[RP des Cigales] Partie de pêche à Marseille : Marius / Bellabs

Dernière édition par pillon le 14/02/11, 06:24 am, édité 1 fois

Vous êtes à Marseille.
Bellabs est partie avec sa barque pêcher dans la mer. Un peu plus loin que la digue… mais toujours à vue des gens sur terre. Elle attrape un poisson tellement gros, qu’elle en perd l’équilibre et tombe à l’eau. Marius voit ça…

Marius s'était levé de bonne heure.
La mer était comme de l'huile, le Mistral était tombé la veille.
Journée idéale pour la pêche à la daurade.
Il avale vite fait une miche de pain frotté d'ail, vérifie son attirail, et sort de chez lui en sifflotant.
Célibataire, sa seule passion et véritable amour, c'est la pêche.
Quand il sent l'air iodé lui traverser les poumons, le Marius est un autre homme.
A bord de sa sardine ballotée par les flots, seul au millieu de l'immensité bleue, il aime à regarder le bouchon de sa ligne qui suit le courant.
Et quand le poisson pite à l'hameçon, il s'empresse de prendre son épuisette et c'est heureux comme un roi qu'il brandit le poisson comme un trophée...

Quand il arrive à proximité de sa barque pour la mettre à l'eau, il se rend compte qu'il n'est pas seul à avoir eu l'idée de se lever aussi tôt pour aller pêcher.
Grognon, son plaisir gaché à la vision de la barque inconnue qui trone au milieu de Sa Mer.
Il s'arrête et scrute l'horizon, la main en visière sur ses yeux.

Une nana, nom de d... ! Qu'est ce qu'elle fait ici celle là ? Pouvait pas rester chez elle avec ses mioches, non ?

Il jure le Marius, furieux de se rendre compte qu'il a été devancé par une femme !
Il continue de la suivre du regard, la voit se lever dans la barque qui tangue, pour attraper un poisson.

Même pas capable de tenir l'équilibre ! Bahh ... Elle va le faire filer son poisson ...
En plus, elle a la chance d'attraper un thon, énorme de surcroit ! pfff ...

Il ricane en voyant la demoiselle essayer de décrocher l'hameçon du gros poisson qui se débat.
Soudain, sous ses yeux, il la voit basculer lourdement en arrière, et passer par dessus bord.

Non... mais... sapristi !!!!!!!!

Que doit il faire ? Il se met à crier, mais il est tôt et les villageois dorment encore.
Il met sa sardine à l'eau ou il y va à la nage ? Il évalue la distance, et plonge sans plus réfléchir au secours de la belle en détresse.

Jsépakoi Nombre d'interventions : 376 Date d'inscription : 16/03/2009

*et me voilà à l'eau non mais sans blague! pourvu que personne ne m'ai vu*

Dans ses pensées, à se débattre avec sa canne à pêche et ses bas bien lourd imbibés d'eau, bellabs ne sait pas encore qu'elle n'est pas la seule à avoir eu la "bonne" idée d'aller pêcher.

Il est vrai que la rouquine est habile sur la terre: courir, sauter, ramper, se faufiler, se cacher, être en équilibre...ça elle sait faire. Mais en ce qui concerne la pêche, c'est une autre histoire. Quelle idée aussi d'aller s'essayer à des choses que l'on ne connait pas, ses amis l'avait pourtant prévenu....la mer ça tangue! sans blague!

Saleté de poisson!!! saleté de canne à pêche!!!

La demoiselle tenta alors de jeter sa canne à pêche dans la barque mais elle fut arrêté net à la vision de quelque chose, ou plutot quelqu'un qui fonçait droit sur elle. Elle écarquilla les yeux et compris bien vite que c'était un homme qui arrivea bien vite à sa hauteur. Sans doute avait-il vu ses âneries.... mais perdre la face???? devant un homme???? pas question!!!
Elle avait eu sa dose avec les hommes, et vivait son célibat à merveille *hum mouais*.
L'inconnu venait de finir son crawl de compétition et se stoppa devant bellabs, c'est avec un large sourire qu'elle l'accueilli:
Bien le bonjour messire! Je vois que, comme moi, vous n'avez pu résister à l'envie de vous baigner!

Il avait nagé comme un fou, le Marius !
N'écoutant que son courage, il avait juste pris le temps de se déchausser, avant de s'élancer dans l'eau rafraichie par les coups de Mistral de la veille.

