Le forum des institutions provençales. |
|
| Un point dans le ciel, une lettre pour la belle. | |
| | Auteur | Message |
---|
Poumona Personnage mort.
Nombre d'interventions : 263 Date d'inscription : 16/06/2010
Feuille de personnage Nom: Prudence De Champlecy Titre de noblesse: Dona Fief : Saint Denis de Jouhet en Aigurande
| Sujet: Un point dans le ciel, une lettre pour la belle. 03/08/11, 12:06 pm | |
| [Entre Bourges et Bourbon, dans la foret..] Assise sur une branche en haut d'un arbre, l'unijambiste observait l'horizon. Beaucoup lui demandait comment elle avait fait pour ce hisser la haut avec sa jambe de bois. Pour seul réponse elle leurs parlait de connaisseurs et de coin à champignons... La journée avait été plutôt calme. Pas de combat, juste de la surveillance, cachés dans les bois. L'armée berrichonne était allez ce térrer entre Bourges et Bourbon afin de prendre la ville Auvergnate d'assaut. Et la Champlecy n'était pas certaine de ses chances de survit, tant elle avait du mal à se mouvoir avec sa branche sous le genoux.. On lui avait longtemps répété de ne pas se battre en dehors de la guerre. Qu'un jour ça tournerait mal, mais elle n'avait pas écouté, et n'avait pas senti la gangrène venir. A vif, sans même l'assommer au préalable les Limousin la lui avait coupée se souvenir resterait à jamais gravé dans sa mémoire.
Une plume dans la main, un pot d'encre posé sur la branche et un parchemin sur le genoux, la jeune femme noircissait le papier...Poum' qu'es ce que tu fout ? On va distribuer la ration de pain ! Tu n'as pas faim ?Léger grognement, puis soulevant sa bouteille de poire à l'adresse de son interlocuteur,J'ai ce qu'il me faut, dit leurs que je ne mangerais pas ce soir ! Et aussi préviens que je suis occupée qu'il ne faut en aucun cas me déranger bordel !!La nuit commençait à tomber et une fois le parchemin bien remplis elle s'empara de son pigeon et l'envoya dans les airs... - Citation :
Bien chère Constance,
Comment va tu depuis tout ce temps ? J'ai appris que la Provence était secouée par des mauvais esprits opportunistes ?? Nous, nous sommes une nouvelle fois en guerre, je suis déçut... Les chiens royalistes n'ont pas respectés nos traditions ! Nous ne devions entrer en guerre qu'en septembre ! Là nous somme entre Bourges et Bourbon.. Nous attendons pour donner l'assaut sur la ville. J'appréhende les combats..
Je ne sais pas si je t'avais dit mais après m'être battu en Périgord ma jambe à subit une infections, et les médicastre Limousins me l'on coupée.. Apprenant la guerre j'ai alors pris ma jument et je me suis rendu à Bourges après avoir déposé Guilhem à Noirlac... Il voulait ce battre mais je pense qu'il est encre un peu trop tôt pour cela.
Un jeune berrichon m'as confectionné une jambe de bois. Avec ceci en plus de ma canne, j'arrive à peu près à marcher correctement. Mais mon habilité au combat n'en ai que plus réduite.. J'ai malgré tout intégré l'armée de Bubul, qui peut de temps après est tombé aux combats. Il a donc été remplacé par sa nièce Kateline. La prochaine présidente du FIER...
Après la guerre je pense m'installer à Chateauroux. Beaucoup d'anti FIER y vivent et cela ne pourra que mieux contribuer à mon bon morale! Je ne sais pas si tu as appris mais la Reyne est morte. Je ne me souviens plus de la datte exacte de sa mort, sinon nous en aurions fait un jour de fête ducal du Berry..
Je doit te laisser la nuit tombe et je ne voit plus ce que j'écris ... Donne moi de tes nouvelles.
Avec toute mon affection, Prudence..
| |
| | | Milady Personnage mort.
Nombre d'interventions : 5038 Date d'inscription : 14/07/2010
Feuille de personnage Nom: Constance de Champlecy-Grandfonds Titre de noblesse: Còmtessa Fief : Cassis
| Sujet: Re: Un point dans le ciel, une lettre pour la belle. 03/08/11, 09:27 pm | |
| [Dans les jardins de Cassis]Elle était épuisée et avait décidé de se reposer un peu à l'ombre d'un olivier. Depuis de longues minutes déjà, Constance était allongée et ses yeux fermés elle pensait à son fils. Elle aurait aimé le voir sourire là tout près d'elle, les yeux brillants d'admiration pour cette mère qui avait eu un enfant toute seule... Le destin en avait décidé autrement, il était dans un couvent avec sa marraine.
