Santiago Riccardo Légende Provençale
Nombre d'interventions : 11239 Localisation InGame : En verne-ta avec Wahib, Zoubir, Toufik, Abdelkader, Rachid, Oussama, Nacer, Mustapha, Bachir, Hussein Sr, Hussein Jr et Robert en train de sketter des pintes Métier : Amputé de métier par Admin 2. Date d'inscription : 12/10/2008
Feuille de personnage Nom: Angèl Gonzalez Titre de noblesse: Dona Fief : Kraczkowitsz Màltzevër
| Sujet: Lettre ouverte du Général Titi' à un peu tout le monde en fait. 03/09/13, 06:10 pm | |
| Cet été, la Provence aura été animée par la saga Francuski. A ceux qui n'y voient qu'un vulgaire anti-marquisaliste se rebellant contre l'autorité occulte, je vous répondrai que vous êtes dans le faux le plus complet.
A l'heure où le Comté allié au Marquisat par les circonstances a décidé de mettre un terme à ladite saga, l'évènement semble n'émouvoir personne puisqu'il ne s'agit-là que d'une armée illégale se faisant remettre à sa place par des armées légales. En fait, la situation est plus complexe. Elle revêt en fait une politique d'absence de contre-pouvoir : on ne tolère pas de contre-pouvoir au sein des gouvernements provençaux et marquisaux. Car l'armée de Francuski, disons-le clairement, est une bonne chose. Elle permet de tenir un œil sur le Conseil Comtal et ses agissements, et elle permet de le mettre sous pression. Rien de plus bénéfique alors que les conseils successifs se morfondent le plus clair de leur temps et n'ont plus de réel intérêt à travailler ou à exécuter une tâche quelle qu'elle soit. Si ce même Conseil n'avait rien à se reprocher, était pour une réelle transparence et avait accompli le travail souhaité, il n'y a donc aucun risque pour que l'armée de Francuski se révèle pernicieuse.
Le réel problème, c'est le mépris du Conseil Comtal (et marquisal aussi) envers un quelconque contre-pouvoir et ce, depuis de nombreuses années. Un refus d'accorder au Parlement ce qui lui est dû, avant de définitivement mettre un terme au Parlement et donc, à toute institution pouvant remettre en cause ou en question le -non-travail du Conseil Comtal. Après plusieurs années sans Parlement et avec un pouvoir univoque, on assiste aujourd'hui à un désir chez certains de renouer avec un contre-pouvoir qui ne peut être que salutaire à la situation de crise que connaît la Provence depuis des lustres.
Il est donc plus que temps que la Provence, ses dirigeants mais surtout son peuple, songe à la recréation d'un véritable contre-pouvoir. Il est grand temps que le Conseil Comtal n'accumule plus les trois pouvoirs que sont le législatif, l'exécutif et le judiciaire et que la Provence connaisse une véritable séparation de ceux-ci : un Parlement qui gère le pouvoir législatif, et un Conseil Comtal qui gèrerait l'exécutif, avec une option sur le judiciaire qui est malheureusement défini In Gratibus.
Militez pour un Parlement et vous militerez pour un pouvoir plus transparent et un avenir meilleur. Les grandes révolutions ne se font pas par les urnes mais par les armes et le sang. | |
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