luron qui savait fort ben s'y prendr' dans cet' position... enfin heu elle s'égarait.
Kilia ne pretait meme plus attention à la pesteuse qu'était en train d'se rasseoir. Mais elle fit un bond quand elle entendit une voix féminine réclamer une chose inouie !

Se tournant dans sa direction, la détaillant de pied en cap elle lui envoya à la volée :

Hey, ma Jolie, c'est des mots qu'on connait pas par içi ! Du jus de fruits ! Non mais vous v'lez m'faire fermer ma taverne ou quoi ? L'couvent c'est plus loin. Içi c'est d'la gueuze ou rien !
Willi, r'garde si t'restes pas un fond d'lait d'vache pour la Damoiselle. Semblerait qu'elle sache pas c'qu'c'est qu'une taverne, elle est ben trop jeune !

Ah non mais vraiment j'vais m'en voir d'toutes les couleurs du ciel et d'l'enfer ce soir ! N'a t-on pas idée mon Seigneur d'réclamer du jus de fruits dans ma taverne ?!
C'est comme si vous veniez me demander si j'suis pucelle !

Kilia se demandait si toutes les don'zelles égarées d'Aix ne s'étaient pas données rendez-vous chez elle. Bien mauvaise idée... Il en allait de la réputation de son établissement !

Sujet: Re: A vot' bonne chope M'sieurs Dam' 07/12/09, 06:46 pm

Bellanika regarde la femme qui avait un langage mal poli et éffronté...elle se dit qu'il n'en vaut pas la peine de courtiser des personnes de ce genre 'm'as tu vu" elle se leva donc puis jète ceux-ci au visage a la tavernière.

Des jus de fruits vous n'en connaissez pas? hé ben faites un tour dans un village fruitier puis faites une bonne cueillette,après quoi vous pourrez faire du jus de fruit...pas besoin d'intelligence pour le savoir!

se lève puis sort de la taverne pour continuer sa balade

Invité

Tsine sentait la moutarde lui monter au nez. Le comportement effrontément désinvolte et méprisant que manifestait la tavernière lui tapait sur le système.

Le bousquet fut quand une jeune fille, à l'air timide, entra, et qui ne demandait rien d'autre qu'à se désaltérer un peu, se fit envoyer sur les roses par la bougresse à la grande bouche, tout ça pour un jus de fruits.

Et le Bubu qui se disait galant homme qui ne réagissait meme pas !!!!! Enfin si, mais pas de là où il aurait fallu ....

La voyant sortir elle se leva de table, laissant là mantel et chopines, et courut après elle. Elle la rattrapa à peine plus loin.

Haletant un peu elle réussit à articuler :

Damoi... selle !!!! Attendez !!!

Elle reprit son souffle, les deux chopes de bières lui tournant légèrement la tete et rajouta à l'intention de la jeune fille :

Je suis désolée que l'on vous ait traité ainsi. Et vous avez bien fait de rétorquer. Mais ainsi cela ne leurs servira pas de leçons. Revenez, et exigez votre jus de fruits.
Et s'ils répondent une fois de plus qu'ils n'ont rien pour en faire, je me chargerai de leurs en procurer : je suis moi-meme d'une ville fruitière, et je viens souvent sur Aix pour vendre ma récolte.
Et il se trouve que j'en ai quelques-uns avec moi.
Ne vous inquiétez pas.

Elle se voulait rassurante et apaisante. Elle lui sourit donc avant de préciser :

Ah, au fait, je suis Tsintsin l'Arlésienne. Je suis ravie de vous connaitre. Vous etes nouvelle par içi ? Il ne me semble pas vous avoir déjà vue....

Sujet: Re: A vot' bonne chope M'sieurs Dam' 07/12/09, 07:29 pm

Se dirigeant vers l'intérieur du chateau Bella entendit une voix derri-re elle qui apparement s'adressait a elle...se retourne donc regardant la femme puis se demandant ce qui se passe encore!

Mais la femme ne voulait que lui demander d'ignorer le comportement de la tavernière et donc de se retourner dans la taverne réclamer son jus de fruit..elle hésite un moment puis se dit pourquoi pas?!

sourit a la femme qui se présente enfin!

Bellanika,ravie! je suis de Forcalquier, en effet nouvelle ici...j'ai donc décider de venir faire un tour ici au château et voila qu'une tavernière m'en bat la tête!

Bon on y vas!!!

se dirige avec elle de nouveau dans la taverne...Une fois au bar de la tavernière elle se dit 'que dire?"...bon...