Une plume entre les doigts, elle avait prévu de rédiger un brouillon de la prochaine messe qu'elle donnerait, s'inspirant de ce que la Vie lui apportait en bien comme en mal ; mais elle était en mal d'inspiration, et d'amour. Pas de fils, pas de fiancé, juste Constance seule à l'ombre d'un arbre. Heureusement que la Comtesse de Saint Remy était revenue apportant un peu de soleil aux sombres actualités.
La nuit tombait. Le hululement précoce d'un hibou se fit entendre. Constance leva ses yeux et regarda l'oiseau aux grands yeux ronds qui la fixait. Il était fort étrange que ce dernier soit ici, si tôt, si près... Les hiboux ne sont pas ce que l'on croit.
Un volettement d'aile, l'oiseau ne bougeait pas, il en cachait un autre qui vint se poser devant elle. Un pigeon cette fois.
Parchemin déplié, lecture amère. Ce n'est point messe qu'elle rédigea ce soir là mais écriture épistolaire nécessaire. - Citation :
- Poumona, ma chère cousine,
Les nouvelles que tu m'apportes me laissent sans voix. Une jambe en moins... et ce n'est pas du fait de la guerre. Tu n'as jamais su rester prudente, tu es par définition de nature bagarreuse ; mais une jambe en moins... quelle folie a pu te prendre pour en arriver là ? Tu te bats en armée... mais penses-tu à Guilhem ? Que deviendra t-il si sa mère décède ? Il n'y a rien de pire que de ne pas être là pour son enfant.
La dernière phrase provoqua un tremblement chez la Comtesse de Cassis mais elle reprit son écriture sans larme ni soupire, résignée. - Citation :
Me voilà à te faire la leçon mais je suis loin d'être une mère idéale. Arystote croit que j'ai eu un enfant seule sans pécher, mettre bas vierge, voilà qui relèverai du mythe ! Il m'idéalise, me déifie presque et moi je le laisse seul en l'éduquant à coup d'orties et de Livre des Vertus. Heureusement pour lui, malheureusement pour moi, il y a Prunille. Elle est une marraine débordant d'affection pour lui. Nous sommes en froid elle et moi. Longue histoire... Elle a décidé de prendre Arystote en vacances avec elle. Du coup, ils sont tous deux en couvent.
J'ai aussi perdu un ami qui m'était cher, Yueel est décédé, seul et abandonné de tous, dans l'église de Brignoles. J'espère faire une messe en son honneur maintenant que je suis diaconesse.
Je ne vais pas m'étaler sur la politique provençal, je pense que tu as d'autres chats à fouetter avec cette guerre aussi, il ne me reste qu'à te parler de moi encore. Je dois épouser un homme merveilleux, Zohadez de Grandfonds en espérant qu'il n'ait pas changé d'avis : il brille par ses absences (mais je ne suis guère mieux j'ai oublié son baptême). Si je crains qu'il ne change d'avis, c'est que j'ai appris une nouvelle, une mauvaise nouvelle. Je suis gravement malade, on ne me donne que quelques mois à vivre encore. Mais rassures-toi, je fais des saignées et des infusions pour prolonger le temps qu'il me reste. Et sache que je suis résignée, je rencontrerai enfin la Justice divine, je saurai si mes péchés pèsent lourds aux yeux du Très Haut. Bref, je suis prête.
Je t'embrasse fort, fais attention à toi.
Constance n'eût pas le coeur à relire ses écrits, elle enroula le parchemin et l'attacha à la patte d'un pigeon, préférant garder celui qui venait du Berry dans la volière afin qu'il se sustente. Elle trouvait enfin le courage de tout dire à Poumona, courage provoqué par les nouvelles de cette dernière mais c'était déjà ça. Il ne lui fallait pas courir le risque de voir l'oiseau mourir en route. | |
| | | Poumona Personnage mort.
