[Procès public] Procès contre Ascram: trouble à l'ordre public

Nadhas rentra discrétement dans la salle pour soutenir son amie Ascram. Elle ne comprena pas du tout l'objet de ce procés et s'interrogea du coup sur les avis exprimés par les habitants.

Elle s'approcha de son amie pour la saluer.

"Bonjour belle mariée. je viens à tes côtés avant de partir à mon voyage avec mon amant. je ne comprends pas ce procès à ton égard. nous n'avons pas le droit de s'exprimer !!!
ne t'en fais pas ascram, on dansera le toirab bientôt"

Elle fit un large sourire et avait aperçu az. elle s'approcha d'az pour lui faire une grosse bise et commenca à engager la conversation avec elle.

Invité

Azraelle observe les arrivées, saluant poliment de la tête chacun.

Tiens, Alex. Cela lui rappelle d’agréables souvenirs.
Quand elle pense qu’ils se sont rencontrés dans un tribunal. C’était déjà un signe. *Se retient de rire*

Ascram a écrit:: Avez-vous vu ? Elle se paie un partenaire pour lui donner la réplique, à grand renfort de jambons… Qu’elle est amusante, tout de même ! Et elle me donne l’exemple, de surcroît ! Ses insultes sont gratinées ! Basses, viles, mais gratinées. Décidément, je ne regrette pas d’être venue !

*Sourit* « Courage ! » lui dit-elle.

Alexis vient peu après s’asseoir prés d‘elle. Chouette, quelqu’un à qui parler.

Azraelle a délibérément choisi une place proche de l’accusée, par solidarité mais les premiers rangs plaisent rarement. Vu qu'elle ne parle pas toute seule, elle s'impatientait de trouver interlocuteur.

Son amie Maitwess a bien hésité un instant. Cependant, son choix s’est finalement porté sur Alex.
Hé, hé. Ces deux-là … Azraelle a toujours constaté une attirance réciproque. La décision d’Anderexia ne pouvait être autre !
*Sourit discrètement*

Puis c’est son ex-Alex. Oh ! Cela doit être amusant à dire … « Ex-Alex » La Vicomtesse adooooooooooooooore les sonorités. Se le note pour mémoire, faudra qu’elle le ressorte à l’occasion.

Remarque une discussion entre sa marraine et le Seigneur de Cereyste. Ils s’entendent bien finalement.

Se penche vers Alexis : « Je ne savais pas qu’Océane avait un enfant. J’imagine qu’il y a quelques années, elle a eu le malheur de traîner un peu trop dans le bureau du Marquis. »

*Rigole*
Fait signe à Kika, Deminerve, Castor, salue la Chancelliére puis fait la bise en retour à Nadhas.

« Je t’en prie, assieds-toi prés de nous. »

Papote avec son amie de choses et d’autres.

Invité

Alex regardais d'un coin de l'œil les arrivées; il salua d'un grand sourire l'ami Kika..

- Eh eh, ca change d'être spectateur hein?

Il regarda ensuite la scène entre Océanne et le seigneur de Ceyrestre. Il ne manqua pas de partager son amusement avec sa voisine:

- Tiens des marmots au tribunal; c'est orignal ma foi! A quand le paysan qui amène son cochon ? La noblesse provençale est elle si pauvre qu'elle n'a plus les moyens de payer une nourrice ?

Alex arrêta son regard sur Azraelle; sa chère Azraelle... Cette endroit était particulier pour eux mine de rien. Lieu d'une rencontre insolite entre deux personnes que tout aurait du opposer...

La saluer, l'ignorer ?

Azraelle n'est pas le genre de femme qu'on oublie facilement et malgré leur rupture officielle l'affection qu'il avait pour elle n'était pas près de s'éteindre... Il se leva alors et se dirigea vers elle dans son dos puis se pencha vers elle et lui fit un doux baiser sur la joue.

Heureux de te voir Azraelle.

