Doléance du 12/05/1461 Du traité avec l'Empire ratifié le 23/01/1460

Voilà pour nous, missive arrivée hier dans la Salle de Doléance de la Grande Place d'Aix.

Citation :

Aux serviteurs de la Provence,

Douze conseillers élus légitimement pour protéger les intérêts des provençaux et l'image du comté par delà les frontières.

Attendu que le Marquisat est allié à l'empire par un traité du 23 janvier 1460.
Que ce dernier a été ratifié au nom du peuple provençal par la Marquise et l'Illustre de Provence.

Attendu que la Provence a envoyé des volontaires pour mettre un terme aux agissements des armées brigandes Fatum et Eldorado.

Attendu que l'Empereur est escorté par une garde composée des Écorcheurs installés en Lorraine.
Que ces derniers étaient sur le point de rejoindre les armées Fatum dans leur entreprise de carnage.
Que par des circonstances bien particulières la trahison ne s'est point produite.

Attendu que l'empire après avoir fait tomber le canton souverain de Genève pour les agréments accordés aux armées brigandes, a par l'entremise d'une armée Savoyarde annexé le canton.


Mais attendu que si le comté de Provence entretien des relations tendues avec le canton de Genève, il n'en demeure pas moins une reconnaissance d'indépendance du 3 décembre 1456.

Qu'il apparaît dès lors que l'empire par son annexion du canton souverain de Genève au duché de Savoie a porté atteinte à l'indépendance d'une entité nous reconnaissant nous même indépendante.

Que le traité signé entre le Marquisat et l'empire comprend cet article :

Article V–2 : Lutte contre le banditisme limitrophe et contre la piraterie

Les Hauts Signataires s’engagent lutter de concert contre le banditisme qui sévirait à leurs frontières communes, tant par l’échange d’informations que par la coordination d’actions de leurs forces armées contre leurs bandes.

Les Hauts Signataires s’engagent à lutter de concert contre la piraterie, tant par l’échange d’information que par la coordination d’actions de leurs navires contre les pirates, où qu’ils se trouvent.

Que de fait, en usant pour garde personnelle les écorcheurs et en leur octroyant l'asile, l'empire a failli à ses obligations.


Par conséquent, il est demandé à tous les conseillers d'user de leur pouvoir pour mettre un terme à ce traité
Constater que l'esprit d'indépendance si cher à nos yeux a été totalement bafoué par l'empereur.
Constater que les nouveaux alliés de l'empire sont une insulte aux valeurs que nous défendons.

Enfin, que tout traité maintenu avec l'empire ne serait qu'une trahison envers l'Indépendance Provençale.