[Trahison]Plaintes contre Waldemar

Messire Waldemar fait parti de la liste des indésirables et il lui a été refusé le droit d'entrer en Provence. Malgré tout, il a réussit à se faufiler aux travers des armées présentes dans la ville d'Aix, ne respectant pas ainsi les lois relatives à la sécurité du territoire Provençale, notamment l'Article I paragraphe 3 et 4 :

Citation :

Article I : Entrée en Provence

I.1 Est considéré comme étranger toute personne n'ayant pas de résidence en Provence ou n'étant pas noble provençal reconnu par l'AHAO.

I. 2 Les membres du Centre de Sécurité Territorial Provençal sont autorisés à se renseigner sur toute personne pouvant nuire à la Provence.

I. 3 Le Centre de Sécurité Territorial Provençal se réserve le droit de déclarer une personne indésirable s'il estime que celle-ci représente un danger potentiel pour la Provence.

I. 4 Si une personne déclarée indésirable refuse de quitter ou se présente à nouveau sur le sol provençal sans que son statut ne soit levé, elle sera mise en procès directement au chef d'accusation de Trahison.

I. 4.1 Si la personne quitte le groupe lors de l'escorte pour une raison ou une autre, elle sera immédiatement mise en procès au chef d'accusation de trouble à l'ordre public.[/b]

I. 4.2 Tout étranger voulant emménager en Provence devra envoyer une demande au CSTP situé au Pole de Sécurité Provençal. Si la demande est refusée, l'étranger ne pourra pas emménager sous peine de sanctions judiciaires au chef d'accusation de Haute Trahison.

I. 4.3 Si une personne reconduite à la frontière se présente à nouveau sur le sol provençal sans que son statut ne soit levé, elle sera mise en procès directement au chef d'accusation de Trahison.

I. 4.4 Un délai de résidence de deux mois en Provence est obligatoire pour se présenter aux élections municipales et comtales

Selon ces différents articles, il est accusé de trahison contre le Comté de Provence.

Waldemar alerté par le fait qu'une dame venait de porter plainte contre lui prit le soin de se rendre au château d'Aix afin d'éclaircir cette affaire. Il entra dans la salle destinée à cet effet.

- Bondzô madame, monsieur de Paré, cela fait quelques semaines ! Comment vous portez vous?

Puis il enchaîna

Non pas qu'on m'ait invité à comparaître il s'avère qu'à la taverne municipale d'Aix on m'ait averti du funeste dessein de m'intenter un procès pour "Trahison", bien que je m'interroge sur la personne ou sur l'objet que j'ai bien pu trahir n'ayant pas encore juré allégeance à quiconque si ce n'est à mes principes.
Je ne puis blâmer néanmoins votre diligence madame Katell, il faut bien que les membres de cet ersatz de conseil comtal présente au peuple provençal les quelques succès de votre politique, il est incontestable qu'avec seulement 4 postes pourvus juge incompris, la justice peut se prévaloir d'être indépendante et efficiente, je gage de votre neutralité, n'en doutez pas chère madame. Toutefois dans votre soucis d'assurer la plénitude de l'intérêt général et dans votre abnégation sans faille de dénonciation de nouvelle oeuvre à mon encontre j'ajouterai que votre accusation est quelque peu légère voire incomplète.

Permettez moi d'étayer mes propos, chose que vous n'avez pas fait, n'en avertissez pas le peuple que vous représentez il pourrait penser à une forfaiture de votre part.

Citation :

Messire Waldemar fait parti de la liste des indésirables

Première accusation qui est tout à fait infondée, il semble que la liste des indésirables soit mise à jour par sa Majesté le Marquis, ce de concert avec son Illustre Grandeur, le Comte de Provence. Il va sans dire que dans une optique d'information inhérente au bon sens, cette liste doit être publiée, placardée en place publique afin que toute la population se complaise à y lire mon nom dont ils pourraient assimiler le paria, le sanguinaire réformé ou l'anthropopithèque autodidacte. Or, étant encore doté d'une acuité visuelle qui ne me fait pas défaut, je n'ai vu nul part une quelconque liste comprenant mon nom ou indiquant que j'étais un indésirable en Provence, d'où il suit que votre première accusation n'est pas fondée.