Plus que quelques mètres, et enfin, il aperçoit la belle en train de barboter, grand sourire aux lèvres.

Reprenant son souffle en se tenant au rebord de la barque, et constatant que la demoiselle n'était pas si en péril que ça, Marius reprit son ton narquois habituel lorsqu'il se trouvait en présence de la gente féminine. Et celle là avait l'air en plus de se moquer de lui...

Et ben, ma tite dame, m'en avez fait une de ces peurs !
J'ai cru que le thon vous avait entrainé avec lui par le fond !
Z'allez pas me faire croire que vous l'aviez pris pour un dauphin et que vous aviez envie de faire trempette avec lui, quand même ?

Ferions mieux de remonter dans la barque, avant d'attraper la mort !

Tout en parlant, Marius s'était approché de la jeune femme et l'aidait à grimper à bord. Ses vêtements trempés collaient à son corps et laissaient deviner quelques courbes qui ne laissaient pas Marius indifférent du tout.

Le célibataire n'en était pas pour autant puceau, et avait même une certaine renommée auprès des filles de la mère Claudine, la tavernière du bistrot du port.
Bel homme, baraqué et le teint halé été comme hiver, les oeillades des femmes volaient bas lorsqu'il ramenait ses nasses de poissons à vendre au marché.
Et pourtant toutes les jolies femmes qui croisaient son chemin n'arrivaient pas à rivaliser avec sa passion de la pêche.

Humm... pas mal roulée la donzelle, songeait il en la poussant sans ménagement hors de l'eau, par son fessier.

Jsépakoi Nombre d'interventions : 376 Date d'inscription : 16/03/2009

Voyant que l'homme ne perdait pas le nord et avait tout vu de la scène au grand plongeant, elle grimaça un coup et se résigna à dire la vérité!

Oui bon, il est vrai que je ne désirai pas pêcher un si gros poisson pour une premiere partie de pêche. Mais vous avourez qu'une bonne baignade ne fait de mal à personne!

Elle souriait de ses lèvres violettes et grelottantes quand le messire proposa de remonter dans la barque. D'ailleurs elle s'exécuta avec grâce et empoigna la barque de ses deux mains. L'inconnu lui pris son fessier à deux mains pour l'aider à grimper. C'est qu'il n'y allait pas de main morte le coquin, il n'empêche cela lui fit sourire qu'un homme apprécie ses formes généreuse...cela faisait tellement longtemps qu'on ne l'avait pas touché comme ça.

Une fois dans la barque elle lui tendit sa main pour l'aider à grimper dans sa barque. Le soleil faisait rougir sa crinière mouillé, ondulant sur ses épaules et se collant à son bustier bien rempli. Son corset légèrement défait par l'agitation dans l'eau laisser entrevoir sa poitrine généreuse. Elle lui souriait ravie de cette rencontre.

Lorsque la demoiselle fut à bord, et qu'elle lui tendit spontanément ses mains pour l'aider à monter également, Marius tressaillit, comme la fois, où une vive l'avait piqué au pied, et qu'il avait ressenti une douleur fulgurante.

Assis dans la barque, face à la femme, il sentit qu'il perdait de sa superbe.
Jamais encore, il ne s'était trouvé dans cette situation.
Bien que l'eau soit plus que fraiche, il ressentait une chaleur intérieure qui le mettait mal à l'aise.

Elle le regardait et souriait. Sa chevelure flamboyait dans le soleil levant et l'échancrure de son décolleté révélait des formes généreuses qui laissaient Marius sans voix, la bouche légèrement ouverte, tel un gobi sorti de l'eau.

Il fallait qu'il se resaississe. Il trouva une banalité à dire, begaya des débuts de phrases ...

Je m'appelle Marius. Je suis heureux que ce poisson vous ... enfin que vous n'ayez pu attraper ... que vous soyez tombée ... que je sois là avec vous ...

Et vlan, il l'avait dit. Il se sentait bête soudainement. Il ne la connaissait pas quelques instants plus tot, et il lui avouait qu'il était heureux d'être avec elle.

Quel idiot tu fais, mon pauvre Marius, t as le don de tout gacher... pfff

Il baissa les yeux, comme un gamin pris en faute, mais espérant au fond de lui, quoi, il ne le savait pas vraiment ...

