[Procès public] Procès contre Ascram: trouble à l'ordre public

Invité

Salut Marco!! Mais comment t'es entré, toi?
Vaut pas un caillou décidement cet Harang!!
Je tiens à te signaler qu'aujourd'hui, les place vont être cheres...La belle démante va se radiner et nous sortir ses fameuses tirades pleines de fiel!!!
Et là!!! Dix contre un que Dae arrive est la dézingue...
C'est not' Provence ça!!!
J'adore!!!
Oupssss....excusez cet emportement...

Invité

majico rentra doucement et s'approcha de kika

[size=9]salut comment va tu

ouep faudrait que je te parle en priver ...en plus tout déconne a Brignoles... on va arriver dans majico regarda autour de lui dans une guérilla le village devient complètement fou ...enfin c'est le bordel quoi !!!

Edit soldat d'Haran: réduction au silence. Teste réduit récupérable.

Prouvençau agueri Nombre d'interventions : 64 Date d'inscription : 01/12/2008

Le soldat d'Haran sentit quelqu'un tenter de s'introduire par un trou de souris, puis avec un culot monstre, s'approcher de lui et lui prendre les clefs! Éberlué, il lui fallut 3 secondes avant de réagir. Prenant Marco par la peau du cou alors que celui-ci allait tenter d'en placer une, il ouvrit la porte et lui balança un coup de pied bien placé, tout en récupérant les clefs:

Dehors

Durant ce bref épisode de porte ouverte, un certain Majico tenta de s'introduire.

Même tarif

Le soldat d'Haran referma les portes et reprit sereinement sa position.

Le juge Rhadamentes avait reçu les listes de témoins tant de la défense que de l'accusation. Au fond de la salle, il vit le soldat d'Haran jouer des biceps avec 2 personnes qui se retrouvèrent illico le cul par terre dans le couloir, hors du tribunal, le tout dans un silence majestueux. Revenant aux listes, le juge s'adressa au tribunal:

Voici les témoins qui seront appelés à la barre.
Pour la défense: Ingeburge
Pour l'accusation: DameOceane

Rhadamentes donna l'ordre au soldat d'Haran de permettre au témoin de la défense, Ingeburge von Ahlefeldt-Holdenburg, d'entrer librement dans la salle d'audience, dès qu'elle se présenterait aux portes. Par ailleurs, il fit réajuster le tableau d'avancement:

[Procès public] Procès contre Ascram: trouble à l'ordre public - Page 3 Procetape3do8

La parole est à Maître Edorazio, afin de nous exposer la première plaidoirie de la défense.

Les lourdes portes de la salle d'audience du Tribunal de Provence furent tirées et un homme vraiment moche vit informer Ingeburge qu'elle pouvait entrer.

La Princesse fit donc son apparition, encore vêtue de sa mante de velours noir. Elle préféra évoluer le long du mur, ne voulant pas déranger l'audience en cours et s'installa finalement en bout de banc. Là, elle retira son manteau et ôta ses gants de cuir.

Elle ne regarda personne, plus par raison que par dédain, elle savait que si elle commençait à saluer ses connaissances, la salle allait vite se transformer en boudoir.

Elle resta donc parfaitement calme et écouta sagement ce qui se disait, se rtenant de ne pas bâiller d'ennui.

Quelques instants passèrent, sans aucun signe.

Ahem... Dona Océane?

Maistre Edorazio s'entretint longuement avec sa cliente... oubliant toute émotion personnelle pour entrer entièrement dans sa peau d'avocat.

Personnage mort. Nombre d'interventions : 740 Date d'inscription : 12/09/2007

Océane s'attendait un peu à ce qu'on lui demande de témoigner. La voix d'Uterounet vint lui frapper doucement le visage.

Ha..UterPendragon. Si son Eminence Ingeburge était froide comme un cadavre, c'était différent pour Uter..Il avait une voix chaude, apaisante, bienveillante...il dégageait un je ne sais quoi..