Nombre d'interventions : 263 Date d'inscription : 16/06/2010
Feuille de personnage Nom: Prudence De Champlecy Titre de noblesse: Dona Fief : Saint Denis de Jouhet en Aigurande
| Sujet: Re: Un point dans le ciel, une lettre pour la belle. 04/08/11, 06:29 am | |
| [Quelques jours plus tard, devant les portes de Bourbon]Bwaaaaaaaaaaaaaah !! Laissez les moi !!! Laissez les moi !! Et une unijambiste, arrivant au galop sur un cheval noir, épée brandit au bout du bras, fonçant sur un tas de soldats..marqués des couleurs de l'Auvergne. Certains s'écarte du parcours dangereux de la bête noir, mais un plus jeune et à l'air plus courageux lui fit face. Le fil de la lame Berrichonne, parcourut la gorge du jeune homme, sur le coup elle pensait l'avoir loupé.. Mais doucement sa tête glissa le long de son cou pour finir au sol. Un légers signe de victoire façon ce bon vieux zorro et d'aller tanner la capitaine berrichonne....Celle qui lui avait embarqué sa jambe.. Hééé ! Alors la Déols ? T'en à eu combien ?! J'en suis à quatre moi ! Je tiens une de ces forme !Du haut de sa monture elle recherchait d'autre combat lorsqu'elle surpris un Auvergnat en passe de blesser son ami Vincent. Enfonçant les talons dans les flan de l'animal elle leurs fonçât dessus. L'épée en avant, elle n'eut pas le temps de défendre son vieil ami, que déjà sa chemise de rouge se colorait...Rhaaaa chien royaliste !! Un coup de botte dans le visage du soldat ennemis et de hisser le blond blessé sur son cheval, afin de le déposer à la tente de retrait. Ne t'en fait pas Vincent ça va aller ! Je t'emmène à la tente pour que tu soit soigné, tiens bon ! Une fois le jeune blond déposé, la Champlecy repartit pour combattre.. Quand soudain, un volatile lui atterrit dans le visage.. POUMMM ! D'une main rageuse elle s'en saisit, prête à l'achever pour l'affront fait à son visage balafré, mais elle n'en fit rien.. Une lettre était attaché à sa patte. Très vite elle s'en saisit et parcourue le texte des yeux. Un rictus de désapprobation sur le visage elle attacha sa monture à un arbre et s'en alla, boitant, dans un coin plus calme... Les combats était presque fini et sa présence n'était pas nécessaire.... D'une main ensanglantée, blessée elle retourna le parchemin et se saisissant d'une plume griffonna quelques mots au verso.. - Citation :
- Mila.. Oh Mila !
Pourquoi ne m'as tu pas fait part de ton état de santé plus tôt ? Je viens de recevoir ton pigeon- en plein visage- Et à peine ai je lus tes dernière lignes que l'inquiétude me gagne déjà.. Je te pris de bien vouloir rester en vie ! Laisse moi le temps de prévenir Victoire. Laisse nous le temps de venir te voir ! Je n'ai pas été très généreuse en nouvelles ces derniers temps et je m'en excuse...
Si le trépas me viens en combat, je sais que Guilhem à dors et déjà une marraine et un parrain aimant, je t'avais déjà parlé d'eux non ? Bubul que tu connait pour l'avoir vu à quelques cérémonies et Oufette qui je le sais s'occuperait de lui à merveille !
Ne t'en fait pas pour l'amour de ton fils, regarde mon père... Après notre naissance (mon frère et moi même) il nous à laissé ma mère et moi emportant mon frère, car il ne voulait pas avoir de fille. Mais vingt trois années plus tard je ne lui en tiens pas rigueur et suis heureuse de l'avoir retrouvé. D'ailleurs tu le verrait ton oncle, il tiens une forme fantastique pendant la guerre. On dirait un jeune homme ! Je crois tenir mon coté bagarreuse de lui !
D'ailleurs à l'instant ou je t'écris je viens d'achever mon cinquième Auvergnat de la soirée ! Il venait de blesser Vincent.. Tu te souviens de Vincent ? Il à été adopté par une famille noble du Berry et il est très heureux ! J'espère que ses blessures ne sont pas trop grave, j'irais prendre de ses nouvelles après avoir achevé cette lettre. Tu trouvera ci joint, une dent arrachée à un soldat de la COBA. Souvenir de guerre. Je sais que tu n'est pas friande de ce genre de trophée mais sache que c'est un cadeau et que les cadeaux ne se refusent pas ! J'en ai arrachée quelques une sur un mort d'en face.. Guilhem m'a demandé un souvenir...