Jsépakoi Nombre d'interventions : 376 Date d'inscription : 16/03/2009

Lorsque l'homme lui pris la main, un frisson bien étrange saisit la jeune fille, qui fut un tentinet troublée. Elle vacilla et tomba dans la barque, puis se releva et s'installe face à l'homme. Il avait l'air content d'être là avec elle, alors bellabs se présenta à son tour.
Je m'appelle bellabs et je suis moi aussi ravie de faire votre rencontre! Désirez vous que nous retournions sur le sable?

La fraicheur de la température extérieure, et l'eau glaçée sur son corps la faisait trembler de plus en plus. Mais la donzelle tachait de ne pas y prêter attention, sa peau se transforma en chair de poule incessante et ses cheveux goutaient dans la barque. Quelle étrange sensation que celle du froid sur la peau, et du chaud dans son corps, elle sentait le flux dans ses veine et son coeur frapper à sa tempe.

Elle attrapa les rames et fit un petit mouvement qui lui fit froler les mains de l'homme. Elle ne détachait plus son regard azur du sien, elle se sentait plonger, non pas cette fois-ci dans l'eau mais dans l'ame de ce messire. Comme attendant sa réponse ou peut être plus.

Je m'appelle bellabs et je suis moi aussi ravie de faire votre rencontre! Désirez vous que nous retournions sur le sable?

Sa voix était mélodieuse...
Elle avait pris les rames et dirigeait tout naturellement la barque vers le rivage.
Elle l'entrainait dans son sillage, et il se sentait prêt à suivre cette sirène qui prenait son destin en main.

Il ne pouvait détacher son regard du sien. Maladroitement, il se leva pour s'asseoir à côté d'Elle, et lui prit une rame des mains.

Leurs corps mouillés se frolaient en cadence. Les yeux rivés sur la berge qui approchait, il n'osait briser le silence que seul le clapotis de l'eau coupait à chaque pagaie.

Il aurait voulu que ce moment n'en finisse pas.
Mais bientot, la barque toucha la grève.
Marius sauta hors de la barque pour la tirer hors de l'eau. La belle se leva et il la souleva dans ses bras pour la déposer doucement sur le sable.
Il la garda près de lui un moment, hésitant à la lacher.

Elle lui faisait face, et il se noyait à nouveau dans son regard.
Leurs visages étaient si proches qu'il sentait son souffle frais et parfumé.
Il lui enleva doucement une mèche de cheveux collée sur la joue, et attardant sa main sur son visage, il dessina le contour de sa bouche avec son pouce.
Elle bascula lègèrement sa tête sur le côté, fermant doucement les yeux.

C'est alors que libéré de ce regard, il osa enfin.
Il effleura de ses lèvres chaque parcelle de ce visage parfait au gout salé et la serrant plus fortement dans ses bras, l'embrassa passionnément.

Jsépakoi Nombre d'interventions : 376 Date d'inscription : 16/03/2009

Un baiser divin, passonel et langoureux. Le corps de bella frissonnait de plaisir et du froid. Mais très vite dans les bras de cette homme elle ressenti la chaleur des sentiments. Elle se sentait si bien près de lui, blottit dans ses bras bellabs aurait voulu que cet instant n'en finisse jamais.

Bellabs pris la main de Marius avec douceur et se laissa aller. Ils marchèrent un peu sur le sable mais le vent redoubla d'intensité. Grelotante la belle se cacha a nouveau dans les bras de son sauveur. tout d'un coup elle eu une idée:

Voulez-vous venir prendre un thé bien chaud chez moi? Je vous avoue que je suis glaçée.
Pour une fois elle n'avait pas d'idée derrière la tête, elle espérait simplement connaitre son sauveur qu'elle trouvait déjà charmant. Persuadée que la hasar fait bien les choses bellabs laissait le destin prendre en main le nouveau couple bella Marius.

Elle s'était laissée aller dans ses bras, répondant à son baiser avec passion.

Ils marchaient dans le sable, main dans la main, faisant fi du mistral qui s'était levé et les faisait grelotter.

Heureux comme la fois, où il avait remonté cet énorme espadon dont la carcasse tronait encore sur le buffet de sa cuisine, Marius, vivait un rêve tout éveillé.
La mer qu'il vénérait par dessus tout, lui avait fait rencontrer l'amour.
Il entendait les ricanements de ses amis, qui lui répétaient sans cesse qu'il finirait vieux et aigri, seul dans sa barque, abandonné de tous.