Dommage qu'il était religieux..il y'aurait eu matière peut être à s'amuser. Oui, car Océane était toujours en plein combat dans sa recherche d'identité sexuelle. Un jour elle préférait les filles, un autre jour les garçons..Bien que haïssant profondément les sentiments, elle demeurait humaine, avec le désir que cela pouvait induire.

Enfin humaine, tout était relatif.

Elle répondit à Uter, d'une voix calme.

Oui, Procureur? Je crois que c'est à son Excellence Edorazio de s'exprimer. Faites moi appeler quand ce sera à mon tour de témoigner au sujet des propos d'Ascrim, ou Asrcrom, enfin, machin là, je ne souviens jamais de son prénom.

Aymé sursauta, il était définitivement épuisé...

Oh... Pardon, oui, la parole est à la défense...

Envoyé un MP au soldat devant la porte...
Aurait aimé avoir une réponse, même pour me dire que les portes étaient closes... :roll:

Edorazio se leva, aimant la sensation de voler que lui prodiguaient ses robes, flottant autour de lui. Il s'inclian devant le Juge et le Procureur.

Votre Honneur, nous plaidons coupable. Mais nous évoquons de nombreuses circonstances atténuantes. L'attitude de Sa Majesté, tout d'abord... mais surtout, une accumulation de circonstances ayant doté ma cliente d'une fort mauvaise humeur le jour où elle prononça ses paroles malheureuses.

En effet, la lune ne lui était pas favorable, tout d'abord... c'est là une contrariété toute féminine que vous aurez l'amabilité, par galanterie, de prendre en compte... je l'espère.

Egalement, elle s'était disputée avec une personne qui lui était chère. Ce qui ne cessait de la rendre acariâtre. A cela, vous devez ajouter qu'elle fut induite en erreur par certaines mauvaises influences, dues à des personnes hostiles à notre Souverain ou à certains aspects de notre nation... certaines de ces personnes sont ici en ce jour.

Jeune, encore naïve, elle cru sur paroles certains oiseaux noirs. Elle se repent à présent de certaines pensées qui lui sont venues ! Cela est du, tout simplement, au manque d'information bien naturel...

Enfin, je ne saurais que trop insister là-dessus : ma cliente regrette les insultes proférées, mais ne renie pas le fondement correct de sa pensée. En effet, nous souhaitons invoquer devant Sa Majesté Kalanquin le texte de la Constitution qu'il aida à rédiger... ce texte parlait notamment de la libre expression politique ! Ma cliente n'étant en rien inféodée directement au Souverain (bien qu'elle soit son sujet et lui donc soumise comme telle, je l'admet... elle ne doit obéissance qu'à son époux, lui-même vassal du Coùm Illustre, et indirectement du Marqués, seulement), elle n'est pas tenue de garder pour elle les pensées qui pourraient lui être néfastes. Il ne s'agit là en rien d'une trahison.

Toutefois, elle regrette sincèrement ses cruelles insultes, paroles de lèse-majesté, et implore pour cela son pardon.

Somme toute, ma cliente est une humaine. Faible, et donc faillible. Qui, hormis le Tout-Puissant et nos Prophètes qui nous surveillent depuis le Soleil, est infaillible ? Nous vous prions donc de tenir compte des nombreuses circonstances atténuantes : mauvaise condition, mauvaise humeur, mauvaise information... le tout ayant entraîné un mauvais jugement, et des paroles plus dures que sa pensée réelle.

Il marqua une pause.

Ma cliente précise toutefois que le fond de sa pensée reste exact : malgré son Sacre en la cathédrale d'Aix, notre Souverain n'est pas reconnu par l'Eglise Aristotélicienne, pour des motifs purement politiques et temporels qu'il serait malséant d'exposer ici, car ce n'est pas le sujet du jour... sa pensée était donc, tout simplement, un regret de l'autorité non-reconnue du Souverain, dont la souveraineté était mise en doute par certains. De plus, elle suggère que sa souveraineté serait mieux acceptée s'il se mêlait un peu plus de la res publica provençale, plutôt que de vivre un peu enfermé. Ces propos n'ont rien d'offensant et ne sont qu'une libre expression...

