[PHEBUS, MORT.][TOP] Yueel-Arystote contre Phebus.. de Rye

Un pigeon portant une missive scellée, se pose sur le bureau du procureur.

Citation :: A l'attention de Thimothée Octavin De Beauregard, Duc de Dabo, en qualité de Procureur de Provence,

Je viens vers vous ce jour afin de déposer une plainte à l'encontre du dénommé Phebus de Rye, arlésien en vertu de l'article 8 sur le péché d'orgueil concernant le non respect du rang d'une personne.

En effet, hier lors d'une réunion devant la mairie d'Arles, mon page Michel s'est permis d'intervenir. Ce n'est point le rôle pour lequel je l'ai pris à mon service mais la réaction de l'arlésien à son égard et vis à vis de moi me semblant impropre vis à vis de notre Justice je me dois de déposer plainte.

Voici donc les propos que m'ont rapporté mon page ce jour, tenus par le pauvre homme.

"après la bonne de la charlotine voilà le laquais de l'arystote, deux comtes minables et d'une bassesse à toute épreuve suffit de voir les mensonges qu'il débite celui là, si on te payait au mensonge serais riche. j'espère qu'on te retrouvera étouffé par tes mensonges, tu es indigne de porter un titre voilà laquais tu transmettra ça à ton maitre qui a une ame de laquais, tu lui diras aussi que son ami est bien mal renseigné parce que le comté courre après les céréales, alors je ne vois pas d'où il en sortira pour nous les donner, mais je te promet que si le comté nous donne du mais, je me charge de le rendre à ton maitre grain par grain en suppositoire"

Je dépose donc plainte pour non respect de mon rang mais également pour indécence verbale, cette fois-ci en vertu de l'article 9 sur le péché de colère.

Je tiens également à préciser que mon page n'étant pas en âge majeur de déposer plainte lui-même, je viens également en son nom déposer plainte pour indécence verbale concernant les allusions à un étouffement.

N'étant point en ce moment présent sur les terres provençales, je vais avertir la régente de mes terres la Vicomtessà Eavan Maeve Gaelig de mon dépôt de plainte. Elle sera à même de me représenter lors d'un potentiel procès et de lire pour moi mon éventuel témoignage ou celui de mon page. Si elle le refuse, comme la loi le prévoit, j'ose espérer que la greffière de Justice pourra faire lecture pour nous de nos témoignages.

Pour les témoins, étaient présents lors de cette intervention un bon nombre de personne dont le maire d'Arles, Princenoir, son prédécesseur Agafana, Antonino qui est un arlésien également.

En vous remerciant pour l'attention portée à ma requête,

Tandis que le Duc préparait ses demandes de levée de prescription puisque malheureusement il semblait que l'entente procureur-prévost n'était pas au point, un pigeon bien gras fit irruption dans la pièce.

Tiens qu'est-ce donc que cela?

Avec douceur, il dégagea le volatile de son fardeau et regarda de qui cela pouvait provenir. Tiens, il le connaissait celui-là, que se passait-il donc? A la lecture du pli, il soupira ... encore un problème avec un arlésien, à coup sûr ça allait une fois de plus polémiquer sur cette affaire mais soit.

Dans le fond, la plainte semblait recevable. Il ne lui restait plus qu'à convoquer les "témoins" en commençant en premier lieu par le maire actuel d'Arles. Ben oui, prioritairement ceux qui ne sont pas sur cette fameuse liste des "indésirables" si déjà.

Timothée a écrit:: De nous, Timothée de Beauregard, Procureur de Provence,
A vous, Princenoir, Maire d'Arles,

Toutes nos salutations,

Récemment, une plainte a été déposée par le Comte de Cassis, Yueel-Arystote de Champlecy, concernant des faits déroulés devant la mairie d'Arles. Celui-ci vous cite comme probable témoin, raison pour laquelle nous vous convoquons au bureau du dépôt des plaintes :

https://chateau-aix.forumpro.fr/t25721-top-yueel-arystote-contre-phebus-de-rye#743312

Nous vous remercions par avance pour votre coopération.

Timothée de Beauregard,
Duc de Dabo
Procureur de Provence pour 11 jours encore

Dito envesti Nombre d'interventions : 221 Date d'inscription : 20/02/2013

Convoqué par missive, Princenoir entra dans le bureau du procureur.

Bonjour votre honneur, vous voulez me voir ?

Gigagil vient entre deux passages rapides dans tous les bureaux.

