Le vilain Porvençal

Intellectuel de base ?

Messire Bubu17, je pense pouvoir avancer sans trop me méprendre que c'est à moi que vous vous adressiez quand vous prononçâtes ces propos il y a quelques instants.

Propos qui, et je crois être en état de l'affirmer sans fauter eu égard au ton que vous employez et au contexte qui est le leur, sont teintés, si ce n'est de mépris, au moins d'une certaine et de fait se retrouve péjorativement connoté.

Mais je dois vous faire l'aveu que c'est là que réside toute ma surprise. Je ne saurais à titre personnel
prononcer à titre d'insulte ou de -puisque c'est plus ou moins de ça dont il s'agit ici, nous en conviendrons tous sans trop nous en émouvoir- cette expression, ce qualificatif dont pourtant vous m'affublâtes sans sourciller.

Qu'est-ce donc que cet « intellectuel de base » que vous dénigrez pour lui même ?  Qu'est ce qui peut justifier que vous lui teniez grief de votre propre bêtise ?

L'intellectuel de base put avec assez d'aisance se définir comme étant celui qui sait, qui réfléchit. Ou ne serait-ce que celui qui tente de le faire. L'idée centrale est la démarche intellectuelle, qu'a t-elle de blâmable ? Ne vaut-elle pas largement l'ignorance ou la sottise ?

On me laissera penser que oui. Et je n'ose croire que ma position n'est pas partagée par une majorité.

Par ce raisonnement on en revient à la question d'origine; quel grief faire, à celui qui ne se contente pas d'absorber servilement le message de la doxa dominante ? A celui qui se détache des idées préconçues ou plus surement en votre cas non-conçues ou pour le moins boiteuses et risibles ?

J'ai trop peu de vanité pour y voir de la jalousie.

J'ose penser que si vous eussiez un peu de lettres et d'esprit vous auriez su vous abstenir de produire un tel commentaire à mon encontre.
Mais d'esprit, ô le plus lamentable des êtres,
Vous n'en eûtes jamais un atome, et de lettres
Vous n'avez que les trois qui forment le mot: sot!
Eussiez-vous eu, d'ailleurs, l'invention qu'il faut
Pour pouvoir là, devant ces nobles galeries,
Me servir une folle plaisanterie -qui ne fût pas au fond un compliment, puisqu'ici on ne saurait nier que c'est bien de cela dont il s'agit-,
Que vous n'en eussiez pas articulé le quart
De la moitié du commencement d'une, car
Je me les sers moi-même, avec assez de verve
Entendons nous bien, je ne permets pas qu'un autre ne me les serve sous réserve que je ne puisse être assuré qu'elles aient quelque intérêt ou vérité.

Ah, et je finirais en vous disant que je vous exempt de toute rétribution de mes services. C'est à titre tout à fait gratuit que je m'adresse à vous. Je ne saurais démunir matériellement celui qui n'est pas en mesure de se prévaloir de la possession d'une quelconque autre richesse.
C'est un principe que je m'attache à respecter le plus souvent que ma bourse le permet. Et aujourd'hui, je dois bien consentir que vous avez avec vous une certaine chance.



HRP: Merci à E.Rostand et son Cyrano et la fameuse tirade du nez, pour m'avoir inspiré

Citation :

Pas par toi en tout cas puisque on t'as gentillement refusé l'accès à nos locaux pour ton passé.

Alors tu as voulu nous avoir mais tu ne nous as pas eu non !

T'es encore trop naïf Eliox, et t'as toujours pas compris. Va demander à Kataribe ce qu'elle en pense.

A la fin de l'envoi, il touche !

Je suis heureuse que tu sois le père de Yueel-Arystote et si ton intellect de base peut le servir de telle manière qu'au grand jamais les trois lettres du mot sot lui soit affublées je me verrai flattée qu'un tel enfant soit mien.

Je cite :

Citation :

Bonjour chers amis,

C'est avec conviction, vigueur, détermination et motivation que je désire rejoindre votre stupéfiant, époustoufflant et valeureux collectif.

Depuis ma réinsertion dans la société, j'évolue sur le droit chemin de la vertu - ou presque - et désire ardemment m'engager dans la vie comtale de ma chère et tendre Provence.
Certes, j'ai eu, en un an, quelques petits soucis avec la justice et quelques légers soupçons se sont portés vers moi quant à d'éventuelles attaques de mairies ou de châteaux, ce que je démens avec fermeté et rage. Même si je n'ai pas toujours eu des rapports courtois avec les forces de l'ordre, je les ai toujours, dans le fond, respectées, ainsi que les maires et les Conseillers Comtaux.

Bref, je ne vous fais pas un plus long discours, si vous avez des questions, je reste là et j'espère que, pour une fois, vous tiendrez compte de mon bon fond et non pas de ma mauvaise image.

Si vous voulez la suite...

Je vois pas quel est l'intérêt de venir se présenter à HIPS s'il ne veut pas y entrer. A moins que ce ne soit de la stupidité...