Or, en regardant Bellabs sourire, Marius savait qu'il avait trouvé sa sirène à jamais.

Voulez-vous venir prendre un thé bien chaud chez moi? Je vous avoue que je suis glaçée.

Un thé ? heuu, oui, bien sur ... Mais en attendant, buvez ça !

Il avait récupéré sa besace sur la plage, et en sortit une fiole en métal qu'il déboucha prestement et tendit à Bellabs en souriant d'un air coquin.

Rien de tel qu'un petit coup de calva pour vous remettre d'applomb et vous empêcher d'attraper la mort !

Pendant qu'elle avalait une gorgée d'alcool, Marius la rapprocha près de lui, pour lui frictionner le dos et la réchauffer un peu, le temps d'arriver à la maison de sa belle.

Jsépakoi Nombre d'interventions : 376 Date d'inscription : 16/03/2009

Marius lui donna de la calva, la jeune fille qui ne voulais point contrarier le bel homme pris une gorgée. L'alcool se répandit aussi vite qu'il le put faisant tout le chemin sanguin à 200km/h. On pouvait discerner les parties du corps dans laquelle la boisson passait, car elle se colorait d'un rouge vif.

Toute rosie et bien réchauffée bellabs se sentit drolement mieux. Elle attrapa vigoureusement la main de son cher amoureux et l'entraina dans une course effrenée chez elle.

Arrivée dans sa maisonnet, elle fonça allumer le feu dans la cheminée, et pendant que les flemmes commençaient à danser, la belle quitta ses vêtements mouillés en guettant la moindre remarque ou réaction du marius resté près de l'entrée. Elle le voyait béa devant la demoiselle qui se trouvaient bien vite en guenilles, à cela elle éclata de rire et lui sortit:

Bin quoi??? vous n'avez jamais vu une demoiselle?

Ils arrivèrent essoufflés à la maison de Bellabs.
N'osant entrer, et restant à bonne distance de sa belle, Marius, la vit s'affairer à allumer un feu dans la cheminée. Du coup il en profita pour avaler une gorgée de son précieux calva.
Ragaillardi, il allait s'approcher de la flamme pour se réchauffer davantage, lorsqu'il s'arreta net.
Coquine, elle s'était dévêtue, se débarassant de ses habits mouillés, et le narguait ouvertement.
Il adorait l'entendre rire, et son côté naif mêlé de provocation sensuelle, le faisait chavirer comme nulle femme l'avait encore fait.
Elle était à moitié nue et se dévoilait sans fausse pudeur, naturellement.
Elle le troublait. Il se sentait déjà pris au piège de cette belle jeune femme.
Il ne connaissait rien d'elle, mais pourtant il lui semblait la connaitre depuis toujours.
Femme enfant désirable, il la voulait pour lui.

Toutefois, Marius était un homme, et fier de surcroit. Il s'était déjà beaucoup laché le célibataire endurci ! Il eut peur tout à coup de trop dévoiler ses sentiments.

Dieu qu'elle est belle, pensa t'il,
méfiance, lui disait une petite voix intérieure.
Elle va casser ton coeur en mille morceaux, la belle coquine !
Adieu la pêche et la belote au bistrot du port avec les amis ...
Tu vas te retrouver vite fait avec une flopée de mioches, et ta belle sera devenue une mégère ...
Mais non, tais toi donc, maudite voix !
C'est elle, je le sais, que j'attendais !
bahhh je t'aurais averti ... continuait la voix ...

En pleine conversation avec lui même, Marius reprit de sa superbe.
Il ôta sa chemise mouillée dévoilant son torse et ses bras musclés, fit rouler ses pectoraux, mit un sourire enjoleur sur son visage et s'approcha de Bellabs d'un pas assuré et qui se voulait désinvolte.
Il lui répondit :

Si bien sur ! J'ai déjà vu pas mal de femmes ! Mais peut être pas dans les mêmes conditions toutefois ...

