[ Terminé - A Classer ] Plainte contre Gigagil - Diffamation

Lassé de tous ces mensonges proférés quotidiennement en place publique par une partie de la caste dirigeante, Antonino avait fait le choix de laisser couler et de saisir la justice chaque fois qu'il serait prononcé des mensonges à son égard.
Puisque discuter et argumenter ne semblait servir à rien, il fallait bien se ranger de l'avis de la justice.

Rebonjour monsieur le Procureur,

Je viens vous voir afin de déposer une plainte pour diffamation à l'encontre de messire Gigagil.
En effet, celui-ci a tenu les propos suivants sur le stand électoral HIPS en gargote :

Citation :

Quand aux brigands mis sur listes d'indésirables, ils le sont parce qu'ils sont connus depuis des mois voir des années pour acte de brigandage, de pillage, ou pour certains arlésiens pour complicité avec ces brigands.

Cette réponse fait suite à ma question qui concernait, notamment, l'inscription de mon nom sur cette fameuse liste d'indésirable.
Par sa seule intervention, Gigagil vient ici expliquer que si nous sommes sur cette liste, c'est que soit nous sommes des brigands, soit nous sommes complices. La complicité étant le fait d'avoir participé à un délit ou une action répréhensible, ce qui n'a jamais été mon cas. Je n'ai, jamais, été condamné pour brigandage ni quoi que ce soit d'autre. Mon casier judiciaire est vierge dans toutes les provinces, et j'ai toujours été quelqu'un d'honnête.

Je souhaite donc que cette poignée de diffamateurs pensent à cesser leurs spectacles publiques. Hier, ils nous accusaient de piller le marché, d'être la source de la pénurie de bois et de pain, d'être la source de tous les problèmes de Provence, aujourd'hui, je suis désigné comme un vulgaire brigand sans foi ni loi.

Je rappelle que cet homme est diplomate qui plus est, chancelier même, et qu'il est à se demander si sa charge convient à sa personnalité au vu du lot d'insultes et de calomnies qu'il profère lorsque de chacune de ses interventions. Je précise le reste de ses paroles, tant qu'à faire :

Citation :

tien tiens, comme c'est étonnant,
les seuls à intervenir sont les brigands qui se sentent visés et leur soutien qui crache en vain son venin depuis des mois !

Les personnes étant intervenues étant Luth de la Vega, Sanctus et moi-même.

Citation :

Voilà : un peu de soleil en bouteille,
c'est nettement mieux que les faces blafardes des traîtres qui viennent proférer de gros mensonges.

Et pour terminer, nous serions donc des traîtres, on ne sait pas exactement à quoi ni envers quoi.

Citation :

Article 9 : Du péché de colère

Les menaces, insultes et quolibets, la diffamation, le dénigrement et tout autre acte visant à rabaisser de manière éhontée la réputation d'un personnage public ou non sont des actes qui seront considérés comme des indécences verbales. L'auteur d'une indécence verbale pourra se voir condamné au maximum à 100 écus d'amende et une journée de mise au pilori.

Merci d'avance, et désolé du dérangement.

Bonjour à tous. Je n'ai pas envie de porter plainte dans cette affaire puisque deux personnes l'ont déjà fait, mais je viens témoigner que le sieur Gigagil a bien proféré ces propos diffamatoires en public. Qu'il en apporte les preuves ou qu'on le condamne. La mort me semble d'ailleurs le plus souhaitable, si je puis me permettre de faire une suggestion à notre bon juge et ami du condamné.

Gigagil sourit et répond.