Puis-je donc avoir ce jus de fruit ou pas?

Invité

On aurait dit qu'une mouche exotique l'avait piqué. La tenancière vit la sanguine rouquine s'lever d'un coup et suivre la péronnelle sortit à peine un instant auparavant.
Bon débarras ! où comment faire d'une pierre deux coups.

Kilia s'concentra d'nouveau sur l'client retord à qui elle comptait bien soutirer quèques écus. Peu d'hommes lui avaient résisté dans la vie, et celui-là n'ferait pas l'exception d'plus. Et pour n'rien gâcher l'était pas vilain le Messire, tant qu'à y être autant s'faire plaisir au passage, ça la chang'rait de tous ces vieux laids puants et sales dont elle n'était malheureusement que trop coutumière. Drôle de vie. Mais elle n'voulait pas y songer.

La matronne sourit donc au Bubu, puisqu'il s'était présenté ainsi.
Elle laissa glisser ses mains partout où elle l'pouvait, l'fixant droit dans les yeux. Puis elle commença à s'pencher dans son cou pour l'embrasser quand soudain la porte s'ouvrit à nouveau, et laissa passer les deux pucelles. La tenancière commença à voir rouge à la demande réitérée d'un jus de fruit.

Non mais c'est pas bientôt fini vos sornettes là. Ici on sert d'la bière, et d'la bonne encore, alors fichez-moi l'camps les deux là. Oust, déguerpissez ! Débarrassez l'plancher !
Willi mets-les dehors et plus vite qu'ça encore !
Si on peut meme plus travailler honnêt'ment sans qu'la brigade des moeurs débarque... mais où va-t-on ?

Invité

A ces mots, Bubu se leva d'un seul coup en rattrapant la tenancière par le bras pour ne pas qu'elle se vautre par terre.

Bon, alors c'est quoi ce bordel non de dieu!!!

regardant Kilia...

Comment ça vous foutez dehors la clientèle? mais ça veut dire quoi ça? Vous avez bien de jus de fruits non?

Il posa la dame sur un chaise, avança comme un fou furieux la main sur le pommeau de son épée et se dirigea vers le dénommé Willi. Il sauta par dessus le bar, sortie son épée de son fourreau et pointa la lame sous le gorge du sieur et lui murmura....

Tu as 30 secondes pour servir la ravissante jeune fille, avec son jus de fruit dans un verre propre. Sinon plus jamais tu ne servira en ce bas monde. compris?

A ces belle paroles, le tavernier tremblant de tous ses os, hocha la tête, d'un oui timide, en servant le fameux jus de pomme à la donzelle.

Bubu prit le verre et le tendit à la nouvelle arrivante.

Voilà mademoiselle, je crois que ce môssieur vous l'offre.

Puis regarda Tsin,

mademoiselle, puis je vous offrir un verre dans cette taverne infâme avec un pétochard de première derrière le comptoir, et nous pourrons continuer à nous pochtronner tranquillement, en racontant nos vies bien dérisoires?

Allant chercher kilia sur sa chaise, bubu se sentait plus... 3 donzelles pour lui tout seul (oui l'autre ayant eut la courante un peu dans son froc....) il se gonflait le bougre. 3 filles, et , comment dire, 3 sublimes filles...........

Invité

De Forcalquier ? Oh voilà bien le seul village de Provence que je n'ai pas visité encore.... il faudra que j'y songe...
Donc enchantée Bellanika.

Elle était ravie de la voir changer d'avis et revenir à la taverne avec elle. Elle allait se sentir moins seule face à l'imbuvable tenancière et à son pestilent frangin le tavernier.

La sentant déterminée, elle choisit de la suivre pour l'encourager.
Entendant la patronesse s'énerver à la demande réitérée de jus de fruits, elle fit un pas en avant, s'interposant entre elle et Bella et dit d'un ton ferme :

La Damoiselle est une cliente, une cliente qui paye de surcroît et vous n'aviez qu'à mettre un panneau à l'entrée "La maison ne sert pas de jus de fruits" si vous ne vouliez pas qu'on vous pose la question.

A ce moment-là, Bub' s'énerva et rabroua la tenancière, et menaçant le tavernier Willibeuuurrrkkk de son épée, ce qui eut pour effet immédiat l'obtention du dit jus de fruit. Ahhhh les hommes... c'est qu'ils savent comment se parler entre eux...