Personnellement, j'espère que son mariage prochain avec Son Altesse la princesse de Bretagne donnera un souffle nouveau à notre Courronne. Mais ceci n'est pas le sujet du jour, je vous l'accorde.

Invité

Kika écoutait attentivement l'avocat, qu'il connaissait pour l'avoir fréquenté en taverne.
Il trouva sa plaidoirie maladroite et emprunte d'une partialité incroyable...
Kika n'avait rien contre le Marquis...il faisait pas parti des oiseaux noirs décris par Edo. Mais comment un AVOCAT pouvait se fourvoyer à ce point en étant parti prenante sur la plainte?

TSssssss.....

Il faudra se pencher sur le cas d'Edo/Avocat...hormis les plaidoiries pour racket, ce dernier semblait beaucoup moins fiable pour des plaintes d'un autre rayonnement.
Justice? mon cul oui!!

Edorazio jeta un oeil à sa cliente et fut satisfait de la voir sourire.
Il l'avait donc satisfaite, visiblement.

Il retourna s'asseoir.

Le juge Rhadamentes avait attentivement écouté Maître Edorazio, exposant à la Cour la première plaidoirie de la défense. Après celle-ci, d'un signe de la tête, il fit réajuster le tableau d'avancement du procès. Deux témoins seraient bientôt appelés à la barre, accusation puis défense.

[Procès public] Procès contre Ascram: trouble à l'ordre public - Page 3 Proavzo5

Nous appelons à la barre DameOcéane da Pazzi, en tant que témoin de l'accusation. DameOcéane da Pazzi, vous avez la parole.

Invité

Elle avait écouté avec attention le début de la plaidoirie de son défenseur, réprimant un sourire au mot "acariâtre", puis sourit carrément lorsqu'elle l'entendit dire qu'elle devait obéissance à son époux. C'était assez comique, quand on la connaissait... l'obéissance ne faisait pas vraiment partie de ses qualités premières.

Il faisait trop chaud ici. Une torpeur l'envahissait, et elle perdit le fil, attrapant au passage la notion de libre expression. Elle n'avait qu'une envie, sortir d'ici et aller prendre un bol d'air.

Lorsque le bâtonnier se tut, un bruit se fit entendre derrière elle. Se penchant, elle vit Kika, l'air un peu agacé, et lui fit un clin d'oeil, puis se tourna vers Edorazio avec un sourire. Celui-ci se rassit.

Puis le Juge appela DameOcéane à témoigner. Elle s'installa plus confortablement, étendant ses jambes, afin d'apprécier au mieux le témoignage d'une personne incapable de se rappeler un nom.... dure loi que les années qui passent...