Sacré gamin ! Il ira loin ! Je suis attristée par la nouvel de la mort de ton ami Yueel, j'avais apprécié sa personne lors de mes visite dans vos locaux de GaYtée... Rend lui hommage oui ! Si tu croie ma tavernière (Delta) embrasse la de ma part.
Je t'embrasse. Poum'
La jeune femme manquant de volatile, utilisa le même pigeon qu'elle envoya dans le ciel, laissant quelques taches de sang sur ses plumes et le parchemin. Puis avec peine elle grimpas sur sa jument, et repartit au combat en hurlant son futur cris d'arme, si tant est qu'il soit accepté...J'ai faiiiiiiiiiiiiiiim !!! | |
| | | Milady Personnage mort.
Nombre d'interventions : 5038 Date d'inscription : 14/07/2010
Feuille de personnage Nom: Constance de Champlecy-Grandfonds Titre de noblesse: Còmtessa Fief : Cassis
| Sujet: Re: Un point dans le ciel, une lettre pour la belle. 04/08/11, 08:06 pm | |
| [Dans sa chambre, à l'aurore]Il faisait froid, très froid... au dessus d'elle les arbres au rythme du vent pliaient leur branches et tentaient de l'attraper. La crainte de se retrouver enserrée et de mourir étouffée dans le bois humide lui permit de courir. Courir à perdre haleine pendant des heures, le vent se faisait de plus en plus violent et à chaque pas les arbres manquaient de l'attraper un peu plus. Essoufflée, Constance ne savait plus comment s'en sortir. ses jambes étaient écorchée par les ronces. Une lueur au loin lui redonné l'espoir qui lui manquait. Elle accélérait sa course certaine de tomber d'épuisement à chaque foulée lorsqu'enfin elle atteignit une clairière. Elle se précipita au centre de celle-ci afin d'être hors de portée des bois qui l'entouraient. Son regard se projeta au sol. Sur le point de rendre son repas, elle recula de quelques pas, écœurée. A ses pieds gisait une jambe... une jambe détachée du reste du corps dont les lambeaux de peaux suintaient. Des mouches épars se promenaient sur la peau de la charogne.
Constance allait perdre connaissance lorsque un bruit la fit se retourner. Un hibou de la taille d'un loup surgissait devant ses yeux. Elle eut juste le temps de voir son bec s'approcher dangereusement d'elle avant de tomber. Le sol venait de s'ouvrir sous ses pieds. Consciente que la mort venait la chercher, elle fermé les yeux.
....
De longues minutes s'écoulèrent, le chute durait. Elle ouvrit de nouveau son regard et s'aperçut qu'elle était alitée à Cassis et que tout cela n'était qu'un affreux cauchemar.
La comtesse se leva et prit une cruche d'eau pour s'en asperger le visage. Elle mit une bonne heure avant de se remettre de ses délires nocturnes. Elle tenait la dague avec laquelle elle allait se saigner lorsqu'elle vit poser sur un guéridon, une lettre. Michel, son page avait dû la trouver à la volière et la lui apporter à l'aube.
Elle décacheta le parchemin et prit connaissance des écrits. Il ne lui fallut que quelques instants pour se décider à lui répondre. - Citation :
- Poum,
Je fais moins de principe, je préfère t'appeler comme au temps de notre enfance. Je ne saurai te dire les frissons qui me parcourent quand tu me dis avoir tué de l'auvergnat. mes séjours au séminaire m'ont fait revoir les principes de vie et de mort. Ses hommes ne sont pas hérétiques, prie pour chaque âme que tu prends.
Concernant Guilhem, tu as raison le parrain et la marraine que tu as choisi semblent convenir mais ce n'est pas une raison pour mettre ta vie en danger. Sois prudente que je te revoie ; mais ne viens pas. le Berry a besoin de toi, Le Provence n'a plus besoin de moi, pas cette Provence ci en tout cas. Je t'expliquerai mais c'est moi qui vais venir, avec du pain si possible et je ferai une messe si votre archevêque me le permets.
Je garderai tout de même en souvenir la dent que tu m'envoies. Elle est d'ores et déjà dans une boite de nacre. J'ai moi même joins à cette missive un présent à ton intention : un dessin du port de Cassis. Sache qu'une maison t'es réservée là bas, ainsi que pour ton enfante t les invités que tu veux. La liberté est un mot d'ordre dans la famille.