[HRP : Précisions : j'ai beaucoup, beaucoup de retard au niveau des plaintes, je m'en excuse. J'espère déposer l'acte d'accusation d'ici à lundi au plus tard, je vous promets de faire mon possible. Devant m'absenter demain, je ne pourrais faire cela samedi.

Ah, continuez le RP, c'est très, très amusant à lire ! :D ]

Maxom entra dans le Tribunal il voulait voir comment se passer un procés et puis il vu ascram, une amie qu'il connaissait de forcalquier il s'assit et ecouta le "debat" !

Invité

Kika ne fit qu'un bon lorsque Uter proclama, tranquillot:

Citation :: HRP : Précisions : j'ai beaucoup, beaucoup de retard au niveau des plaintes, je m'en excuse. J'espère déposer l'acte d'accusation d'ici à lundi au plus tard, je vous promets de faire mon possible. Devant m'absenter demain, je ne pourrais faire cela samedi.

Ah, continuez le RP, c'est très, très amusant à lire ! ]

Il est hors de question que nous attendions, ici, dans cette salle, jusqu'à Lundi!!!
L'excellence Uter, nous avoue là qu'il en fou pas une!!!
Et en plus il nous narge en disant qu'il prefère nous lire plutot que de s'occuper à déposer l'acte d'accusion!!!
De qui se fou-t-on?
Et que veux bien dire ce "Hrp" et ce "Rp"????c'est pas avec des termes juridiques compliqués que vous allez noyer le poisson!!
:lol:

Invité

En pleine discussion sur les derniers ragots aixois avec Nadhas, Azraelle est interrompue par un surprenant baiser.

alex0159 a écrit:: Heureux de te voir Azraelle.

Se retourne et voit Alex, lui sourit puis lui fait une chaleureuse accolade.

" Je suis contente aussi de te voir. Tu as l'air d'aller bien. Lors de mon voyage vers Mâcon, j'ai appris que tu avais eu quelques soucis avec le pôle justice dirigé par Necrobutcher. Il est vrai que lui et toi, vous êtes tellement différent, je dirais carrément inconciliable. " *Rit*

" Même sans être accusé, je remarque que tu es attiré par les tribunaux. "

*Sourire espiégle*

" Oh, je manque à tous mes devoirs ...

Voici Alexis Beogora, Seigneur de Vitrolles, mon vassal. "

Se tourne vers son voisin.

" Alexis, je vous présente Alex. "

Réflechit un instant sur un descriptif qui en jette.

" Ancien maire d'Aix et ex-chef de la garde comtale. "

Enimia Sélène Loews a écrit:: " Oh, je manque à tous mes devoirs ...

Voici Alexis Beogora, Seigneur de Vitrolles, mon vassal. "

Se tourne vers son voisin.

" Alexis, je vous présente Alex. "

Réflechit un instant sur un descriptif qui en jette.

" Ancien maire d'Aix et ex-chef de la garde comtale. "

"Enchanté senher, ma suzeraine me parlait beaucoup de vous, au moins je puis vous voir enfin !", dit-il en lui souriant malicieusement.

Invité

Sourit a la jolie présentation qu'Azraelle fait de lui. Comme si on pouvait juger une personne sur ces rôles... Enfin, ça partait d'une bonne intention, le placé sous son meilleur jour. Alex remarqua qu'elle avait omis sa principale "ex" fonction a savoir "son ex fiancé". Peut être tout simplement, éprouvait elle tout comme lui une certaine aversion a parler de leur relation au passé. Après cette réflexion, Alex repris le fil de la conversion.

- Eh eh, il faut croire que la justice aime me rendre l'affection que je lui porte au final; rien de bien méchant en tout cas

Il sourit à Azraelle qui lui présentait un jeune homme dont elle lui avait déjà maintes fois parlé; son vassal "chéri" comme certain s'évertuait a l'appeler

- Ravi de vous rencontrer, j'ai moi aussi maintes fois entendu parler de vous. J'aurais préféré vous rencontrer dans une taverne mais bon c'est a près tout un lieu ou l'on fait parfois des rencontres... des plus intéressantes.

