La provence dirigé par un incompétant

Manon c'est bon on a compris ceux qui te suivent pas sont des pions. Si j'avais accepté la proposition de Charly pour vous rejoindre je serai considéré comme quoi ? un pion un mouton ou soi-disant quelqu'un de libre et intègre comme vous vous définissez ?

Citation :

Je pense que tu dis beaucoup de choses sans savoir exactement de quoi tu parles, Francuski.

Ne pu s'empêcher de penser : Si tu savais seulement.

Santi tu écoutes aussi qu'a moitié. j'ai pas dit qu'elle a participé à la prise de la mairie. C'est pas grave.
Et au final les écus de ghell on bien participé à l'armée des chasseurs puisque composé en partie de ses amis. Enfin vont nous dire le contraire.

dites écouter la moitié de ce qui est dit c'est jeu non ? Le baron joue aussi ?

Pauvre Ghell il avait seulement des écus d'Arles pas un sous en plus. Heureusement les chasseurs lui ont offert le gîte et le couvert.

Chercher quoi bubu ?



Bon c'est pas tout ça mais j'ai un courrier à préparer je vais proposer mes services de chef d'armée au Conseil. Tout ça gratuitement.

Mais vous inquiétez je pas je reste dans le coin.




[bon weekend à tous. écrivez pas trop j'aurai pas envie de lire après ^^]

Eavan était relativement ... non ... totalement sciée. Cette gamine était ... trop ... enfin très ... elle avait quoi ? 5 ? 6 ans ? La Gaelig ne s'attendait pas à voir chez une enfant, d'abord un tel air et puis, un tel language. Etait ce Mateu qui se chargeait de son éducation ? La vicomtesse fut donc partagée entre la surprise et une franche envie de rire.
Mais ce qui fit pencher la balance fut l'aveu du crime, ou plutot du Crime. Là la Gaelig eut un éclat de rire qu'elle s'efforca de très vite contenir à un rire un peu moins éclatant. Parvenant à se calmer, Eavan se demanda si elle devait quand même dire à la mioche que ce qu'elle avait fait n'était pas bien mais à la réfléxion si Aliénor avait voulu se planquer, c'est qu'elle savait bien ce qu'il en était.
Et donc autant passer à la question qui lui était posée.

Je m'appelle Eavan. Eavan Gaelig. Et je suis vicomtesse de Salon de Provence et de Rians.

Sourire amusé. En rester là pour le moment. Ne pas poser de question, laisser à la gamine la sensation qu'elle maitrise tout. Cela faisait une parfaite distraction à la bataille rangée qui se jouait en Provence.

Et Eavan de regarder tour à tour les deux nobliaux. La Gaelig n'avait même pas eu le temps de répondre à la question de la gamine, qui l'avait laissée perplèxe, que lui dire ? Meilleures ennemies ? Respect mutuel ? Amitié sincère ? Après tout Prunille lui avait bien légué ça ... Sans doute oui ... Mais tout ce questionnement venait d'être balayé par l'incorrection des deux nobles. Au final la mioche n'était pas moins correcte qu'eux.

Je gène ?

Ton froid. Eh non, la vicomtesse n'apprécie pas qu'on ne daigne même pas relever sa présence. Toujours agenouillée à hauteur de l'enfant elle n'avait même pas prit la peine de se relever. A quoi bon puisqu'elle était manifestement invisible. Oui oui, la Gaelig était tatillon sur certaines choses, mais ce n'était pas comme si personne ne le savait.