Le jeune homme commença par s'adresser au comte d'Orange, léger sourire aux lèvres, comme toujours.
N'est pas là le sort de tout ceux à qui l'on donne des pouvoirs trop grand pour leur épaule ?
Bourrée de bonne attention, ils sombrent dans le populisme, et je suis romain, je sais reconnaître un populiste quand j'en vois un. C'est simple, son discours évolue au gré de la discussion.
Et en l’occurrence, ne répond pas aux questions qu'on lui pose.
Puis il se tourna vers mandragore. Et poursuivit sa déclaration.
En général, un bon élu, lorsqu'on lui pose une question, et qu'il sait la réponse, il commence par la dire.
Ensuite il s'explique. Pas l'inverse. Encore moins lorsque l'on passe la partir réponse.
Si ceux qui ont voté contre sont prés à voter pour, si organisation il y a, votre rôle, à vous, qui voulez tellement cette loi, n'est pas de chercher le consensus ? De travailler justement à cette organisation, pour que l'affaire avance ?
C'est là, à mon sens, tout le jeu de la politique, qui ne consiste pas, comme j'ai l'impression que vous le pensez, à camper sur ses positions, coûte que coûte, pour que ça soit son idée qui s'impose face à celle des autres.
Et je ne parle pas pour que pour vous.