Bonjour Procureur Thimothée,
je ne demanderais qu'à pouvoir travailler avec vous,
mais je n'ai aucune demande précise ni information sur ce que je peux faire,
j'ai environ 200 personnes à surveiller à travers la Provence et au-delà, les Maréchaux à mettre en place et à guider pour leurs rapports, les Douanes à vérifier ou même à faire,
ceci sans compter mes interventions sur Arles et auprès des Conseillers qui font appel à moi aussi bien à Aix qu'à Avignon.
Je vous passe les demandes de LP et les multiples pigeons que je reçois chaque jour et auxquels je réponds,
J'ai aussi quelques travaux à la Chancellerie, vous avez du remarquer que nombre de têtes couronnées ou simplement forts nobles sont présentes pour le couronnement de sa Majesté, elles ne sont pas venues par le fruit du hasard mais en répondant à mes invitations.

Malgré cela, je suis disponible pour apporter mon aide et mes services si vous y faites appel.

Il ne s'attendait pas à une arrivée aussi rapide du Maire d'Arles. Se levant, il accueillit l'homme comme il se devait et proposa le fauteuil face à lui.

Bonjour Messire Princenoir, soyez le bienvenu iceluec. Appelez moi Timothée, votre Honneur est réservé au juge. Je vous en prie, assieds vous.
Je vous ai convoqué suite à la plainte du Comte de Cassis concernant le non respect de sa personne par le sieur Phebus devant son page Michel. Celui-ci vous cite comme témoin des faits dans sa missive. Je vous cite les propos :

"après la bonne de la charlotine voilà le laquais de l'arystote, deux comtes minables et d'une bassesse à toute épreuve suffit de voir les mensonges qu'il débite celui là, si on te payait au mensonge serais riche. j'espère qu'on te retrouvera étouffé par tes mensonges, tu es indigne de porter un titre voilà laquais tu transmettra ça à ton maitre qui a une ame de laquais, tu lui diras aussi que son ami est bien mal renseigné parce que le comté courre après les céréales, alors je ne vois pas d'où il en sortira pour nous les donner, mais je te promet que si le comté nous donne du mais, je me charge de le rendre à ton maitre grain par grain en suppositoire"

Ma question est simple, ledit Phebus est-il bien à l'origine de ses propos?

Alors qu'il attendait une question, il fut interrompu par le monologue du Prévost, avait-il lu dans ses pensées? Haussant les épaules, il lui répondit calmement.

Bonjour Prévost, je ne doute pas du travail que vous effectuez, croyez-moi mais avouez que question justice, nous ne sommes malheureusement pas au point. A l'heure actuelle, j'ai une affaire qui traine en longueur alors que la plainte a été acceptée .. vous savez le cas du Voncarstein, il a quitté la Provence et aux derniers propos tenus, vous m'avez signalé qu'il était sur un noeud, impossible pour le moment de le retrouver. Nous sommes bien d'accord qu'il n'est pas de mon rôle de trouver le dernier lieu de l'accusé mais bien le vôtre et que vous êtes au courant de cette histoire. J'ai également une autre affaire qui se trouve dans le bureau d'enquête où malheureusement depuis le changement de prévost, j'ai l'impression que la recherche du brigand a été oubliée.

Pour le couronnement, oui j'ai pu le remarquer, toutefois je pense que les festivités passent bien après la recherche de certains individus, qui eux, n'hésitent pas à rendre nos routes peu certaines. Si cela commence à légèrement me gonfler c'est parce que je reçois des missives me demandant l'avancement et que malheureusement je ne puis répondre de manière satisfaisante.

En priorité, trouvez moi la destination du Voncarstein et voir si une personne corresponds à la description de l'homme que vous trouverez dans le bureau des enquêtes.

Il regarda l'homme avec bienveillance, travailler en équipe était certainement la meilleure façon de réussir. Puis se retournant vers le "témoin".

Alors?

Dito envesti Nombre d'interventions : 221 Date d'inscription : 20/02/2013

Princenoir écouta la longue diatribe du Procureur, puis répondit simplement :

avec tout le respect que je vous dois, procureur Timothée, pourquoi me le demander à moi ? Pourquoi ne pas vous adresser directement au principal intéressé ?
Je ne suis qu'un maire, depuis le début de mon mandat ça ne cesse de hurler dans mon bureau. Lions, Réformés et sympathisants n'acceptent pas mon élection, et font vivre les habitants dans la terreur.
Ne croyez vous pas que vous feriez mieux de vous pencher sur le problème du Lion de Judas plutôt que de vous perdre dans des petites chamailleries sans importance ?

