Et de sourire tendrement au vieux, à son père. Cet homme marqué par les ans, marqué surtout par la vie plus que sa longueur, il n'était pas si vieux. Lui sourire, sans pouvoir arrêter, lui sourire comme à un enfant que l'on veut rassurer, lui sourire, touchée par ce qu'il n'arrive pas à prononcer. Lui sourire, réellement.
Lui prendre la main, et l'étreindre.
Nous avons toute la vie devant nous, père. Et nous apprendrons tant à mon retour. Je veux vous voir faire sauter mon enfant sur vos genoux ! Je veux vous voir sourire...
Sourire plus grand encore, rire, même.
Allons, ne faites pas comme moi... Le bonheur vous va si bien ! Je ne partirai pas longtemps... Et vous serez chez vous, chez nous.
Caresser la main paternelle, doucement.
On croirait que nous nous perdons à nouveau....