M@rco s'étant fait jeter hors des lieux comme un malpropre avait encore l'arrière-train bourdonnant des bottes d'un certain soldat.
Mais les portes étant définitivement closes, il ne lui restait plus que sa ruse, ses oreilles de lynx et son oeil de chat au travers de la serrure pour se faire l'interprète improvisé entre ce qui se déroulait à l'intérieur du tribunal et les badauds de tout poil venus là pour assister à un procès "public".
Et quoi de plus sain, en fait, que d'avoir un regard extérieur à ce qui se tramait à l'intérieur...
L'oreille collée à la lourde porte, il transmit les bribes de ce qu'il put entendre à l'assemblée présente à l'extérieur:
Bon là c'est l'avocat de la défense qui parle.
Chut! Un peu moins de bruit! J'écoute... C'est déjà pas facile avec le bruit d'étoffe de tout ces frou-frous enrobés!
Bon! La défense plaide coupable.
J'ai entendu "L'attitude de Sa Majesté, tout d'abord..." mais mes oreilles n'ont pas été assez fines pour entendre la suite.
L'air embarrassé, M@rco continue...
Humm! Là je sais pas pourquoi, mais il parle des ragnagnas de l'accusée qui l'aurait rendue de mauvaise humeur...
Qu'elle est suffisamment idiote et trop peu informée pour avoir été influencée dans ses propos par des corbacs.
Qu'elle a le droit de libre expression mais pas trop et qu'elle a le droit de regretter ce qu'elle n'a pas le droit de dire.
Mais chut à la fin! Faites pas trop bruit ou on va se faire lourder!
Continue la transcription...
Il parle d'obéissance à son mari, mais là je n'ai pas bien compris le rapport.
Elle regrette et demande pardon en tant qu'être faillible.
Chut! je ne comprend vraiment pas la suite...
Ah! ça parle politique et religion mais en fait c'est pas le sujet.
Et qu'elle souhaite que notre souverain soit plus ouvert au peuple, ou disons moins renfermé. C'est p'ete ça le sujet.
Hep! Hep! Hep! Info du jour pour 5 écus!...
Bonne nouvelle! On va bouffer des galettes! Le Marquis va s'encoquiner avec une bretonne...
Mais chut! C'est toujours pas le sujet...
C'est maintenant place à l'accusation...
M@rco décolle son oreille encore chaude de la porte et demande à un de ses compères de lui apporter une bonne bière bien fraîche!
Pfuuui! Je les plains à l'intérieur... :roll:

Tssss! Soldat! Je suis toujours à l'extérieur... ;)

Dame Oceane da Pazzi !!!

A lui seul, ce nom évoquait chez Edorazio des pensées diverses, variées et souvent opposées. Il plissa le front pour écouter. Jamais il ne l'avouerait... mais il avait pour elle une grande admiration mâtinée d'un léger dégoût et d'une attirance manifeste. Elle lui rappelait parfois une ancienne compagne d'armes, morte durant la guerre d'Anjou.

Il fit à peien attention aux longues jambes que sa jolie cliente dépliait sous la table. Regardant fixement Oceane, il revit en pensées une discussion qu'il avait eue avec un responsable de la Viguerie... en effet, l'idée de coucher avec elle était à la fois fort plaisante et un peu angoissante. L'attrait du danger, peut-être...

Da L'Escala se massa les tempes : ce n'était pas le moment de rêver à des galipettes, il avait un procès à remporter.

Personnage mort. Nombre d'interventions : 740 Date d'inscription : 12/09/2007

Le juge Rhadamentes appela Océane pour le témoignage. Cette dernière regarda alors Adrien, qui continuait à se délecter du jambon. Elle lui mit une claque derrière la tête

Maintenant, tu arrêtes de manger et tu écoutes Tata Océane qui va s'exprimer.

Le jeune vagabond s'exécuta sur le champs.

Océane se leva doucement, et s'approcha du pupitre des témoins.

Votre Majesté, messieurs les magistrats, dames et messires, je tiens tout d'abord a exprimer mon profond plaisir de pouvoir deviser sur un tel sujet, de par mon témoignage. Sujet qui me tiens particulièrement à coeur, dans la mesure où mon rôle de procureur Héraldique est de m'assurer du respect des loys et du respect des rangs. Car c'est bien de cela qu'il s'agit.

Je confirme avoir entendu la dénommée Ascram insulter notre souverain. Par les termes suivants : "un bouffon bavard et soporifique..... un Marquis qui n'a de légitimité que dans sa cervelle torturée par le désir de pouvoir et de celle de quelques bécasses ou autres gibiers à plumes écervelés espérant en grappiller quelques miettes."