Adresse un petit sourire a Azraelle avant de prononcer la fin de sa phrase

Il était temps, tout cela commençait à dégénérer, et le procureur se devait d'arriver avant que la salle soit pleine. Ainsi, poussant les portes, comme à son habitude, il vint s'installer à la place qui était la sienne ( na ! ). Il jeta un coup d'œil aux alentours, il reconnut plusieurs silhouettes familières et amicales, Azra, Mait', Océane, Arwen, Demi, Duchesse, et bien sûr, Ascram et Lordfear.

Il ne disait rien, car une certaine action devait être entreprise avant que le réquisitoire de l'accusation soit dit.

Santiago se leva de sa chaise et applaudit l'entré du Procureur.

Le feu crépitait dans l’âtre, réchauffant l’atmosphère, et les torches illuminaient de leurs flammes la salle d’audience. Assis à sa place, le juge vit les premières personnalités entrer et prendre place. Tout d’abord l’accusée, Ascram, puis la générale DameArwen, la vicomtesse Azraelle, Alex et Deminerve. C’est ensuite son altesse le Marquis qui fit son entrée, en toute humilité malgé son rang, et prit place.
Le bâtonnier de Provence entra à son tour, annonçant qu’il représenterait Ascram lors du procès, suivi du seigneur de Ceyreste. Puis Castor entra et alla rejoindre Alex. Santiago Riccardo, le stagiaire du barreau, lui aussi était présent pour parfaire sa formation.

C’est alors que DameOcéane de Pazzi entra, accompagnée d’un petit garçonnet qui semblait avoir le sens de la curiosité bien développé, et le crâne solide. Le morceau de jambon qu’il vit dans ses mains donna un peu faim à Rhadamentes.

D’autres personnes arrivèrent encore, Donvito, Alexis Beogora, Maitwess et sieur Kika, habillé comme un sou neuf, ou du moins c’est ce qu’il semblait à Rhadamentes. La chancelière DuchesseSherry arriva également.

La nuit avait débuté, et un peu de buée sur les vitres témoignait de la fraicheur qui régnait hors des murs du château. Rhadamentes était heureux d’être ici au chaud, confortablement assis, et eu une pensée pour tous les vagabonds dormants à la belle étoile. Dans l’assemblée qui se formait, certains discutaient tranquillement, d’autres attendait simplement l’ouverture du procès, assis à leur place.

Apercevant le procureur Aymé Von Frayner entrer, Rhadamentes fit un signe de tête au soldat D’Haran. Celui-ci referma les lourdes portes d’entrée de la salle d’audience, dans un bruit sourd et puissant, puis se posta à côté de celles-ci. Plus personne n’entrerait tant que celles-ci resteraient closes.

Bonjour à tous, bienvenue au tribunal public. Nous sommes réunis ici pour juger l’affaire opposant dame Ascram au comté de Provence, suite à la plainte de son Altesse le Marquis Kalanquin de Cianfarano.

Je commencerai par vous rappeler à tous qu’il vous faudra icelieu respecter le silence, notamment en ne vous s'exprimant point à haute voix sans y avoir préalablement été invité, durant tout le procès. En cas d’irrespect, le soldat D’Haran a reçu carte blanche pour faire revenir le calme.

Je déclare le procès ouvert.

La parole est au procureur, Aymé Von Frayner

Invité

Le procès allait débuter, le procureur, le juge, les parties tous étaient présents. A sa place, le seigneur de Ceyreste écouta attentivement attendant le début des hostilités contre une provençale.

Il ne romprait pas le silence et regarda avec un léger sourire le soldat, il se demanda alors si personne de censé n'arrêterait cette mascarade et laisserait tranquille cette provençale.

Que pouvait bien espérer de la Justice une provençale face à une partie si forte ? Des excuses publiques ? Une amende ? De la prison ?

Assurément le Marquis ne faisait pas partie de ces grands hommes capable de clémence et de réserve fasse à des petites attaques, non il avait une immunité qui le protégeait de ses abus et des privilèges qui lui permettaient d'écraser toute offense, quel grand homme, quelle image il renvoyait de notre Provence,

Le Marquis offensé écrase un de ses sujets pour laver l'affront dont sa position publique l'a exposée...

