thrandhuil Fossile Provençal
Nombre d'interventions : 2992 Localisation InGame : bientôt en Bretagne Métier : curé de Brest Date d'inscription : 09/06/2007
Feuille de personnage Nom: Thrandhuil Titre de noblesse: Fief :
| Sujet: Re: La charte du conseiller comtal 17/06/10, 11:43 am | |
| la chancellerie comtale ou la chancellerie marquisale? (trouvé à la chancellerie impériale: - première déclaration d'indépendance de la Provence (Comte Merlin - 22/11/1454) - Spoiler:
- Citation :
- A l’heure convenue avec la Duchesse Azalée, les conseils Provinciaux , les hauts dignitaires de la Diete , les anciens ducs de Provence et de Savoie, la noblesse et le clergé, Merlin s’avança en place centrale du château pour annoncer :
Nous Comtes, anciens Comtes de Provence et membres du Conseil Comtal, élus (ou ex-élus) du Peuple, porte-flambeaux de la noblesse de Provence et de l'ensemble de sa population, ainsi que l'ensemble du clergé provençal, avons a notre grand désarroi pris acte de deux évènements qui ont sapé nos certitudes au plus profond de nos convictions.
La Franche-Comté à travers sa classe dirigeante, a publiquement reconnu avoir ourdi secrètement une guerre et manœuvré dans le but de spolier les biens de la Savoie donc de fait, violer le Traité SERG liant d’amitié les comtés et duchés de l’Empire. L’empereur, garant de la paix et de l’union du SERG ne daigne pas s’intéresser ni à la situation, ni aux conséquences dramatiques de cette acte de traîtrise a l’encontre d’un membre frère de l’empire sur lequel il règne.
Au vu de ces deux évènements que nous ne pouvons cautionner, nous avons pu mesuré la Fragilité dans laquelle cette situation a placé les provinces du SERG. Au nom de la Provence nous avons jugé en notre âme et conscience qu'il était urgent de prendre des décisions pénibles, mais nécessaires et impérieuses.
Nous, représentant de la Provence Eternelle, déclarons ce jour que :
- Nous ne sommes plus lié à la Franche-Comté par le traité du SERG, qui reste valable avec notre sœur la Savoie (traité rebaptisé : "Traité Savoie-Provence"). - Nous renions l’autorité de l’empereur au vue de son désintéressement total et coupable du bien être de ses sujets. - Nous enjoignons les nobles et roturiers de Provence à se retirer de toutes les institutions impériales. - Nous décidons d’assumer pour la Provence et pour les Provençaux, notre avenir ainsi que nos règles de vie et de conduite et choisirons dorénavant par nous même nos provinces alliées, nos provinces amies.
Par ces décisions graves et lourdes de conséquence mais inéluctables, au nom de la Provence, des principes et de l’honneur qui nous lie à notre peuple, nous faisons en ce jour sécession de l’Empire et déclarons la Provence libre et Indépendante.
Pour commémorer ce jour unique pour la Provence, nous instituons la date 22 novembre, jour de fête nationale
- Réponse de LongJohnSilver à la première déclaration d'indépendance de la Provence - Spoiler:
- Citation :
- Expéditeur : LongJohnSilver
Date d'envoi : 2006-12-05 23:20:25
Chers citoyennes et citoyens de l'Empire,
Certains aujourd'hui me reprochent d'avoir délaissé mon peuple. Mais qu'en est-il réellement ? L'Empire est une famille dont je suis le père, et qui continue de grandir. Et en père de famille je ne peux me résoudre à punir l'un ou l'autre plus qu'il ne le mérite. J'ai choisi de les laisser grandir par eux-mêmes et quand discorde entre eux il y a, je les pousse à la conciliation.
J'ai accordé à la Diète Francophone mon entière confiance concernant ces conciliations, la gestion de l'Empire. J'ai toujours eu foi en cette institution, où se retrouvent à la fois les membres de la noblesse, du clergé et du tiers état. Hélas, je m'aperçois aujourd'hui que cette institution qui se devait conciliatrice a voulu dépasser son autorité et appliquer une punition dont il n'a jamais été question qu’elle se trouvait dans le champ de ses prérogatives. Non qu'elle ait fait du mauvais travail, mais c'était là une erreur qu'elle n'a pu supporter. Les anciens membres démissionnaires de la Diète n'ont même pas étudié les alternatives que j'ai proposées à cette crise et n'ont même pas cherché à trouver un compromis satisfaisant. Ils se sont alors repliés sur eux et ont choisi entre toutes, la pire des solutions : entraîner deux enfants à quitter leur maison, l'Empire.