Hé vi, le coup des Lions c'était sûr que ça allait tomber !

Pourquoi je le demande à vous et pas à un autre? J'ai trois témoins de la scène cité par le Comte, les sieurs Antonino, Agafana et vous. Deux font partis de la liste des indésirables et comme je sais pertinemment que cette affaire va finir en polémique, je me tourne donc vers le troisième témoin cité.

Si vous ne souhaitez pas témoigner, soit. Pour l'heure de toute façon je souhaite uniquement éclaircir la situation sinon j'aurais lancé le procès et vous aurait forcé à venir au tribunal, ce qui n'est pas le cas.

Ensuite concernant le problème du Lion de Judas, je ne vois pas en quoi cela à sa place ici. Merci de vous être déplacé.

Dito envesti Nombre d'interventions : 221 Date d'inscription : 20/02/2013

ce n'est pas un refus de témoigner, mais pourquoi s'adresser à un simple témoin alors que l'accusé pourrait répondre de ses faits de lui même ? au moins il pourrait vous donner son point de vue.
Alors je souhaiterai remettre les choses dans le contexte, car le problème du Lion de Judas est étroitement lié au problème qui nous concerne.
Vous n'êtes pas sans savoir, que le Comte de Cassis, et celui ci ne pourra pas le nier car les faits et leurs conséquences parlent d'eux-mêmes, a laissé les Réformés avec la complicité de Dame Charlotine s'infiltrer en Arles.
Or, ils ont jusqu'ici réussit à tenir Arles grâce à une nouvelle complicité, celle du sieur Agafana. Aux dernières élections, celui-ci a été remercié, et j'ai été élu. Oh, certes, de peu, mais suffisamment.

Pourquoi est ce que je vous expose tout cela ? Pour la simple et bonne raison que les Lions ont à présent un maire qui voit clair dans leur jeu, et qui vient de leur enlever leur joujou. Et réaction, ils cherchent à m'éreinter comme ils ont éreinté la mairesse précédente à Agafana, j'ai nommé Chentyt. Si vous êtes un tant soit peu au courant de leurs méthodes, vous savez qu'ils adorent s'acharner verbalement sur quelqu'un, remettre en question la moindre de ses décisions, détourner la moindre de ses paroles, bref, un véritable acharnement moral.

Maintenant que le décor est posé, voici les faits. Messire Phébus est mon adjoint, et en tant que tel, je lui ai donné pouvoirs pour répondre à ma place pour certaines affaires concernant la mairie. Il s'est donc retrouvé lui même confronté aux attaques verbales incessantes des Lions, agressions verbales et totalement non constructives. Et dans cet état de tension extrême, voici le petit page du Comte de Cassis qui répète des paroles qu'a tenu son maitre, propos d'ailleurs totalement mensongers.

Devant cette ultime attaque, venant d'une personne à distance, qui est, d'après la rumeur courante "en fuite" et "collaborateur des Lions", comment voulez vous que messire Phébus réagisse ? C'est un être humain, comme vous et moi, donc sujet à des émotions, et des sentiments. On ne peut rester impassible devant un tel coup bas, et croyez moi que si j'étais intervenu à sa place, j'aurais été encore plus incorrect.

Voilà, si vous cherchiez un éclaircissement, vous l'avez.

Tout homme se doit d'être maître de ses sentiments mon cousin.
Qui plus est, relier Arystote et Charlotine aux Lions et à des brigands, c'est pas très honnête comme méthode.
Moi, j'ai buté un type y a deux ans. En pleine nuit, j'me baladais avec ma sica en main, un couteau quoi, et au coin d'une rue, il me surprend. Je le poignarde illico le gaillard, il tombe à mes pieds, raide. J'ai eu beau expliquer au juge que j'ai agi sous l'effet de la surprise... Mais apparemment, c'est pas comme ça qu'ça marche.

Personne n'oblige le Phébus à répondre à tout ce qui se dit en halle non plus, surtout lorsque c'est pour balancer le même refrain tous les quarts d'heure.
En aucun cas, l'énervement ou l'émotion n'est une excuse à un acte, que ce soit un meurtre, une agression, des insultes, ou de la diffamation.

A mon époque, on m'foutait en procès pour moins qu'ça, 1 écu symbolique d'amende et du TIG pour avoir insulté le seigneur Daemon.