Ses pensées pleines de révoltes, ne furent trahis que par son seul regard et nul mot, nul geste déplacé ne fut fait, dame Ascram méritait un procès dans le calme et non d'un scandale.

Mèstre da L'Escala regarda sa cliente, assise à sa gauche. Le regard qu'il lui exprima était clair : il la méprisait. Comment pouvait-elle se dire provençale, elle qui osait insulter son unique souverain ?

Et comment ces barbares osaient-ils comparer le Marquisat à une tyrannie, alors que dans le Royaume de France comme dans l'Empire Germanique, tout acte de cette nature à l'encontre du Souverain aurait été puni de mort, d'exil ou de prison à vie, sur simple lettre scellée par Lui ?

N'avaient-ils aucune idée de ce qu'était l'étranger, pour oser se comporter de la sorte ? Les barbares répugnants... comment construire un Etat digne de ce nom si le Souverain tolérait de tels anarchiques, justes bons à pendre ? La liberté d'expression... joli mot pour désigner le fait de trahir son allégeance.

Joignant les mains sous son menton, Edorazio da L'Escala songea que le droit de libre expression était une des valeurs qu'il avait lui-même inscrite dans la Constitution provençale. C'était à la fois la porte ouverte à l'anarchie, et le signe évident que le Marquisat n'était pas une dictature. Ce n'était même pas une véritable monarchie féodale, mais plutôt un affreux mélange d'oligarchie corrompue, de "démocratie" parlementaire et de ploutocratie avilie. Et l'on osait parler de tyrannie, avec un pouvoir central si faible !

Ces gens avaient décidément un joli sens de l'humour.
Le Bastounier posa un instant sa main sur le poignet de sa cliente. Il userait de toute sa verve, quasiment légendaire, pour la défendre malgré sa culpabilité criminelle.

Pire que tout, à ses yeux, elle était une anarchique.
La honte de la société.
La lie de la civilisation.
Une barbare.

Il la défendrait au nom de l'équité et de la Justice.
Son épée ne s'appelait-elle pas Thémys ?

Invité

C’en était jeté ! Dès le réquisitoire lu, le ballet allait pouvoir commencer….. Elle avait observé les personnes présentes, souri à ses amis et se laissa aller à ses pensées.

Elle sentit peser sur elle tout le mépris qu’éprouvait pour elle son défenseur. Ce qu’il ignorait, c’est que, plus il lui marquait ce mépris, plus elle se confortait dans ses opinions. Comment pouvaient-ils oser parler de noblesse et de respect, alors qu’ils en avaient oublié le sens premier ? Elle ne comprenait décidément pas où se trouvait la légitimité de ce marquis.

Levant les yeux au ciel, elle allait prendre dans sa besace un morceau de tabac à chiquer, tout un art !, lorsqu’elle sentit sur son poignet la main du bastonnier se poser un bref instant. Elle se tourna vers lui et l’observa. Il avait du succès auprès des femmes, lui avait-on rapporté….. Oui, elle pouvait le comprendre, on pouvait encore déceler chez lui un certain charme vieillissant, et ceci bien qu’il soit plutôt trapu.
Elle s’était toujours interrogée sur les motivations et les desseins réels de cet homme…. Il lui paraissait tellement opportuniste… - une girouette s’imposa à son esprit - mais, elle devait bien se l’avouer, sa redoutable forfanterie la faisait parfois se rouler de rire sous la table, elle en serait presque attendrie…..oui oui !

Elle se pencha vers lui en souriant, et lui dit à voix basse :

« Je vous suis très reconnaissante, Mestre, d’avoir accepté de consacrer votre temps précieux à la défense de la pauvre bougresse que je suis ! Et je vous avoue que je goûte assez l’ironie de la situation ! »

L'héritier des Da L'Escala esquissa un sourire.

Je dois partager avec vous un humour particulier, en ce cas... Je gage que mes descendants raconteront cette anecdote en se tenant les côtes !