En effet, la sécession est de loin la plus mauvaise solution pour les habitants de toute la région de l'Empire, et principalement pour le peuple savoyard et provençal. D'autres solutions auraient pu être envisagées. La Saint Empire Romain Germanique est une union et tous ses membres ont une grande liberté d'action. La Savoie et la Provence auraient pu se rapprocher, développer un partenariat privilégié, sans pour autant exclure complètement les relations avec la Franche Comté. Si cette dernière veut aller à son propre rythme, et n'est pas d'accord avec toutes les décisions prises par les deux premières, il fallait alors essayer de renouer le dialogue, au lieu de la rejeter. Ce sont des choses qui prennent du temps, mais si on y croit et qu'on leur donne une chance, elles finiront par arriver.
Étudions le cas de la Savoie : avec seulement 900 habitants, elle ne peut pas réellement se défendre contre ses voisins. Appartenir au Saint Empire lui permet de vivre en paix - même s'il y a parfois quelques anicroches (comme ce qui est arrivé récemment) - et jamais la sécurité de la Savoie n'a été réellement menacée. Ainsi, au nom de l'amitié que j'ai avec le Roy de France, jamais un de ses Duchés n'oserait attaquer une partie de l'Empire. Par contre, si la Savoie devient indépendante, tout sera différent. Elle se retrouverait sans cette protection. En moins de deux mois, elle serait alors annexée par un ou plusieurs de ses Duchés voisins.
Vous allez me dire, mais si l'on attaque la Savoie, la Provence viendra l'aider au non de leur nouveau traité. Mais si l'on se penche sur le cas de la Provence, la situation est encore pire. Les caisses de ce Comté sont complètement vides. Si la Provence a encore les moyens d'embaucher des ouvriers pour travailler dans les mines et des soldats pour protéger ces cités, ce n'est que grâce à l'Empire. En effet, la Provence lui doit aujourd'hui plus de 360 000 écus. Si l'Empire ne lui vient plus en aide, elle ne pourra plus dépenser avant d'avoir remboursé sa dette. Cela signifie qu'elle n'aura plus les moyens d'employer des gens à la mine ou même d'assurer sa propre sécurité. Sans l'aide du Comté, les vagabonds et les paysans n'auraient assez vite plus de quoi se nourrir. Ils seront alors obligés de fuir le Comté, s'ils en ont l'occasion. Les plus faibles seront laissés sur le bord de la route et seront promis à une mort certaine. Les classes moyennes n'ayant plus personne pour acheter leur production se retrouveront vite dans la même situation et la Provence tombera dans une crise sans précédent. Mais le pire dans tout cela, c'est que ce désastre annoncé n'aura même pas le temps de se produire, car un plus grand danger menace la Provence. Dès les premiers jours de la sécession, le Comté n'aura en effet plus les moyens d'assurer sa propre sécurité : le château se retrouvera sans défense et les cités devront assurer elles seules leur sécurité. Une poignée de personnes armées pourront alors s'ils le désirent s'emparer du château sans rencontrer la moindre résistance, à moins qu'ils ne préfèrent piller des villages. Assez vite accourront de toute l'Europe les gens les plus mal attentionné et la Provence plongera vite dans un chaos dont elle aura du mal à se relever, si jamais elle y arrive.
Voyez à quel destin nous mènent ces dirigeants. Considérez-vous que ce soit un mieux comparé au passé ? La réponse est évidente. J'aime mon peuple et jamais je ne pourrais accepter de vous voir souffrir de la sorte.
C'est pour cela que j'appelle une dernière fois à la raison la Duchesse de Savoie et le Comte de Provence. Si à compter de demain aucune décision n'est prise de leur part, je demande alors à tous les citoyens de marcher vers la capitale de Savoie et de forcer le conseil à démissionner. Seul le château est visé. Aucune ville ne sera attaquée et aucun combat ne sera autorisé durant la marche vers le château, ni aucun pillage. Et une fois arrivé sous ses remparts, si nous sommes suffisamment nombreux (ce dont je ne doute pas un instant), le conseil sera obligé d'abdiquer sans qu'il n'y ait aucun combat. Et s'ils choisissent néanmoins de se battre; notre nombre sera tel qu'ils seront obligés de se rendre au bout de quelques minutes.