Jsépakoi Nombre d'interventions : 376 Date d'inscription : 16/03/2009

C'est comme si tout d'un coup la chaleur dans la pièce avait doublé. L'homme torse nu s'approchait d'elle, trop près d'elle. Bellabs le trouvait apétissant et en même temps elle sentait son corps faire des siennes dans sa poitrine. Elle n'allait tout de meme pas tomber amoureuse d'un bel inconnu. ça ne se faisait pas!!! La demoiselle se concentrait à une tache toute simple pour controler ses émotions: elle disposait le linge mouillé près de la cheminée.

Lorsqu'elle prit la chemise de Marius elle lui frola a nouveau la main, et la chair de poule la recouvrit. Etrange sensation que d'avoir la chair de poule lorsqu'on creve de chaud. Bellabs n'osa point demander s'il voulait qu'elle mette a sécher son pantalon, mais rougit à ses pensées. Quelle bécasse!

Un peu perdu et ne sachant quoi dire quoi faire, un silence s'installa. Il ne fallait pas laisser le malaise s'installer se serait trop dommage apres tout ce qui s'était passé. Ainsi elle begaya un:

Vous voulez..... boire .....euh ....quelquechose?

Vous voulez..... boire .....euh ....quelquechose?

Elle rompait le silence. Lui même ne savait trop quoi dire.
A demi nus tous les deux, face à face devant ce feu de cheminée qui embrasait les cheveux de la belle et le coeur de Marius.

L'homme sentait son impatience monter. Le désir était puissant et partagé. Marius fixait Bellabs, et tous deux savaient.
Ils se retrouvèrent enlacés et s'embrassèrent passionnément.

Bang ! Bang ! Bang !

Des coups martelèrent brusquement la porte d'entrée. Bruit assourdissant, qui les fit sursauter et se détacher l'un de l'autre.
Ils se regardèrent étonnés, se demandant qui pouvait faire un tel vacarme.

Ouvre Bellabs ! Ouvre, je te dis ! Je sais que tu es là ! Ouvre ou je défonce la porte !

Marius vit l'effroi transformer le visage de celle qu'il tenait dans ses bras quelques minutes auparavant.

Que se passe t-il mon amour ?
Qui est cet homme ?

Marius, redevenu maitre de lui, se rendit compte qu'en fait il ne savait rien de sa Belle, sauf qu'il était tombé éperdument amoureux de cette sirène aux cheveux rouge, dès le premier regard et sans se poser trop de questions.

Sa petite voix recommença à le titiller sournoisement.

Tu vois, te l'avais dit, j'avais raison ! L'amour c'est une source d'embrouille

La faire taire, et arrêter ce vacarme et ces tambourinements à la porte.
Comprendre...

Il la vit changer de couleur, devenir livide, les larmes aux yeux. Elle prit une chemise qu'elle enfila à la hâte, et passant devant Marius en baissant les yeux, elle alla ouvrir la porte.

Jsépakoi Nombre d'interventions : 376 Date d'inscription : 16/03/2009

Lorsqu'elle ouvrit la porte, elle se trouva nez à nez avec LUI!!! celui qu'elle ne voulais plus voir, celui à qui elle était promise mais dont son coeur ne lui était pas donné.

Il la répugnait à sa façon de la traiter et de la regarder. Mais c'était une femme digne et elle avait fait bonne figure jusque là. Le problème était que Marius avait finalement pris son coeur et la belle ne se voyait plus continuer avec la brute.

Ne voulant pas perdre la face, bien qu'elle fut pale comme un linge, elle releva les yeux et posta une main sur la hanche:

Eh bien alors!!! qu'est ce qui te prend de vouloir défoncer la porte? Tu sais bien que si tu la casse tu devras en refabriquer une!

Elle lui fit son sourire détendu, toujours autant ravissante, masquant son sale caractère qu'elle n'hésiterai pas à sortir si son "cher et tendre" l'embête trop. Elle craignait le pire mais surtout elle avait peur de perdre Marius. Bellabs lui adressa un regard tendre et pas un regard de regret! La demoiselle ne voulait pas que Marius pense qu'elle regrette parce qu'elle ne regrettait rien. Ses yeux lui envoyaient un message : SOS, on est dans le caca...

Marius dévisageait l'homme qui se tenait devant lui, et voyait les regards désespérées que lui jetait sa belle. Il tenta une entrée en matière avec l'inconnu aux allures agressives.

Et bien, monsieur, en voila des façons de faire !!
Que nous vaut cette agressivité ? Qui êtes vous ?

