Armées bretonnes

Citation :

Avis inquisitorial sur le Concordat de Provence



Nous, Aegon "Philopator" de Valyria, cardinal-évêque d'Autun, Préfet de l'Inquisition francophone, missus inquisitionis, missionné en Provence par la Congrégation de la Très Saincte Inquisition et en son nom,




Rendons par le présent arrêté les prescriptions et recommandations de la Congrégation de la Très Saincte Inquisition dans la bonne et juste application du concordat liant le Comté de Provence à l'Eglise aristotélicienne et apostolique.


Concernant l'application de l'article I.D.1.3 du concordat:
1.3. L'Eglise devra s'assurer que tout postulant sur les listes comtales se doit d'être un fidèle aristotélicien et par la même avoir reçu le sacrement du baptême.
Elle se réserve le droit de poursuivre les candidats hérétiques, athés, sorciers*, hétérodoxes*, excommuniés, parjures* et gourous sectaires* devant l'Officialité de Provence.
Les candidats non baptisés ou refusant le baptême devront s'expliquer en gargote, face au peuple provençal, sur les raisons de leur attente ou de leur refus d'embrasser la religion aristotélicienne, religion unique et officielle du Comté de Provence.

Considérons que tout candidature aux offices électifs majeurs comtaux, c'est-à-dire au sein d'une liste électorale comtale, doit faire l'objet, individuellement, d'un examen par le clergé ou l'officialité de Provence; à charge du candidat de justifier de son appartenance à la Communauté des fidèles par la présentation d'un certificat de baptême dûment vérifié par la présence aux registres paroissiaux; à charge du clergé ou de l'officialité de s'assurer que le candidat n'est pas recensé parmi les hétérodoxes ou excommuniés connus de l'Inquisition ou de l'Index.


Concernant l'application de l'article IV.7 du concordat:
Article 7 : L’activité politique est réglementée. Les membres d'un culte hétérodoxe autorisé se voient interdire l’accès au poste de Comte, de maire ou de conseiller comtal.
Cette mesure s'applique en outre aux personnes se déclarant ouvertement athées.

Considérons que toute personne permettant ou concourant à l'irrespect du présent article, soit qu'elle le permette en qualité de colistier ou colistière, soit qu'elle l'appuie et le recommande publiquement, soit qu'elle participe à l'administration d'un office électif malgré la non conformité de son détenteur au regard du concordat, est elle-même complice de la violation du présent concordat et violatrice d'icelui.
Telle personne doit être privée de tout office électif en tant que violatrice des prévisions d’éligibilité du concordat de Provence, et tenue pour suspecte d'hérésie jusqu'à temps qu'un tribunal ecclésiastique extraordinaire rende une décision déterminant de son hérésie ou de son orthodoxie.


Considérons, de manière générale, que tout soutien, appel ou association à la violation du concordat de Provence doit être considéré comme complicité de violation du concordat, et que la personne responsable de telle complicité doit encourir les mêmes sanctions que celles prévues pour l'infraction au concordat dont elle s'est rendue complice.

Rappelons que le Concordat de Provence à triple valeur de traité diplomatique, de loi civile, et de loi canonique. Son respect et son application engagent de manière contraignante et l'Eglise et le Comté de Provence, de sorte que toute violation ou infraction au Concordat constitue une infraction et une violation de ces trois caractères légaux du Concordat.



Ad Claram et Sanctam Veritatem

Faict à Aix le IX de février MCDLXII

Cela est plus clair pour vous ?

Vous comptez justifier toutes vos actions sur base du concordat ? Comprenez-vous au moins ce qui est dit dans cette annonce ?
Au final, les choses sont extrêmement simples, voyez par vous-même :

-) La Provence dispose d'une Constitution encore en vigueur. Celle-ci établit la hiérarchie des normes. Petit rappel de cette dernière : 1) La Constitution. 2) Les lois. 3) Les arrêtés municipaux. 4) Les autres textes DONT les traités.
Le Concordat est un traité, entre notre Comté et l'Eglise. Or, au-dessus de ce concordat, il y a les lois. Notamment, les lois sur l'éligibilité.
D'un point de vue hiérarchique, la loi sur l'éligibilité a plus de valeur que le concordat.
Or, la loi sur l'éligibilité dit ceci, accrochez-vous :

•

Citation :

Pour tout individu occupant l'une des cinq premières places d'une liste comtale, avoir terminé sa pastorale à la date de l'élection (ou l'avoir commencé si'il s'agit d'une première présentation sur une liste comtale)

Et, je respecte totalement cet article, qui prévaut sur le concordat. J'ai donc ma place au sein de ce conseil, comme vous, comme n'importe quel autre conseiller actuel. J'ai les mêmes droits que vous, par la même occasion.


Enfin, concernant la deuxième article du concordat mentionné dans cette annonce, il traite des cultes hétérodoxes autorisés : les grenadins, par exemple, sont concernés par cet article.
Mais on est plus que d'accord pour dire que les réformés sont loin de voir leur culte reconnu. Cet article ne les concerne donc pas. Et par la même occasion, ne concerne pas les personnes qui sont présentes sur les mêmes listes qu'eux. Désolé. Sanctus pourrait donc devenir Comte demain que cela serait totalement légal. Pour le Sultan par contre, ce serait illégal.

Ce n'est pas parce qu'une annonce est signée par l'Eglise que son analyse est correcte et absolue. Nous sommes dans le Comté de Provence, nous sommes dirigés par le Conseil Comtal de Provence, et non par l'Eglise de Rome.
Nous avons seulement un traité avec elle, comme nous avons des traités avec d'autres comtés et duchés, ce qui ne veut pas dire pour autant que ces autres comtés et duchés nous dirigent et que leurs annonces ont force de loi chez nous.


On passe à autre chose, ou on s'en-tête ?