Mais, en attendant, espérons que nous n'aurons pas à en arriver là, et que la Duchesse de Savoie et le Comte de Provence sauront se montrer raisonnables.
- 2e Déclaration fondatrice, (Ingeburge, 28/1/1455) - Spoiler:
- Citation :
- Ingeburge, entourée de toute l'équipe diplomatique de Provence, fit son entrée dans le Salon de réception des Ambassadeurs étrangers.
Elle sourit amicalement à tous les diplomates étrangers présents et prit la parole. Mes chers amis, je vous ai réunis ici aujourd'hui car j'ai une déclaration importante à vous faire. Vous savez que la situation de la Provence est assez compliquée et il est temps que tout soit clarifié.
Cette déclaration, je vous la remets par écrit afin que vous puissiez la transmettre à vos Chanceliers et Chambellans respectifs qui à leur tour, en rendront compte au Conseil auquel ils sont rattachés.
Citation:
Déclaration de la Chancelière de la Provence libre
Jusqu'au 22 novembre de l'an de grâce 1454, la Provence était une des provinces rattachées au Saint-Empire Romain Germanique. Elle était une région fidèle et dévouée à l'Empereur. Elle s'efforçait de maintenir des relations fraternelles avec la Savoie et la Franche-Comté. Pourtant, depuis quelques temps déjà, la Provence se sentait abandonnée par l'Empereur et sa situation géographique particulière n'arrangeait pas les choses. Ce rappel du contexte est important pour comprendre la suite des événements.
Un beau jour, le Franc-Comte Faross, aidé de quelques amis, décida, pour rétablir les finances de son comté, d'envahir la Savoie et de prendre le Château de Chambéry. Il envoya donc ses armées mais par manque de chance pour lui, les soldats ne purent attaquer le Château savoyard. Il existait pourtant un traité, le traité SERG qui stipulait que les attaques entre provinces du SERG e seraient pas tolérées et lourdement sanctionnées. Que fit LongJohnSilver? Rien. Que fit la Diète? Rien. Devant cette intolérable inertie, les membres provençaux et savoyards démissionnèrent pour protester. Mais l'Empereur demeura muet.
Ce projet d'attaque fut l'événement de trop. Par le passé, la Franche-Comté avait déjà eu, à maintes reprises, un comportement inqualifiable et montré des velléités indépendantistes. Tout le monde espérait qu'elle rentrerait dans le rang mais il n'en fut rien.
Alors, là où la Franche-Comté manqua de courage et d'honneur, la Provence et la Savoie réagirent: elles décidèrent de quitter l'Empire. Le 22 novembre 1454, le Comte Merlin de Provence et la Duchesse Azalée de Savoie firent une annonce qui changea le cours de nos vies. Notre retrait de l'Empire était officiellement annoncé.
Par miracle, l'Empereur réagit par le biais d'une lettre adressée à tous ses sujets: iI rejeta tout d'abord la faute de la scission de l'Empire sur la Diète en affirmant sans vergogne que la démission des membres provençaux et savoyards n'était qu'un caprice car il avait refusé de sanctionner la Franche-Comté. Et c'est là qu'il n'a rien compris. Les Provençaux et les Savoyards ne voulaient pas sanctionner la Franche-Comté mais les les quelques Francs-Comtois qui avaient semé le trouble.
Dans cette lettre scandaleuse, il nous menaça de représailles. Lui, Empereur par la grâce de Dieu, était prêt à verser le sang d'Aristotéliciens. Et là encore, il n'a rien compris. Il ne s'est pas rendu compte de notre détresse profonde. Il s'est focalisé sur les agissements Franche-Comté envers la Savoie en ignorant que cette détresse était présente depuis très longtemps. Il n'a pas compris que la félonie de la Franche-Comté n'a été que l'évènement de trop. Il n'a pas compris que nous souffrions depuis plusieurs mois déjà. Il nous a insultés en parlant d'argent, insinuant que nous n'en voulions qu'à ses écus. La Curie intervint, exprimant sa crainte de voir des Aristotéliciens se battre contre d'autres Aristotéliciens.
Les Francs-Comtois n'étaient évidemment pas tous pour cette agression de la Savoie, nous le savions bien. Nous ne demandions qu'une sanction juste et proportionnée contre les traîtres et la Franche-Comté s'est encore une fois positionnée en victime, elle qui ne souhaitait qu'une chose: être indépendante, quitter l'Empire.