Je n'ai pu me retenir de sourire en voyant ton message pour Delta. ici elle est Baronne d'Orange à présent et personne ne sait rien de son passé à part quelques rares "privilégiés" comme moi. Elle a épousé un noble, d'où son titre. Je gage que si tu lui écris il préfèrerait que tu intitules ton courrier " a l'attention de Jehanne d'Audisio Von Gobseck, Baronne d'Orange et Dame de Lorgues". Jehanne est son vrai prénom? En revenant en Provence, elle a découvert son père, Ester Von Gobseck. Tu l'as déjà rencontré, un vieux fou avec une canne. Quoiqu'il en soit, je ne dis rien de son passé ici, et je te demanderai d'avoir égard de sa nouvelle situation. Elle a beaucoup souffert, et elle peut s'amuser à faire la belle si cela lui chante. Elle semble respecter mes secrets elle aussi de son côté. Sache aussi que l'histoire dit que son enfant est du Baron. Nous ne sommes cependant pas amies elle et moi (mais tout cela est politique encore une fois tu as mieux à lire) et donc je trouverai un moyen de la titiller en lui passant ton "bonjour à ma tavernière".
Je t'embrasse fort,
Ta cousine,
Mila
| |
| | | Poumona Personnage mort.
Nombre d'interventions : 263 Date d'inscription : 16/06/2010
Feuille de personnage Nom: Prudence De Champlecy Titre de noblesse: Dona Fief : Saint Denis de Jouhet en Aigurande
| Sujet: Re: Un point dans le ciel, une lettre pour la belle. 07/08/11, 03:08 pm | |
| [Camp Berrichon, ville de Bourbon...]Le ciel était d'un gris uniforme, il retenait la lumière comme un filet diaphane, ne laissant à la terre qu'une clarté atone. Les centaines de soldats berrichons attendaient dans leurs tente, les uns jouant aux cartes ou au dès, poire ou bière à la bouche, les autre conversant autour des feux de bois. Les journées étaient calme ces derniers temps... Le duché du Bourbonais Auvergne n'avait pas l'air de ce soucier de la ville qui leurs avait été volé.. L'attente les consumait. L'attente des combats.
Elle achève de se consumer, la grosse chandelle de cire faiblit. Elle ne va pas tarder à s'éteindre, et dégage une écœurante odeur de suif et de corde chaude. D'un geste vif de sa main libre, la jeune Champlecy dégage la mèche de cheveux qui lui barre le front. Elle viens de passer une heure à relire la lettre de sa cousine, reçut quelques temps plus tôt. Et enfin elle se décide à y répondre... - Citation :
- Mila,
Nous sommes toujours à Bourbon, mais j'ai entendu dire qu'une des armées présente allait retourner à Bourges cette nuit. J'ai espoir qu'il s'agisse de la notre afin de revoir la ville qui est si chère à mon cœur. Concernant les prières, je n'ai malheureusement pas le temps de poser genoux à terre en plein combat, mais l'idée n'est pas mauvaise j'y penserais lorsque j'aurais un peu de temps !
Être prudente ? Mais tu sais que Prudence est mienne ! Je ne pense pas que venir soit une bonne idée dans ton état, même si l'envie de te revoir me brule les doigts ! Pour la messe, il faudra voir avec Verty et tu sais comme moi que cette vieille carne n'as que faire des bon vouloir de chacun !
Ce dessin est vraiment très beau, il me tarde de venir prendre le soleil de Cassis. Qui sais peut être après la guerre ! Que me dit tu ? Delta ? Une nobliote pédante ? Boudiou que le temps passe et les gens change ! Tu connais ma crainte de venir en Provence avec ce que j'ai fait l'an passé à DS.. Je sent toujours un procès poindre lorsque je passerais la frontière...
Dernier point ! Mieux à lire que de la politique ? Voyons Mila tu sais que la politique c'est toute ma vie, on ne badine pas avec la politique ! Vive la politique ! Vive le Berry ! Bref je te prie de m'envoyer des nouvelles de la politique en Provence ! ça n'animera que plus mes soirées sous la tente... D'ailleurs je sent la flamme de la bougie mourir je te laisse.
Prend soin de toi ! Poum.