L'homme ne daigna pas répondre à Marius, mais s'adressa directement à Bellabs.

Tu n'es pas digne d'être ma promise ! Comment oses tu faire venir cet étranger chez toi, alors que nous devons nous marier dans quelques semaines ?
J'étais au coin de la rue, lorsque je vous ai vu arriver en courant tous les deux, main dans la main, et mon sang n'a fait qu'un tour en voyant que tu baffouais mon honneur !
Tu n'es qu'une catin !

Il fit mine de lever sa main pour giffler Bellabs.
Marius saisit prestement le bras de l'homme pour retenir le mouvement.

On se calme et on insulte pas la demoiselle en ma présence !

Marius tenait toujours fermement le bras de l'homme.
Celui ci se dégagea brusquement, passa la main dans ses cheveux collés par la sueur sur son front. Il mit ses deux mains à plat devant Marius, pour signifier qu'il avait l'intention de discuter plus calmement. Il prit son air le plus narquois et hautain et fit enfin les présentations.

Je suis Cyril Dubellay, le fiancé de la ... Damoiselle, comme vous dites !
Et cette ... enfin ... cette ... Bellabs, doit m'épouser bientot !
Vous êtes qui ? Son amant ?
Depuis combien de temps prenez vous du plaisir tous les deux derrière mon dos, me ridiculisant ?

Marius était effondré. La colère avait laissé place à un grand vide, son coeur commençait à se briser en mille morceaux. Sa Bellabs n'était pas une gourgandine, non, elle était son aimée, et ne pouvait pas être la femme sans honneur que le grand gaillard décrivait.
Il recula d'un pas, laissant entrer l'homme dans la pièce. Bellabs ne pipait mot, son joli visage se recolorait du rouge de la honte et de la colère.

Jsépakoi Nombre d'interventions : 376 Date d'inscription : 16/03/2009

Une catin, ce mot raisonnait dans sa tête et un bourdonnement se fit ressentir à ses oreilles. Voyant que Marius pris sa défence, et qu'il se sentit gêné dans les minutes suivantes, bellabs se dit qu'il était temps de donner quelques explications.
Elle se dirigea d'abord vers son cher Cyril, plus fier qu'un coq, le feu aux joue, sa crinière tombant sur ses épaules et dans son décolleté.

Déja, la catin comme tu dis, elle n'a encore rien fait avec le messire! Ensuite tu me parles d'honneur mais le mien tu en fais quoi???? Pourquoi as-tu le droit d'aller batifoler avec toutes ces dames en taverne et pas moi??? Pourquoi tu aurais le droit de me faire cocus autant qu'il t'en plaira et moi rester sagement à la maison attendant que mon honneur soit sali.

Cyril Dubellay était un homme des plus ingras que la planète avait pu créer. C'est à peine s'il trouvait du charme à sa promise. Satisfaisant ses besoins à droite et à gauche, il ne se souçiait guère des sentiments de la belle. Sa promise était en sa possession , soumise jusqu'au pied et bellabs en avait sacrément peur.
Elle osa regarder Marius encore plus apeuré qu'auparavant.

Marius ce n'est pas comme ça que je voulais que ça se passe. Mes sentiments envers toi sont des plus intenses, cet homme là n'est rien pour moi.

Elle se tut, elle savait que si elle expliquait ses conditions de vie une fois que Marius serait partit ce n'est pas une gifle qu'elle prendrait mais des coups de batons. Toutefois elle ne pu s'empêcher de verser quelques larmes et de trembler. La rouquine tentait de maitriser ses jambes au mieux guêttant la moindre réaction de son futur époux.

Pendant que Bellabs l'invectivait, l'homme avait pris un air suffisant et goguenard.
Marius ressentit immédiatement de l'animosité envers ce malotrus.
Il serrait fort ses poings, essayant de se maitriser.
Il ne fallait pas qu'il cède à son impulsivité.

Marius ce n'est pas comme ça que je voulais que ça se passe. Mes sentiments envers toi sont des plus intenses, cet homme là n'est rien pour moi.

La belle implorait Marius, et les mots qu'elle lui disait lui allèrent droit au coeur.
Elle l'aimait et lui était fou d'elle. Qu'importe ce qui avait pu se passer. Seul le présent comptait, et pour Marius, le présent c'était Bellabs.