Mes propos tenus sur le stand électoral de HIPS l’ont été le 4 février, suite aux interpellations des membres de la liste par messires Sanctus et Antonino, qui sont bien sur cette liste :

Citation :

Annonce de l’église du Marquisat de Provence en date du 9 janvier 1462 :

En vertu du Concordat de Provence,
En accord avec l’Église Aristotélicienne Romaine,
En accord avec le Comté de Provence,
En accord avec le Marquisat de Provence,

Sont considérés comme personnae non gratae sur le sol Provençal :


Amedee.le.lion
Andrei
Andrew_largs
Antonino
Arsenyk
Barramine
Belgarath
Cameliane
Childerick
Dioscoride.
Eddo
Izaac
Jehane
Kartouche
Khonsou
Ki.ka15
Leamance
Leo…
Lys_charlotte
Mariposa
Marquisdechouchen
Melianduys
Mirania
Rayanha
Ryya
Sacha_
Sancte
Sanctus.
Sboudy
Shirine
Skiid
Tatoumi
Ulrichvonliechtenste
Vignolles
Weil
Zarathoustra

Gigagil n'est guère surpris le l'attitude hostile du Procureur, il répond tout de même avec calme.

Chère Procureur, je vous invite à relire la pliante formulée par Antonino :

Citation :

Quand aux brigands mis sur listes d'indésirables, ils le sont parce qu'ils sont connus depuis des mois voir des années pour acte de brigandage, de pillage, ou pour certains arlésiens pour complicité avec ces brigands.

Citation :

tien tiens, comme c'est étonnant,
les seuls à intervenir sont les brigands qui se sentent visés et leur soutien qui crache en vain son venin depuis des mois !

Citation :

Voilà : un peu de soleil en bouteille,
c'est nettement mieux que les faces blafardes des traîtres qui viennent proférer de gros mensonges.

Relevez vous dans les paroles prononcées l'association directe et explicite du nom d'Antonino avec les adjectifs brigand ou traître ?

Si ce Messire s'est reconnu comme brigand ou comme traître je n'y suis pour rien.

Citation :

*Nouvelle affaire de diffamation, pour changer...*

Bonjour,

Comparait ce jour Gigagil pour Trouble à l'ordre public. En effet, lors des élections comtales, sur un des stands électoral, alors que le plaignant Antonino demandait pourquoi son nom figurait sur la liste des personnes indésirables, l'accusé a répondu ceci :

Quand aux brigands mis sur listes d'indésirables, ils le sont parce qu'ils sont connus depuis des mois voir des années pour acte de brigandage, de pillage, ou pour certains arlésiens pour complicité avec ces brigands. [...] tien tiens, comme c'est étonnant,
les seuls à intervenir sont les brigands qui se sentent visés et leur soutien qui crache en vain son venin depuis des mois ! [...] Voilà : un peu de soleil en bouteille,
c'est nettement mieux que les faces blafardes des traîtres qui viennent proférer de gros mensonges.

Le plaignant n'ayant jamais été condamné pour quelconque actes de brigandage ou de trahison en Provence ou ailleurs, voit sa réputation ternie par ces propos. Les propos tenus par un homme qui au moment des faits était un élu comtal mais surtout le Chancelier du Marquisat de Provence. Cela renforce la nuisance à la réputation de l'accusé puisque les propos sont tenus par une personne considérée respectable.

Aussi, en vertu de l'article 9 du codex de Provence relatif au péché de colère qui dit que :

Les menaces, insultes et quolibets, la diffamation, le dénigrement et tout autre acte visant à rabaisser de manière éhontée la réputation d'un personnage public ou non sont des actes qui seront considérés comme des indécences verbales. L'auteur d'une indécence verbale pourra se voir condamné au maximum à 100 écus d'amende et une journée de mise au pilori.


Nous poursuivons Gigagil pour Indécence verbale en particulier pour diffamation.

Nous appelons à témoigner Luth_de_la_vega et Sanctus.

Nous rappelons à l'accusé qu'il peut se faire assister d'un avocat du Barreau de Provence.

Anne de Breuil, procureur de Provence
Aix, le 2 mars de l'an 1462

Citation :

Première plaidoirie de la défense
Gigagil sourit en écoutant l'acte d'accusation.

bonjour Procureur,
vous démolissez vous même votre accusation en indiquant que je suis élu comtal et Chancelier Marquisal :
ce procès ne concerne donc pas ce tribunal.