Une fois rédigée elle envoya la lettre. | |
| | | Milady Personnage mort.
Nombre d'interventions : 5038 Date d'inscription : 14/07/2010
Feuille de personnage Nom: Constance de Champlecy-Grandfonds Titre de noblesse: Còmtessa Fief : Cassis
| Sujet: Re: Un point dans le ciel, une lettre pour la belle. 09/08/11, 08:53 am | |
| [Au Conseil Marquisale]Régente... contestée ou non cela resté une charge pour la comtesse. Bien sûr elle restait discrète en politique interne et certains disaient que c'était la preuve que le titre de Marquise ne servait pas... mais sur le plan international il en était tout autre. On venait la trouver, lui parler des affaires en cours, lui demander son avis. Parfois elle se sentait désœuvrée, ne sachant trop ce qu'Hersende aurait dit ou fait. Constance est plus sanguine et elle doit faire preuve de grande diplomatie pour ne pas prendre de risques.
Le conseil était désert, chacun vaquant à ses occupations. elle avait le regard posé sur la porte du bureau de Sa Majesté. Bien qu'ayant le jeu de clefs elle n'avait pas mis les pieds dans ce bureau sauf pour y récupérer les sceaux cela n'avait créé en elle qu'un sentiment de malaise. Il fallait que la délégation provençale partie la récupérer revienne avec elle à bord du navire. Il le fallait.
Un pigeon se posa devant elle, elle sourit.Le parchemin était taché, comme écrit en plein champs de bataille.
Elle l'ouvrit sachant déjà qu'elle lirait des mots de sa cousine. - Citation :
- Poum,
Sache que tu peux toujours venir en Provence en évitant les villes et en te réfugiant à Cassis où une maison t'attends. Il est juste hors de question que le comté t'empêche de venir. Je ne crois pas que l'enlèvement de la Baronne de Beuil soit un réel problème. Les nobles s'en contrefichent à part quelques proches de la Baronne. Sache que nous revivons cela. Iskander, Vero, Aubanne -notre ancienne chancelière comtale- et son fiancé Thorvald ont enlevé Sa Majesté. Ils l'ont emmené vers Genève. Led zeppelin ainsi que la Garde Marquisale sont partis la chercher. En attendant je me dois d'assurer la régence. Régence contestée par des nobliots frustrés et une poignée de nouveau provençaux étrangement contre le Marquisat si tu vois où je veux en venir.
J'ai cru comprendre qu'Iskander voulait forcer Hersende à se reposer, à s'éloigner de l'ambiance putride qui règne ici. Elle ne court donc à priori pas de danger auprès de lui mais qui sait ce qu'il pourrait arriver si à bas quelqu'un de mal intentionné apprenait qui elle est...
Je laisse doucement la politique que tu aimes tant de côté. J'ai besoin de repos. aussi, cette régence tombe assez mal et j'ai hâte que nous la récupérions.
Les choses ont bien changé ici.... Je t'ai parlé de Delta et de sa folie des grandeurs... mais il y a aussi Prunille. Prunille qui maintenant s'entend à merveille avec les ennemis d'hier et qui se froisse avec les amis qu'elle avait. Elle était en froid avec Yueel, quant il est mort il était seul et abandonné, ce que j'avoue ne guère digérer. Elle a eu un échange de mots assez froid avec Sa Majesté et à présent n'a plus aucun respect pour cette dernière. je ne sait si elle s'oppose au Marquisat ou si elle fait encore un caprice mais il semble qu'elle veuille détruire Sa Majesté et soit poussée par la hargne.
Dire qu'elle a passé des années au couvent ! Il ne semble rien rester de son éducation , elle n'est qu'une gamine capricieuse. Enfin... elle reste comme une soeur pour moi même si nous ne nous parlons plus.
Comme tu vois les nouvelles en politiques ne sont que guère réjouissantes. Mais j'avoue me défaire un peu de tout ça. J'ai vraiment besoin de repos et de cesser de me torturer.
Aussi, donne-moi des nouvelles de ton côté.
Je t'embrasse fort.
Post Csriptum : J'ai eu des nouvelles de Patoria et Guyhom, ils vont bien, je vais les prendre comme vassaux, je sais que je peux avoir toute confiance en eux.
| |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Un point dans le ciel, une lettre pour la belle. | |
| |
| | | | Un point dans le ciel, une lettre pour la belle. | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|