Je te crois mon aimée, n'ais crainte.
J'ai su au premier coup d'oeil que cet homme n'était pas un homme d'honneur.
Je ne veux pas savoir pour quelles raisons tu as pu dire oui à un être pareil.
A présent, je suis là pour te protéger, et si tu m'aimes, tu ne dois pas avoir peur.

Mais je rêve !!!!
Ma fiancée joue les Marie couche toi là avec le premier marin d'eau douce venu, et voila qu'il me la joue tremolo !!
Tu vas voir manant si je ne suis pas un homme d'honneur !
Je pourrais appeler la police, et te faire mettre aux fers immédiatement, pendant que je me taperais la gourgandine que tu dis aimer !!

Cyril Dubellay s'approche alors menaçant sur Marius, poing levé.
Marius évite le coup de justesse, en se jetant sur le côté.
Fou de rage, Cyril Dubellay récidive et charge à nouveau, profitant du déséquilibre de Marius.
Mais ce dernier, agile comme un gardon, se redresse et balance un coup de poing dans l'estomac de la brute qui se plie en deux de douleur et qui fléchit sur ses jambes.
Dubellay tombe à genoux aux pieds de Bellabs apeurée mais pas mécontente de le voir s'affaisser comme une crêpe sur le tapis.

Jsépakoi Nombre d'interventions : 376 Date d'inscription : 16/03/2009

Les paroles de Marius la rassuraient. Elle se sentait si bien, qu'elle ne ressentait plus aucune crainte! Elle pouvait crier haut et fort l'injustice qu'elle subissait.

Marius, protège moi, mon tendre et doux amour. Si j'ai du dire oui c'est pour le bonheur de mon père et seulement de celui-ci. Mon coeur n'a jamais dis oui sauf peut etre aujourd'hui pour toi, oh mon cher Marius.

La rouquine souriait lorsque Cyril s'affairait au sol, il comprenait enfin ce qu'était la douleur qui lui affligait tous les soirs pour un oui ou pour un non.
Regardant l'homme a genou presque cracher du sang elle décréta:

Je suis restée près de vous, pour mon pere. Mais puisqu'il a donné sa vie à la provence et que celle-ci l'a emporté, je décide moi meme de ma nouvelle vie. C'est ici que nos chemin se sépare. Prenez vos saletés et allez-vous en.

La demoiselle alla près de son HOMME le seul. Elle passa ses bras autour de son cou et l'enlaça tendrement. Elle ferma les yeux, savourant ses instants de bonheur.

Marius savourait sa victoire. Son rival était à terre et sa belle dans ses bras.

Il jeta un regard satisfait à celui qui était venu tel un conquérant, et qui devait repartir comme un malpropre, chassé par Bellabs, qui avait enfin eu le courage de lui faire face.

La porte est ouverte. On ne vous retient pas, et surtout, je ne veux plus vous voir roder dans les parages et venir embêter la femme que j'aime.
Sinon, je vous jure que vous le regretterez amèrement.

Marius et Bellabs virent Cyril Dubellay se redresser maladroitement, son estomac lui faisait mal, et sa fierté outragée.

Il ramassa son chapeau, épousseta son veston, et un rictus haineux sur les lèvres, il sortit sans demander son reste.

Mon aimée, tu n'as plus à avoir peur de lui. Désormais, tu es libre de choisir ta vie. Je pense qu'il a reçu une bonne leçon et qu'on ne le reverra pas de sitôt.

Marius serra davantage Bellabs contre lui, et lui murmura à l'oreille d'un air taquin

Et si nous reprenions les choses où nous les avons laissées avant l'arrivée de cet importun ?

Jsépakoi Nombre d'interventions : 376 Date d'inscription : 16/03/2009

La belle ne pouvait espérer mieux, alors elle pris doucement l'homme par la main et l'entraina dans sa chambre qu'elle ferma soigneusement.

Des heures et des heures passèrent ou les tourteraux se donnèrent l'un à l'autre ou parlèrent simplement. Justes des heures inoubliables, interminables, et magiques.

Puis la rouquine lui murmura, après avoir longuement réfléchis:

Marius, fait moi la promesse de ne plus jamais me quitter.

Elle se leva enfin et dans un sourire lui lança:

Tiens tu n'as pas envie d'aller pêcher? Je connais un lac particulièrement agréable.

Elle sourit d'un air amusée en repensant à leur rencontre.

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