De premières négociations ont été organisées et là encore, la méconnaissance des cas provençal et savoyard se révéla plus encore. Merlin, dans sa volonté d'éviter une guerre injuste, fit pour maintenir le dialogue. Mais les négociations, au point mort, malgré les concessions provençales, furent unilatéralement interrompues par un dignitaire impérial, Frederic_Augustus suite à un de ses caprices. Déjà, nous aurions dû nous méfier.
LongJohnSilver et la nouvelle Diète Impériale continuèrent allègrement d'ignorer nos réelles inquiétudes et nos demandes légitimes. Ils ne nous parlaient que d'argent, croyant que c'était la seule chose que la Provence attendait de cet Empereur qu'elle avait si longtemps servi sans mot dire ni médire. Car de tout ce fatras, de tous ces mensonges ressortit un fait: l'Empereur n'hésiterait pas à envoyer des soldats détruire la Provence.
Mais les Provençaux avaient décidé de réagir. Un formidable élan patriotique déboucha sur la levée d'une armée de réservistes prêtes à verser son sang pour sa terre.
De nouvelles négociations débutèrent mais les élections ducales savoyardes mirent en opposition une liste indépendantiste et une liste pro-impériale. Cette dernière remporta les élections et la route des Provençaux et des Savoyards se sépara. Nous étions désormais à seuls à nous battre pour faire reconnaître notre indépendance. Les négociations se poursuivirent entre Merlin et Frederic Augustus, Archichancelier impérial.
L'Archichancelier se montra optimiste, aussi, le Conseil comtal mit ses premières institutions indépendantes en place: une Cour d'Appel et une Hérauderie. Nous construisions concrètement notre indépendance.
Les élections comtales arrivèrent mais contrairement à ce qui se déroula en Savoie, elles mirent aux prises deux listes indépendantistes. le Vicomte Vitou Martius d'Apt fut élu Comte. Merlin demeura l'interlocuteur de Frederic Augustus. La Sainte Eglise assura le rôle de modérateur.
Finalement, un compromis fut trouvé et un texte rédigé. Nous réjouissions car enfin nous allions pouvoir envisager l'avenir sereinement. L'Archichancelier impérial accompagné du Chancelier Impérial, Eornest von Wissemburg se rendit à Aix pour officialiser le texte. Ce texte capital fut signé le 28 janvier 1455 à la Livrée Ceccano à Avignon: Citation: - Citation :
- Traité d’Avignon
Article premier : L'Empereur du SERG, en la personne de LongJohnSilver de par la grâce du Divin, reconnaît le Marquisat des Alpes Occidentales, composé à la date du 23 janvier 1455, des Comtés de Provence et de Corse.
Article second : Les comtes des comtés composant le marquisat des Alpes Occidentales devront prêter allégeance au marquis à chaque renouvellement de leur charge.
Article troisième : Le marquis des Alpes Occidentales tient son pouvoir du tout puissant, mais rendra hommage à l'Empereur LongJohnSilver, en se présentant devant lui à Aix la chapelle, afin de sceller cette charte unissant le marquisat des Alpes occidentales à le Saint Empire Romain Germanique.
Article quatrième : Le marquis des Alpes Occidentales, sera reconnu parmi les nobles des comtés/duchés constituant le marquisat. Le vote se faisant par banc.
Article cinquième : À chaque changement des titulaires du titre d'Empereur ou du titre de Marquis, la cérémonie scellant ce pacte devra être reconduite.
Article sixième : La Hérauderie du marquisat des Alpes Occidentales restera autonome et assurera le respect des règles de la Hérauderie impériale. Cela se matérialisera par la coopération des Maître d'Arme de l'Empire et du Marquisat.
Article septième : La noblesse des Alpes Occidentales restera indépendante et différenciée de la noblesse impériale.
Article huitième : La noblesse des Alpes Occidentales renonce à ses droits de faire partie de la diète impériale, et de toute autre institution impériale.
Article neuvième : La cour d'appel du marquisat des Alpes Occidentales restera autonome. Cependant : > un observateur du Saint Empire Romain Germanique sera nommé par l’Empereur et approuvé par le Marquis afin d'assister aux séances de la cour d'appel. > un observateur du Marquisat des Alpes Occidentales sera nommé par le marquis et approuvé par l'Empereur afin d'assister aux séances de la cour suprême impériale, pour les affaires impliquant des provençaux
Article dixième : Le marquisat des Alpes Occidentales s'engage à ne pas nuire à l'Empereur du SERG, à sa famille ni à ses biens. L’Empereur du SERG s’engage a ne pas nuire a la terre des Alpes Occidentales, ses habitants et ses institutions.