Ce procès est très important. Car il va permettre de savoir ce que l'on veut de notre société. Soit on opte pour une société où il n'y a plus de rangs, plus de souverains, plus de castes, plus de hierarchie. Une société où insulter le comte illustre, le Marquis, les conseillers comtaux, les magistrats, les hauts fonctionnaires est une chose tout à fait banale, ordinaire, qui ne mérite aucune sanction. Soit on opte pour une société où les gens peuvent s'exprimer, mais en gardant en tête le respect des castes.

Je rappelle, à titre d'information, que nous évoluons actuellement dans cette seconde "option". Que nous avons des textes juridiques, que ce soit dans les statuts du MAO ou dans le codex, qui réprimandent ce genre de comportements. Quand allons nous enfin appliquer la loy en Provence?

On invoque une liberté d'expression, mais les provençaux sont libre de s'exprimer. Pour autant, l'insulte fait elle partie de cette liberté? Bien sur que non. C'est du pur bon sens.

Ascram n'est pas d'accord avec la politique du Marquis? Aucun problèmes. Ascram estime que l'on devrait changer de Marquis? Aucun problème non plus, qu'elle magouille avec d'autres pour le faire chuter, cela se voit tout les jours en Provence et ce n'est pas sanctionné. Mais..qui est t'elle pour oser insulter le souverain? Ses capacités intellectuelles sont si peu développées qu'elle ne peut pas exprimer son mécontentement de la politique de Sa Majesté autrement que par l'insulte?

Dans certains pays, pour ses propos, ses pieds ne toucheraient plus le sol, et son visage serait bleuté par une corde au cou bien serré. Non, en Provence, nous, c'est la fête à Neuneu. Insulter un Souverain? C'est pas grave, on fait ce que l'on veut! Insulter un noble, le comte illustre? Ouha, pareil, on s'en fiche! Non. Il temps que les choses changent.

Le peuple a parfaitement le droit de s'exprimer. Le peuple a parfaitement le droit d'exprimer son mécontentement. Mais il doit le faire en respectant les castes. Cela signifie t'il que les nobles doivent écraser le peuple sans raison? Absolument pas. Un noble qui abuserait de son rang, pourrait se voir poursuivit devant le tribunal héraldique pour la mauvaise image de la noblesse qu'il renverrait. Et croyez moi qu'en tant que Procureur Héraldique, ce sont des choses à laquelle je veille.

Finalement, le plus pathétique, ce n'est pas tant Ascram qui insulte notre souverain. C'est une gueuse, qui n'a pas trop d'éducation, et qui profite de ces quelques heures pour briller, n'ayant pas eu encore l'occasion de se mettre en valeur par un travail pour notre pays. Briller par l'insulte ou par le travail, chacun sa méthode finalement. Non ce qui est le plus pathétique, ce sont tout ces nobles venu aujourd'hui soutenir Ascram. Tout ces nobles venus soutenir quelqu'un qui a insulté l'un des leurs. Tout ces nobles qui du coup, crachent sur un système de caste pourtant établie en Provence depuis des lustres. Mais ils ne viennent pas la soutenir, ils viennent surtout montrer leurs défiances au Marquis et au Marquisat.

Vous rendez vous compte que pour des opinions politiques, certains sont prêts à cracher sur leurs propres rangs. Le terme "pathétique" est décidément bien faible.

Nous allons entendre ensuite Son Eminence Ingeburge. Mais que va t'on entendre si ce n'est un virulent pamphlet contre la personne du Marquis? Son Eminence le déteste, tout comme bien des personnes présente en ce jour. Je le répète, ce procès, sous couvert de l'intitulé "Lordfear contre Ascram" est une tribune pour tout les opposants au Marquis et au Marquisat.

Alors, ne nous trompons pas de sujet. Aujourd'hui, une provençale a violé la loi provençale sur plusieurs points. Elle se doit d'etre séverement puni, afin d'envoyer un message fort à tout le monde : La provence est un pays où la loi est appliquée.

Je vous remercie de m'avoir écouté.