Et après un bref silence :

De toute façon, c'est pour eux que je fais tout cela. Ainsi pourrais-je leur enseigner sans jamais rougir ce qu'est le sens du devoir. Chose qui doit vous échapper vu vos exactions criminelles envers l'Etat. Mais à mon sens, le sens du devoir est la principale condition de l'Honneur.

J'avoue ignorer comment vous défendre : aucun texte ne vous donne raison, étant donné que le Conseil Comtal n'a jamais daigné m'aider à établir la Constitution. Elle seule aurait pu défendre partiellement votre acte comme un droit de libre expression - c'est le Marquis lui-même qui avait corrigé cet article pour permettre la critique politique raisonnable... mais votre acte n'avait rien de très raisonnable, et ce texte n'a aucune valeur légale pour le moment, malgré les efforts du Marquis pour établir ce texte, preuve de la libéralité de notre régime, par rapport à l'Empire.

Enfin, j'aviserai le moment venu... ma grande goule pourra sans doute vous aider.

L'avocat se permis un rire : un frère de St Lazare défendre par sa Grand'Goule ! Pour qui connaissait l'hagiographie de Sainte Radegonde, c'était hilarant.

Et puis, ma foi... ces rustres ont refusés de reconnaître mon mérite et ont poussés la honte jusqu'à insulter mon honneur. Il me serait plaisant de rabattre leur morgue en vous aidant ! Sans certains de ces vils lâches corrompus, je serais Baroùn ou Senhor, et je pourrais prendre ma retraite en éduquant mes enfants ou en préparant des campagnes pour enrichir la Provence...

Ainsi rassurait-il sa cliente. Il sourit : son armée privée était déjà presque trois fois plus puissante que l'armée comtale. Et il avait soigneusement choisit deux cibles, pour deux campagnes militaires... elles enrichiraient les provençaux, mais ne plairaient probablement pas à leurs ministres corrompus ! Peu lui importait d'humilier ces orgueilleux qui ne songeaient qu'à leurs propres intérêts.

Et cette fois, il n'offrirait pas le fruit de ses actions au Comté. Point de 20.000 écus d'or à déposer en tribut en échange d'un simple "merci" comtal ! Son voeu de pauvreté le pousserait à partager, mais le Comté n'aurait rien... à moins qu'il n'en devienne ministre, évidemment. Auquel cas, son serment lige l'obligerait à remplir les caisses...

Il regarda la Comtesse et le Marquis, puis chacun des politiciens présents. Un sourire calculateur s'esquissa sur les lèvres du florentin. Ils apprendraient bientôt que les Pazzi n'étaient pas les seuls gens de Florence qu'il vallait mieux ménager !

Le Bastounier se détendit et se frotta le menton. Comment nourrir vingt soldats de plus pendant la campagne ? Il faudrait trouver l'argent... ses vieux amis allaient être mis à contribution et, cette fois, ils ne se contenteraient pas de lui donner des informations croustillantes ! Ils allaient devoir ouvrir leurs escarcelles, avec un espoir léger d'un remboursement plus conséquent si le butin était suffisant.

Désormais, les portes étaient closes. Nul ne pourrait plus entrer, par contre, nombre étaient ceux qui pourraient sortir. Un regard suffit à faire comprendre aux Soldats d'Harans qu'en cas d'opposition à la justice, au sens très large du terme, des arrières-trains seraient bottés... Et sans considération pour le poids social. La Justice est ici Reine. D'un regard, Aymé dévisagea l'assemblée, légèrement soucieux de voir tant de monde.

Il avait prit sa place, ce qui était déjà cela de gagné. Joignant les mains, il implora Saint Anrvald, puis prit la parole, après avoir écouté son Juge et ami, Rhadamentes.

Votre Honneur,
Dona Ascram,
Senor et Dona de Provence,

Je présente face à vous l'affaire Ascram pour trouble à l'ordre public, suite à la plainte de Sa Majesté le Marquis des Alpes Occidentales. En effet, début novembre, ladite Dona aurait tenu des propos allant à l'encontre de SM Lordfear.