Merci, bonne journée chez vous.

Citation :

L'accusation a appelé Luth_de_la_vega à la barre

Citation :

L'accusation a appelé Sanctus. à la barre
Voici son témoignage :
Toujours à chercher la petite bête Gigagil ?
Je viens témoigner ici que le bougre a bien tenu les propos rapportés. Il n'a bien entendu apporté aucune preuve. Il s'agissait simplement de casser la réputation de ses adversaires politiques.
On voit où ce genre d'attitude peut mener. Cet homme a été limogé de son armée.
Je ne suis pas juge, mais je suggère le pal plutôt que le pilori.

Citation :

Réquisitoire de l'accusation
*Un seul témoin s'était présenté. Tant pis on ferait sans Luth. Anne se lève de nouveau.*

Monsieur le Juge,

J'avoue parfois ne pas comprendre la logique de l'accusé. En effet, il est élu comtal mais les faits présentés ici ne sont pas une remise en question de la charge comtale qui était la sienne mais d'un délit de droit commun.

Son statut d'élu amène une circonstance aggravante car un élu, plus que n'importe qui d'autre se doit de respecter les lois c'est pourquoi j'ai soulevé ce point.

Aussi, devant l'impossibilité de l'accusé d'apporter des preuves qui permettent à la Justice Provençale de statuer que les propos qu'il a employé n'étaient pas diffamatoires mais prouvés, devant l'évidence que de tels propos nuisent à la réputation du plaignant,

Nous demandons qu'en vertu de l'article 9 du Codex de Provence, Gigagil soit déclaré coupable de diffamation et condamné à une amende de 100 écus.

Que Justice soit faites !

Anne de Breuil

Dernière plaidoirie

Citation :

Dernière plaidoirie de la défense

La personne intéressée ne s'est pas manifestée.

Verdict :

Citation :

Enoncé du verdict
Le prévenu a été reconnu coupable de trouble à l'ordre public.
* Clément s'avance, et va rend son verdict *


Mesdames et messieurs,

Votre Excellence Gigagil du Lac de la Pierre Noire, veuillez vous pour la lecture du verdict vous concernant dans l'affaire vous opposant au Sieur Antonino pour diffamation.

Au vu des témoignages fournis par l'accusation, au vu des réquisitoires du procureur,

Je déclare, moi, Clément de Paré, Juge de Provence, l'accusé coupable pour les faits de diffamation qui lui sont reprochés dans la dite affaire, et les explique ci-après :

Tout d'abord, je constate que la défense n'a pas daigné fournir de témoignages, ni ne s'est présentée pour la seconde plaidoirie, pouvant laisser à croire en effet, que sa propre défense ne valait elle pas la peine ?

Bien, comme cité par la Procure, l'accusation rentre bel et bien dans le droit commun et de fait ne saurait être traité par la Cour suprème du Marquisat de Provence.

Compte tenu qu'il n'y a pas, contrairement à l'affaire précédente, un doute sur la destination des dires, étant donné que l'accusé a répondu directement au seul interlocuteur qui se proposait à lui, je considère que ceux-ci s'adressaient au sieur Antonino. Etant donné que la défense n'a su apporter les preuves de ses avances, l'on peut considérer que ceux-ci sont diffamatoires et donc passibles d'être sanctionnés par le tribunal de Provence en conformité du présent Codex article 9 alinéa 1 "du péché de colère".
Compte tenu également, que l'accusé exerçait au moment des faits des charges représentatives,

Nous le condamnons à une amende de 50 écus.

Je rappelle aux deux parties que si celles-ci le désirent elles peuvent faire appel de la décision ci-dessus émise en seconde instance auprès de la cour d'Appel, dans un délai de 10 jours à compter du présent jugement en conformité aux statuts de la dite-cour.

Jugement rendu le Jeudi 13 mars 1462 au tribunal d'Aix en Provence,

Clément de Paré,
Juge de Provence.
Le prévenu a été condamné à une amende de 50 écus.