Océane se réinstalla près d'Adrien, et attendit la suite de l'audience

Invité

Daemon était abasourdi par ce témoignage grotesque, mais que faisait le juge ou le procureur, un témoignage c'était se borner à relater les faits le plus fidèlement possible sans prendre parti et là on avait une parfaite idiote, frustrée qui se vantait d'être procureur Héraldique qui disait n'importe quoi.

Etait la procureur pour ce procès, quel était l'intérêt dans cet affaire d'écouter son point de vu immonde ?
Il était à deux doigts de lui sauter dessus pour l'arrêter tant c'était abjecte mais il controla. Elle qui avait insulté comte et comtesse en gargotte faisait une pseudo morale sur le maintient et respect des rangs...

Mais comment à la Hérauderie provençale avait on pu laisser une personne de cet accabit qui ne savait pas ce que TEMOIGNAGE veut dire devenir procureur héraldique, il en était certain, si procès contre lui se faisait, il n'aurait pas de mal à démonter l'accusation.

A moitié écoeuré, il ferma les yeux en tentant d'oublier cette personne qui montrait encore une fois de plus tout sa petitesse.

Par Aristote qu'elle soit brulée vive, se dit il mais que l'on éjecte cette démente de cette salle, ce cris du coeur raisonnait dans sa tête...

Invité

Héloïse se laissait bercer par le ronron distillé par la charcutière marquisale qui se souvenait maintenant de son nom.
Décidément par trop prévisible, ce discours. Sans doute la marque de fabrique de la poignée de personnes qui prétendaient détenir la vérité et le pouvoir.

Témoignage tronqué, aussi... Etrangement, la première partie de sa diatribe, reflétant pourtant la cause de son ire, avait été supprimée de la déclaration de l'objective Océane. Héloîse savait exactement ce qu'elle avait dit....et se remémorait ses paroles :

Bah ! L'évêque en question (que j'aimerais voir Comte, d'ailleurs) a toujours le loisir de croiser les doigts en prêtant le serment d'allégeance au..... au quoi déjà ? ah oui.... au Marquisat, dignement représenté par un bouffon bavard et soporifique..... un Marquis qui n'a de légitimité que dans sa cervelle torturée par le désir de pouvoir et de celle de quelques bécasses ou autres gibiers à plumes écervelés espérant en grappiller quelques miettes.

Sourire narquois. Etait-elle seulement présente ? Héloïse n'en avait aucun souvenir. Curieux, lorsqu'on savait que chacune des interventions publiques de la Diva était ponctuée d'invectives et de crachats en tout genre. Sa présence ne lui aurait pas échappé.....

Se penchant vers le bâtonnier, elle lui chuchota :

Pourquoi ne cite t-elle pas toutes mes paroles ? Est-on vraiment certain qu'elle était présente ? Son témoignage est-il justifié ? J'en doute....

puis se retint à grand peine d'éclater de rire lorsqu'elle entendit Mamie Jambon déblatérer sur ses capacités intellectuelles limitées. Qu'elle pense ainsi, ça arrangeait bien les affaires d'Héloïse....

Un ronflement peu discret émanant de son époux lui confirma, s'il en était besoin, les vertus des discours marquisaux.

Rhadamentes avait soigneusement écouté le témoignage de DameOcéane da Pazzi. C'était à présent le témoin de la défense qui allait être appelé à la barre...

Nous appelons à la barre son éminence Ingeburge von Ahlefeldt-Holdenburg, en tant que témoin de la défense. Votre éminence, vous avez la parole.

Invité

Se retient de rire à plusieurs reprises pendant la plaidoirie d’Edorazio.