Sur le deuxième moyen:

Citation :

et il lui a été refusé le droit d'entrer en Provence

. Il s'agit ici de la deuxième accusation qui ne jouit d'aucun appui exprès des autorités comtales ou marquisales. Je tiens à ajouter à ce propos que j'ai déposé doléance les 4 et 6 mars 1462 afin que le conseil comtal se penche sur mon cas, en l'espèce je quémandais une demande d'accostage au port d'Arles, malgré ma demande en référé il appert que les autorités comtales n'ont pas pris la mesure de me répondre, j'avais pourtant tendu une perche aux fiers conseillers que vous êtes, vous auriez très bien pu répondre par la négative en me qualifiant par la même ennemi de la Provence, interdit de séjour sur le sol provençal ou n'importe quelle autre monstruosité. Etudions les faits: mes doléances sont restées lettre morte en dépit de ma relance, ma présence sur le sol comtal n'est due qu'à votre laxisme proverbial.

Sur le troisième moyen pris en sa première branche:

Citation :

Malgré tout, il a réussit à se faufiler aux travers des armées présentes dans la ville d'Aix, ne respectant pas ainsi les lois relatives à la sécurité du territoire Provençale, notamment l'Article I paragraphe 3 et 4 :

Ayant prouvé l'amplitude de mon innocence, vous vous déclarez coupable vous et le pôle sécurité d'avoir voulu m'assassiner par le biais d'une armée stationnée à Aix alors que je ne figurais ni sur une quelconque liste publiquement appréciable d'indésirables ni sur un décret-loi émanant des autorités exécuto-législatives de Provence, de ce fait l'Etat Major provençal s'est rendu coupable de forfaiture pour la mise en place d'un complot visant à m'éliminer sans raison publique et paisible. De plus je ne vois pas en quoi j'ai pu violer une quelconque loi puisque moi même ignorait que j'étais un indésirable, ce qui est assez fameux admettons le.

Sur la deuxième branche du moyen susmentionné:

Citation :

I. 3 Le Centre de Sécurité Territorial Provençal se réserve le droit de déclarer une personne indésirable s'il estime que celle-ci représente un danger potentiel pour la Provence.

Que la réservation de ce droit octroyé par le Centre de Sécurité Territorial Provençal me soit parvenue afin d'en apprécier la teneur et les raisons qui poussent ce centre de contrôle à me qualifier de potentiel dangereux.

Sur la troisième branche du moyen susmentionné:

Citation :

I. 4 Si une personne déclarée indésirable refuse de quitter ou se présente à nouveau sur le sol provençal sans que son statut ne soit levé, elle sera mise en procès directement au chef d'accusation de Trahison.

Un peu d'exégèse voulez vous, en bonne prévôt vous devriez vous pencher sur le fond de ce texte obscur. Penchons nous sur cette phrase: "refuse de quitter ou se présente à nouveau". Ma mémoire intacte, malgré la monotonie de ma croisière, m'informe que je n'ai jamais refusé de quitter le sol provençal car on ne me l'a jamais ordonné, d'où il suit qu'il ne m'a jamais été loisible de m'y présenter de nouveau ce après le premier avertissement sanctionné, comprenez que je peine à être persuadé par votre redoutable réquisitoire.

Chère madame Katell, cessez de vous faire horreur ! Pensez vous véritablement que votre plainte puisse être solvable de quelques manières que ce soit ? Douce dame, réfléchissez donc un instant, bien que ma supplique semble être excessive elle ne souhaite que mettre en exergue l'insuffisance de votre accusation, pensez vous qu'invoquer et brandir deux textes de lois flous et dignes des plus savantes péroraisons des jurisconsultes puissent suffire à convaincre la plus misérable betterave qui jonche la terre provençale ? Voyons, par pudeur révisez votre enquête et informez son Illustre Grandeur Max de Bellestador qu'un procès ne saurait être juste sans juge.

Il ne reste plus qu'à espérer qu'on ne vous délègue pas cette tâche, le conseil comtal à la fâcheuse tendance de faire office de juge et de partie.

Katell revient toute essoufflée.