Elle alla se rasseoir, tirant par la main la jolie Bella et lui présentant une chaise à leur table l'invita à prendre séant aussi. Elle reprit ses couleurs normales, souriant au Seigneur qui l'invitait à nouveau à boire.
Finalement, il se devait bien être un galant homme.

Oh merci Bub' ! Je vous présente Damoiselle Bellanika de Forcalquier. Cela ne vous dérange point qu'elle se joigne à nous ? Maintenant si la gente damoiselle cartonne au jus de fruit moi je reprendrai bien une bonne rousse pour me remettre.

Et elle héla le tavernier pour passer commande, faisant fi de la présence de sa soeur et patronne. Il s'approcha en tremblant, et Tsine renifla... elle sentait... IL sentait... mais mais... il sentait l'urine !!!!!
OH ! le porc s'était fait dessus !!! Quelle pestilence !!! Une honte à la nature. Un pleutre, qui ouvrait sa grande bouche pour finir par ramper comme un couard dans ses déchets uriques.
Elle tourna la tête totalement dégoûtée et sourit cependant à la jeune fille à ses côtés qui avait enfin obtenu satisfaction.

Invité

HEY HO ! Mais vous m'faites mal ! Lâchez moi ! intima Kilia à Bubu qui la houspillait. J'suis chez moi içi, et j'fais c'qu'j'veux, je sers qui j'veux comme j'veux.
OUCH !

Il v'nait d'l'asseoir brutalement sur une chaise. Et il sauta sur Willibert, prêt à lui raser d'près la couenne.
La tenancière s'sentait tout à la fois énervée, agacée, surprise, affolée et irrésistiblement attirée.
Ca c'était d'l'homme ! Ca c'était cheval'resque ! Bon d'accord il s'énervait pour deux gourdasses, qui visiblement n'en valait pas la peine. Mais enfin...
Lui, il fallait qu'elle l'ait ! Foi d'Kilia elle l'aurait !

La patronesse décida de l'amadouer en minaudant subitement

Et ben voyons, faut pas s'énerver comme ça hein.... bon, on n'a plus l'droit de s'amuser un peu avec la clientèle maint'nan ?
Z'allez pas m'tuer mon pauv' lourdaud d'frère pour un malheureux jus d'fruits quand même ? c'est qu'j'ai encore b'soin d'lui moi, oh, j'ai un commerce à t'nir !

Le tavernier, tremblant sur ses guiboles, un épée sous le menton dont il sentait la lame effilée lui enserrer la gorge, suait à grosses gouttes. Et il s'lâcha dans son froc, de trouille carabinée, parce que c'était un pleutre.

Ouuui... ouiii M'sire. J'ai j'ai... j'ai du jus d'fruit. Et un verre propre aussi.

Il s'retira dans l'arrière boutique et revint quèques instants après avec l'précieux breuvage.

V'là pour la Don'zelle... euh... la Damoiselle. C'est si gentiment d'mandé qu'on n'peut l'r'fuser. C'est pour la maison bien sûr !

Tout l'monde alla s'asseoir, et comme la rouquine le hélait il s'en approcha, encore plus mal à l'aise.

Il vous faudra aut'chose Mam'zelle ? dit-il en tentant de sourire mais tremblant de tout son long.

La tenancière de ce gourbis lui jeta un regard furibond

Nigaud ! Tu vois pas qu'l'Seigneur et ses invitées ont soif ! Va chercher une aut'tournée d'la spéciale et grouilles-toi ! Et n'oublies pas un aut' jus d'fruit pour la jolie Mam'zelle, j'suppose qu'elle en r'prendra ! et pis t'ira t'changer : tu empestes, et tu vas faire fuir mes clients.

Sentant qu'l'Bubu s'détendait, elle entreprit à nouveau d'l'câjoler.

Sujet: Re: A vot' bonne chope M'sieurs Dam' 08/12/09, 01:58 pm

Bellanika un peu embarrassée de savoir qu'a cause d'elle la taverne etait du coup mouvementée se mis a trembler intérieurement mais s'abstenait de le faire savoir..esquisant d'un beau ptit sourire elle pris le jus de fruit puis prend place auprès des autres.

Merci bien monsieur Bubu'!Je vois que la force rêgne par ici!!

sourit puis se tourne vers Tsintsin

Songez a venir faire un tour chez nous! c'est très accueillant et riche en infrastructures tourristiques..sauf qu'en ce moment c'est un peu vide!!mais bon ça me ravirait de vous y accueillir!

boit une gorgée de son jus de fruit puis se remet dans la discution oubliant ce qui venait de se passer avec la tavernière

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