Ayant traité celui-ci de divers noms d'oiseaux et exprimé l'intérêt de ses discours, il est légitime que Sa Majesté soit venue déposer plainte, selon le codex :

Citation :: Article II-1.1 :
Les menaces, insultes, quolibets et soufflets
abusifs, la diffamation, le dénigrement et tout autre acte visant à
rabaisser de manière éhontée la réputation d'un personnage public ou
non sont des actes qui seront considérés comme des indecences verbales.
La
notification d'une indecence verbale pourra donner lieu à une main
courante, ou à un dépot de plainte pour trouble à l'ordre public, s'il
en subsiste des preuves tel que définit article II-1 du livre I du
présent codex.

Citation :: Article II-1.4 :
Les représentants du clergé aristotélicien, les
nobles et conseillers comtaux en exercice, quelle que soit leur
nationalité, ainsi que les élus provencaux ou les ministeriaux membres
des hautes institutions ayant autorité en Provence, durant l'exercice
de leurs fonctions sont considérés comme personne à caractère
respectable.
Tout acte commis par ou à l'encontre d'une personne à caractère respectable seras considéré comme une circonstance aggravante.

Et les statuts du MAO :

Citation :: II. Du Marquis

Le titre de Marquis est le plus haut honneur,
conférant une primauté à celui qui le porte en toute chose et une
protection de droit absolue.

La parole est à la défense, et nous appelons à témoigner...

Une courte observation de la salle, pour voir qui allait devoir dire quelques mots... Oh, il déciderait plus tard.

Ahem... La parole est à la défense.

Le Procureur Aymé Von Frayner, venait d’achever le réquisitoire, les hostilités allaient bientôt commencer. La tension était palpable, et le calme régnant ne semblait n’avoir comme unique but que de précéder la tempête.

A toute fin utile, le Juge Rhadamentes fit placer sur le devant de la salle d’audience un écriteau, affichant l’état d’avancement du procès, que chacun sache, sans aucun doute possible, où nous en étions.

[Procès public] Procès contre Ascram: trouble à l'ordre public - Page 2 Avancementbr9

Rhadamentes prit alors la parole

Avant que la défense ne prenne la parole, veuillez me faire parvenir, défense comme accusation d’ailleurs, votre liste de témoins.

Invité

Il écouta et regarda dame Ascram avec un sourire, mais elle était folle de confier sa défense au plus incompétent des avocats acquis à la cause du Marquisat ! Mais il en était plus qu'admiratif face à cette stratégie dont lui même n'aurait pas eu l'audace.

Le ton du procureur n'était semble t'il pas à la clémence et le contexte n'avait pas dû l'éffleurer car il traitait l'affaire de façon si stricte. Avait il pris en considération que le Marquis avait lui même insulté sans jamais être inquiété, prenait il en compte l'exposition publique d'un homme d'état comme il se gargarisait de le dire ? Après tout on doit être capable de faire fit de quelques mots de travers pour continuer de sourire, non ?

Daemon n'avait pas encore pu apprécier la position du juge qui avait pour l'instant respecté son impartialité sans rien trahir de ses sentiments, il devrait écouter les débats pour se faire une opinion sur un possible verdict.

L'accusation serait offensive sans excès, le procureur n'était pas tout de même une personne connu pour des acharnements quand à la défense, hum viciée par un incompétent et un mépris pour sa cliente.

Il se prit alors à faire le portrait de cet avocat devenu batonnier :

Un homme fait et cause pour le Marquisat, ex pleins de choses hors de Provence, imbu de sa personne à la limite d'être plus narcissique que le Marquis lui même et la différence étant que là où chez le Marquis cela pouvait passer, chez ce batonnier c'était une arrogance, une véhémence malsaine qui se dégageait. Il était un agent des renseignements, tellement malin qu'il le criait sur tous les toits, un stratège hors pair, un batîsseur d'armée indestructible, l'homme providentiel qu'attendait la Provence au service de la belle Ascram l'indélicate qui avait osé dire tout haut ce que tout le monde ou la majorité pensait tout bas.