Voilà un extrait de la liste des indésirables. Je n'ai pas vraiment le droit de toute la dévoilée.

Citation :

Liste pour les armées de surveillance :

....
Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaa, réformé
Waldemar, un des chefs de la Réforme
Stanleyk, réformé
.....

Bon pour mise en ennemis
07.03.1462

Waldemar qui avait entendu un bruit de pas, revient lui même sur ses pas et consulta cette liste.

- Bien c'est parfait sauf que cette annonce comporte trois erreurs. La première est d'abord que Aaaaaa n'est pas une réformée, je l'ai rencontrée à Genève, je lui ai dit que je partais en Arles et elle m'a suivi, rien de plus, rien de moins.
Deuxièmement dire que je suis un "chef de la Réforme" c'est m'insulter de la façon la plus virulente qui me soit faite car on ne le dira jamais assez il n'y a pas de hiérarchie au sein de la Réforme, par pitié affranchissez vous de votre vision romaine. Il y a une communauté réformée montalbanaise avec son pasteur et ses fidèles, une communauté toulousaine avec le même schéma, une communauté helvète et une nouvelle communauté provençale, mais il n'y a pas de pape ni d'épiscope réformé, tenez le pour dit ! En même temps quand je vois les signataires de cet acte discrétionnaire je ne suis pas étonné, un dogue du pape et une petite puce sur le dogue, rien d'étonnant.

Dernièrement j'en viens à votre première accusation, je vous cite:

Citation :

Messire Waldemar fait parti de la liste des indésirables et il lui a été refusé le droit d'entrer en Provence.

C'est encore une fois faux, faux et archi faux. Vous sabordez vous même votre rhétorique en admettant que cette liste est secrète, or comment aurais-je pu être mis au courant de mon statut d'indésirable si cette information était qualifiée de secrète ? Un minimum de bon sens s'il vous plait, ça ne tient vraiment pas votre histoire, je suis rentré en Provence en parfaite légalité car on ne m'a jamais informé de rien.

Vous avez raison, puisque vous n'avez pas de compte à me rendre moi non plus. Conclusion est faite, je n'ai pas été averti de mon interdiction à me rendre à Aix je suis donc innocenté, vous venez de le dire.

J'admire le silence éloquent de madame Katell, hâtez vous ! Plus que 20 jours et la prescription extinctive me sera acquise !

Mais enfin chère madame ! Cessez de vous contredire un tant soit peu ! Toute votre argumentation est criblée d'antagonismes, de paradoxes, d'antinomies, bref vous m'avez compris. Vous prétendez donner les différents éléments du dossier, mais vous venez de nous prouver que vous ne les aviez pas tous car il vous manque cette fameuse lettre dont je n'ai pas été mis en demeure. Si vraiment nous étions considérés comme indésirables en Provence il fallait que cela soit exposé clairement en place public, à défaut de cela en m'envoyant expressément un courrier, à défaut de cela en faisant en sorte d'alimenter les rumeurs qui pousseraient que mon bannissement a été ordonné. Et maintenant vous voulez appeler quoi? Un témoin ? Non, encore une fois c'est faux: vous voulez faire venir madame Frim, amirale membre de l'Etat major comme vous venez de le dire. Qu'est-ce qu'il en résulte qu'elle fasse partie de l'Etat major ? Simplement qu'elle constitue une des parties de ce litige: la partie demanderesse c'est à dire la votre ! Il ne s'agit donc pas d'un témoin puisque madame Frim est une décideuse, tout comme vous et il serait inutile de vous dire qu'un témoin doit être exempt de toutes les suspicions ou accointances possibles afin que sa parole soit véridique et neutre, est-ce le cas actuellement ? Non parce que madame Frim est une décideuse et n'est pas neutre dans cette affaire, vous voulez donc faire intervenir une autre partie au litige et non pas un témoin.

Est-il nécessaire de vous rappeler une autre maxime du droit ? Je pense que oui étant donné la stupidité dans laquelle cette histoire sombre, écoutez grand vos oreilles: Testis unus, testis nullus. En langue vulgaire: Un témoin unique est un témoin sans valeur.

Nous allons continuer ce petit jeu encore longtemps ? Vous ne brassez que du vent depuis plus d'une semaine