Tragos
Arrivant(o) Prouvençal(o)
Nombre d'interventions : 1
Date d'inscription : 02/12/2009
 | | Sujet: Discours du troisième anniversaire de l'Indépendance 03/12/09, 09:27 am | |
| - Citation :
- Discours du comte Max1664
Je voudrais que l’on se souvienne !
Il y a de cela trois ans déjà, la Provence décidait de rompre les liens qui l’unissaient avec le Saint Empire Romain Germanique, en se déclarant Libre et Indépendante et en refusant de vivre sous le joug d’un empereur qui ne lui accordait qu’une lointaine et timide attention. En refusant de lui apporter assistance, alors qu’en ces temps la Provence en avait besoin, ce monarque a trahi la confiance de son peuple mais a favorisé l’émergence de son identité.
Les pierres qui constituent l’édifice d’une nation sont souvent malheureusement, scellées par le sacrifice de nombreux martyrs. La Provence, ces dernières années, n’a pas été épargnée, et aujourd’hui encore, la blessure est immense !
En dehors de toutes autres considérations, cette journée de commémorations doit nous rappeler à tous le prix que nous avons payé, doit nous permettre d’honorer celles et ceux, actuels ou disparus, qui, par la volonté du Très Haut, ont permis à cette nation provençale d’exister.
Quelque soit le pays dans lequel on vit, tous les combats se ressemblent, les hommes et les femmes qui luttent aussi. Ils ont les mêmes rêves, les mêmes peurs, et le même courage. La passion de la liberté les porte et leurs chemins se croisent parfois par des carrefours tragiques.
La Provence est solidaire de tous les peuples en lutte, solidaire de leur volonté d’être enfin reconnus, solidaire de ceux qui ont lutté et luttent encore pour la reconnaissance de leurs droits nationaux, solidaire de leurs aspirations à accéder à un monde meilleur. Chaque homme en son village, doit travailler, doit vivre…, dignement ! C’est ce que font aujourd’hui les Provençaux, en ne remettant leur destinée qu’entre les mains du Très Haut.
La Provence, de par son indépendance, sait les responsabilités qui sont les siennes et se veut terre d’asile en accueillant les réfugiés politiques du monde entier, sous réserve qu’ils respectent nos valeurs, partagent notre foi aristotélicienne et n’aient commis aucun crime envers leur peuple.
N’oublions pas notre attachement fort à la paix aristotélicienne et gageons que celle-ci accompagne tous les peuples qui ont choisi le même chemin que le nôtre. Je pense, entre autre, à nos amis bretons, à nos voisins catalans et bientôt, je l’espère, à nos amis génois.
Cette journée de festivité doit aussi permettre de nous retrouver entre Provençaux, autour de jeux, de moments de convivialité, d’échanges. Ces expressions de joie, nous rappellent à tous que notre culture est le seul ciment de notre peuple. C’est vous Provençaux, quelque soit votre condition, paysans, artisans, nobles, érudits…, qui êtes le poumon, la fierté et la force de notre nation.
Demain, à l’occasion de l’anniversaire de ces trois années d’indépendance, va avoir lieu en la Cathédrale d’Aix, le Sacre de notre Souveraine, Sa Majesté la Marquise Hersende de Brotel, par son Eminence Rehael, Cardinal Camerlingue et Archevêque d’Arles. Cet évènement marquera une fois encore l’attachement fort de notre Province envers la Très Sainte Eglise Aristotélicienne.
Profitez-bien des quelques jours de réjouissances qui vont suivre, sachez en capturer chaque instant, soyez fiers d’être Provençaux, faites honneur à notre culture et à l’héritage que nous ont légué nos prédécesseurs.
Qu’Aristote veille sur vous et vos proches ! - Citation :
- Discours de la marquise Hersende
Provençales, Provençaux,
Demain sera un grand jour pour la Provence, pour vous comme pour moi : un jour qui marquera notre passé et engagera notre futur.
Comme votre Comte vient de le rappeler, cela va faire trois ans qu'elle a choisi de prendre son destin en mains, à l'initiative du conseil en place en novembre 1454 et sous l'autorité du Comte Merlin. Les débuts furent difficiles : nous vécûmes plusieurs mois dans l'incertitude et l'angoisse de représailles, nous subîmes l'abandon de la Savoie qui au départ devait se joindre à nous... Mais nous tînmes bon!
Depuis deux ans et demi, la Provence a choisi d'intégrer de son plein gré l'Etat qu'elle a créé, le Marquisat des Alpes Occidentales. Cet Etat, sous l'impulsion du Marquis Lordfear s'est structuré peu à peu tout en s'efforçant de rester proche du peuple qui en est à l'origine. Il a surmonté toutes les menaces et n'a jamais dévié de ses objectifs : assurer à la Provence le cadre de sa liberté et vivre en paix avec ses voisins, paix que le Marquisat a réussi à faire prévaloir dans le conflit italien récent.
C'est dans cet esprit que le peuple provençal a accepté que nos voisins et alliés génois nous rejoignent quand ils se sentiront prêts à s'affranchir du joug impérial. C'est dans cet esprit de paix aristotélicienne que les clercs du Marquisat et moi-même avons travaillé en commun.
Hersende marqua un temps, regardant les Provençaux assemblés devant elle. Elle reprit alors avec force :
Ce Marquisat, cette Provence, je les aime profondément et leur ai consacré ma vie. Demain, par le couronnement qui va avoir lieu en cathédrale d'Aix, le clergé du Marquisat va me confier la mission de diriger ces terres dans le respect des enseignement de la Sainte Eglise. Je vous demande de joindre vos prières aux miennes pour qu'avec l'aide d'Aristote, je parvienne à me montrer digne de cette tâche.
Pour que rayonne la Provence et le Marquisat des Alpes Occidentales! | |
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