« Alexis, il base sa défense sur le fait que votre épouse a des sautes d’humeur incontrôlables. Justifiées par sa condition de femme. J’avoue que ça m’amuse beaucoup. »

*Rit doucement*

«Son passage sur les oiseaux m’interpelle. Je suis persuadée qu’il existe de très jolis oiseaux noirs, autres que les corbeaux, corneilles ou pies.
Ici, nous sommes tellement habitués à voir dindons, bécasses et paons que leur nom ne me revient pas.»
Réfléchit puis avec enthousiasme : « Oh, ça me fait penser à votre buse. Comment va-t-elle ? Mon faucon quant à lui se porte à merveille ! J’adore ces petites bêtes. »

Grand sourire, les yeux pétillants comme un enfant devant un tas de jouets.

Charme rompu brutalement par l’arrivée du témoin de l’accusation.
Azraelle fronce les sourcils pendant l’intervention de sa marraine.

Celle-ci terminée, la Vicomtesse se penche vers Prouvençao et lui donne un coup de coude pour le réveiller : " Dites-moi, était-elle présente lors de cette discussion ? J’ai en tête qu'elle ne connaît que les rumeurs relatives à cette histoire.

Comme moi d'ailleurs. Pour cette raison, même si votre épouse me l’avait demandé, je n’aurais point témoigné. Un minimum d’honnêteté s’impose. D’après mes sources, étaient présents : Uterpendragon, Santiago, Rhadamentes, Richelieu, Hersende sans doute et vous.
J’en oublie certainement. Je me réfère à ce qui m’ a été raconté mais une chose est sûre : Océane est incapable d’intervenir sans insulter tout qui ne pense pas comme elle, sa présence n’aurait pu passer inaperçue !"

D'un air entendu : "Nous sommes là face à un scandale inacceptable. La preuve que ce pouvoir n'hésite pas à truquer les procès. Il ne faut pas se laisser intimider. Voyez déjà comme elle tente de décrédibiliser le témoin de la défense. En outre, c'est quoi cette histoire d'égalité entre tous ? Personne n'a jamais prôné celà."

Prend la main de son vassal : "Alexis, ils font du tort à notre Comté. Nous ne pouvons tolérer de telles entorses à l'état de droit, comme aime tant à s’en prévaloir ce marquis. »

*Profond soupire*

«Je ne les laisserai pas faire d’Ascram un exemple pour asseoir leur politique de la terreur. Je lui ai promis.»

Tout bas :

«Combien avez-vous d’hommes dans votre escorte aujourd’hui ?"

... mmh ? Prouvencao venait d'être réveiller par un grossier coup de coude... mais qu'est-ce que ?... arf ma suzeraine, que pouvait-elle bien me vouloir ? Réveiller un homme çà porte malheur ! Encore une demande de conseil auprès de son vassal ? Pffff, on peut plus dormir tranquille, même dans une basilique ! Écoutant quelque peu ce qu'elle lui disait, le cerveau embrumé par les propos soporifiques précédents. Cependant ses propos plein d'amusement et de gaieté le ramenèrent doucement à la réalité, il fut plus concentré.

"Océane ? Elle n'était pas plus là que moi, ma suzeraine. Mais mes hommes m'avaient rapporté les propos échangés, et la chose qui en est ressortie, c'est qu'elle n'était pas présente pour la seule et bonne raison que...", baisse d'un ton amusé de le lui dire, "Personne n'a été insultée !", faillit éclater de rire, puis il se reprit lorsqu'elle lui chuchota une question des plus sérieuses.

"Oh, je suis venu avec une escorte réduite, une soixantaine de cavaliers seulement, ma suzeraine !", lui répondit-il à voix basse, "Ils sont à l'extérieur, et n'attendront qu'un signe pour vous servir, madame, et mourir pour vous... mon épée est vôtre !"

Sa voix se brisa, et il se tut ainsi...

Personnage mort. Nombre d'interventions : 740 Date d'inscription : 12/09/2007

Océane se demanda si l'on visait le record du monde du procès le plus long de l'Histoire.

» du procès contre Messire Flashouille
» Procès du duché du Lyonnais Dauphiné contre Cassopéio et son épouse Emeraude
» Ô mon procès, tu es le plus long des procès
» excuse public
» Tribunal Public.