D'ailleurs, on pourrait t'taper aussi en procès pour diffamation et insultes Prinçounet, au vu des idioties que tu débites un peu partout publiquement.
Oui, j'm'emmerde un peu c'soir, je fais l'tour des plaintes. Et warning aux prescriptions.

Il écoutait l'actuel maire d'Arles, comment lui expliquer les choses ...

Messire Princenoir, je vous remercie pour le rappel du contexte. Mon rôle n'est pas de juger l'affaire mais bien de l'instruire. Si un contexte est à rappeler, vous devrez le soumettre au juge pas à moi.

La Provence s'est dotée de règles écrites, par conséquent si des faits correspondent aux textes, je suis forcé de lancer un procès. Nous sommes dans un système judiciaire pur et non dans un système arbitral où l'équité peut jouer.

Je vous repose donc la question, est-ce que ce sieur Phebus a bel et bien évoqué ces termes?

Et là, biensûr un individu inconnu au jeune homme qui fait irruption.

Messire, merci de bien vouloir quitter cette pièce, cette affaire ne vous concerne pas. Si vous souhaitez apporter votre pierre à l'édifice, nous pouvons en discuter ailleurs.

[Hrp : suite avec le prochain procureur, je n'ai pas le temps de tenir ce rôle à l'heure actuel]

Je vais demander une levée de prescription concernant cette affaire

Citation :: Nous, Max de Bélestador , en notre qualité de Juge de Provence,

Par la présente ordonnons la levée de la prescription contre sieur Phebus de Rye pour la plainte déposée le 25-01-1462 auprès du Procureur de Provence par le Comte de Cassis.

Cette levée se fait en vertu de l'article 12 du Codex, dans la mesure où l'accusé est hors des terres de Provence et que la plainte est recevable, aux yeux du Procureur de Provence.

Pour que l'accusé soit jugé pour ses fautes et que Justice soit rendue !

Fait à Aix, le 25ème Février 1462

Max de Bélestador
Juge de Provence

Dura lex sed lex, que Ledzeppelin avait jadis modifié en "Dura Led sex Led".
La loi est la loi, et il faut la respecter.
Or, elle est entièrement bafouée. On pisse même dessus. Cette plainte doit être classée sans suite.

La prescription dans ce foutu comté intervient après un mois. Or, un mois, c'est un mois. Un mois, c'est 31 jours. La plainte fut déposée le 25 janvier à 16h pétante. 31 jours, ça nous fait le 24 février et la levée a été prononcée le 25, soit un jour trop tard. Rien de bien surprenant au vu de l'as qui a prononcé cette levée de prescription. Juge, c'était encore trop prestigieux pour le 12. Il faut le garder comme laveur de fenêtres au Conseil ou bien à la plongée dans les cuisines. Ca ça lui va. Hormis une assiette ou une vitre de brisée de temps à autre, ça passe.

D'ailleurs, on ne peut que se poser la question de la condamnation de Phébus avant même le lancement de son procès. En effet, notre tête de fion nous écrit :

Citation :

Pour que l'accusé soit jugé pour ses fautes et que Justice soit rendue !

"Pour qu'il soit jugé pour ses fautes". Ce qui sous-entendrait que Phébus a déjà commis une faute. Or, celle-ci ne s'apprécie normalement qu'au moment du verdict. Donc pour affirmer que Phébus a commis une faute, c'est que le 12 le considère déjà comme ayant fait une entorse à la loi, donc condamnable.

Bref, tout ceci n'est qu'une vaste fumisterie, et il faut donc, au regard du droit, classer ceci sans suite, non sans remettre une médaille à Maxou, qui a l'air d'aimer ça, les médailles.

Un peu comme un chien au final... C'est fier de porter des médailles un chien... Avec son nom dessus, sa date de naissance, et un p'tit symbole à la con, n'importe lequel, on s'en fout, deux narines de mouton et c'est bon... Ca représente la fidélité, une médaille. Une sorte de laisse tacite. J'te file une médaille, mais en retour, tu m'es fidèle tel un chien. J'investis dans une médaille, je te l'offre généreusement, mais de ton côté, sois à jamais mon fidèle destrier.

Je propose qu'on abatte le 12 sur le champ, sans procès. Les animaux ne sont pas concernés par les lois.

L'accusé est moooorttt ce soirrrrr, ou hier, j'en sais rien. Classée.

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