Les discours du Marquis lassants et soporifiques ? Véridique ! Surtout qu'ils intervenaient souvent pour justifier de sa position sur le trône et rarement pour faire avancer le comté à mais pouvait on lui en vouloir ? Il avait pour mission de faire avancer le Marquisat pas le comté, suis je bête !

Un bouffon ? Assurément mais nous sommes tous bouffons à un moment ou un autre de notre vie, le Marquis manquait d'humour, après tout une pointe d'humilité et un gramme de clémence en accordant un pardon à la criminelle l'aurait sorti grandi.

Il arrêta ses pensées, le temps de revenir dans le procès, espérant que la dame de Vitrolles puisse enfin tot ou tard avoir la paix ! Une pointe d'ironie dans l'acte d'accusation était à noter : lui même aurait pu être accusé pour des faits relativement similaire mais rien...

Après un court instant, Aymé prit la parole :

J'appelle DameOcéane à témoigner.

Prouvencao sursauta légèrement en entendant le Procureur appeler dame Océane à venir le rejoindre. Tiens, la démente allait témoigner... témoigner de quoi ? Elle n'était même pas présente au moment des faits ! Son visage s'assombrit à de telles pensées, puis il jeta un coup d'œil à Daemon.

Invité

Daemon sentit son coeur se serrer quand il entendit le nom du témoin de l'accusation, dona Oceanne était pas connue pour sa gentillesse, il espérait que dame Ascram encaisserait.

Il sentit un regard sur lui et se tournant vit le seigneur de Vitrolles, il lui sourit légèrement comme pour essayer de le rassurer mais en réalité rien ne pouvait vraiment y arriver.

Son seul espoir était de penser qu'un jour où l'autre la démente ne soit plus, et que tout ce qui avait été enduré ne reste plus qu'un mauvais souvenir. Pourtant la roue de la vie avait du mal à tourner, combien de temps encore à subir ses agressions ?

Invité

Kika adoorait la dimension dramatique que prenait ce procés!!!
WAOUOUououou....
Il pensait que le tribunal les gataient!!!!
Océane témoin???
Et la tronche de Dea....
Je suis plié les amis!!!
Bis!
Bis!!

M@rco avait réussi in extrémis à se faufiler par un trou de souris avant que les soldats d'Harans ne ferme les portes, en leur piquant les clefs au passage... Dès fois que d'autres personnes voudraient entrer en ce lieu public, il serait dommage que les portes restent closes et il se voyait bien en ouvreuse de salle de cinoch, histoire de se faire un peu d'argent de poche.
2 ou 5 écus de pourbiche, c'est non négligeable...

S'approche de Kika, lui fourre une sucette Chupa chups dans le bec et lui murmure...
[size=9]Tais-toi donc! C'est maintenant que ça va être amusant...Que le spectacle commence... ;)

Edit soldat d'Haran: vous avez été réduit au silence. Texte réduit récupérable

M@rco Polo a écrit:: M@rco avait réussi in extrémis à se faufiler par un trou de souris avant que les soldats d'Harans ne ferment les portes, en leur piquant les clefs au passage... Dès fois que d'autres personnes voudraient entrer en ce lieu public, il serait dommage que les portes restent closes et il se voyait bien en ouvreuse de salle de cinoch, histoire de se faire un peu d'argent de poche.
2 ou 5 écus de pourbiche, c'est non négligeable...

S'approche de Kika, lui fourre une sucette Chupa chups dans le bec et lui murmure...
[size=9]Tais-toi donc! C'est maintenant que ça va être amusant...Que le spectacle commence... ;)

Edit Soldat d'Haran: vous avez été réduit au silence. Texte réduit récupérable

» du procès contre Messire Flashouille
» Procès du duché du Lyonnais Dauphiné contre Cassopéio et son épouse Emeraude
» Ô mon procès, tu es le plus long des procès
» excuse public
» Tribunal Public.