Article onzième : En cas d’attaque du SERG par une puissance étrangère ou d'une rebellion interne, le marquisat des Alpes Occidentales s’engage a proposer aide et soutien pour sa défense. En cas d'attaque du marquisat des Alpes Occidentales de la part d’une puissance étrangère, l'empereur proposera aide et soutien pour sa défense.
Frederic Augustus de Habsbourg, Archichancelier d'Empire, signe ce traîté et jure sur l'honneur de le respecter ainsi que mes futurs successeurs le feront. Fait le XXVIII Janvier de l'An de Grâce MCDLV
Comtesse Ingeburge Martius von Ahlefeldt, Chancelière de la Provença libre, signe ce traité et jure sur l'honneur de le respecter comme le feront mes successeurs. Fait le XXVIII Janvier de l'An de Grâce MCDLV à Avignon, Comté de Provença libre.
Marius de Lioncourt (dit Merlin), Comte de Nice, Vicomte de Cassis, premier Comte de la Provença libre, signe ce traité et jure sur l'honneur de le respecter, et de le faire respecter par mes pairs. Fait le XXVIII Janvier de l'An de Grâce MCDLV à Avignon, Comté de Provença libre.
Il convient de noter que le traité a été signé par l'Archichancelier non pas en son nom propre amis en tant que bras droit de l'Empereur.
Pendant ce temps la Comtesse Mylena de Franche-Comté lança une consultation populaire pour réfléchir à l'indépendance de son Comté. La Franche-Comté a toujours mis à mal l'unité du Saint-Empire en voulant le quitter. Elle a réagi comme une vierge outragée à la nouvelle de la scission de la Provence et de la Savoie et s'est sentie plus impériale que jamais. Et maintenant, Mylena, une des responsables de l'attaque de la Savoie, fait ce genre de consultation! Je vous laisse goûter l'ironie de la situation. Elle a depuis de nouveau changé d'avis et refuse de reconnaître le Traité d'Avignon.
Après la signature dudit traité, les ennuis ne tardèrent pas à recommencer.
Le 26 janvier, un membre de la Diète, le Comte Duncan Idaho de Morteau, envoya une missive à LongJohnSilver dans laquelle il dénonça le Traité d'Avignon. L'Empereur aurait répondu et je dis bien "aurait" car nous n'avons aucune preuve que la Diète devait accepter le traité dans sa majorité.
Nous sommes tombés des nues. L'Archichancelier Frederic Augustus nous a toujours assuré avoir la bénédiction de l'Empereur, il ne nous a jamais parlé de l'aval de la Diète. Il nous a caché cette information. Nous avons toujours été de bonne foi. Lui, non. Il nous a délibérément trompé en se vantant d'avoir reçu les pleins pouvoirs. D'ailleurs, vous constaterez qu'il s'est bien joué de nous en n'apposant aucun sceau impérial sur ce traité.
Non content d'être tenus à l'écart, nous apprenions par un échotier de l'AAP que "le traité d’Avignon sème le trouble dans l’Empire" !
Mais, une chose est claire: nous sommes indépendants et le Traité d'Avignon l'atteste. Pourquoi? Nous avons signé en toute bonne foi et l'Archichancelier a librement paraphé ce texte. La Diète conteste la légalité de ce traité? Nous ne sommes en aucun cas responsables de la discorde interne qui règne dans cette assemblée. Les membres de la Diète ne pensent qu'à une chose: la succession de Frederic Augustus. De plus, nous ne sommes pas responsables des égarements et de la mégalomanie de l'Archichancelier. Aujourd'hui, la Diète et Frederic Augustus, tout à leur querelle pour le pouvoir, prennent la Provence en otage. Nous voulons pouvoir avancer sereinement et nous ne recevons qu'insultes et provocations.
La Provence est indépendante, la Provence est libre. Elle élit en ce moment même son Marquis. La Provence est indépendante, la Provence est libre. Elle se battra pour conserver ses droits et son territoire.
Comtesse Ingeburge Martius von Ahlefeldt de Provence, Vicomtesse d'Apt, Baronne de Saint -Raphaël et Seigneur de la Penne-sur-Huveaune, Chancelière de la Provence libre.
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